Rencontre hasardeuse et Lettre Inattendue.

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La Volière : Un endroit que Laureen ne visita qu'une seule et unique fois depuis son arrivée à Poudlard et plus précisément lors de la traditionnelle visite de l'école des premières années. Elle en avait qu'un bref souvenir. A vrai dire, elle n'y avait accordé aucune importance puisqu'il n'y avait aucune chance qu'elle puisse y recevoir une lettre ou même une simple revue de La Gazette, chose pourtant si banale et habituelle aux autres. Mais, ce matin là, La Serdaigle, après avoir fait son lit soigneusement et être passé sous le jet de la douche, se précipita de se vêtir d'un T-Shirt trop long et d'un simple jean avant de gagner la Grande Salle afin d'y prendre un petit-déjeuner copieux. En effet, chocolat chaud, toasts grillés au beurre et à la confiture et jus de citrouille furent à l'inventaire. Mais que lui arrivait-il donc ? Elle-même n'en savait rien. Enfin... si, il était possible que son corps reprenait le dessus, après tout, elle le malmenait depuis la rentrée à ne rien manger. Quoiqu'il en soit, après avoir finit ce qu'elle appelait " son festin " et avoir salué Dan, un bon ami, elle remonta aux dortoirs pour ajuster sa tenue.

Aujourd'hui Laureen commençait assez tard les cours et elle voulait en profiter pour se mettre en valeur, plus que d'ordinaire et ainsi évaluer son potentiel séduction auprès de la gente masculine. Elle revêtit donc une robe légère, de couleur noire aux manches 3/4 et dont les coutures s'arrêtaient au niveau des genoux et enfila un gilet du même ton sur lequel résidait le blason de la maison par dessus. Celui-ci était bien sur ouvert afin que l'on puisse apercevoir une poitrine légèrement exposé en vue du décolleté de la robe. Elle porta ensuite à ses jambes un legging fin et à ses pieds, des bottes noires qui lui donnèrent une allure élancée. Enfin, elle attacha ses cheveux ondulés en une queue haute et se fit une frange étroitement décoiffée puis en un coup de baguette magique, fut maquillée comme elle le souhaitait. C'est ainsi, sur son 31 comme disait une citation moldu, que la Miss Matthews descendit les marches silencieusement, en laissant échapper un petit rire à chaque fois que des garçons de deuxième ou troisième année la regardait avec ébahissement. Non pas qu'elle dépassait la beauté de certains top model qu'habritait Poudlard mais étant naturelle, elle possédait un charme qu'on ne pouvait nier.

Etrangement, elle décida d'aller à la volière afin de se dépayser un peu et arrivée à destination, s'approcha des rapaces. Seule dans la pièce, elle s'autorisa à leur parler tout en les caressant un à un.

<< Et bien, si vous saviez oh combien j'aimerai venir plus souvent... >>

Laureen laissa échapper un soupir avant d'aller voir un grand duc qui ne cessait d'hululer, se demandant qu'elle en était la raison, ignorant qu'il s'agissait du signe qu'un courrier lui était adressé. Au même moment, des pas se faisaient entendre...

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«- Lorcan ! »
« - quoi encore ?! »
« Tu es vraiment con tu sais ça ? »
« - putain Lysander tu me saoule j’ai pas que ça a foutre alors dit moi qu’est ce que j’ai encore fais ! »
« - tu vois la marque la sur ma joue ?
« - heu…oui »

houla ça ne me disais rien qui vaille tout ça.Lysander avait l’air vraiment remonté.

« - Une fille qui a cru que je l’avais lâchement abandonnée après avoir passé la nuit avec elle ! tu pourrais arrêter de te faire passer pour moi ?! Comporte toi comme un adulte, MERDE ! »

Sur ce mon frère tourna les talons avant de se retourner et dans un dernier juron me lancer de penser a l’anniversaire de papa. Franchement je m’en foutais royalement de lui. Petit tout nos anniversaires s’étaient fait sans lui, en fait nos parents n’étaient jamais la. J’avais du apprendre a me débrouiller seul et a protéger mon frère de tout ce qui nous entouré. Oui parce que bien que nos liens soient étranges, j’aime Lysander. Je suis toujours sur ses pas, dans son ombre à le protéger.
Je sais qu’il ne m’estime plus beaucoup, ça me blesse mais bon c’est comme ça, on a toujours été différent. Il est naïf, je suis réaliste. Il est doux, je suis caractériel. Mais le pire c’est que j’ai toujours tout fait pour lui et c’est toujours moi qui suis passé pour le « méchant ». Je ne regrette pas ce que j’ai fais, j’accepte qui je suis. Si je suis devenu parfois cruel et froid c’est a mes parents absent et a ces abruti de moldus qui ont toujours voulu fracasser mon frère que je le dois, j’aurais accepter beaucoup de choses sinon je pense.
Je retournais brièvement a la salle commune des serpentard, j’attrapais une plume et un vieux bout de parchemin et j’inscrivais avec de l’encre noire un « bon anniversaire », oui juste ces deux mots, avant de plier la lettre et de la mettre dans une enveloppe. Direction la volière.
Je languissais de ne plus retourner chez moi. Mes parents ne m’appréciait pas a ma juste valeur, le seul fait que j’ai atterrit a serpentard leur avait déplu. J’aurais aimé qu’ils m’acceptent tel que j’étais au lieu de toujours baver devant les capacités intellectuelles de mon frère « Lysander est intelligent » « Lysander est unique » « Lysander par ci, Lysander par là »… alors que moi c’était plutôt « prend exemple sur Lysander » « qu’est ce qu’on va bien faire de toi. ». Mais maintenant je m’en foutais royalement, j’avais appris a me débrouiller tout seul par moi-même sans attendre qu’on me dise a quel point j’étais bon dans ce que je faisais.
Je montais les escaliers de la volière 4 a 4. J’arrivais en courant quand je me stoppa net. Je n’étais pas seul. Je m’approcha d’un hibou, lui donna la lettre et puis je m’avançais vers la jeune fille qui était de dos afin de voir son visage. Elle se retourna brusquement et je restais quelques secondes sans voix. Elle était vraiment très belle. J’affichais alors un sourire charmeur sur mon visage surpris et observais la jeune fille de tout son long.

« - hum... Bonjour jolie demoiselle... »

je regardais la jeune fille face a moi. Il y avait trop de belle filles a Poudlard c’était vraiment désespérant ! je parcourais la jeune fille puis je descendis mon regard jusque sur le sol. C’est la que j’aperçu quelque chose de doré qui luisais par terre. Je m’approchais d’elle de manière a être proche d’elle et m’abaisser pour attraper l’objet. Visiblement c’était un pendentif. Je me relever et me plaçais face a la jeune blonde dont j’ignorais tout.

« - ceci est a toi peut être ? »

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Laureen aperçut alors une petite bourse de velours vert entre les serres de l'animal et s'interrogea sur ce qu'elle pouvait contenir et si celle-ci ne lui était pas destiné. Bien que ce fut une folle idée, sa curiosité l'incitait à s'approprier l'objet. Elle se décida donc à approcher son visage de plus près quand soudain le grand duc prit une position de défense, la scrutant de ses grand yeux ronds. Il devenait de plus en plus menaçant mais quoiqu'il en soit, ce n'allait surement pas être cette vulgaire bestiole qui l'empêcherait d'atteindre son but. Laureen fit mine de s'en aller et profita d'un instant crucial pour s'emparer de ce qui attirait son attention depuis quelques minutes. En effet, la bête qui observait inlassablement la pièce et le comportement de La Serdaigle se laissa distraire par une gerbille qui sautillait dans les blocs de foin. Il était effrayant de voir comment il s'était abattu sur sa proie et ce, en une fraction de secondes, la dévorant doucement, la laissant agoniser et mourir à petit feu. Bien qu'il était exceptionnel de voir un rapace aussi rapide, Laureen ne perdit pas de temps pour sortir sa baguette et lancer un sortilège d'attraction mais le grand duc intercepta la prise de la demoiselle en plein vol et l'attaqua. Enfin, attaquer n'était pas vraiment le mot, il l'avait juste griffé afin que goutte de sang coule. Etrangement, quand il remarqua qu'il y en avait une ou deux sur sa poitrine, il se stoppa et rejoignit son perchoir, respira le parfum du sang puis il revint vers elle. Mais cette fois, il était redevenu calme. L'animal se posa sur le bras de la fille et lui adressa un élan de tendresse en accolant sa tête contre son épaule. Laureen ne comprenait plus ce qui se passait et ne savait quoi faire, quoi dire. Elle soupira puis hésita à porter de nouveau son regard sur le rapace qui ne lui en laissa pas l'occasion. Il prit son envol en entendant des pas se rapprocher du lieu. Laureen était bouche bée, elle courra inutilement vers la fenêtre pour regarder une derrière fois l'animal si peu commun. Une multitude de questions trônaient à présent dans sa tête. Pourquoi avait-il agit ainsi ? Pourquoi avait-il sentit son odeur ? Et surtout, pourquoi lui avait-il finalement légué cette bourse ? Laureen posa alors ses doigts sur les fins lacets et tira dessus avec délicatesse, une immense exaltation mêlé à de l'angoisse la submergeait. Quand elle s'apprêta à découvrir ce qu'elle cachait, une voix masculine transperça le silence. Surprise, La Serdaigle se retourna prestement et en fit tomber la bourse et son contenu.

« - hum... Bonjour jolie demoiselle... »
Quelle surprise, vraiment ! Après une attaque d'hibou mal luné, une scène digne de grand suspens, un Serpentard ?! Qu'avait-elle fait ? Mais à vrai dire, sa vue n'était pas désagréable. D'ailleurs son visage lui disait quelque chose sans pour autant mettre un nom dessus. En réalité, il était fort possible qu'elle se rappelait Lysander sans le savoir. Sa respiration était encore saccadée avec tous ses évènements et elle ne répondit pas de suite, se contentant simplement de sourire. Quand elle réussit à reprendre ses esprits, celui-ci était agenouillé et lui apporta un pendentif.

« - ceci est a toi peut être ? »

La demoiselle se mordit alors la lèvre inférieure et posa son regard sur le sol, cherchant la bouse de velours. Elle la vit aux pieds du garçon et s'abaissa à son tour pour la récupérer. Quand elle remarqua qu'il n'y avait rien en son intérieur, elle se releva et acquiesça de la tête en signe de réponse. Elle prit alors l'objet en question puis remercia le jeune homme.

" - euh... merci. Je.. tu m'as fait peur en fait. Désolée pour cet accueil un peu.. étrange ! "

Oui.. Etrange, c'était le seul mot qui lui venait à la bouche, à l'esprit. Il s'inscrivait en gros, en grand, en gras dans sa tête, tel que : E-T-R-A-N-G-E ! Qu'est-ce qu'elle pouvait paraître bête à cet instant. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle ne put s'empêcher de passer un bref coup d'oeil sur ce qui semblait être un pendentif, un pendentif en or et en forme de serpent. Un frisson la parcourut soudainement. Qu'est-ce que c'était que cette mascarade ? Lui faisait-on une blague de mauvais goût ? Enfin, pour le moment, elle ne comptait pas s'y attarder et rangea le pendentif dans son écrin et le rangea dans sa poche de gilet comme si elle souhaitait l'oublier à jamais.

" - Quelle sotte, je ne me suis même pas présenté ! Je m'appelle Laureen et tu es... ?

Elle passa alors une main à son cou, frottant à l'endroit de sa faible blessure en attendant la réponse du Serpy.

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Tout en montant les escaliers j’entendais des bruits étrange, un hululement assez fort. Je grimpais les marches deux a deux pour voir ce qui se passait, c’est la que j’avais aperçu la jeune fille de dos qui regardait une chouette s’en aller. Tout était redevenu calme. La jeune fille se retourna vers moi, son visage m’était familier, j’avais déjà du la croisé dans des cours ou dans les couloirs puisque je l’avais déjà remarquée. Je songeais qu’il y avait bien trop de jeune filles très belles, c’était pas étonnant que je leurs courent après. Enfin je suppose.
Je m’attardais sur la mine quelque peu déconcertée de la jeune fille. Houlà, on aurait dit qu’elle avait vu un fantôme. Je m’approchais d’elle et remarquait qu’elle avait quelques gouttes de sang sur sa poitrine. Je roulais des yeux… non je n’étais pas pervers,mais la fille semblait vraiment dans un état déstabilisé. Je m’approchais d’elle me demandant ce que le hibou lui avait fait. C’est la que je vis la chose briller a ses pieds. Je m’abaisser pour ramasser le bijou et lui tendit. Sa mine déjà dépité passa du blanc au livide. D’accord, il y a vraiment quelque chose de bizarre ici.

« -heu…tu es toute pâle est ce que ça va ? De plus tu as du sang… »

Je sortais ma baguette et nettoyais le sang qui coulait laissant deux entaille propre. Je fronçais des sourcils, ce hibou avait vraiment du être énervé, généralement les hiboux ne s’attaquent pas aux sorciers s’il n’y a aucune raison valable a cela. Ce sont des animaux assez doux a la base. Je réfléchissais…la jeune fille n’avais pas l’air dans son assiette.

« - j’ai entendu des cris de hiboux, tout va bien ? et ne t’inquiètes pas pour l’accueil,on est dans une volière je ne m’attend pas a un tapis rouge.»

J’essayais de ne pas paraître curieux, mais je pensais qu’il y avait un lien quelconque avec l’état désarmé de la blonde qui se trouvait face a moi. Je l’observais en silence essayant de ne pas trop paraître impoli. Des cheveux blond tiré mettant en valeur son visage délicat, elle incarnait la beauté naturelle… j’aimais beaucoup les filles comme ça. Elle avait un charme que je n’arrivais pas a expliquer. Bref, elle était vraiment jolie. Je du d’ailleurs songer a afficher autre chose qu’une mine de parfait abruti parce que sinon ça aurait sans doute fait …pris en flagrant délit. La jeune fille se présenta. Enfin je pouvais mettre un nom sur ce joli minois. Je lui souriais du sourire le plus charmeur que j’avais.

« - enchanté Jolie Laureen… je suis Lorcan. Mais ne me confond pas avec mon frère jumeau Lysander, je suppose que tu dois le connaître il est a serdaigle aussi. »
en vérité, il était rare qu’on ne nous connaisse pas. Moi… ben parce que je me faisais toujours remarquer et Lysander parce qu’il payait souvent a ma place. J’aime bien me faire passer pour lui en fait, j’avoue c’est mal, mais franchement c’est vraiment trop cool de changer de personne comme ça en un claquement de doigt. Bon…Lysander lui n’était pas de cet avis, je suppose qu’il n’avait pas le même humour que moi.
Je repensais a Melody…c’était la seule qui arrivait a me différencier de Lysander, rien que pour ça je passais mon temps a essayer de la piéger pour qu’elle me prenne pour Lysander…Melody est la seule, la cas a part. Et dire que Lysander ne veut pas que je m’en approche, quel rabat joie celui là, je regrette qu’on se soit perdu autant, j’aime beaucoup mon frère même s’il me prend pour un crétin

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« -heu…tu es toute pâle est ce que ça va ? De plus tu as du sang… »

La Serdaigle demeura silencieuse. Non, ça n'allait pas vraiment... et comment répondre à sa question quand elle-meme en était incapable ? Elle ne dit mot et regarda alors le sort faire son effet avant de voir les deux belles entailles au niveau de sa poitrine. Elle se mit à sourire devant une pensée ironique qui lui était venu à l'esprit puis tenta de reprendre un comportement normal. Après tout, pourquoi se mettait-elle dans de tels états ? On ne lui annonçait pas sa mort ! Même si la scène qui s'était produite était inhabituelle, elle n'avait pas à en faire tout un plat. Enfin, c'est qu'elle tentait de se convaincre comme elle le pouvait la Laureen ! Elle en profita pour jeter un oeil sur la personne de Lorcan. Elle l'explora de ses yeux pétillants et emplies de malice quand celui-ci l'interrogea à nouveau.

« - j’ai entendu des cris de hiboux, tout va bien ? et ne t’inquiètes pas pour l’accueil,on est dans une volière je ne m’attend pas a un tapis rouge. »

La jeune fille se mit alors à pouffer de rire devant la remarque du Serpentard. Bizarrement, il n'y avait rien d'extrêmement drôle dans sa phrase mais c'était surement les nerfs qui lâchaient après toute cette tension.

" - oui ça va. Enfin, mieux maintenant. Le rire est la meilleure des thérapies, comment ai-je pu l'oublier ?! Et pour ce tumulte, c'est juste une mésentente entre deux rapaces. Seulement, il y en a un qui a subit plus de dégâts. " répondit-elle, en posant ses doigts sur l'une des entailles. Laureen ne voulait pas s'attarder sur le sujet pour le moment et préférait se changer les idées alors quoi de mieux qu'une nouvelle rencontre. Finalement, peut-être que la journée ne serait pas si mauvaise. Après un léger silence qui s'était installé, le jeune homme se présenta à son tour.

« - enchanté Jolie Laureen… je suis Lorcan. Mais ne me confond pas avec mon frère jumeau Lysander, je suppose que tu dois le connaître il est a serdaigle aussi. »

" - Lysander... Lysander.. Bas bien sur ! Qui n'en parle pas ? Toutes les filles lui cherchent des noises, je suppose que tu es derrière tout ça n'est-ce pas ? dit-elle d'un ton accusateur. T'en fais pas, je ne lui ai jamais beaucoup parlé. Il est très renfermé, je trouve. A vrai dire, je ne pense pas être la mieux placée pour faire ce genre de critiques mais bon..."

C'était étrange que la demoiselle ne parle à un Serpentard de manière aussi naturelle et sans un ton hautain. Elle qui ne voyait que tromperies, bêtises et sournoiseries en ces individus. Il n'était jamais trop tard pour changer d'avis mais quand même... Disons que c'était certainement le charme du jeune homme qui la rendait différente. Il faut dire qu'il avait une certaine prestance et un physique digne d'un Apollon. Cette similitude avec son frère jumeau était bluffante et Laureen se demandait alors si elle arriverait à reconnaitre l'un de l'autre s'ils étaient côte à côte. Cela faisait déjà quelques minutes qu'elle songeait à lui parler réellement ou non de ce qui s'était passé. Etait-ce une bonne idée de parler à un inconnu ? Non mais peu importe, elle ne pouvait rester seule avec cela. Même si elle ne pouvait dire tout ce qu'elle pensait, tout ce qui la hantait, elle pouvait néanmoins parler de cette attaque surprise.

" - euh... en fait, les cris que tu as pu entendre étaient les miens et cette foutu bestiole demeurée ne m'est pas attitrée. D'habitude, je ne viens jamais ici car il est fort peu probable que quelqu'un de m'envoit un colis, la faute à la famille que je n'ai pas. Mais cette fois, j'ai ressenti comme une envie irrépressible de joindre ce lieu, sans réelle explication. Et arrivée ici, il n'y avait que ce grand duc, cet imbécile qui a réagit de façon bizarre..."

La demoiselle parla lentement, comme si elle cherchait encore des mots à mettre sur cette scène qu'elle ne comprenait pas et s'était arrêtée abruptement, pensant qu'elle allait passer pour une délurée.

" - Bref, je n'ai pas envie de t'ennuyer avec mes histoires. Tu as surement d'autres chats à fouetter ! Que venais-tu faire ici ? "

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