C’était une journée qui aurait du bien commencé, enfin à la base. Je me réveillais toute fraiche et toute pimpante…ouais enfin ça c’était avant de regarder le réveil et de voir que j’avais loupé mon cours sur l’histoire de l’alchimie moderne… Boaf, c’était pas si grave, si ? Je me tournais sur le côté, Ezechiel était déjà parti, j’avais pris l’habitude de dormir quasiment toute les nuits chez lui depuis que nous étions…en couple… wow, c’était une situation que je n’étais pas habituée à prononcer et encore moins à vivre. Depuis Alexander en fait. Mais du coup, Ezechiel par ma faute avait loupé son examen d’histoire de la magie… je m’en voulais bien sûr, mais fallait avouer que la nuit qu’on avait passé ensemble valait bien une mauvaise note. Je prenais une douche vite fait, m’habillais et descendit les escaliers pour arriver dans la cuisine ou un Liam moqueur me regardait.

« - pour le loyer c’est aujourd’hui »

Je ne calculais même pas cette pique sur le fait que je passais beaucoup de temps chez eux, ouvrit la porte d’entrée et la claqua avant de descendre dans mon loft. Là j’attrapais le bouquin d’histoire de la magie que mon cher (crétin) de professeur particulier en histoire de la magie m’avait refourgué et le feuilletait en lisant ses notes, c’est vrai qu’il n’était pas si stupide finalement mais peu importait son arrogance me titillais les nerfs.
Je rejoignis Chanel qui m’attendais ferme depuis près de 10 minutes au centre commercial et je perdais en excuses tout en sachant que cela ne servirait à rien et que depuis le temps, Chan’ savait que j’avais un souci avec l’assiduité. La journée se passa normalement, sans que rien ne présage un mauvais coup du sort. Je me tournais vers Chan’ et lui lançais un grand sourire.

« - ça t’ennuie qu’on passe au supermarché ? J’aimerais faire une surprise à Ezechiel »

Bien sur le temps commençait à partir un peu en cacahuète. Une pluie fine tombait sur le macadam et rentrer dans ce supermarché fut d’un grand soulagement. Je m’en voulais qu’Ezechiel ai loupé son exam par ma faute, ainsi je comptais lui préparer un super diner, en plus de l’après repas qui s’avèrerait tout aussi aphrodisiaque. Melody était partie du coup j’avais le loft pour moi seule. J’attrapais quelques noix de st jacques, des tagliatelles fraiches et des herbes. Je pris de la crème fraiche, des champignons et une bouteille de champagne, je vis au loin Mihaël en train de faire ses courses et pris un chemin inverse à la il histoire de ne pas le croiser…je faisais évidemment un détour vers le rayon chocolat avec pour intention d’en acheter quelques plaquettes histoire de faire une mousse aux 3 chocolats et je fus arrêter net dans mon élan d’enthousiasme quand une voix retentit dehors… j’écoutais attentivement en regardant Chanel d’un regard inquiet. Ma première pensée alla à Ezechiel.

« - Putain ! »

Je sentis mon portable vibrer, un gadget moldu qui s’avérait être très utile finalement et vit que le texto reçu émanait d’Ezechiel. Quelque peu soulagée je l’ouvris et lu le message.

« Tu es ou ? Tu as entendu l’annonce ? Je suis bloqué à la bibliothèque. Je t’aime »

Je manquais de faire tomber mon portable dans ma hâte de lui répondre.

« - Tout va bien sweetie, je suis au supermarché avec Chanel, je comptais te faire une surprise pour quand tu rentrerais mais je crois que c’est loupé. Tu prends soin de toi ok ? Des que ça s’est calmé je viens te rejoindre. Je t’aime aussi…
P.S. : tu vois que réviser c’est pas bon ! »

J’ajoutais un clin d’œil histoire de détendre l’atmosphère j’avais encore du mal avec ce genre de technologie Moldu mais je devais m’en servir plus souvent depuis que j’étais avec Ezechiel. Le message s’envoya et je me retournais vers Chanel.

« - Génial ! Bon… on fait quoi ? »

Enfin un jour de repos. Ce n’était pas chose très courante dans le métier de Jackson, aussi ressentait-il le besoin insoutenable d’en profiter à fond. Il avait eu le droit à deux jours de pause, aujourd’hui et demain, pourtant, il n’avait pas pu s’empêcher de passer à l’hôpital en fin de matinée. Il en avait profité pour voir quelques patients mais il n’était pas venu pour travailler. Il était venu voir Erin. Il savait que c’était inutile de se rendre chez elle puisqu’en tant qu’interne en chirurgie elle se trouverait à l’hôpital toute la journée. Il la chercha dans tout l’hôpital, en commençant par le service dans lequel elle était affectée, puis les salles d’opérations. Il discuta quelques minutes avec le collègue titulaire en charge de l’interne mais l’heure du déjeuner approchant, ce dernier ne put le renseigner sur l’endroit où il la trouverait. Jackson se rendit au réfectoire et y trouva quelques internes mais pas Erin. Il la savait coutumière du vestiaire des résidents lorsque les journées étaient rudes, aussi ce fut le dernier endroit auquel il se rendit. Il ouvrit la porte, passant la tête dans l’encadrement et un léger sourire illumina son visage lorsqu’il la vit assise nonchalamment sur un des bancs, en compagnie d’une amie, interne elle aussi. Il entra, refermant derrière lui.

« Oula je vous laisse, on se retrouve au bloc Erin. » Fit l’autre interne avant de s’éclipser sans aucune discrétion en lançant un petit « sans rancune » à Jackson. Erin sourit également, observant Jackson s’approcher d’elle. Jackson lui répondit par un simple sourire et vint s’asseoir face à Erin, à califourchon sur le banc. Il sourit et lui déposa un baiser sur la joue.
« Bonjour » Il lui sourit, son regard trahissant toute sa tendresse pour elle.
« Tu es en repos aujourd’hui non ? » Fit-elle taquine.
« Oui c’est vrai, et justement, c’est pour ça que je suis là. Toi tu n’es pas en repos. » Répondit-il. « Je pensais qu’après une journée comme celle là… tu pourrais vouloir venir dormir à la maison, je t’aurais préparé un bon petit plat, tu n’aurais plus qu’à t’installer confortablement. On pourrait faire l’amour toute la nuit et s’endormir dans les bras l’un de l’autre ? » Continua Jackson. Il ponctua sa phrase en inclinant tendrement la tête, la dévorant des yeux.
Elle fronça les yeux, un léger sourire sur le visage. « C’est le meilleur moyen pour que je sois totalement exténuée demain matin… » Répondit-elle. Il s’approcha doucement et captura ses lèvres en plusieurs baisers bref, ponctuant ses mots. « Oui mais… on passerait… toute la nuit… à faire… ça. » Il planta de nouveau son regard dans celui d’Erin.
Le bipeur de la jeune femme sonna et elle le décrocha de son pantalon pour observer l’urgence. Il grimaça et sauta du banc avec une rapidité déconcertante, partant en courant à moitié. Jake baissa la tête puis vit celle d’Erin repasser dans l’encadrement de la porte. « C’est ok pour ce soir, tu viens me chercher ! » Elle sourit telle une enfant puis repartit.
Jake sourit et quitta l’hôpital.
Il se rendit alors au supermarché pour y faire quelques courses. Il devait tenir sa promesse à présent et préparer un bon repas pour la jeune femme qui passerait la soirée chez lui. Elle ne lui promettait pas des toujours, mais il était de loin l’homme qu’elle voyait le plus régulièrement.

Ses bras remplis de bonnes choses à cuisiner il se rendit en caisse automatique. Il n’eut même pas le temps de passer le premier article que la voix du directeur de l’université résonnait de toute part. Cela retint l’attention de Jake qui ferma les yeux lorsqu’il eut compris. Il était vrai que le temps n’avait pas été au beau fixe ce jour et une tempête allait maintenant le retenir ici. Il posa ses articles et souffla un bon coup, retournant dans le supermarché pour se mêler un peu aux autres personnes présentes. Il jeta un œil autour de lui et reconnu Mischa au loin. Elle discutait déjà avec une autre jeune fille qu’il ne connaissait pas. Il sortit son portable et écrivit à Erin :

Jake <3

Tu dois être bloquée à l’hôpital… Je le suis au supermarché. Je crois que notre petite soirée va tomber à l’eau… Prend soin de toi.

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Il releva la tête, rangeant son portable dans sa poche et rejoint Mischa.
« Salut Mischa » Il déposa un baiser sur sa joue puis se tourna respectueusement vers l’autre jeune fille à qui il tendit sa main en se présentant. « Jackson Overstreet. »
Il reçu une réponse d’Erin qui le fit sourire puis reprit. « J’espère que ça ne va pas durer trop longtemps cet état d’urgence… Tout va bien pour vous ? »

Lendemain de soirée. Après un réveil très difficile en début d’après-midi, Evangeline tenta de se rappeler de ce qu’elle avait fait la veille, sans trop de succès. Il y avait un mec, au début, mais ils n’étaient pas allés jusqu’au bout. Puis après quelques verres – ou plutôt de nombreux verres, il y avait eu… une fille ? Eh merde. Ca lui faisait de plus en plus peur, de finir avec des filles en soirée. Elle ne se reconnaissait même plus. Elle se roula en boule sous sa couette – comment avait-elle réussi à rentrer chez elle ? – en se demandant s’il ne vaudrait pas mieux qu’elle reste dans son lit toute sa vie et ne sorte plus jamais de sa chambre. Les vibrations incessantes de son téléphone la firent néanmoins sortir de ce refuge et émerger, vers 17 heures. Après une longue douche revigorante et un cachet d'aspirine - belle invention moldue - elle prit la décision d’aller s’acheter de quoi se nourrir, dans l’optique inébranlable de passer les prochains jours dans son lit, tant pis pour les cours et les amis.

Elle se rendit vers le supermarché vêtue uniquement d’un t-shirt gris long et d’un legging, la clope à la bouche et un peu d’argent dans son porte-monnaie. Elle grimaça à la vue du ciel, cela n’annonçait rien de bon, avec sa chance habituelle il allait lui pleuvoir dessus. Elle alluma sa cigarette et traversa rapidement le quartier, le supermarché n’étant qu’à une dizaine de minutes de la résidence universitaire. Elle n’était qu’à quelques mètres de l’entrée lorsqu’une pluie diluvienne s’abattit brusquement sur elle, alors que le vent se levait brutalement. Immédiatement après, une alarme retentit et une voix s’éleva, demandant aux élèves de se rendre dans un endroit abrité. Elle parcourut la courte distance qui la séparait du supermarché en courant et pénétra, soulagée, dans l’enceinte du magasin, dont la chaleur et la luminosité étaient rassurantes par rapport à la tempête qui faisait rage dehors.

Eva s’appuya contre la porte, agitant ses longs cheveux blonds qui s’étaient retrouvés complètement trempés dans l’espace de quelques secondes. Son t-shirt lui collait au corps, chose très désagréable. Elle espérait que le temps se calmerait rapidement, histoire de pouvoir acheter ses chips et rentrer se changer. En plus, elle n’avait pas envie de voir grand monde.

Elle s’avança dans le supermarché et aperçut Mischa quelques mètres plus loin. Tout en attachant en queue de cheval sa crinière dont les mèches se collaient à son visage, elle s’avança vers son amie. Cela faisait un moment que les deux jeunes femmes n’avaient pas eu l’occasion de discuter. Elle savait que Mischa sortait avec Ezechiel – même si elle ne le connaissait pas bien, Eva en était quand même étonnée vu sa réputation et le fait qu’il soit un ami d’Alexander. Elle ne l’avait même pas appris de la bouche de son amie, mais par le biais du journal à potins diffusé dans l’université. Toutefois elle ne la blâmait pas pour ça, après tout ni l’une ni l’autre n’avaient vraiment eu le temps et l’occasion de se parler depuis un moment. Arrivée à sa hauteur, elle déposa un baiser sur sa joue et adressa un sourire aux autres personnes présentes. « Salut ma belle. Visiblement, on est tous coincés dans la même merde. » fit-elle avec une grimace.

Les dirigeants du Campus avaient eu la bonne réaction. Prévenir chaque étudiant et leur interdire de sortir, les obliger à rester sous un abri, dans un lieu sûr. Le Directeur en avait même sourit à l’idée que certains d’entre eux entendraient le message d’alerte tandis qu’ils se trouvaient au toilettes… Il avait pourtant bien vite perdu son sourire. Bien au chaud à l’intérieur de son bureau, le soleil avait depuis longtemps disparu sous les nuages et il n’avait presque pas vu la nuit tombée. Pourtant… Elle était là. Et elle n’était pas venue seule. Des rayons argentés puissant traversèrent les fenêtres du bureau du directeur, venant illuminer la pièce. Surprit, imaginant une accalmie, il se tourna vers la source de lumière et ce qu’il vit le fit frissonner d’effroi. Une Lune parfaitement ronde se frayait un chemin au dessus des nuages. Plus personne n’était en sécurité nulle part à présent. Les lycans, enfermés au même titre que les autres ne tarderaient pas à perdre contrôle, le loup en eux demandant à prendre le dessus. C’était une catastrophe… Les vampires ne tarderaient pas à avoir soif également. Que se passerait-il alors ? Un affrontement ? C’était hors de question ! Pas au sein de son école. Il fallait qu’il passe un deuxième message.

Une bourrasque de vent le sortit de ses pensées morbides et le bâtiment trembla si bien que son bureau fut sans dessus dessous en quelque seconde. Il manqua de se prendre la lampe dans le visage et tomba de sa chaise en arrière en tentant de l’éviter. Sa tête heurta le sol et il en fut assommé… Il n’y aurait pas de second message, les étudiants devront gérer la crise seuls.

Au supermarché pendant ce temps…
La tempête se fit plus menaçante encore et tandis que de petits groupes se formaient, les vitres au sommet du bâtiment explosèrent de toute part sous la pression. Le vent s’engouffra tel un ouragan à l’intérieur des lieux et les objets se mirent à voler sans même qu’une baguette ne se soit lever. Des rayons entiers se retournèrent. L’un deux heurta un groupe d’élève. Une élève resta bloquée sous l’amoncellement de boite de conserve tenu par l’armature métallique du rayon. Un cri strident sortit alors de sa bouche. Sa jambe était maintenant brisée, d’une magnifique fracture ouverte. C'était Mischa.

A la bibliothèque pendant ce temps…
Le bâtiment, l’un des plus vieux du campus, résista pourtant aux bourrasques de vent qui le menaçaient. Ezechiel venait de recevoir un message beaucoup moins ragoûtant. Quelqu’un venait d’utiliser le portable de sa petite amie pour le prévenir qu’elle venait d’être blessé dans l’effondrement d’un rayon au supermarché. Le garçon décida de la rejoindre et cette décision fit place à un débat, jusqu’à ce que la nature ne les fasse taire encore…
Le bâtiment fut littéralement secoué et des montagnes de livres s’écroulèrent des différentes bibliothèques. L’une d’elle s’écroula sur la jeune Lily qui discutait avec un jeune homme. Par chance, ce dernier était un lycan. Il ralentit la chute de la bibliothèque et lfut bientôt aidé par les autres pour aider à sortir Lily. Bon réflexe n’est-ce pas ? Sauf que les premiers rayons de la lune perçaient déjà à travers les fenêtres et que le jeune lycan, ayant fait preuve de sa force, se sentit perdre le contrôle, basculer. Son loup le secoua et…

Au cinéma pendant ce temps…
Il n’y avait pas de fenêtre en ce lieu et nulle ne savait alors que la pleine lune menaçait chaque lycan de transformation. C’était pourtant certainement le lieu le plus sûr du campus. Moderne, robuste, rien ne pouvait l’atteindre. On entendait le bruit de la tempête à l’extérieur mais rien ne venait ébranler le lieu. Cependant, il s’y trouvait deux vampires et un lycan en passe de se transformer. La sécurité n’y régnerait bientôt plus.
La jeune Pixie se transformerait et les deux vampires n’auraient d’autre choix que de la maitriser autant que faire se peut et ce sans la mordre. Car pour eux aussi, l’attente devenait une véritable torture. Les battements affolés de cœur humain ne cessaient d’appeler leurs canines à transpercer leur peau. La faim les tiraillant.

Dans le bar pendant ce temps…
Rien ici ne résista bien longtemps. Le lieu fut inondé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et bientôt, même les sortilèges d’étanchéité n’y purent rien. Des rafales d’eau s’engouffraient à l’intérieur, déplaçant les meubles et bientôt le lieu serait totalement irrespirable. Ceux coincés ici n’y resteraient pas bien longtemps. De plus, les menaces de transformations des lycans furent mises à exécution et tandis que Lucian luttait contre la sienne, il entendit la jeune Pixie se tordre de douleur. Il devenait urgent de la rejoindre et de l’aider à se contrôler. D'autant plus que les vampires présents dans le bar ne tarderaient pas eux non plus à ne plus répondre de rien.

VOTRE MISSION

Au supermarché, votre mission à tous sera de sécurisé l'endroit le plus possible, d'encadrer Mischa et de lui prodiguer les premiers soins après l'avoir sortie en délicatesse de sous le rayon. N'oubliez pas qu'un blessé doit bouger le moins possible.

A la bibliothèque, vous pourrez jouer ce que l'Oracle vient d'énoncer et donc faire vivre le débat pour ou contre la sortie du lieu pour rejoindre le supermarché. La transformation imminente de Louis ? Qu'allez vous faire ? Etes vous toujours en sécurité ?

Au cinéma, tous semblait parfait pour vous, pourtant trois d'entre vous sont sur le point de s'affronter ou de dévorer les humains. Le danger est à l'intérieur, pas à l'extérieur... Comment gérerez-vous cela ?

Au bar, la situation est des plus critiques, si certains d'entre vous pensaient y rester et boire tranquillement en attendant que cela passe, il se plantaient. Il est temps d'agir, d'autant plus que bientôt le cinéma sera le lieu d'un carnage.

Coincée dans le supermarché je ne savais pas trop quoi faire. Je pensais à Ezechiel qui devait sans doute se faire un sang d’encre pour moi. Et d’ailleurs c’était réciproque. Heureusement le réseau n’était pas encore saturé… ce qui a mon avis n’allait pas durer toujours. Je me tournais vers Chanel qui me regardait d’un air de parfaite incompréhension. Cette tempête nous avez tous prit au dépourvu. Je râlais quelques peu… et dire que j’aurais pu passer une super soirée avec mon petit ami, une soirée tous les deux en tête a tète qui s’effondrait. Quelle blaze, quel echec.je regarda mon panier rempli de nourriture et fit une mou. J’espérais que la tempête se calmerait vite pour que je puisse rejoindre Ezéchiel, a ce moment précis j’avais très envie d’être avec lui et de l’embrasser. Je soufflai et me résigna à attendre que cette tempête cesse d’embêter son monde (tout ça en restant très polie).
Je réajustai mon gilet et vis au loin Jake à qui je fis des grands signes enthousiastes. Au moins il y avait ici des gens que j’appréciais particulièrement. Il me rejoint en quelques enjambées et me salua d’un bisou sur la joue avant de saluer Chanel qui se trouvait à mes côtés. Jake était quelqu’un qui m’apaiser, sa présence me fit me sentir plus sereine face à mon stress pour Ezechiel et toute cette anxiété due à cette tempête. Il était comme ça Jake, protecteur et à l’écoute… sa présence avait le don de calmer les plus réticents et à rendre certaines personnes doux comme des agneaux. Evidemment j’en faisais partie. Je savais que s’il m’arrivait quelque chose il serait là pour moi… après tout c’était grâce à lui que j’étais encore en vie, s’il ne m’avait pas réanimée après ma tentative de suicide je ne serais pas ici pour apprécier la vie à sa juste valeur, et pour ça je lui étais reconnaissante a vie.

« - Coucou Jake, Voici Chanel ma meilleure amie. Ça va bien… seulement j’aurais préféré ne pas être là, j’espère que ça ne va pas durer toute la nuit. »

Jake fut suivit de près par une autre de mes plus proches amies, Evangeline. J’adorais cette fille, je la considérais toujours comme l’une de mes meilleures amies mais je m’en voulais de ne pas lui avoir accordé plus d’attention ces derniers temps. Mon Histoire avec Ezéchiel avait surpris tout le monde, du fait que nous n’en n’avions parlé a personne (dû au fait que nous étions trop occupé a cela) mais le journal du campus avait tout révéler sur nos sentiments respectifs… du coup ce n’était plus un secret. Je souriais à la nouvelle venue. Elle aurait aimé lui raconter plein de choses et elle espérait vivement la revoir dans de meilleures circonstances.

« - Eva ! Oui… on est dans de beaux draps… mais je suis contente que tu sois là avec nous. Tu vas bien ? »

J’étais calme mais le fait d’être loin d’Ezéchiel ne m’enchantais guère, d’ailleurs je reçu un message de lui ce qui me fis sourire et réchauffa quelque peu mon cœur, j’allais pour lui répondre quand J’entendis une voix familière près des caisses et je reconnue celle de mon professeur… Il fallait toujours qu’il n’en fasse qu’à sa tête celui-là. Je tournais don mon regard vers lui et agacée je lui criais quelques mots dans tout le magasin.

« - Monsieur Vlanianov, ces portes sont fermées, vous ne pourrez pas sortir de toute façon alors autant prendre votre mal en patience comme… »

Mais je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que des éclats de verres tombèrent vers nous laissant une violente bourrasque de vent s’immiscer dans le magasin et faire trembler les étagères à côté desquelles Eva’, Jake, Chanel et moi étions. Je sentis le sol trembler et je compris en une fraction de seconde que l’étagère ne tiendrait pas sous la violence du vent. Je lançai un regard furtif au haut de l’étagère, lâcha mon téléphone qui rebondis sans se casser sur le sol et poussa Chanel qui aller se prendre toute une embardée de boite de conserve. Je ressenti alors une douleur fulgurante me déchirer la chair de la jambe. Je hurlais, je n’arrivais plus à m’arrêter, j’avais mal, tellement mal. Je compris alors que je n’avais pas été assez rapide pour pousser Chanel et moi-même hors d’atteinte et que de ce fait je m’étais tout pris dessus. Je tombais par terre, me tordant de douleur. La douleur me déchirer la jambe je ne pensais qu’à ça. J’avais mal et je sentais le poids des conserve m’ensevelir jusqu’à la poitrine. Je ne pouvais prononcer aucun mot, le mal que j’avais me coupé le souffle. Je sentais un liquide chaud se répandre sur ma jambe et l’humidifié… ne pouvant pas bouger je compris tout de même de quoi il s’agissait : du sang. Et vu la douleur qui me transpercer et le liquide que je sentais recouvrir le sol sous moi, je savais que je perdais énormément. Le sens s’agitèrent autour de moi, je perdais la vue, mes yeux s’embrumaient par les larmes de mal que j’avais. Je hurlais, essayant de pousser le tas de conserves qui m’écrasaient les jambes et la taille… un seul mouvement pourtant me torturait encore plus… je distinguai des formes, dont celle de Jake et Eva’….Je vis mon portable plus loin et je criais plus encore.

« - Ezechiel ! EZECHIEL PREVENEZ LE… j’ai besoin de… »

Je ne terminai pas ma phrase, la douleur eu raison de moi, je basculais dans le noir, dans l’inconscience.