« Celui qui rencontre le plus de succès dans la vie est celui qui est le mieux informé. » (Benjamin Disraeli)
Ca y est, les vacances d’été étaient arrivées. Que ce soit pour les élèves ou les professeurs, cette coupure de deux mois annonçait la chaleur, le soleil et surtout le retour de tout le monde dans leur famille. Comme les élèves, Rhéa avait fait le trajet pour rentrer chez elle. Non pas chez elle au Pays de Galles dans le manoir familial. Il avait été convenu pour le bien de la santé mentale de toute la famille Glaw que Rhéa ne résiderait plus jamais dans ce manoir. Ses parents ne voulaient pas voir durant deux mois le visage de cette fille qui leur avait fait un aussi grand déshonneur et qui pour être réparé devait subir, aux yeux de Rhéa, une torture à vie. Pour avoir eu le malheur de porter le nom de Glaw, Rhéa était condamnée à servir une personne qu’elle n’appréciait, pour sa façon d’être et pour ses idées qu’elle qualifiait d’arriérées. De ce fait, Rhéa avait réussi à se trouver un petit appartement dans un immeuble à Londres, au 3ème étage, en face de Trafalgar Square. Pendant deux mois, la jeune femme avait le plaisir de vivre parmi les moldus, Trafalgar était bien loin du Londres magique et ce qui n’était pas pour lui déplaire. Rhéa avait toujours rêvé d’une vie où elle pouvait côtoyer le monde magique et celui des moldus. Dans cet immeuble, elle était servie, Rhéa devait être la seule sorcière et elle avait du inventé toute une histoire pour expliquer pourquoi elle avait un nom aussi peu banal. Une grand-mère grecque décédée avant sa naissance et sa mère en hommage à la sienne lui avait donné son nom. Hop le tour était joué et en général quand on ne connait pas les gens, on évite d’en savoir plus sur ce genre d’histoire. Et ça faisait un petit ragot en plus pour les commères de l’immeuble.
Rhéa s’était installé au début de l’été dernier et avait quitté son appartement durant toute l’année et pourtant elle le trouva comme neuf. Elle avait crains une couche gigantesque de poussière ou autre mais rien de tout cela. La jeune femme était réellement aux anges de se trouver là, elle pouvait pendant deux mois vivre la vie qu’elle aurait toujours voulu avoir. Elle n’allait pas être harceler par le Crépuscule pour tel ou tel rapport puisqu’elle n’allait voir plus personne. Le mot vacances prenait vraiment tout son sens dans ces circonstances. Mais quand on parle du loup, on en voit souvent le bout de la queue. Assise sur le bord de sa fenêtre à regarder le trafic intense des moldus, à pied ou dans leur immense magicobus pas magique rouge, un hibou se posa à sa fenêtre. Un grand duc, pour changer. Rhéa sourit et lui caressa doucement le pelage de l’animal. Toutefois son sourire s’effaça bien vite quand elle remarqua qu’il avait un parchemin autour de sa patte. Elle soupira et le regarda, les yeux remplis de tristesse.
« Même en vacances, faut que tu viennes me voir toi… »
Rhéa attrapa le morceau de parchemin et lit le simple mot « Rendez vous comme d’habitude le plu vite possible ». Le plus vite possible… Ca ça veut dire, dès que tu as ce message, tu viens tout de suite et tu discutes pas. Rhéa soupira à nouveau avant de sauter de son mini perchoir pour aller se préparer. Enfin se préparer, Rhéa attrapa simple sa veste et sortit de chez elle. Elle marchait dans les rues de Londres comme si elle était une simple anglaise qui se baladait en ville. Mais la destination où elle se rendait n’était pas si simple. Elle avait tout un chemin tracé pour retrouver l’auteur du parchemin. Elle dût se rendre au beau milieu d’un cimetière pour trouver, au bout d’un certain moment une tombe bien précise. Une tombe avec une inscription très particulière. Rhéa jeta un coup d’œil autour d’elle et sortit discrètement sa baguette. Il y avait une dame âgée plusieurs tombes derrière elle. Avec le sort approprié et avec le maximum de discrétion, la tombe laissa alors place à un passage secret, lui permettant d’accéder à un réseau souterrain, sous le quartier de Bloomsbury. C’était un vrai réseau de couloirs sombres et humides qui s’offraient à Rhéa. Un réseau qui devait être aussi équivalent que celui des égouts de la capitale. D’un murmure, le bout de la baguette de Rhéa s’illumina d’une lumière bleutée afin de l’éclairer dans la pénombre. Elle avait dû apprendre par cœur le bon chemin car il était facile de s’y perdre et là elle risquait de tomber sur des pièges et sortilèges peu désirables. Arrivée à un croisement, le cœur de Rhéa s’emballa, elle avait un doute. Ce n’était pas le moment de ne plus savoir la route. Elle regarda autour d’elle avant d’essayer d se remémorer la route.
« Gauche… Gauche… »
Rhéa était persuadée que c’était à gauche, ça ne pouvait que être à gauche. La jeune sorcière finit par se décider et prit sur sa gauche. Elle continua encore sur plusieurs mètres jusqu’à ce qu’elle arriva à l’entrée du QG. Rhéa dût alors montrer patte blanche pour pouvoir entrer dans la pièce principale, là où se trouvait l’auteur de la lettre. Une fois à l’intérieur, la sorcière trouva alors Arianna au centre de la pièce. Malgré la pénombre, elle crut apercevoir d’autres crépusculaires, cachés dans l’obscurité. Il y avait quelques bougies dispersées dans toute la pièce, provoquant un effet mystique, presque ésotérique. Une bougie était placée sur une table devant Arianna, une fiole était posée également dessus. A la demande de son hôte, Rhéa approcha et se plaça devant la table, à la lumière de la petite flamme. Arianna la rejoignit de l’autre côté de la table, lui faisant face. Le silence avait duré plusieurs secondes, le temps pour chacune des sorcières de jauger l’autre. Arianna part méfiance peut être et Rhéa par mépris et angoisse. Arianna finit par rompre le silence devant presque pesant, la tension commençait à se faire ressentir. Elle remercia Rhéa pour ses loyaux services, ou plutôt rapports, tout le long de l’année, ils allaient être très utiles au moment opportun. Mais elle avait encore besoin de ses services. Elle accentua sur le fait qu’elle avait fait preuve d’une grande discrétion cette année et qu’elle avait été une oreille plus qu’attentive et ce « talent » allait lui être utile une fois de plus. Arianna souhaitait connaitre l’opinion d’une certaine personne, une personne bien particulière.
Arianna :« Je t’explique tout maintenant, après ce sera impossible. Tu vas te rendre à Sainte Mangouste et essayer de connaitre l’avis de Caleb T. Prince, retiens bien ce nom. Je veux son avis ! Mais pour pouvoir le voir, on va te donner un coup de main, tu connais l’Ellébore ? »
Rhéa hocha la tête en signe que non. Arianna lui expliqua alors qu’il s’agissait d’une plante vénéneuse. Rhéa déglutit quand elle entendit vénéneuse, cela voulait dire qu’il y aurait du venin quelque part. Qu’est ce qu’ils allaient lui faire ?! Ce Caleb était médicomage à Sainte Mangouste, au département des empoisonnements, c’était le meilleur moyen de le conduire à lui. Rhéa devait boire la potion devant elle. On lui avait affirmé que la dose n’était pas assez forte pour la tuer mais qu’elle allait être assez malade, pour ne pas dire autre chose. Arianna lui tendit la fiole que Rhéa mit du temps à prendre. Elle regarda autour d’elle, elle savait que les autres la regardaient, ils s’assuraient qu’elle allait la boire jusqu’à la dernière goutte. Le regard d’Arianna se fit encore plus insistant. Une petite parole sur sa famille, ce qui n’encouragea pas vraiment Rhéa à boire le poison. Elle jeta un dernier regard chargé de défi à la sorcière et Rhéa avala la potion. Le gout était plus qu’horrible. Toute la paroi de sa bouche et de son œsophage la brulait, elle avait l’impression qu’elle se décomposait à une vitesse impressionnante. Rhéa réprima un haut le cœur, elle transpira plus qu’elle ne l’aurait pensé. Sa vision se troubla rapidement, elle avait l’impression que l’effet était accentué avec la pénombre et elle commença à tituber. Ses jambes ne la portaient plus. Dans son état de semi-conscience, Rhéa eut l’impression qu’on la portait, elle entendait des voix au loin sans les comprendre. On l’emmena devant l’entrée de Sainte Mangouste où on la fit entrer, seule. Il ne lui fallut pas trois secondes pour que les jambes de Rhéa la lâche. Elle percuta le sol sans vraiment s’en rendre compte, son corps était devenu un vrai pantin désarticulé. Le marionnettiste l’avait abandonné là, à son propre sort. La lumière de l’hôpital l’aveugla, ses yeux se couvraient d’une lueur blanche bien trop forte avant que tout ne devienne noir.
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Sujet: Re: Dirty Game Mer 21 Sep - 19:31
Combien de temps s'était écoulé ? 10 mois ? Peut-être un an ? Caleb était bien incapable de dire quand il avait déchanté. A quand remontait la rencontre qui avait bouleversé sa vie ? Quand ce Harry Potter, tristement célèbre avait-il frappé à sa porte pour lui révéler une vérité trop lourde pour ses épaules déjà fragiles ? Il avait passé la journé avec Arianna. Comme souvent depuis son retour de voyage. Elle était enfin rentrée et leur amitié n'avait pas pâlie de son absence, de la distance. Il fut heureux de la retrouver. C'était comme si elle n'était jamais partie. Il s'était dit à ce moment que rien jamais ne pourrait entacher une si parfaite amitié, ce lien si robuste qu'ils avaient battit depuis les mûrs de l'orphelinat jusqu'à ce jour. Il l'aimait. Pas comme un homme aime une femme. Plutôt comme un petit garçon aime sa meilleure amie, sa sœur, sa jumelle. Comme un homme aime la personne qui chaque jour lui rappel qu'il n'est pas seul dans ce monde de fous. Harry avait frappé à sa porte, le grand Harry Potter, directeur du bureaux des Aurors au ministère, le survivant, celui qui avait mené au bout la mission visant à tuer Lord Voldemort. Caleb ne l'avait jamais vraiment fréquenté. Il ne le connaissait que de vue comme tout le monde le connaissait. Peut-être parce que Caleb avait été à Serpentard, peut-être parce qu'il était légèrement plus âgé. Peu importe. Il ne le connaissait pas, ne lui avait jamais parlé. Harry lui semblait le connaître pourtant. Tout comme il semblait connaître Arianna. Il avait demandé s'il pouvait entrer, prétextant que c'était important. Caleb avait été surpris de le trouver seul. Il n'imaginait pas que le directeur des Aurors puisse se balader ainsi sans sa diligence surtout lorsque la cause de sa présence est d'une grande importance. Caleb l'avait laisser entrer bien entendu et ils s'étaient installé dans le salon autour de la table basse et d'un café.
« Une prophétie inquiète le ministère Mr Prince. Et cette prophétie parle de vous... » Caleb avait froncé les sourcils, son attention se décuplant. « De moi.. ? » Avait-il répété. « Oui, j'en suis certain. Ce n'est pas une évidence pour tous aussi vous demanderais-je de rester discret pour le moment. » Avait ajouté l'auror avant même de poursuivre. « Mais de quoi s'agit-il ? » avait alors demandé Caleb ne comprenant pas un traitre mot de ce que lui racontait cet inconnu qui ne l'était pas tant. « J'étais là lorsque le professeur Rogue a été assassiné par Voldemort en 1998, j'ai à sa demande recueilli quelques unes de ses larmes avant qu'il ne s'éteigne. C'est dans ces larmes que la solution au problème Voldemort m'a été confié. Vous ne devez pas l'ignorer, ceci apparaît dans les nouveaux livres d'histoire. Cependant, ce n'est pas la seule chose qui m'a été confié dans ses larmes. Je vous y ai vu vous Mr Prince. » Le regard de Caleb s'était fait plus attentif encore et surtout plus incrédule. Que faisait-il dans les larmes de son professeur de potion et en quoi cela avait un rapport avec cette prophétie inquiétante. « Vous êtes le fils de Severus Rogue et de ma mère Lily Evans, Mr Prince ». Ces mots avaient claqués dans l'air comme un coup de tonnerre suivi de son écho dans l'esprit de Caleb dont le regard venait de changer. Il s'installa plus au fond du fauteuil qu'il occupé et son regard se perdit dans le passé. Il retourna avec Rogue, dans la salle de potion. Il retourna dans cette relation privilégié qu'il avait eu avec cette homme froid et ce qui pourtant ne l'avait jamais effleuré sonnait comme une évidence maintenant qu'on le lui disait. Il avait été plus proche de cet homme que de n'importe qui d'autre à part Arianna. Il déglutit difficilement, analysant la situation. Il était le fils de Lily aussi.. ce qui faisait de lui.. Le demi frère de Harry. Il ferma les yeux un instant. Il avait passé toute sa vie à se chercher, à chercher qui il était, d'où il venait, et où il devait aller. Et maintenant qu'il savait, il se sentait plus perdu que jamais... De l'eau avait coulé sous les ponts depuis et il ne s'était toujours pas vraiment fait à l'idée. Il n'en parlait pas, il n'avait personne pour en parler. Surtout depuis qu'Arianna avait disparu. Harry lui avait proposé une garde rapprochée, il lui avait demandé de le rejoindre dans la préparation du conflit. Caleb avait refusé. Il n'était pas un soldat, encore moins un leader. Il avait choisi la voie de la guérison et de la médecine, pas celle de la guerre. Il avait en quelque sorte suivi les pas de son père, se plongeant dans les potions. Son père aurait surement refusé le combat s'il avait pu.
Les vacances étaient souvent loin d'être synonyme de calme à l'hôpital malheureusement. Caleb avait de toute façon du mal à trouver un moment calme. Il était de garde cette nuit là, comme souvent. Il n'était déjà pas homme à dormir beaucoup mais depuis un an c'était comme si Morphée lui refuser son sommeil. Il était parfois arrivé en véritable zombie à l'hôpital, faisant plus mal en point que les malades eux-mêmes. L'été était aussi synonyme de sous effectif et pour un hôpital, c'est souvent source de problèmes. La masse de travail était considérable. Il venait de s'assoir deux minutes lorsque son bip sonna de nouveau. Ce petit engin de torture moldu n'avait pas trouvé son remplaçant chez les sorciers. Il faut dire qu'il était bien utile. Il quitta son poste rapidement et vit arrivé une jeune femme sur un brancard, évanouie. Il demanda quelques renseignements que personne ne put lui donner. Cette femme venait de nulle part, elle était arrivée seule et s'était effondrée dans le hall sans pouvoir expliquer ce qu'elle avait. Le médecin l'ayant recueilli avait immédiatement pensé à un empoisonnement et l'avait fait envoyé à Caleb. Caleb la fit installé et examina les signes cliniques. Après quelques observations, il remarqua les pupille dillatées et les petites tâches blanches sur l'Iris. Il remarqua également le battement de cœur excessivement lent et comprit que la jeune fille devait avoir ingurgité quelque chose à base d'Ellebore, une plante aux vertus apaisantes mais aussi vénéneuses. Il lui injecta une dose d'antidote à base de bézoard. Elle retrouverait ses esprits quelques heures plus tard. Elle n'était pas en danger. Elle ne devait pas en avoir ingurgité à forte dose d'après les estimations de Caleb.
« Faites le sortilèges de prévention, je veux savoir lorsqu'elle se réveillera. » Fit-il avant de quitter la chambre.
Dernière édition par Caleb Tobias Prince le Dim 13 Nov - 22:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: Dirty Game Mar 27 Sep - 22:44
Dirty Game
« Celui qui rencontre le plus de succès dans la vie est celui qui est le mieux informé. » (Benjamin Disraeli)
Le noir total. Tout était sombre, froid. Rhéa était plongée dans cette obscurité glaciale. Un abysse infernal complètement sombre, sans la moindre lumière, sans la moindre vie. Rhéa avait comme la sensation d’y tomber sans un jour pouvoir toucher le fond. Et pourtant alors que son esprit avait l’impression de se jeter chaque seconde plus profondément dans les ténèbres, son corps était sur un brancard, bien stable. Un médicomage puis deux et enfin trois s’étaient approchés de la jeune femme dès qu’elle s’était évanouie. Ils ne mirent pas longtemps avant de la porter et de la mettre sur un brancard, direction les étages. Pas question de la laisser là, en plein milieu du hall d’entrée de l’hôpital. Déjà de un, ça fait un peu désordre. Vous imaginez vous, vous rentrez tranquillement, ou pas, à Sainte Mangouste pour vous faire soigner et là vous tombez sur une femme allongée par terre, inconsciente. Y a pas à dire mais franchement, ça le fait pas. Et puis de deux, c’était tout de même leur métier de soigner les sorciers qui viennent les voir. Et même si à l’instant présent, la conscience de Rhéa était réduite à celle d’un moucheron, il n’en était pas moins que de ne pas rester par terre lui faisait tout de même un minimum plaisir. Elle aurait moins eu l’impression d’être une serpillère si elle avait un semblant de connexion avec la réalité du moment. Mais pour le moment cette connexion était plus que minime pour ne pas dire inexistante. Rhéa n’avait aucune idée de ce qui était en train de se passer. Elle était devenue muette, aveugle et sourde au monde qui l’entourait. Est-ce que la mort avait elle déjà commencé à la prendre. Si c’était le cas, mourir n’était vraiment pas grand-chose. On fait tout une histoire avec la mort qui va nous prendre inéluctablement un jour mais au final si c’est ça, c’est totalement indolore, ou presque cela dépend de quelle façon on meurt. C’était comme si on se laissait doucement s’endormir, du moins c’est l’impression qu’aurait eu Rhéa si elle était morte. Et qui sait elle l’était peut être déjà. Qui sait si cette soit disant dose non mortelle ne l’était pas. Bah si c’était le cas, Rhéa pourrait confirmer que mourir c’est comme s’endormir. Mais avec le poison, c’était comme si on s’endormait avec un mal de crâne horrible et des membres endoloris.
Mais Rhéa ne pouvait pas mourir comme ça, c’était idiot comme mort, enfin il n’y a pas de mort intelligente me direz vous mais là. Alors qu’elle était plongée au fond de son inconscient, fermée au monde extérieur, la jeune femme sentie une étrange sensation de chaleur, comme si son cœur se faisait envelopper dans un drap. Une fine pellicule chaude et protectrice. Et là c’était comme si le film passait à l’envers. La sensation de tomber toujours plus bas comme Alice dans le terrier du lapin blanc s’inversa. La chaleur se propageait dans son corps petit à petit jusqu’à ce qu’elle eut un semblant de retour à la réalité. Bien que les ténèbres l’entouraient encore et toujours, la première chose qui fit sortir Rhéa de son état d’inconscience, c’est un mal de tête carabiné. C’était comme si on avait pris sa tête pour la frapper contre un mur et comme si ça ne suffisait pas, on avait continué de lui marteler la tête avec elle ne savait quoi comme instrument de torture mais en tout cas très efficace. Bien que le mal de tête ne se dissipa pas, le corps de Rhéa commençait également à hurler sa douleur. C‘est comme si chaque nerf de son corps envoyait des signaux électriques au cerveau, tous le même, le seul signal électrique que peut envoyer un nerf, celui de la douleur. Chaque centimètre carré de la peau de la jeune femme n’était que souffrance. Tous ses membres étaient endoloris, faibles. Bien qu’elle reprenait conscience petit à petit, bouger ne serait ce que le petit doigt semblait relever de l’exploit, d’un effort colossale, impossible à faire. Rhéa essaya également d’ouvrir les yeux mais une fois de plus, cela paraissait être surhumain. Elle restait donc un long moment à essayer de trouver la force de revenir complètement à la réalité. Combien de temps avait elle attendu ? La sorcière ne saurait le dire, elle avait perdu toute notion du temps. Quelle heure était-il ? Combien de temps s’était écoulé ? Rhéa n’en avait aucune idée. Toutefois après cette longue attente, ses yeux commencèrent à s’ouvrir. Ce fut un long combat contre ses paupières qui semblaient comme closes à jamais.
Au début ses paupières ne faisaient que trembler légèrement avant qu’elles ne s’ouvrent doucement. Laissant pénétrer la lumière dans sa pupille qui se dépêcha de se rétracter, se faisant toute petite à cause de la lumière de la pièce, lumière que Rhéa qualifia de beaucoup trop forte, relançant la douleur à l’intérieur de sa tête déjà intense. Après avoir refermé les yeux à cause de la douleur, Rhéa les rouvrit à nouveau doucement, essayant de s’habituer à la lumière environnante. Son corps était faible, incroyablement faible. Rhéa ne préféra pas imaginer ce qui aurait pu se passer si la dose de l’Ellébore avait été un tant soit peu plus forte. Déjà que là, ils n’avaient pas dû lésiner sur la dose utilisée. La respiration de Rhéa était lente, sifflante, presque douloureuse. A peine Rhéa avait ouvert les yeux, qu’elle reprenait conscience, une sorcière entra dans sa chambre. Elle parla, enfin c’est ce qu’en déduit Rhéa. Ses oreilles semblait à avoir du mal à faire la connexion son cerveau. Elle vit les lèvres de la femme remuer mais un simple murmure presque inaudible parvint à ses oreilles. Puis elle repartit, laissant Rhéa à nouveau seule dans la chambre. Elle tourna difficilement la tête, scrutant la pièce. Elle était entièrement vide et peinte en blanche. Un blanc hôpital, celui qui vous met mal à l’aise, pas naturel pour ce qui se passe dans la pièce. Etre aussi faible, allongée sur le lit et à cause de la raison qui l’a poussé jusqu’ici, cette pièce ressemblait à une chambre pour aliéné. Il ne manquait plus que la camisole de force et les sangles au lit. Elle se rappela alors des ordres que lui avait donnés Arianna, des ordres de fou. Personne, sain d’esprit, n’aurait accepté cela et pourtant, Rhéa l’avait fait… La chambre de malade mentale lui aurait été comme un gant… La sorcière remua doucement les lèvres, sa bouche était encore pâteuse comme recouverte d’une couche épaisse de coton et murmura doucement.
« Je dois être arrivée en Enfers… »
Un Enfer où le Crépuscule la poussait un peu plus chaque jour, en lui imposant une vie, des choix, des rapports et maintenant presque un suicide par empoisonnement. La décadence vers le fond était en marche et elle avait l’impression que rien ne l’arrêterait. Il lui fallait de l’aide, qu’elle trouve quelqu’un pour s’en sortir où sa prochaine destination sera une tombe avec son nom gravé dessus. Alors que Rhéa scrutait à nouveau le plafond au dessus d’elle, la porte de sa chambre s’ouvrit à nouveau, cette fois ci ce n’était pas la femme de tout à l’heure, c’était un homme d’âge plus mûr. Rhéa posa ses yeux fatigué sur lui. Il était peut être là son dernier espoir…
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Sujet: Re: Dirty Game Jeu 27 Oct - 20:06
Après s'être assuré de la stabilité des constantes de sa patiente parfaitement inconnue, il avait quitté la chambre, non sans prendre ses précautions. Son bip sonnerait de nouveau immédiatement lorsqu'elle se réveillerait. Il pouvait arpenter l'hôpital sereinement, il ne risquait pas de manquer le retour à la conscience de la jeune fille. Il fit une ronde dans son service puis, poussé par la curiosité revint vers le bureau des internes. Une jeune interne était alors présente, assise devant ce qui ressemblait à une pensine mais qui n'était autre que le chaudron des registres de l'hôpital. Il vint s'accroupir derrière elle et lui demanda de vérifier les archives. Celle-ci fit le serment permettant d'accéder au dossier des patients. Ce serment était changé régulièrement pour éviter toute intrusion possible dans la vie privée des patients de l'hôpital. Elle chercha ensuite, à la demande de l'homme, les patient ayant été admis dans la dix dernières années pour avoir ingéré une dose d'ellebore. Quelques nom sortirent et parmi les visages, aucun n'était celui de cette nouvelle patiente. Le monde magique n'était pas exempt des fléaux du monde moldu et notamment de l'addiction à la drogue. L'ellebore était parfois utilisé en tant que telle et il n'était pas rare qu'un patient arrive pour un excès. Cette jeune femme n'était pas fichée et donc pas toxicomane de toute évidence. Il chercha plus encore dans les archives suivant d'autres critères mais rien ne vint lui offrir l'identité de la jeune femme. D'où venait-elle ? Que faisait elle ? Qui était-elle ? Autant de questions qui travaillèrent l'esprit du médicommage tandis qu'il attendait patiemment que sa patiente se réveil. Lorsqu'on vint le chercher et que son bip s'agita de nouveau, l'homme se rendit de nouveau dans la chambre qui avait accueilli la jeune femme empoisonnée. Il s'approcha lentement du lit, un dossier en gravitation juste à côté de lui avec une plume notant toutes informations pertinentes pour le dossier.
« Bonjour, je suis le docteur Prince, comment vous sentez vous ? Votre corps à subit une véritable torture sous l'emprise de l'ellebore. » Fit-il tout en la soulageant de toute douleur pouvant subvenir après une telle épreuve à l'aide d'une injection. « Vous ne souffrirez plus dans quelques instants, vous vous sentirez toujours vidé d'énergie mais sans souffrir réellement, n'hésitez pas à prévenir si la douleur refait surface » Ajouta-t-il pour expliquer son geste. Il se tourna vers l'interne présente dans la chambre et lui demanda de les laisser. Il attendit qu'elle soit sortie et s'installa sur tabouret haut qu'il approcha du lit.
« J'ai quelques questions à vous poser. Tout d'abord, vous souvenez-vous de votre nom ? De votre métier ? L'endroit où vous vivez ? C'est important, je dois savoir si vous n'avez pas de trou de mémoire suite à la prise d'ellebore. » Il espérait qu'elle se souvienne parfaitement, car sans cela, il aurait été bien incapable de lui révéler son identité. Il ne savait pas lui-même qui elle était. A croire qu'elle n'avait jamais eu à mettre les pieds à Sainte-Mangouste si ce n'est pour venir au monde. Elle était plus jeune que lui, assez pour qu'ils ne se soient pas forcément croisé à Poudlard, si tant est qu'elle y soit allé aussi. Tout cela faisait beaucoup trop de si pour en tirer quelques conclusions hasardeuses. La petite plume s'affairait à côté de la tête de Caleb qui l'écarta d'un geste de la main. Cela l'avait toujours perturbé d'avoir se truc qui gesticule là tout proche de lui.
« Vous avez ingéré où du moins on vous a fait ingérer une quantité de cette plante vénéneuse assez impressionnante pour qu'elle asphyxie votre système entier pendant quelques heures... Savez-vous comment cela est arrivé ? »
Dernière édition par Caleb Tobias Prince le Ven 18 Nov - 23:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: Dirty Game Mar 15 Nov - 10:19
Dirty Game
« Celui qui rencontre le plus de succès dans la vie est celui qui est le mieux informé. » (Benjamin Disraeli)
Le vide… c’était le seul sentiment que Rhéa réussissait à ressentir. Elle était complètement vidée, comme si on avait aspiré son énergie, ses envies, ses pensées. Un lavage de cerveau qui l’a transformé en légume, en larve. Après avoir réussi à se réveiller et l’intrusion de la jeune femme, la patiente essaya de bouger mais outre la douleur aiguë, insupportable, elle avait l’impression que son corps ne répondait à rien, excepté à la souffrance. Elle avait essayé de parler mais seul un murmure à peine audible sortit de sa bouche. Ses cordes vocales étaient comme paralysées, bien trop faible pour espérer produire le moindre son. La tête lourdement posée sur l’oreiller, Rhéa balaya la pièce d’un regard fatigué, absent. Une pièce particulièrement vide. Le seul mobilier présent était un lit et une petite table à côté d’elle. La fenêtre laissait échapper quelques rayons, bien que très timide, comme si la lumière ne devait pas entrer en ces lieux, qu’ils étaient la propriété de l’obscurité et des ténèbres et que la lumière n’y avait pas sa place. Rhéa porta toute son attention sur la fenêtre. Elle n’avait même pas la force de réfléchir, de se souvenir de ce qu’il s’était passé, bien que des bribes de souvenirs lui revenaient en tête, tel des flashs. Un cimetière, des égouts, une flamme dans les ténèbres, le feu à l’intérieur de son corps puis le néant. Un semblant de conversation lui martelait la tête, quelques mots y raisonnaient sans fin et presque sans sens. Rhéa essayait de comprendre ce qu’il lui arrivait, s’était passé, pour remettre le puzzle dans l’ordre, quand deux personnes entrèrent dans sa chambre.
La femme de tout à l’heure ainsi qu’un homme d’âge plus mûr. L’attention de la jeune femme se porta sur l’homme, il s’était avancé et lui parlait. Contrairement à tout à l’heure, ses oreilles s’étaient comme débouchées. Elle entendait, plus ou moins, les paroles du médicomage. Elle le regarda, encore fatiguée et vidée. Elle se dit qu’elle ne devait pas être bien belle à voir à être aussi faible. Il commença alors à lui poser un tas de question. Le mal de tête de la jeune femme se dissipait mais entendre quelqu’un parlait le relancer de temps à autre. Elle l’écouta toutefois et ne pu s’empêcher d’avoir une réflexion virulente en tête. Genre son corps avait subi une véritable torture, sans blague ! Fallait être médicomage pour voir ça ?! Mais Rhéa se sentait bien trop faible pour sortir ce genre de remarque. L’ellebore… Elle avait déjà entendu ce nom quelque part mais elle ne se souvenait pas bien où. Elle avait l’impression qu’il flottait dans sa mémoire sans avoir de sens réel. Avant que Rhéa ne puisse répondre quoique ce soit, le docteur Prince lui prit le bras afin de lui faire une injection. La jeune femme évita de regarder son bras, n’aimant pas spécialement les aiguilles et les seringues. Elle regarda alors l’infirmière qui quitta alors la pièce, laissant Rhéa et le docteur Prince. Elle leva les yeux vers le médecin, ne comprenant pas trop pourquoi, se demandant ce qui allait lui arriver. Il reprit alors la parole, la harcelant de questions sur elle, son identité. Comme si elle était devenue amnésique ou qu’elle était folle. Mais elle n’était pas une aliénée, si l’ellebore lui avait fait oublié une partie de sa journée, elle n’avait pas perdue pour autant toute la mémoire. Rhéa le regarda et continua de l’écouter. Bien qu’encore fatiguée, elle n’avait pas le choix, elle devait répondre aux questions du médecin. Elle prit une profonde inspiration et commença alors à lui répondre.
« Je m’appelle Rhéa… Je suis professeure de Divination à Poudlard et je vis ici… »
Après avoir répondu aux questions, Rhéa se demanda quand même pourquoi il voulait savoir ça. Bon après, s’il était médecin, il savait ce qu’il faisait. Elle espérait que les questions allaient s’arrêter là mais le docteur Prince voulait en savoir plus, notamment ce qui lui était arrivé. Question délicate à laquelle Rhéa aurait pas mal de difficulté à répondre. Bien que les bribes de souvenir commençaient à créer une suite logique, elle n’arrivait pas encore à se rappeler avec certitude les éléments de la journée. Il fallut un peu de temps pour trouver la réponse, enfouie quelque part dans son cerveau. Elle s’excusa auprès du médecin, prétextant ayant encore du mal à se rappeler. Rhéa regarda quelques instants supplémentaires dans le vide avant que la dernière pièce du puzzle ne retrouve sa place. Les égouts sous le cimetière, la tombe secrète et le labyrinthe de couloirs menaient à leur cachette. Cette pièce sombre où leur chef lui avait donné une mission puis le flou. Tout lui revenait en tête, ou presque. La jeune femme avait encore du mal à se souvenir précisément ce qui lui disait cette voix qui faisait écho dans sa tête. Rhéa laissa sa tête reposée sur l’oreiller, regardant le plafond. Elle avait l’impression d’être encore plus fatiguée qu’il y a cinq minutes. Le poids de la vérité peut être… Sans reporter ses yeux noisettes sur le docteur Prince, la jeune femme laissa échapper la réponse tel un soupire.
« Les Crépusculaires… »
Un seul mot qui était porteur de suffisamment de sens… Rhéa n’en avait aucun doute là-dessus, comment pourrait elle en avoir ? Maintenant pour le pourquoi, mieux valait ne pas parler qu’elle les avait retrouvé de son plein gré dans leur cachette. Ca allait lui donner un allé simple pour Azkaban sinon. Tout lui reviendrait surement, tous ces petits détails qui lui échappaient encore. Mais avant cela, elle devait trouver un mensonge qui tiendrait la route pour ne pas éveiller les soupçons du docteur Prince. D’ailleurs c’était bien étrange, ce nom lui disait quelque chose, pas familier non plus. Mais elle l’avait déjà entendu quelque part mais où ?
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Sujet: Re: Dirty Game Sam 19 Nov - 0:37
La jeune femme arrivée quelques heures plus tôt était complètement dans le cirage et Caleb espérait intimement que ce ne soit que passager. Il connaissait les effets puissants de l'Ellebore et ceux qui pouvait agir encore sur le long terme et il ne souhaitait cela à personne, même pas à un ennemi. Les premiers mots qu'elle sembla vouloir dire ne furent que murmure incompréhensible si bien que Caleb s'approcha pour mieux entendre sa voix brisée. Il attendit, patiemment qu'elle reprenne ses esprit. Il n'était pas homme à s'impatienter. A en croire son expression, elle tentait, tant bien que mal, de se remémorer son passé récent et elle mettrait surement bientôt des mots dessus si son organisme lui permettait de parler. Caleb l'observa, soucieux de détecter le moindre signe de faiblesse. Il avait pris le poignet de la jeune femme, dans sa main, son pouce appuyé doucement afin de suivre le rythme cardiaque de la patiente à peine réveillée. Son cœur semblait légèrement plus rapide qu'un cœur normal pour un organisme qui vient de se réveiller. Sa tension devait en être au même point. Cela pouvait être dû à son réveil dans cette pièce si froide. Ce n'était pas tous les jours que l'on se réveillait dans un hôpital. Mais cela pouvait aussi être la conséquence de ses pensées. Elle était surement en train de se souvenir et peut-être ce sujet était-il source de panique pour elle. Il surveilla attentivement son comportement, attendant un signe. Lorsqu'elle commença à répondre aux nombreuses questions que lui avait posées Caleb, le médicomage fut rassuré. La plume nota les informations et en un coup de baguette, Caleb l'envoya dans le bureau afin que les informations soient vérifiées. Non pas qu'il doute des affirmations et du bien fondé de la jeune femme, mais il arrivait parfois qu'un amnésique s'invente une identité effrayé lui-même par l'idée de ne plus savoir qui il était. Il lui arrivait alors même d'emprunter l'identité d'un autre. Caleb s'était d'ailleurs une fois retrouvé en face d'un patient ayant subit le sortilège d'oubliette qui jurait être médicomage et s'appeler Caleb Tobias Prince. Le patient avait simplement cherché un nom pour se rassuré et le seul qu'il avait trouvé était celui inscrit sur la plaque de son médicomage. Les gens ont si peur qu'on les prenne pour fous.
Tandis qu'il poursuivait cette fois sur la raison qui avait amené la jeune femme ici, elle s'excusa de ne savoir encore expliquer ce qui lui était arrivé. Caleb la rassura d'un signe de tête accompagné d'un sourire. C'était inutile de lui ajouter une pression supplémentaire. Elle devait surement déjà être sous le choc. Il en profita pour vérifier son état physique par quelques sortilèges vérifiant les constantes. Son état était parfaitement stable, c'était rassurant. Il la laissa ainsi réfléchir tranquillement, faisant son travail de médecin. Lorsque la voix de la patiente se fit entendre de nouveau, Caleb eut un moment de vide. Il releva la tête vers la jeune femme incrédule. Il n'était pas sûr d'avoir bien entendu, il espérait même que son esprit lui ai joué un tour. Il avait planté son regard dans celui de la jeune femme, trahissant ainsi sa familiarité avec le terme du « crépuscule ». Il se reprit pour ne pas paraître étrange et revint vers la patiente. « Je vous demande pardon ? Qu'avez-vous dit ? » osa-t-il. Voyant la réponse tarder il insista « Vous avez dit Crépusculaire ? En quoi ce prétendu groupuscule dont parle la gazette a un rapport avec votre présence ici ? »
Il parlait de ce groupe comme s'il n'existait peut-être pas. Pourtant, lui savait pertinemment qu'il existait et pour cause, il avait été très proche de celle qui aujourd'hui montait une armée, suivant les traces que son propre père avait suivies pendant sa jeunesse. Comment avait-elle pu dévier à ce point ? C'était encore un mystère, même pour Caleb. Il avait connu le passé sombre de Dumbledore mais ce dernier avait su redorer son blason. Il espérait intimement qu'Arianna revienne à la raison. Peut-être que comme son père, elle devait faire des erreurs avant de revenir sur le droit chemin. C'était là, le seul espoir de l'homme qui pourtant peinait à y croire. Il avait vu la haine dans le regard de son amie, sa colère et sa détermination à se venger. Rien ne l'arrêterait, pas même lui, ils n'étaient plus amis. Seule la haine les unissait à présent.
"Si vous savez quoi que ce soit Miss Glaw, je pense que vous devriez en faire part au département des Aurors, ce sont des informations de la plus haute importance." Finit-il par dire, au risque d'affirmer sa croyance en l'existence de ce groupuscule. Il pourrait toujours prétendre que dans le cas où il existerait, le ministère serait surement ravi d'en avoir la certitude par quelques témoignages bien assurés.