 | | Sujet: Nelson Caldeira Jeu 8 Sep - 12:48 | |
| Nelson
☼Caldeira☼ -ft-James Franco
Je suis Nelson Caldeira âgé de 20 ans. Je suis né le 21/03 à Vienne. D'origines Brésilienne, portugaise d'après mon chromosome Y et autrichien d'après le X, je suis l'héritier exclusif de familles sorcières donc à priori de sang pur. Je suis célibataire, mais ce n'est pas une annonce.
♬ Année d'étude : Seven ♬ Baguette : Bois de séquoia – 30,30 cm – Cendres de Phoenix ♬ Patronus : Le beluga ♬ Camp : Aube ♬ ☼Tell me a story☼
La teneur de mon souffle s'échafaude à présent au sein d'une pénombre humide et glaciale. Sa consistance s'estompe au rythme de l'engourdissement de mes membres. Pourtant mon cerveau travaille, encore et encore. Je ne me rappelle plus ce que c'est de dormir, bien. Tout me laisse à croire que ce sommeil là ne dérogera pas à la règle, comme tous les précédents d'ailleurs. J'ai cette peur de retrouver somnolence, qui ne me lâche plus, ou qui ne m'a jamais lâché. Deux tournures que j'ai pris l'habitude d'associer. J'ai été victime d'un accident. Depuis plus rien. Quelques souvenirs par ci par là, mais rien de bien concret ou de constructible. Pourtant ce sont bien les miens, je m'y vois clairement, c'est bien moi mais je ne m'y reconnais pas. C'est comme si on vous avez seulement donné quelques pièces d'un puzzle inconnu, dont le reste réside quelque part, dans un lieu inaccessible. Curieux vous paraîtra-t-il, mais je me souviens de chaque détail de chacun de ces épisodes comme si finalement il s'agissait d'une greffe. Quelque part il y a quelque chose qui coince. Trop ou pas assez. Les médecins me disent que je finirai par les associer, avec du temps. En réalité, ils sont incapables de donner une réponse. Ils ne comprennent pas pourquoi je vois ces images sans m'y reconnaître. Pour vous dire, je ne savais même pas quel visage avait mon propre père jusqu'à ce que l'on me murmure qu'il s'agissait de lui. Mon propre visage d'ailleurs ne m'était pas plus familier. Mais je m'en contente bien. Après tout ce sont les seuls vestiges de mon passé et à plus forte raison mon identité, et chacun semble retracer les moments clés de ma vie post-comatique. Hmm. Je ne vous l'avez pas dit? Et bien, le voilà déclaré. Je suis resté, d'après mon entourage, 2 ans et demi dans le coma. Oui, ça serait quand même stupide de ma part de vous raconter les « exceptionnelles périples» que j'ai dù accomplir pendant cette léthargie étant donné qu'il n'y en a aucunes, alors autant ne pas s'étaler sur le sujet, gagnons du temps.
Je vais vous les classer par ordre alphabétique. Non soyons sérieux, j'ai encore du mal aujourd'hui d'en dater la plupart, savoir lequel passe en premier, dans quelles circonstances, pour qui je riais, pour qui je pleurais, quelle relation j'entretenais avec un(e) tel(le), quels étaient mes projets, mon ambition, mes passions, mes goûts, mes erreurs, et j'en passe. Certains évidemment sont plus évidents que d'autres, par ma taille ou ma physionomie mais ça ne reste que des images, ni plus ni moins, à l'exception d'une seule, que je raconterai bien sûre en tout dernier. La bonne question que je me pose en ce moment c'est si je suis capable un jour d'arriver à les rassembler, et à plus grande échelle retrouver l'intégralité de ma mémoire. Il se trouve que j'aimais les sensations fortes, une mauvaise prise en pleine séance d'alpinisme et me voilà dans le couloir des comateux. Je suis prisonnier du temps.
Souvenirs, Souvenirs
L'épisode qui remonte le plus loin dans le temps, c'est sans doute la veille de mon admission au sein de notre très célébrissime École de sorcellerie, tant réputée par son enseignement que par la qualité des enseignantes... Ce souvenir est le plus ancien pour l'instant, mais aussi le plus rapide et le plus pauvre en informations. Je me vois installé seul dans un fauteuil bien trop grand pour ma taille, mais tout de même de qualité. En face, un feu consume les restes de quelques buches destinées à éclairer l'ensemble de la pièce, sublimement travaillée comme si chaque chose était destinée à ressortir une certaine qualité de vie inabordable pour une certaine classe. Une droiture qui en disait long sur l’ambiance du domicile. Pourtant le mioche n'avait rien d'extraordinaire, il restait ainsi, fixant obstinément ou inconsciemment les braises, comme tout gamin intrigué par le feu après tout. Au début je n'y avais pas vraiment prêté d'attention, mais c'est vrai que maintenant quand j'y repense, ce souvenir n'avait rien de très gai. Bien trop silencieux, et beaucoup trop uniforme. Peut-être le faite de l'envisager autrement m'a permis de débloquer certains détails pour lesquels j'étais passé complètement au travers, mais si frappant maintenant. Le contour des yeux semblait avoir doublé de volume et la façon dont la respiration se faisait par la bouche, expliquaient les traces de sanglots sur son visage. Un état émotionnel très répandu chez les enfants vous me direz, mais ce n'est pas ça qui est intéressant. Le petit s'était repris, il semblait disposé à présent d'un calme rationnel, mais croyez moi d'une façon assez inhabituel chez un enfant. A travers le verre, on pouvait subtilement distinguer sa frimousse, puis son regard. Autant vous dire qu'il était monstrueux, complètement épris de haine... Je ne peux pas me sentir responsable ou impliqué puisque je ne l'ai pas vécu, dans le sens où pour moi il n'est question que d'images, je ne peux qu'interpréter mais pas ressentir. Où alors l'interprétation s'arrête là, par qui, comment et pourquoi, restent une énigme. Je n'arrive tout simplement pas à m'identifier. C'est juste plus fort que moi. Ce garçon et moi, sommes deux êtres complètement opposés. Vous verrez plus tard qu'il ne s'agit pas simplement de ça. Une seule question m'interpelle, où sont-t-ils? Où sont maman, papa?
Souvenirs, Souvenirs
J'ai quelques souvenirs brefs de mes années à Poudlard. Malheureusement très peu pour l'instant. On me dit que beaucoup reviendront lorsque je reverrai le chateau de mes propres yeux et que quelques automatismes se débloqueront. Ça fait maintenant 7 mois, jours pour jours que je me suis réveillé, et que j'apprends à revivre. Je suis loin de correspondre au prototype parfait de l'étudiant mais il y a des progrès. J'ai rattrapé pratiquement l'intégralité de mon niveau de 6 ème année, du moins les connaissances. Physiquement, je reste une merde humaine pas foutu d’enchaîner 15 sortilèges successifs. Frustrant. D'après mes souvenirs et l'éloge perpétuelle que me fait mon père sur mes défuntes compétences, j'ai encore pas mal de chemin à faire. En réalité je ne suis même pas sûr de pouvoir retrouver un jour un niveau correct. Poudlard m'a donné cette seconde chance, la seule jusqu'à maintenant qui a cru et croit en mes capacités et surtout mon intégrité, je me sens moins un 'légume ambulant'. Il y a 5 mois, j'ai reçu une lettre. Je me souviens que la première chose qui me frappa sur l'enveloppe, c'était son sceau massif et débordant de cire rouge sang. Cette lettre de réhabilitation me donna par la suite la force et le courage de revenir au moment où je ne décidais plus de rien. Maintenant en prenant du recul, je n'en suis pas fier mais si je ne l'avais pas réceptionné à ce moment précis, je ne serais pas là à y penser. Depuis j'ai toujours pensé que Poudlard veillait en quelque sorte sur moi. Et pourtant, malgré tout ce que j'avais pu faire à mes semblables, Poudlard ne m'avait pas quitté pour autant, et c'est pour ça que je lui serai éternellement reconnaissant, malgré l'hypothèse d'un échec.
D'après 2 ou 3 de mes visions relatant mes premières années, je semblais correspondre à un jeune élève type modèle, assidu, poli et respectueux de son environnement. Les photos et les témoignages à l'appuie réconfortent d'ailleurs cette thèse. Mon entourage était réel et solide. Je ne semblais pas avoir peur de défendre mes convictions et ce qui me paraissait important à mes yeux, avec l'engouement dont je faisais preuve, malgré les conséquences que je semais. Bon c'est vrai qu'à un tel âge on peut parfois ne pas les avoir en tête, mais j'étais toutefois de bonne foi et honnête. Et puis, vous avez déjà deviné où je veux en venir, la dégringolade.
Autant vous dire que les épisodes les plus récents ne flattent pas vraiment mon égo. Il y a aussi cette vision de l'enterrement de celle qui m'a mise au monde qui me montre que ça n'a pas dù m'aider. Karine Caldeira. Je n'ai pas de souvenir de cette femme. Elle est morte des suites d'une longue maladie et c'est tout ce dont je sais pour le moment. Je n'essaye pas de lui trouver des excuses - enfin moi?! - mais c'est une épreuve qui n'est pas facile à encaisser et encore moins à vivre. Une explication, une justification? Parce qu'après tout ce n'était qu'un délinquant qui aimait autant faire honte à son père et à l'honneur d'une respectée famille sorcière que sa propre maison à Poudlard. Devrai-je avoir honte de ça? Dois-je me sentir responsable? Voilà toute la question. Aujourd'hui on me reproche beaucoup de choses, des faits, des choses pour lesquels j'ignore et pour la plupart pas du tout flatteurs. Pour le monde entier je suis Nelson Caldeira Jr., un jeune héritier qui a mal tourné qui plus est égoïste, méprisable et infréquentable qui n'a eu que ce qu'il méritait, et dont personne ne regrettera. Vous savez mes difficultés physiques se soignent, quant à mon image, c'est une autre histoire. Difficile de commencer à zéro avec un casier déjà bien garni derrière. Dois-je assumer? A l'heure actuelle je ne vois pas de meilleures issues. Je n'ai cessé depuis le début de renier et de protester contre l'évidence que j'ai été cette personne. Mais voilà mon problème, tant que je n'essayerai pas d'admettre cette partie antérieur de moi je ne pourrai pas faire son deuil, pour me construire un avenir, dont honoré en quelque sorte ma dette envers Poudlard. Le hic c'est que je n'ai strictement aucun lien avec ce passé.
Souvenir
Voici le seul, l'unique souvenir dont je peux assurer qu'ils s'agit bien de ma propre signature. Elle s'appelle Rachel. Nous étions partis visiter les chutes du Niagara, précisément le 17 Aoùt, mais je ne me souviens plus quelle année. Je crois bien que je l'aimais, je pense aussi que c'était réciproque. C'est sans aucun doute le souvenir le plus rempli de tous, mais pour un tas de raisons, il est différent des autres. D'une part parce que à ce moment je me reconnais, je sais que c'était réel. Aucune action ou geste dans son évolution ne m'étonne ou ne me surprend, parce que je sens qu'il s'agissait bien de moi. Mais je n'en garde qu'un passage très bref, contrairement aux autres ou chaque détail est optimisé. Une vision où nos charmants docteurs ont déjà une réponse [pour une fois] sur la chose. Il s'agirait d'après eux d'une machinerie, une invention que mon cerveau aurait construit de toutes pièces par manque d'info. Une sorte d'erreur d'association d'images et de souvenirs. Le pire ça a été ensuite. Quand j'en ai parlé à mon père. Je vous en cite un passage. « Nelson, tu n'as jamais visité les chutes du Niagara. Si c'était le cas tu me l'aurais dit ou j'aurais été tenu au courant. C'est le jour de l'anniversaire de ta mère ». Depuis plus rien, je n'ai pas eu envie d'aborder le sujet avec lui, lui non plus je suppose. Peut-être alors que je mettais tout simplement tromper de date? Apparemment ça n'a pas toujours était facile entre lui et moi, j'ai bien pu prendre l'air sans l'en avertir. Et ce n'est pas fini. J'ai cherché Rachel, Poudlard, connaissances, amis, voisinages, n'importe quels infos qui pourraient se rattacher à son existence . Des cheveux rouges ça ne s'oublie pas si facilement. Mais rien. Cette découverte a été je suppose le début d'une grande remise en question. Je ne savais plus si je devais faire confiance à ces flashbacks, à mon entourage, ou à moi même. Mon sentiment intérieur était acerbe et pénible. J'aurais donné n'importe quoi pour que cet épisode soit l'unique vérité de ces cauchemars. Et puis d'un autre côté, il y avait la réalité de ce monde qui ne m'a laissé encore plus seul que le petit vaurien que je fus.
J'avais décidé d'admettre qu'il ne s'agissait que d'une pure invention, et d'assumer que ce monde là, s'agissait bien du mien et que je devais affronter toutes ces conneries passées. Seulement pas plus tard que hier soir, j'ai eu de nouveau ce flashback. Cette fois-ci je l'ai vue puis entendue. Elle m'a appelé « Axel », et j'ai souri. Je ne peux pas qualifier le sentiment que j'ai éprouvé ou m'estimer heureux, pour être honnête j'ai été encore plus renversé que je ne le fus au début. Est-ce une nouveau preuve qu'il s'agissait bien de mon cerveau détraqué? Ou le début d'un histoire palpitante? Là ça n'avait plus aucun sens. J'ai passé des nuits hanté par cette vision. Me lancer dans l'entretien de cette vision est une pure folie, n'est ce pas? Il faudrait être complètement taré et niais de continuer à espérer une quelconque vérité? Oui, vous pouvez me qualifier ainsi dorénavant. Je ne sais pas qui a tort ou qui a raison, mais tout ce que je sais, c'est que quelque part quelqu'un me ment. Et tant que je ne l'aurai pas identifié je ne pourrai pas me trouver une identité. Cela vous paraitra peut-être égoïste ou opportun d'envisager que ce « rêve » était réel, je n'ose d'ailleurs imaginer les conséquences, mais tout ce que je sais, c'est que je me sentais bien, même après avoir songé que cette attitude pouvait conduire à ma perte. En réalité au point où j'en suis peu m'importe le résultat de mes recherches, tout ce que je veux, c'est la vérité.Ma dernière cigarette en douce, et j'irai sombrer dans ce sommeil tant redouté. Demain nous sommes le 1er du mois de Septembre, inutile de vous faire un dessin. J'appréhende mais pas tant que ça. Les gens que j'ai côtoyé ont déjà passé le cap depuis déjà bien longtemps. Enfin, à moins qu'ils soient tombés eux aussi dans un coma de plus de 2 ans et demi. Quoiqu'il en soit, il n'y a rien aujourd'hui qui me remplisse autant de curiosité que de (re)découvrir cette école. J'en demande peut-être trop, mais l'idée de me fondre parmi les élèves me rassure largement plus que toutes les attentions de pitié et d'intérêt que j'octroie au cours de mon quotidien de malade ou handicapé avec option « évolution raisonnable. » ☼As I am☼
10 Juillet à 17h30
Cabinet du Dr. XXXX
Psychiatre de l'ordre des Docteurs Sorciers Quelle personnalité aujourd'hui vous êtes vous approprié?-Par rapport à avant vous voulez dire? J'en ai strictement aucune idée. Vous savez mon problème je le connais, je sais d'où il vient. Mais arriver à le traiter c'est toute une histoire. Voilà le dilemme. Soit je me lance dans la récupération de mon ancienne vie. Je me moule dans l'environnement que l'on me sert, j'apprends à assimiler mes anciennes habitudes, mes anciennes relations sans vraiment savoir pourquoi je les fais. Soit je le fait au feeling. En réalité je n'ai aucune envie d'être esclave de tous ça mais d'un autre côté je peux pas renier ce que j'ai été, mais si je le fait je dois me reconstruire une nouvelle identité et qui dit nouvelle identité dit, nouveau concept, et donc j'abandonne tout pour me concentrer vers l'avant, vers ce que j'aime en ce moment. Rien ne vous empêche d'associer les deux.-Vous m'avez écouté? (...) Parlez moi de votre vous actuel.-Je pense que si je n'avais pas mal tourné à partir de ma 4 ème année, je serai peut-être devenu quelqu'un qui me ressemble aujourd'hui, enfin je suppose. Apprécié pour mon dévouement et sollicité par mon honnêteté. Quelqu'un. D'un autre côté, j'ai cette prise de conscience depuis mon accident qui m'isole davantage de mon environnement. S'il y a bien quelqu'un qui puisse relativiser avec autant de recul c'est bien moi. Je ne dis pas qu'il ne m'arrive jamais d'angoisser, mais je n'ai peut-être pas la même vision de l'importance et du besoin que la plupart des gens de notre société. Ma nécessite? Me contenter de vivre justement. Et apprendre. Je prends cet accident comme un nouveau départ, peut-être est ce un cadeau finalement. C'est pourquoi la Vie m'est divine. Sur ce sujet je vous paraîtrais certainement intraitable mais je pense pouvoir assumer et peser mes mots quand je dis que tous ceux qui la négligent ne valent pas de la fréquenter. Je ne vous dirai jamais que ma parole est d'or ou la meilleure, mais je pense être de ceux qui parle pour apporter quelque chose même si les idées en question sont parfois animées de folies, je n'appréhende pas de prendre des décisions à risque ni même d'être ridicule. Vous savez, tant que le ridicule ne tue pas... Quoi qu'il en soit, j'essaye de respecter ce concept tant que je le peux. Encore une fois cette vision n'est pas absolue, il m'arrive malheureusement souvent de prendre mes jambes par mon cou face au grabuge. Ce qui me sauve? Certainement mon honnêteté. – smile -
Du coup les gens et moi ça n'est pas toujours facile. La méfiance est l'un des attraits majeurs de ma personnalité, dont je fais en-ti-è-re-ment confiance. Je peux même vous dire que l'alerte rouge s'exécute aisément dans mon cercle d'entourage. Malgré mes antécédents de pleine générosité, je ne donne pas facilement ma confiance. Pourtant je ne demande pas à ce qu'on la mérite mais juste qu'on la respecte. Même si vous Madame, vous êtes l'exception du jour... Sinon, j'aime rêver. On peut dire que c'est un moyen pour moi de m'échapper de la réalité mais je fais en sorte de ne pas l’extérioriser. Non, je ne le montre pas. Oh je vous vois venir, c'est une « réaction défensive psychotique de vos faiblesses que vous essayer de tasser pour donner une image d'une personne que vous aimeriez être, une personne que vous n'êtes pas » Merci. Et c'est vrai. J'ai ces quelques faiblesses. Physiquement c'est pas vraiment le top, le plus difficile c'est la marche et faire en sorte de ne pas perdre spontanément l'équilibre. Parfois mes jambes me font terriblement souffrir, malheureusement on sollicite à ce que ça continue, mes nerfs réactivent mes sensibilités. En gros je dois faire avec car c'est une bonne chose, et je n'ai pas droit aux calmants. Mais le plus embêtant ce sont les troubles neurologiques. Perte d'identité, difficulté de concentration, fatigue accrue, changement d'humeur. Vous savez de quoi je parle puisque c'est pour cette unique raison que j'assiste à votre entretien, si "Mr Caldeira est apte à vivre en communauté"... A mon réveil, je ne savais ni manger et ni marcher. Il m'a fallu 7 mois intensifs pour arriver à ce résultat sans compter que j'ai du réapprendre la totalité de mes connaissances et qu'il me reste encore beaucoup à faire Mais ce qui me dégoute dans toute cette histoire vous savez, c'est que je dois avoir votre seul accord pour commencer Ma propre vie, alors que pour vous il s'agit simplement d'un contrôle de routine. Et si je me mettais là maintenant à faire une crise de nerf, hain? Vous trouverez que je ne suis pas assez « normal », et dangereux pour la sécurité d'autrui ? -Mr Caldeira, vous pouvez vous en aller. Nous en avons fini pour aujourd'hui... Et les jours à venir. Je vous déclare officiellement, « plus que jamais », apte à vivre en communauté.- Spoiler:
BonusBonjour-Docteur Bien nous pouvons commencer. Installez vous, oui ici. Bien, aujourd'hui nous commencerons par votre présentation. Tout ce dont vous avez besoin de dire concernant votre personnalité, guidé par mes questions, vous sera entièrement dédié durant cette séance, vous êtes libre et je vous sollicite personnellement à y répondre le plus ouvertement possible. Il s'agira d'une base sur lesquels nous bâtirons nos futurs entretiens. Vous êtes prêt?- Plus que jamais. Parfait, dit-elle d'un ton à la limite du sévère soupçonnant une conduite arrogante de son patient. Qui êtes-vous?-Je suis Nelson, Caldéiiira, répondit-il en accentuant un accent portugais sur son nom, en signe de légère provocation. Mais encore, d'un soupire déjà agacé elle renchérit, votre nom est marqué sur ma fiche Monsieur CaldeIraa, je vous demanderai un effort.
-En réalité Madame si je fais le mariole avec vous, c'est pour cacher quelque chose que je retiens depuis bien longtemps en moi, et je ne peux pas attendre de dépasser la 1ere séance pour en venir au sujet... Je ne suis pas aussi dur que ce que je veux bien le montrer, je me sens tellement fragile et inutile depuis cette tragique journée. Vous êtes la première personne à qui je vais en parler alors je vous demanderai d'être indulgente et compréhensive avec moi. Pour être honnête je ne l'ai dit encore jamais à personne, mais je me souviens, je me souviens ce jour où j'ai frôlé la mort, comme si s'était hier. Je n'étais pas en randonnée d'alpinisme, non madame, vous avez très bien entendu. Je me rappelle, être en train de faire tranquillement mes courses dans une supérette au sud de Borough, c'est là où j'habitais à l'époque, puis, je les ai remarqué, m 'épier. Ils ont continué à me suivre dans la rue, et puis jusqu'à chez moi. Une fois arrivé à mon domicile, j'ai attendu une bonne heure sur la terrasse de ma chambre à guetter une quelconque présence d'eux. Quand je suis rentré dans la pièce, ils étaient là. Au moment où j'ai voulu me défenestrer par la terrasse l'un d'eux m'a bloqué le passage, puis l'autre m'a tiré sur le lit avec une ventouse à déboucher les toilettes, un autre m'a alors immobilisé tout en me détruisant les tampons de par ses hurlements. Je n'ai rien pu faire Madame, les lapins crétins ont allumé la télé, et m'ont forcé à regarder, Bugs Bunny... Donc, quoi d'neuf Docteur?
☼Behind the screen☼
Salut bah moi c'est Capolski j'ai 19 ans. Je suis un mec qui a trouvé SI grâce à , à ma soumission envers un membre déjà inscrit, so le fameux bouche à oreilles. Je me suis inscrit parce que je n'avais pas le choix et je trouve que le forum est à la hauteur de sa réputation. Je m'engage à être sur le forum 3/7jrs et je certifie avoir lu le règlement car je connais même le code que voici: Ok by luc'. Sur ce je vous laisse en vous faisant mes plus plates salutations et un petit mot pour la fin: Oh juste le fun!
Dernière édition par Nelson Caldeira le Mar 13 Sep - 11:54, édité 6 fois |
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Tu me réserves un lien?
Merci.
. [Sympas les nouveaux gifs =) ]
