AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi Redmi Note 13 Pro – 6,67″ 8 Go/256 Go, Noir
174.99 € 202.67 €
Voir le deal

Partagez|

Ezechiel ♠ Il est bien peu eu de monstres méritent la peur que nous en avons.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Ezechiel C. Morgan
Ezechiel C. Morgan
Age : 34
Côté coeur : Amoureux/en couple
Messages : 1099

Revelium
Un rp ?: Seulement si tu le lances
Relation:
Ezechiel ♠ Il est bien peu eu de monstres méritent la peur que nous en avons. Empty
MessageSujet: Ezechiel ♠ Il est bien peu eu de monstres méritent la peur que nous en avons. Ezechiel ♠ Il est bien peu eu de monstres méritent la peur que nous en avons. EmptyVen 29 Juil - 18:01



EZECHIEL CALEB MORGAN






ÂGE : 22 ans
DATE et LIEU DE NAISSANCE : Burgas en Bulgarie, 18 janvier 1990
GROUPE : Durmstrang
ANNEE D'ETUDES : 5ème
POUVOIR : Inflige la souffrance par la pensée. Se blesse lui-même chaque fois qu'il blesse l'autre.
METIER : Serveur et assistant du prof de potions
CÉLÉBRITÉ : Ian Somerhalder
CODE RÉGLEMENT : Ok by Eze'

VOTRE PSEUDO : Stan
VOTRE ÂGE : 22 ans
DISPONIBILITÉ : 5/7 jrs
AVIS SUR LE FORUM : C'est le mien xD je vais pas dire qu'il crains, that's bullshit.



Orientation sexuelle :
Hétéro
Bisexuelle
Gay

Statut :
En couple
Célibataire
Compliqué





HISTOIRE

« Il est bien peu eu de monstres méritent la peur que nous en avons »
Je suis né à Burgas en Bulgarie, un soir d’hiver. Mes parents, unis par la noblesse de leur famille semblaient avoir appris à s’aimer véritablement. Ils voulaient un héritier, priant pour ne pas avoir une fille. Ils furent exaucés, doublement. Nous fûmes deux à venir au monde ce soir d’hiver. Je vis le jour à 22h38 et mon frère jumeau me suivi cinq minutes plus tard. Ils nous nommèrent Ezechiel et Gabriel. Ils auraient non pas un héritier, mais deux et ce n’était pas pour leur déplaire.

L’éducation mondaine et courtoise fut le lot de toute notre enfance et de notre adolescence. Nous ne voyions nos parents que le soir au repas et ne sortions que très peu du manoir familial. Nous n’allions pas au monde, c’était le monde qui venait à nous. Nos parents organisaient des soirées mondaines et nous avions intérêt de nous y tenir correctement, faisant honneur à la famille. Gabriel fut le seul à se rebeller un jour, manquant de respect à un homme de la haute société. Mon père lui fit passer l’envie de recommencer. Nous avions une gouvernante qui vivait à temps plein à la maison. Elle nous enseigner tout ce que l’on devait savoir et notamment l’importance de nous taire, de ne jamais manquer de respect à nos parents et à leur précepte. Elle pansait nos plaies et nous protégeait des suivantes, ce faisant. Nos parents nous enseignaient à nous tenir en société et notre gouvernante nous enseignait de quoi nous préserver. Mille fois nous aurions voulu envoyer balader les préceptes de notre famille, mais chaque fois notre gouvernante nous raisonnait. Un jour nous serions libres, un jour nous pourrions tout envoyer valser. Il fallait être patient. Et ce fut ce que nous fîmes. Jamais plus nous ne nous érigeâmes contre notre père. Nous faisions bonne figure lors des soirées mondaines et permettions ainsi à nos parents de nous vendre en se vantant d’avoir des enfants dignes de la famille. Nous n’étions pourtant pas parmi les plus nobles du pays. Du moins pas par le sang. Mon père est américain et a fait fortune dans l’industrie du sport. Il est l’un des plus grand manager de joueur. Il a épousé ma mère par arrangement avec la fortune familiale et ils se sont installés dans son pays, la Bulgarie. Mon père était souvent aux Etats-Unis pendant que ma mère s’envoyait tout le pays. Ça ne m’a jamais vraiment choqué, mon père est un vrai abruti, je la comprends même. C’est une belle femme dont le mari passe tellement de temps à bosser qu’il lui fait l’amour une fois par mois. Il fait surement la même chose de son côté de surcroit.
On est entré à Durmstrang à 11 ans avec Gabriel comme prévu et on peut dire qu’on y était des rois. Notre popularité n’avait d’égal que notre arrogance. On vivait enfin une vie loin de la tristesse familiale et on peut dire que l’on en a profité. Peut-être trop. Nous sortions régulièrement dès que nous fûmes en âge de le faire, pour rencontrer des filles en priorité, l’école en étant dénuée. Ya de quoi faire des générations de pédérastes croyez moi. Je n’ai jamais compris cette coutume archaïque. Nous étions des tombeurs, mon frère était encore pire que moi, il ne finissait pas une seule escapade seul. Moi parfois. Souvent parce que je devais m’assurer qu’il ne fasse pas de connerie et le ramener ivre mort après qu’il se soit envoyé en l’air. Il était mon petit frère et quoi que je fasse, je gardais toujours un œil sur lui. On buvait, fumait, s’envoyait en l’air puis on rentrait. Nous avions deux acolytes, l’un répondant au nom de Liam, l’autre d’Alexander. Nous fîmes les 400 coups ensemble.

On eut tout de même notre diplôme de fin de collège avec des résultats tout à fait louable. Depuis peu, l’école avait subi un grand bouleversement et nous n’eûmes jamais l’occasion d’apprendre à nous servir d’une baguette. L’école nous permit de découvrir notre nature profonde, caractérisait par un seul et unique pouvoir, un pouvoir essentiel, celui de notre être. Notre gémellité réservait bien des surprises. Mon frère avait le plaisir pour cadeau tandis que j’avais la souffrance. Il était capable de donner un orgasme à distance, je le soupçonnais dès lors de s’en servir pour rendre les filles dingues de lui. Moi j’avais le don de faire souffrir à distance. Il me suffisait d’y penser fort, en me concentrant de tout mon être sur une personne pour qu’elle se torde de douleur. La destruction n’est jamais loin du plaisir. Il avait la vie pour cadeau là où je n’avais que la mort à offrir.

Mais chaque don possède son contre-don immédiat. Je souffre moi-même lorsque je fais souffrir un autre. Autrefois, la souffrance était interne, mon corps semblait brûler de l’intérieur jusqu’à ce que je ne puisse plus me servir de mon pouvoir. L’école était là pour m’apprendre à le contrôler et à l’utiliser de plus en plus facilement et longtemps. J’ai détesté les cours pour cette raison. Chaque fois, c’était la souffrance qui m’attendait tandis que je devais faire souffrir un vulgaire animal. Je n’eus jamais le droit de m’en servir sur un être humain. La colère bafoua cette règle. Un garçon de l’école en fit les frais et je compris que jamais plus je ne devrais m’en servir. Le garçon s’était tordu de douleur jusqu’à ce que des petites entailles commencent à s’ouvrir sur son corps en même temps que sur le mien. Ma propre douleur me fit lâcher prise et il n’y eut pas de gros dégâts. Je fus enfermé quelques temps et l’autre fut soigné.
J’aurais dû comprendre l’avertissement mais j’étais un abruti d’arrogance et mon frère en perdit la vie. Une soirée, trop d’alcool, trop de filles… Un accident de voiture. J’étais au volant et je roulais comme un con, inconscient des risques et mon frère riant à s’en tordre le cou à mes côtés, complètement ivre. On a heurté une autre voiture. J’ai été moi-même blessé, d’un morceau de carcasse de fer sous l’épaule, manquant le cœur de peu. Ma tête saignant d’avoir heurté la vitre, j’eus une absence. Courte. Mon frère eu la plus longue absence que l’on puisse avoir. L’accident lui fut fatal. J’avais tué mon jumeau.
Depuis, chaque fois que j’utilise mon pouvoir, c’est la cicatrice sur mon cœur qui ne cesse de se rouvrir.

Mes parents m’ont blâmé, comme si j’avais besoin d’eux pour me sentir mal. Ils m’ont envoyé à l’université et j’y suis entré sans mon jumeau. Nous avions plein de projets avec Gabriel. Je n’en avais aucun seul. Mes potes, Liam et Xander, que je retrouvais là-bas, furent les seuls au courant de ce qu’il s’était passé pendant les vacances d’été. Je n’en parle jamais, même pas à eux. Ça me met en colère instantanément. Par chance, ici, très peu me parle de Gabe.
La vie a repris même si elle n’a plus le même goût. Xander et Liam m’aident, sans vraiment s’en rendre compte, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans eux. On vit ensemble en colocation sur le campus de l’université. On s’éclate. J’avais le choix entre vivre à moitié ou vivre pour deux, je crois que j’ai choisi la seconde solution.

Je me suis spécialisé dans la science magique tout en continuant le sport. Je suis même devenu l’assistant du prof de potion cette année. Il lui en fallait un et mes résultats ont fait de moi le candidat idéal. Je bosse comme serveur dans le bar irlandais du campus parallèlement. J’ai une vie extrêmement bien remplie, surement que ça m’empêche de trop penser. J’évite d’utiliser mon pouvoir, c’est mieux ainsi. J’ai fait assez de mal autour de moi.




QUARTIER LIBRE


« Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace »
« Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life »

Affalé sur son lit, les mains croisées derrière sa tête, la tête coiffée d'un casque audio Marshall, le garçon semblait dormir du sommeil du juste, paisiblement. Morphée s'apprêtait bel et bien à l'emporter tandis que résonnait dans son esprit, le refrain d'une musique devenue douloureuse, comme beaucoup d'autres avec elle. Les notes de piano si douces autrefois lui semblaient plus lourdes de sens à présent. Il ouvrit une dernière fois les yeux. Il fixa la pendule, il était cinq heure du matin, dans deux heures les réveils sonneraient dans les chambres des trois garçons, le sien compris et il pourrait enfin se lever sans qu'on lui demande pourquoi il ne dormait pas. Les gens ne s'inquiète plus dès sept heure. C'est une heure matinale mais à peu près normale pour se lever. Xander et Liam ne lui poserait pas de questions. Ses yeux se fermèrent de nouveau et son esprit s'embrouilla.

Il a 17 ans, il pleut. L'eau de pluie colle ses cheveux sur son visage. Il grelotte, pourtant il n'a pas froid. Ses vêtements sont trempés et son corps résonnent encore des coups reçus dans l'accident. Sa lèvre et sa pommette sont tuméfiées et le sang commence à atteindre le col de son t-shirt se mêlant à l'eau. Sa tête lui fait mal et il a un morceau de fer planté dans la poitrine au niveau du cœur. Pas assez profond pour l'avoir atteins malheureusement. Il jette un regard affolé derrière lui. Il a ses mains sur la poitrine de l'autre, fortement appuyées, fermant une plaie béante. Les sirènes des ambulances ne cessent de briser le silence. Les urgentistes s'affairent de toutes parts autour de lui, tout le monde court, cri ou pleure. Pas lui. Lui est là, les genoux ancrés sur le macadam, observant la scène incrédule, paralysé, à côté d'un jeune homme de son âge, à côté d'une part de lui, de lui-même. Il le fixe puis appelle autour de lui, les blouses vertes et bleus s'affairent autour de lui, lui ordonne de reculer, il refuse, on l'enlève de force. Il frappe un urgentiste, ça l'a défoulé, mais ça ne ramènera pas l'autre. Il a roulé trop vite, il avait trop bu, il y a eu un choc puis un vide. Le réveil, douloureux, seul. Il l'a sorti de la voiture avant qu'elle n'explose, il l'a sorti, mais c'était déjà trop tard. Le temps passe et les médecins ont cessé de tenter l'impossible pour le ramener. Ezechiel lève ses mains qui le brûlent. Elles sont couvertes de sang. Son sang, mêlé à celui de l'autre. Il a tenu sa plaie fermée le temps qu'il a pu. La pluie glisse sur ses mains sans les laver. Un tel affront, jamais ne se lave. La pluie ne peut rien pour lui. Il reste planté, observant la scène. Un urgentiste couvre le corps du jeune homme d'un drap puis s'approche d'Ezechiel et le transperce comme s'il n'était pas là. Le corps fantomatique du garçon n'oppose aucune résistance. Un vide l'enivre.

Puis le calme, les sirènes s'arrêtent subitement et tout se fige avant de disparaître en des volutes bleutées. Il rouvre les yeux subitement. Ses pupilles dilatées dans l'obscurité de son sommeil se rétractent sur un environnement familier et illuminé. Il est sept heure.
Revenir en haut Aller en bas

Ezechiel ♠ Il est bien peu eu de monstres méritent la peur que nous en avons.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» absence morale dirons nous...» Irina's RPs ϟ Les mots nous animent» Un peu d'action ne peux que nous êtres bénéfique (With Crys'!)» L'important c'est d'être nous même. - Avaria P. Avyna» Le passé nous rend plus forts ~Nathaniel S. Montgomery
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Witchcraft University :: Archives :: Veritaserum :: ■Fiches validées-