AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Blue Lock : où acheter le Tome 22 édition limitée du manga Blue ...
12 €
Voir le deal

Partagez|

Pixie Parker

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 13:21



Pixie Parker






ÂGE : 18 ans
DATE et LIEU DE NAISSANCE : Paris, 31 janvier 1994
GROUPE : wolf attitude!
ANNEE D'ETUDES : 1ère année
CÉLÉBRITÉ : Dakota Fanning
CODE RÉGLEMENT : Ok by luc'

VOTRE PSEUDO : Kittytwist (on ne se moque pas!)
VOTRE ÂGE : on ne demande pas l'âge d'une dame... Ok 22 ans!
DISPONIBILITÉ : assez aléatoire (pas taper) mes études me prennent beaucoup de temps mais je passe en général une fois par jour, au moins pour me tenir au courant de ce qui se passe et faire un coucou
AVIS SUR LE FORUM : Lucian il est cool ! *mode fayot off*
Sérieusement, j'aime beaucoup le design avec un tout petit minuscule rikiki bémol : je trouve que la bannière ressemble trop aux autres bannières des forum sur les universités. A mon avis, avec le contexte, y'a moyen de se démarquer. Je trouve dommage car elle ne met pas assez en valeur le contexte du forum et j'ai failli ne pas aller plus loin en voyant la bannière, me disant : "encore un forum sur les universités comme tous les autres..." Attention, je ne dis pas qu'elle n'est pas belle hein!!!!! Juste un petit manque d'originalité

Mais je dois quand même remercier Lucian qui a répondu à toutes mes questions pour la bonne élaboration de ma fiche! Et ça pourrait être sympa de mettre le lien qu'il m'a gentiment donné en vu sur le forum, ça pourrait en aider plus d'un! Ou du moins, expliquer ces formes de loup, ça m'a bien plus!



Orientation sexuelle :
Hétéro
Bisexuelle
Gay

Statut :
En couple
Célibataire
Compliqué





HISTOIRE

" On ne peut rien changer à son destin " Esope
Tout était bien, tout aurait dû continuer ainsi. Il faut croire que Merlin en ait décidé autrement. Je suis maudite. Tous me détestent et je les comprends. Je me déteste, bien plus le reste du monde. Tout partait bien, j'avais la vie devant moi pour m'épanouir... Damned. Il a fallu d'un soir, d'un caprice du destin pour que tout bascule. Voici l'histoire d'un monstre. Voici mon histoire.

Je pousse mon premier cri dans une clinique privée de Paris, le 31 janvier 1994. Clinique privée sorcière, bien sûr. Mon père et ma mère font partie tous les deux du monde magique, ce monde si bien caché aux yeux des moldus. Je suis donc une sorcière et je suis fière de l'être.

Je grandis dans la candeur et la naïveté caractéristique de l'enfance, ne manquant jamais de rien, bien qu'un frère ou une sœur n’aient pas été mal vus, car oui je suis fille unique. Enfin bref, je crois que je peux dire que j'ai eu tout ce que je voulais sans jamais être capricieuse. Mes parents m'inculquèrent les bonnes manières et j'étais heureuse. Une vraie boule d'énergie et de bonheur. Je crois que j'ai bien changé... Essayons de ne pas casser ce moment de guimauve, bien que ma nouvelle nature me titille à le faire. Soit, je vais garder mon humour acide pour moi... Mais pas pour longtemps, je ne vous laisse pas le choix!

Je reprends donc... Je crois que... Oui, on peut dire que j'étais assez chanceuse et je me pris d'affection pour les arts, surtout pour la danse... La danse... Ma raison de vivre, ce qui me permet de m'évader quand la colère et la douleur sont trop fortes. Je me dévoue corps et âme pour cette discipline, je peux extérioriser mon mal être grâce à la danse. Dès l'âge de six ans, j'aimais danser et installer mes poupées et peluches par terre, telles une foule de spectateur venue m'applaudir dans la beauté que je donnais. J'aurai pu faire carrière dans la danse, j'avais un bel avenir devant moi. Je ne peux plus, qui voudrait de moi? D'ailleurs, mes nouvelles facultés m'ont rendue encore plus souple, plus sensible et pourtant... Personne ne m'approche, personne n'est présent pour me dire ô combien je le touche dans l'enchainement de mes mouvements... Je m'égare une nouvelle fois.

Je suis toute excitée, c'est la rentrée. J'ai déjà ma baguette, bois d’orme, crin de licorne, 27,5 cm. Ma valise est prête depuis trois jours, mes livres sont bien rangés et je sautille sur place en harcelant mes parents à coup de "on y va?" "Quand est-ce qu'on part?". Je vais enfin rentrer à Beauxbâtons, l'école de magie en France. Mes yeux pétillent de malice et de curiosité et je ne vois pas le pincement au cœur de mes parents de me voir partir. Car là où je vais, je ne retrouverai ma famille que pour les vacances. C'est partie pour sept ans d'études approfondies sur la magie et ses composants. Sur le quai de la gare, je monte avec peine ma valise, fière de le faire (d'essayer) seule car je suis une grande maintenant! Je fais un coucou par la fenêtre est c'est parti! 7 années de bonheur, de tristesse, de peine et de joie. 7 années où je vis à fond, profitant de chaque instant. Bien sûr, tout n'étais pas rose, il y avait des filles que je ne pouvais pas voir en face, mais je n'étais pas une élève belliqueuse et rebelle. J'étais plutôt du genre studieux, rieuse, pleine de vie, tout le contraire de ce que je suis à présent.

Et cette histoire d'université vint au jour. Cela faisait la une des journaux et j'étais plutôt d'accord avec la politique de mon pays. Ces nouvelles expériences sur la magie m'effrayaient et je trouvais que Durmstrang faisait preuve d'inconscience totale. Quant à Poudlard, accepter les vampires et les lycans dans les mêmes locaux que les sorciers n'était pas en sa faveur. Je ne dis pas que je hais les créatures magiques... Mais j'étais sous la coupe des stéréotypes et des "on dit" alors les côtoyer en plein jour et sans aucune pudeur... J'étais fermée à l'idée. Ironie du sort me direz-vous? Malédiction.

En tout cas, j'étais bien heureuse que Beauxâtons rejette le projet et s'en retire. Je ne me préoccupais plus de ça, j'avais bien trop de projets en tête, comme celui de devenir danseuse professionnelle. J'étais douée, je le suis encore voir un peu plus, et tous mes professeurs s'accordaient à dire que je percerai la scène. J'avais la tête dans les nuages, des étoiles pleins les yeux. Un rêve qui se transforma en cauchemar. Cette nuit me hante et me hantera toujours. C'était la fin de l'année scolaire, les ASPICS passés, on était tous heureux d'avoir terminé, bien qu'une pointe de nostalgie commence à naître. On le savait, Beauxbâtons, c'était fini pour nous. Mais on s'accordait tous à dire qu'on avait passé de belles années et qu'on avait encore la vie devant nous pour nous construire de nouveaux moments merveilleux. Je retrouve avec joie mes parents qui sont là pour m'accueillir. On rentre en chantant chez nous et on attend les résultats avec impatience. Je reçois quelques semaines plus part la confirmation de ce que je savais déjà : j'avais réussi les examens, j'étais maintenant une jeune adulte qui allait rentrer dans le monde du travail. J'avais trouvé une école de danse prestigieuse que j'intégrais au moins de septembre. Tout était parfait.

Là, je me rends chez Emma, pour fêter notre diplôme à tous. J'ai fortement maquillé mes yeux bleus et j'ai décidé de laisser mes cheveux blonds libres. J'ai opté pour un leggings noir qui montre mes jambes fines et un top à paillette qui met en valeur ma taille et ma poitrine menues. Il ne me manquera plus que les talons hauts pour tenter de grappiller quelques centimètres. En effet, je ne suis pas bien grande, à peine 1m60. Je suis le petit modèle comme mes amis aiment bien m'appeler. Je n'ai pas vraiment de forme, je suis très mince, enfin, j'ai le look d'une danseuse quoi. Des fois, j'aimerai bien avoir plus de poitrine, plus de fesses, être plus grande parce que je ressemble quand même à une planche à pain. Mais j'ai beau manger, voir me goinfrer, je ne prends pas un kilo... La vie n'est pas parfaite, bien que je n'ai pas à me plaindre de ma morphologie... Je m'égare une nouvelle fois.

Donc, je suis dans la salle de bain, en train de finir les préparatifs de ma tenue, c'est-à-dire, l'étape du rouge à lèvre, que j'ai choisi rouge sang pour l'occasion. Voilà, je chausse les chaussures et go faire la fête! C'est la folie furieuse ! L'alcool coule à flot, les décibels sont au rendez-vous, il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin, bref, tout le monde s'éclate et moi la première. Les heures défilent, la nuit est entamée quand je décide de rentrée chez moi. Je n’habite pas très loin, à peine à 20 minutes à pied, ce n’est pas la première fois que je fais le chemin. Sauf que cette fois-ci fut la dernière. La dernière de Pixie vivante. Maintenant je suis morte, je n’ai plus la flamme dans mon cœur. Malédiction.

C’est une belle nuit de pleine lune et l’astre éclaire les rues de toute sa clarté irréelle. C’est une chaude nuit d’été d’un mois d’août. Je chantonne un air en titubant légèrement, j’ai quelques verres à mon actif. Pour rentrer chez moi, je coupe par le parc pour aller plus vite. Erreur. L’Erreur avec un grand E. J’entends un craquement mais je ne m’en formalise pas, j’ai l’habitude. Ca doit être un lapin ou une souris. Je continue de marcher, insouciante. Du vent dans mon dos, rapide et terrifiant. Je m’arrête et je tourne la tête de droite à gauche.

- Qui est là ? Y’a quelqu’un ?

Personne ne me répond. Je reprends la marche et j’ai maintenant le sentiment d’être suivie et surtout en danger. Je glisse ma main dans mon sac et j’attrape ma baguette prête à m’en servir. De nouveau un craquement de branche.

- Je vous préviens, je suis armée !

Je commence à paniquer et je sens mon cœur s’emballer. Je me mets à courir, sans grandes raisons. J’ai peur et je n’ai qu’une idée en tête : rentrer chez moi le plus vite possible. J’entends quelqu’un qui me suit, des grognements accompagnent notre course. Je ne veux pas mourir. Je cours comme une folle, tentant en vain d’échapper à la créature qui me poursuit. Je jette des sorts sans viser, sans savoir si ce n’est pas un moldu, je veux juste sauver ma vie. Une douleur au niveau de l’épaule, mon cri retentit dans la nuit et je sombre dans les ténèbres. Je meurs.

Je finis par me réveiller mais je dois refermer les yeux, la lumière et bien trop forte. Je sens un matelas dans mon dos. Que s’est-il passé ? Je me sens drôle… Changée… Je sens… Quelle est cette odeur ? Quel est ce bruit ? Je ne reconnais rien. J’appelle mes parents mais une infirmière se présente à moi, méfiante et se tenant à bonne distance. Elle disparait finalement et je reste perplexe devant un tel comportement. Quelle mouche l’a piquée ? Je prends le temps de regarder autour de moi… Des murs blancs, un lit aux draps blancs maculés, je dois être à l’hôpital… J’essaye de me sortir de la brume qu’est devenu mon cerveau et recoller les morceaux. Je me suis fait attaquer… Mais par quoi ? Mes parents arrivent enfin, ils vont pouvoir tout m’expliquer. Je suis heureuse de les voir et pourtant… Mon sourire se fane à mesure que les secondent s’écoulent. Pourquoi ne viennent-ils pas me serrer dans leurs bras ? Pourquoi restent-ils si loin de moi ? Pourquoi leurs yeux sont bouffis par les larmes ? Je ne comprends pas.

« Pixie… Tu… Tu as été victime d’une attaque… »

Au moins, ils confirment mes doutes… Seulement, je n’ai mal nulle part… Mais… Je me souviens d’une douleur à l’épaule… Je me tâte rapidement l’endroit mais rien… Rien du tout même… Je regarde mes parents, cherchant une réponse dans leurs yeux. Parlez-moi ! Qu’est-ce qui se passe !

« Il… il ne faut pas que tu nous en veuilles… On t’aime mais… C’est au-dessus de nos forces… »
- De quoi parlez-vous… Papa ! Maman ! Qu’est-ce qui se passe ?

Je me sens bizarre. Une rage inconnue m’envahit, mes yeux se brouillent de larmes. J’ai envie d’exploser et je commence à m’agiter.

- PAPA ! MAMAN ! DITES-MOI CE QUI SE PASSE ?

Ils sont effrayés et sortent en courant et en pleurant. Je me lève, trop rapidement, bien plus que d’habitude. Je cours vers un miroir et je vois des changements. Mes cheveux sont plus épais, mes traits du visage plus marqués qu’à l’ordinaire. Je sens une gêne dans ma bouche et je vérifie tout de suite. J’ai des dents extrêmement blanches et mes canines semblent plus longues. Je me trouve changée. Je ne me reconnais plus. Je cours dans les couloirs en hurlant. Je demande des explications, une réponse. J’ai envie de tout saccager, voir même de m’en prendre à quelqu’un, pire de le tuer. Je m’effraie moi-même de mes nouveaux sentiments. Des infirmiers me sautent dessus mais je les repousse, presque sans effort. Que suis-je devenue ? Je vois mes parents et je fonce sur eux. Ils ont peur, ils sont terrifiés, ils courent, ce qui décuple ma rage. Pourquoi me fuient-ils ? D’autres personnes essayent de me stopper mais je résiste et il faut me lancer un sort pour que tombe par terre. Je suis dans le noir à nouveau.

Je suis un monstre. Mes parents ne m’approchent plus, je reste enfermée dans ma chambre. Tout le mobilier est cassé car je ne peux pas me défouler sur autre chose. Je suis une bête. Ils ont lancé des sorts pour que je ne puisse pas sortir de la pièce et donc les attaquer. Ils ont raison, je ne suis plus humaine, je ne veux pas leur faire de mal même si l’envie est présente. Je suis un loup garou. Je tripote ma baguette entre mes doigts, mélancolique. Cela fait une semaine que je suis dans cet état et je ne peux rien contre. Malédiction.

Mes parents ont caché tant bien que mal ma nouvelle nature mais je reçois des mails « d’amis » qui m’insultent ouvertement. Personne pour me réconforter, même ceux qui se prétendaient être mes meilleurs amis. Tous me tournent le dos, je ne suis plus rien à leur yeux. Je ne suis plus sorcière. Je suis une créature. J’occupe mon temps libre, en même temps je n’ai que ça, à me documenter sur… Ma nouvelle condition. J’ai mis du temps avant de l’accepter, quoi que, je ne sais pas si je l’accepte encore… Mais bref, j’ai les histoires sur les loups garous bien en tête et la pleine lune approche… Je suis effrayée mais je prends le courage de lire et de comprendre ce que va être ma nouvelle vie. J’apprends qu’il y a cinq formes de transformation et qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la pleine lune pour devenir un loup, bien qu’à cette période, la transformation est obligatoire pour tout loup-garou. Je pleure à mesure que je découvrir mon futur qui va n’être que douleur et souffrance. Car la transformation est horrible et il n’y a personne pour vous aider dans cette épreuve. Tout le monde déteste les loups garous. Tout le monde me déteste. Malédiction.

Je ris jaune à chaque fois que je pense à mon ancienne vie. Je n’aimais pas ces créatures et j’en suis devenue une. Je m’opposais à l’idée d’aller à l’université, Witchcraft, et pourtant, je viens d’envoyer mon dossier d’inscription. L’ironie du sort. Adieu carrière de danse, adieu rêve. Je ne suis plus rien. Un monstre.

La première transformation… C’est comme la première fois, tout le monde s’en souvient. Je ne veux pas en parler, ça été la pire nuit de toute ma vie, aucune personne ne devrait à souffrir autant. Je me déteste, je me haïs, bien plus que le reste de la communauté sorcière. Et par-dessus tout, je crache sur les loups garous, ces êtres immondes qui doivent me compter parmi les leurs. Je crois que je suis leur plus grande ennemie. Je suis ma plus grande ennemie.

L’heure est arrivée, je laisse juste un adieu à mes parents, griffonné à la va vite sur un bout de parchemin. Je dois prendre le portoloin qui m’emmènera jusqu’à ma future demeure. Je suis déstabilisée en sortant de chez moi car les odeurs et les bruits m’assaillent. Je redécouvre le monde. Ha ha ha… Je m’en serais bien passé de cette découverte. Je crois que je dois détester les vampires aussi… Apparemment, on ne peut pas se supporter… Mais j’ai peur car derrière ma rancœur et l’acidité de mes mots, je suis effrayée. Je ne contrôle pas mes transformations… Et si je tuais un élève ? Un professeur ? Une personne ? Un être humain…




QUARTIER LIBRE


" L'horreur et la fatalité se sont données carrière dans tous les siècles " Edgar Allan poe
Elle est là. Elle me guette. Elle se rit de moi car elle me contrôle et je ne peux pas couper les fils qui me relient à elle. J'ai peur. Je suis même terrifiée. J'attrape ma baguette, pour tenter de me rassurer. Mes parents sont partis, ils savent pour cette nuit. Ils savent que maintenant, ils vont me perdre pour toujours et lâches qu'ils sont, ils fuient pour ne pas vivre avec moi cette malédiction. Je n'arrive même pas à leur en vouloir tellement mon coeur bat vite. Les gouttes de sueur perlent sur mon front et dans mon dos. Je suis recroquevillée sur mon lit, me tenant les genoux par les bras. J'attends. Quoi ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Mon souffle est court, je tremble et je n'ai pas froid. J'aimerai que ce soit un cauchemar.

Soudain, une décharge dans la moelle épinière m'oblige à m'arquer le dos. Je n'ai même pas eu le temps de crier. C'était rapide, trop rapide. Je halète, je transpire, l'effroi me glace le sang. Une deuxième décharge, plus violente que la première, me saisit. Je ne tiens plus, je suis allongée sur mon lit, mes doigts agrippant avec force les draps. Une autre salve, toujours plus puissante, toujours plus destructive. Mon corps n'est que douleur, mes cris résonnent dans ma tête. Un répit.

Les larmes de rage et de colère coulent sur mes joues blanches. Je regarde les bouts de tissus de jadis mes draps dans mes mains. Je relève la tête difficilement. Combien de temps déjà depuis la première douleur? 5 minutes? 30 minutes? Une heure? Je m'en fiche. Je veux juste que ça s'arrête. Je ne supporte déjà plus. en face de moi, je croise mon reflet dans le miroir. Je suis affreuse. Une créature entre le loup et l'homme. Mes yeux sont jaunes, mon visage est un hybride entre la bête et l'humain. Je me hais. Je recule devant mon propre reflet. Je ne ressemble à rien, je suis un monstre. Je remarque mes dents... Pardon, je veux dire mes crocs. Je continue de me découvrir et je mes mains. Des poils ont commencé à apparaitre, mes doigts se sont allongés, mes ongles se sont transformés en griffes. Je veux fuir cette bête que je suis. Je me précipite vers ma porte, j'arrache la poignée, je griffe le bois mais la porte ne cède pas. Je me rue vers la fenêtre mais je ne parviens pas à briser les carreaux. Je suis maudite.

Et alors que je croyais avoir passé le moment le plus difficile, voici qu'une douleur indescriptible se fait sentir. J'ai l'impression qu'on me tire tous les os du corps, que je brûle entière sur un bûcher. Je me prends la tête entre mes mains et je hurle à la mort. Ma transformation arrive enfin à son terme. Sauf que je n'ai plus conscience de rien, je ne suis plus humaine. J'ai revêtu la forme la plus dangereuse et meurtrière de ma condition. Je ne me souviens de rien, je suis juste un animal. Et un seul mot se présente à mon cerveau : tuer. Tuer encore et encore. Tout dans ma chambre passe, je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas sortir. Normalement, avec ma nouvelle force, la porte aurait du voler en éclat, j'aurai pu sauter de la fenêtre sans faire le moindre effort, j'aurai pu faire écrouler la maison. Mais rien ne passe. Alors je m'attaque au reste de mon mobilier, je le déchiquette, je le réduis en morceau. Tout n'est que rage et soif de sang dans ma tête. Je suis un monstre.

Les heures passent et je ne m'essouffle pas. La lune m'appelle, il me faut une victime mais je suis coincée entre ces quatre murs. Pourtant, l'astre fait place au soleil, à l'espoir. Je me vide de mon énergie, je me sens tellement faible, j'en ai même du mal à respirer. Je me terre dans un coin de ma chambre en jappant. Mon corps retrouve peu à peu son aspect normal et je sombre dans les brumes de l'inconscience.

Quand je me réveille, le soleil est déjà bien haut dans le ciel. J'émerge peu, je comprends et j'assimile ce qui s'est passé cette nuit. Et je pleure, comme jamais je n'avais pleuré. Je me mets en position fœtal, mon corps nu tremble. Je ne suis plus humaine. Je suis un monstre.


Dernière édition par Pixie Parker le Mer 15 Fév - 23:26, édité 13 fois
Revenir en haut Aller en bas
Béatrix A. Thorne
Béatrix A. Thorne
Age : 34
Côté coeur : Fiancée à Louis DeBellay. Mais le maître-nageur me plaît bien ♥
Humeur : Tu veux un bonbon ?!
Messages : 154

Revelium
Un rp ?: Overbooké
Relation:
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 13:40

Bienvenue, Pixie Wink
Revenir en haut Aller en bas
Mischa J. Winchester
Mischa J. Winchester
Age : 32
Côté coeur : en couple <3
Humeur : lunatique
Messages : 590

Revelium
Un rp ?:
Relation:
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 14:01

welcoomeeeeeeeeeeeee
Revenir en haut Aller en bas
Sasha E. Burton
Sasha E. Burton
Age : 28
Côté coeur : célibataire
Humeur : Triste
Messages : 257

Revelium
Un rp ?: Overbooké
Relation:
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 14:11

Velcoume Pixie Parker 2210751961 bonne chance pour ta fichette
Revenir en haut Aller en bas
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 14:41

Merci toutes les trois!
Revenir en haut Aller en bas
Crystal A. Blackness
Crystal A. Blackness
Côté coeur : Célibataire
Emploi/loisirs : faire du mal
Humeur : Massacrante
Messages : 490

Revelium
Un rp ?: Seulement si tu le lances
Relation:
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 14:43

Bienvenue parmi nous j'espère que tu te plaira ici et bon courage pour t'as fiche Wink
Revenir en haut Aller en bas
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 15:30

Merci beaucoup Mme l'Admi!
Revenir en haut Aller en bas
Ezechiel C. Morgan
Ezechiel C. Morgan
Age : 34
Côté coeur : Amoureux/en couple
Messages : 1099

Revelium
Un rp ?: Seulement si tu le lances
Relation:
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 15:55

Coucou et bienvenue sur WU, bon courage pour ta fiche et n'hésites pas si tu as des questions même si je vois que Luc' t'a déjà bien renseigné ^^
Revenir en haut Aller en bas
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 16:14

Merci beaucoup Mr l'admi, pour le moment, j'ai tous les renseignement qu'il me faut Wink
Revenir en haut Aller en bas
S. Rebekah Smulders
S. Rebekah Smulders
Age : 33
Côté coeur : free to be happy again.
Humeur : Upset
Messages : 123
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 18:48

Bienvenue et bon courage pour ta fiche Pixie Parker 2694943838
Revenir en haut Aller en bas
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 18:53

Merci miss S.
Revenir en haut Aller en bas
Lily-Rose S. Davenheim
Lily-Rose S. Davenheim
Messages : 93
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 22:33

Bienvenue parmi nous =)
Amuse toi bien ! Razz
Revenir en haut Aller en bas
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 22:38

Merci Lily-Rose et compte sur moi pour m'amuser!
Revenir en haut Aller en bas
Pixie Parker
Pixie Parker
Age : 34
Humeur : Taciturne
Messages : 62
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker EmptyMer 15 Fév - 23:27

DP pour dire que ma fiche était terminée! (enfin)

Lucian : rien que pour toi, le rp test est plus court ^^
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Pixie Parker Empty
MessageSujet: Re: Pixie Parker Pixie Parker Empty

Revenir en haut Aller en bas

Pixie Parker

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Un hurlement (pixie parker)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Witchcraft University :: Archives :: Veritaserum :: ■Fiches validées-