À vaincre sans péril on triomphe sans gloire

Un homme, une femme, un beau mariage. Une histoire qui pourrait bien sonner si les deux familles s'entendaient. Tous d'eux venaient de deux familles de sorciers nobles aux sangs purs, les Montgomery et les Fitz. Mais, bien qu'ils aient de nombreux points communs, leurs opinions étaient tellement opposées que tous se demandaient comment leurs héritiers avaient pu tomber amoureux de l'autre. C'est simple, la famille de la femme avait les idéaux de sorciers plus importants et mieux que d'autres. Ils pensaient que les sangs purs méritaient plus que les sangs mêlés ou que les « sangs de bourbes ». En réalité, dans cette famille, il se trouvait d'ancien mangemorts et les enfonçant encore plus dans les images de ce genre de famille, ils venaient tous de Serpentard. Contrairement à la famille de l'homme qui eux, pensait tout le contraire. Venant du même milieu, ceux-ci pensait que tous avaient les mêmes droits et même valeurs. Ainsi, dans cette famille se trouvait des personnes ayant combattu pour le bien, combattu des mangemort, des Aurores. Et pour finaliser leur totale opposition, les membres de cette famille n'avaient pas jamais quitté la maison des Gryffondors. En connaissant tout cela, qui aurait pu imaginer ces deux personnes se marier ? Personne, c'est bien pour cela que, quand les deux jeunes gens annoncèrent leur mariage, les deux familles furent des plus stupéfaites. Pourtant, aucunes d'elles n'essaya d'empêcher cette union. Et c'est comme ça, qu'une nouvelle branche de la famille Montgomery se forma.

*****

Les flocons tombaient à un rythme régulié, un par un comme dans un rêve. C’était une belle nuit d’hivers à New York, le silence régnait dans les rues sombres où nuls ombres ne passaient. Dans une chambre d’hôpital, une jeune femme se reposait et, dans une salle adjacente, des personnes rentraient par petits groupes, attendant un évènement imminent.

Une ou deux années après le mariage, il se fit la deuxième réunion des deux familles dans le même endroit. En réalité, ils étaient tous réunit dans un hôpital. Mais rien de grave, non, tout au contraire, ils se réunissaient pour un évènement de plus heureux. Un bébé, l'arrivée d'un petit bébé était pour bientôt. Enfin, l'évènement heureux ne rendait pas moins la rencontre...électrique. La tension qui se trouvait dans la salle d'attende était tellement palpable, que les personnes autres que les deux familles qui se trouvaient là, jetaient des regards inquiets dans leurs directions. Des regards menaçant se lançaient entre eux et bien qu'aucunes paroles ne fussent prononcées, on sentait que si l'un faisait quelque chose qui paraissait déplacé pour les autres, cela allait exploser. Heureusement, l'arrivée du jeune homme marié annonce de bonnes nouvelles calma le jeu. Mais celui-ci ne voulut rien révéler, préférant les laisser découvrir eux-mêmes. Tous étaient septique, que pouvait-il bien leur cacher ? Ils le découvrirent bien vite. Ils s'approchèrent de la vitre, pouvant ainsi tous apercevoir les bébés. Les bébés ? Oui, en effet, la jeune femme qui devait donner la vie à un seul enfant, venait de donner naissance à deux petits bébés. Un petit garçon et une petite fille. Nathaniel et Elana. Deux nouveaux héritiers. Deux nouveaux enfants Montgomery. N'était-ce pas une raison de paix de bonheur ? Au début, oui, mais entre les Montgomery et les Fitz, la paix ne reste jamais bien longtemps. En effet, bien vite, les disputes se multiplièrent, ayant pour sujet, l'évolution de ces deux enfants, l'éducation des deux enfants âgés d'à peine quelques jours, était déjà au centre de toutes les discutions.

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À sept ans, la vie vous parait tellement simple. Surtout quand vous êtes un Montgomery. Nathaniel et Elana avait commencé leur vie comme des rois. Ils avaient absolument tout ce qu'ils voulaient. Ils faisaient craquer tout le monde, avec leurs petites frimousses d'enfant. Leurs cheveux blonds faisaient parfaitement ressortir leurs yeux d'un bleu profond. Malins, ils savaient très bien comment utiliser leurs avantages pour avoir ce qu'ils voulaient. Alors qu'Elana ressemblait énormément à leur père, son frère, Nathaniel, était le portrait de leur mère. Cependant, bien que leur âge soit jeune, cela n'empêchait pas leurs caractères de s'affirmer rapidement. Alors que la jeune fille était plutôt douce et compatissante, le jeune homme aimait bien se faire remarquer et se sentir plus fort. Mais, la jeune fille s'avait aussi se faire comprendre, bien qu'elle puisse être gentille, elle aime beaucoup diriger les autres personnes, comme par exemple le personnel de maison. Considérée par eux comme une véritable petite peste, elle leur donne des ordres à tout vent, alors qu'au contraire son frère, ne faisait pas vraiment attention à eux, les laissant en paix faire ce qu'ils devaient faire, trouvant comique le comportement de sa sœur, si différents de d'habitude. Leur père, remarquant ce comportement prit la décision très contesté, de les envoyer dans une école pour moldus. Leur mère, trouvant leur comportement plus ou moins normal fut d'abord totalement contre cette option puis, pour une raison inconnue, elle accepta, ne divulguant jamais la raison de ce soudain changement d'avis.

Les jeunes enfants ne comprenaient pas vraiment ce que signifiait cela avant d'y être. En effet, eux qui avaient l'habitude d'être au centre de l'intention, d'avoir ce qu'ils voulaient, ne s'attendaient vraiment pas à arriver dans une école comme celle-ci. Ici, il n'était rien, personne, Montgomery ou Fitz, dans cette école, ils n'étaient que deux jumeaux tout ce qu'il y avait de plus normal. Le premier jour fut alors pour eux un cauchemar. Ils eurent le comportement qu'ils avaient d'habitude mais, le fait que la petite Elana donne des ordres aux adultes et que le jeune Nathaniel veuille faire son intéressant et son meneur avec les autres élèves ne plaisait pas forcement à tous. Le soir même, leurs parents reçurent un coup de fil. Suite à cela, leur père leur fit clairement comprendre qu'à l'école, il ne devait en aucun cas se comporter comme ils le faisaient à la maison, d'ailleurs, il pensait que même chez eux, ils n'avaient pas à se comporter comme cela. Nathaniel et Elana, boudeurs, n'eurent pas réellement le choix, durent accepter. Enfin, c'est ce qu'ils firent croire à leur père. En effet, le lendemain, les deux jumeaux retournèrent à l'école. Ils restèrent ensemble, se fichant complètement des autres. En réalité, les deux jeunes gens observaient ces gens qui étaient, d'après les récits des Fitz, si diffèrent d'eux, sorciers. Ils les observaient, jour après jour, sans jamais s'arrêter. Maintenant, les élèves, comme les professeurs, trouvaient bizarre les deux jeunes Montgomery. Certains pensaient qu'ils étaient perturbés, d'autres, juste...bizarres. Enfin, ils pensaient cela, jusqu'au jour, où ils décidèrent de commencer à s'amuser un peu. Des farces, des bêtises, leurs buts n'étaient pas réellement de faire cela mais, plutôt d'arriver à faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre. Cela marchait, la plupart du temps, bien que tous les enfants savaient qu'il s'agissait de ces deux-là, certains professeurs aussi d'ailleurs mais, Nathaniel savait très bien que lui et sa soeur ne risquaient rien, il savait que leurs plans étaient parfaits et qu'ils ne laissaient aucune trace les menant à eux. Pendant ce temps, leur père pensait qu'il s'assagissait de plus en plus, ne traitant plus les autres comme des gens inférieures. Il comprendra bientôt à quel point il avait fait une erreur.

Ecole de moldus, St Thérèse, 1999

En un an, le nombre de bêtises qu'avaient accumulés les deux jumeaux et le nombre de personne qu'ils avaient fait punir, étaient assez phénoménal. Nathaniel et Elana, presque huit ans, continuaient leur jeu, visant de plus en plus haut. En effet, depuis leurs naissances, la famille de leur père essayait de leur inculper les base de la vie en société avec les moldu ou de traiter d'égal à égal les nés ces-derniers ou sangs mêlés. Alors que la famille de leur mère, leur expliquait à chaque fois la supériorité des sang-purs comme eux. Ainsi, depuis leur rentrée dans cette école, ils les encourageaient pour qu'ils continuent leurs blagues et farces envers les moldus et que, plus tard, ils pourraient continuer contre les sorciers nés de ce genre de familles. En réalité, les deux enfants n'étaient pas tout à fait d'accord avec les deux branches de leur famille. Enfin, ils étaient d'accord que sur le fait d'être moldu c'était nul, pas de pouvoir, ça devait être ennuyant mais, ils ne les détestaient pas au point de les maltraités comme certain faisaient. Cependant, ils ne pensaient pas, où alors ne voyaient pas vraiment pourquoi les nés moldu étaient des êtres inférieures et nuls. Du moins, c'est ce qu'ils pensaient maintenant.

Victime d'une de leur plus grosse farce, un jeune garçon décida de se venger. Il ne voulait pas laisser les deux jumeaux continuer à les mener comme cela. Il voulait leur faire peur, leur montrer que s'ils recommençaient, il se vengerait une nouvelle fois. Mais, il ne comptait pas le faire comprendre à Nathaniel, non, lui, il avait été la cible de la fille, Elana. En plus, c'était surement plus facile de lui faire peur à elle qu'à son frère. Enfin, un jour, il alla à sa rencontre et commença à parler avec elle. Mais bien vite, comme à chaque fois qu'elle parlait avec un moldu, il prit un ton supérieur, montrant bien qu'il ne l'intéressait pas du tout. Cela en était trop pour le petit garçon. Mais bon, il s'agissait d'enfant, il fit donc comme tous les enfants considérant cela comme méchant, il poussa Elana. Cependant, bien que cela ne soit pas très grave, le jeune Nathaniel, ne supportant pas que l'on fasse du mal à sa sœur, arriva donc à toute vitesse derrière le jeune garçon, pour le frapper. Le coup sortit sous la colère et le jeune garçon tomba au sol. Mais, il n'était pas le seul à en avoir marre du traitement perpétuel des deux jumeaux et plusieurs autres garçons voulurent le montrer. Malheureusement, En fonçant sur lui, le groupe de garçons renversa la jeune fille et un des garçons, je ne serais vous dire lequel, marcha sur sa jambe, lui arrachant un petit cri de douleur. Cela, Nathaniel ne le supportait pas, il aimait trop sa sœur pour accepter que qui que ce soit lui fasse le moindre mal. Une colère noire s'empara de lui et il serra les poings. Mais cette petite « bagarre » d'enfant n'alla pas plus loin. En effet, en faisant cela, les fenêtres de la salle d'à côté explosèrent en mil morceaux de verre, allant se propager dans toute la cour. Les lumières brillèrent de plus en plus jusqu'à ce que les ampoules éclatent. Puis, tout redevint calme. La colère de Nathaniel était comme passé, d'un coup, se sentant plus fatigué qu'autre chose. Mais, il rejoignit sa sœur quelques mètres plus loin, en courant. Elle se tenait la jambe, les larmes coulant à flot sur son joli visage. Le regard du jeune garçon devint noir mais, avant une quelconque réaction de sa part, leurs parents apparurent. Ils avaient transplané, comme s'ils savaient qu'il s'était passé quelque chose. Quand leurs regards se posèrent sur les fenêtres et les ampoules, ils s'empressèrent d'aller chercher leurs enfants et de partir.

Rentré chez eux, les deux adultes firent appeler un médecin pour Elana et demandèrent des explications à leur jeune fils. Celui-ci expliqua alors clairement tout ce qu'il s'était passé, leur révélant la majorité des choses, sans trop en dire. Cependant, Nathaniel était un bon orateur, même âgé seulement de huit ans. Et il réussit, à les faire passer en quelques sortes pour les victimes. Enfin, ses parents n'étaient pas bêtes et se doutaient bien qu'ils avaient fait quelques choses mais, ce que retenue la mère, c'est surtout que des moldu s'en étaient pris à ses enfants. Nathaniel put retourner auprès de sa soeur. Mais, même de là-bas, ils entendirent les voix s'élever entre leur père et leur mère. Elle ne voulait plus qu'il retourne dans une de ses stupides école de moldus, non jamais. Elle avait eu raison dès le début, les moldus ne sont pas à la hauteur. Leur père n'était pas d'accord, il s'agissait d'enfants, sorciers ou pas, les enfants réagissent comme cela et que personne ne pouvaient juger tout un « peuple » par les agissements de deux ou trois. Et cela continua pendant un certain temps. Mais Nathaniel s'en fichait maintenant de ce que pouvait dire leur père. Leurs grands-parents avaient raison, les moldus ne valaient rien, ils étaient insignifiants et eux, les sorciers étaient bien supérieurs. Oui, les moldus étaient des barbares qui ne connaissaient que la violence, non, jamais, il ne pourrait les considérer comme ces égaux.



Nathaniel piquait vers le sol, poursuivant la balle à toute vitesse. Il la rattrapa de justesse et tira en direction de sa sœur qui l’attrapa et BUT ! Dans le jardin des Montgomery se déroulait une énorme partie de Quidditch. Toute la famille des Fitz était présente pour une immense fête et comme à leur habitude, une partie de leur sport préféré. Cela faisait près d’une heure qu’ils jouaient et une pause était la bienvenue. Tous s’arrêtèrent pour aller s’installer dans les fauteuils à côté du buffet. Des éclats de rire, des sourires, voilà de quoi avez l’air cette journée. Ils s’apprêtèrent à se mettre à table quand un cri perçant retentit dans le ciel. Une ombre s’approchait de plus en plus d’eux. Un soupir général se fit retentir quand ils s’aperçurent qu’il ne s’agissait que d’un hibou. Un hibou pas très doué apparemment car son atterrissage se fit dans le choux. Non, non ce n’est pas une expression, il a vraiment atterrie dans les choux qui se trouvaient sur la table, écrasant le reste de la nourriture au passage. Elana s’approcha du hibou, voulant savoir ce qu’il leur apportait. À sa grande surprisse, où plutôt à sa plus grande joie, elle trouva deux lettres. Elle poussa un cri de joie et ramassa les deux lettres, écartant les feuilles de salade se trouvant dessus. Elle avança rapidement en directions de Nathaniel et lui passa la première lettre tout en ouvrant la seconde. Nathaniel n'ouvrit pas la sienne avec précipitation comme sa sœur, il l'examina tout d'abord, le cachet, l'écriture. Cela était tellement soigné, il se demandait si une seule personne écrivait toutes les lettres adressées au futur élève de Poudlard. Puis, il l'ouvrit délicatement, en sortant ce qu'il s'y trouvait. Bien qu'il sache ce qui l'attendait, il ne put réprimer un frisson de plaisir pendant la lecture. Poudlard...l'école de sorcellerie tant attendu. Tellement hâte, il ne tenait plus en place, il y pensait déjà, dans moins de deux mois, il serait dans cette célèbre école. Voilà de quoi ajouter des festivités dans la fête qui avait lieu et, au plus grand bonheur des jumeaux, ils devinrent le centre de l'attention.



Les briques se poussent une par une, laissant place peu à peu à un passage. Quatre personnes s’y engouffrent, deux adultes et deux enfants. Alors que le bar d’où ils venaient été vide, la rue où ils atterrirent était bondé, remplie de personne en tout genres. De grands bâtiments s’y trouvaient, certain plus droit que d’autre. Les quatre personnes commencèrent à avancer, une liste à la main.

Nathaniel et Elana avaient leurs yeux grands ouvert, stupéfait et impressionné par l'endroit où ils se trouvaient. Leur mère leur expliquait que c'était ici que des générations et des générations de sorciers venaient acheter leurs affaires de sorcelleries. Nathaniel était littéralement en extase devant toutes ces choses magiques. Plus précisément, il ne put détacher son regard du tout dernier ballet sortit, le Nimbus 2002. Ses parents amusés par cela, lui dire qu'ils avaient d'autres choses à faire et qu'ils verraient plus tard les objets comme ceux-ci. La petite famille commença donc par les baguettes. « Chez Ollivander» fut leur première étape. Le vieil homme se pencha sur les deux enfants et sans dire un mot, pénétra dans ses allées confondu et en bazare. Il revient avec deux boites contenant toutes deux une baguette. Nathaniel s'empara de la première boîte et en sortit la baguette. Elle était d'un bois noir, un bois de Roseau. Suivant les instructions du vendeur, Nathaniel tint la baguette par son extrémité. Il sentit au fond de lui quelque chose se passer puis un bien être s'emparer de lui. Cette baguette était parfaite pour lui. 25 centimètres, une courbe plutôt droite, elle était solide et souple, parfaire pour les sortilèges et enchantements. Quant à Elana, sa baguette était très ressemblante à celle de son frère jumeau, elle n'avait cependant pas exactement les mêmes qualités que celle de Nathaniel. Content, les deux enfants continuèrent leurs courses. Après les baguettes, il fallait acheter des choses basiques, chaudrons, livres, uniforme...Puis, la dernière chose, tous les élèves avaient le droit à un animal de compagnie. Nathaniel et Elana se précipitèrent dans l'animalerie. Des crapauds, des chauves-souris, des hiboux. C'est sur ces derniers que le choix des jumeaux se porta. Nathaniel ne put s'empêcher de craquer pour un hibou noir. Des plumes noires jais, brillant sous le reflet de la lumière. Elana, elle, choisit une chouette blanche, totalement. Blanche, comme la neige. Voilà, en sortant de là, les deux héritiers Montgomery étaient près. Leurs patiences étaient mises à rude épreuve, car il restait encore deux semaines avant la rentrée et ils n'avaient qu'une envie, prendre le train et partir.



Le vent soufflait dans les rues de Londres. Une longue voiture noire tourne au coin de la cinquième, venant s’arrêter devant la gare. Les portes s’ouvrent, laissant place à deux jeunes personnes, habillés de façon chaude et confortable, suivit de deux adultes. Leurs bagages sur des charriots, les quatre personnes rentrèrent dans la gare.

Nathaniel et Elana avait un énorme sourire sur le visage. Enfin, enfin le grand jour était arrivé. Ils allaient prendre ce train et partir étudier à l'école Poudlard. Ils n'avaient pas l'air d'être les seuls à prendre le train aujourd'hui, car la gare était inondée de personne, tellement qu'il en était presque difficile de circuler. Heureusement, ils purent atteindre la voie neuf à temps. C'est à ce moment que leur père leur expliqua comment il fallait faire pour se rendre de l'autre côté, sur la voie neuf ¾. Nathaniel sera bien fort la barre de son charriot et courut jusqu'au mur, qu'il traversa sans problème. Il fut suivis de sa soeur, puis de ses deux parents. Les jumeaux étaient tellement pressés de rentrer dans le tain et de partir qu'ils donnèrent tout de suite leurs bagages, embrassèrent rapidement leurs parents et coururent à l'intérieur du train. Ils s'installèrent dans une des cabines vides et s'installèrent en faisant des signes de mains aux adultes. Quelques minutes à attendre puis un grand bruit. Un glissement et le train bougea. Des cris sortir du train, signe d'exaltation et d'excitation. Nathaniel et Elana étaient assis seul dans leur wagon, enfin, au début. Très vite, ils entendirent un bruit à la porte puis un glissement. Un jeune garçon rentra dans leur cabine leur demandant s'il pouvait venir avec eux. Nathaniel et Elana acceptèrent avec joie et comme cela, ils se firent leur premier ami. Pendant le voyage, ils apprirent à se connaître. Le jeune garçon se nommait Yan, cependant, durant tout le voyage, il évita précieusement le sujet des origines. Mais, alors qu'il ne restait plus que quelques minutes avant l'arrivée du train, le sujet vint sur le tapis. Nathaniel et Elana, parlant tous deux avec fierté de leurs familles et origines lui demandèrent d'où il venait. Yan avoua alors qu'il originaire de France mais, qu'il n'avait rien à voir avec les familles dont ils étaient originaire et quand réalité, lui, venait d'une famille de moldu. Se rappelant d'abord de ce que disait leur famille, Nathaniel et sa soeur se rappelèrent ce qu'ils pensaient de Yan avant de savoir qu'il était né moldu. Alors que Nathaniel l'avait apprécié et sympathiser tout de suite, Elana, elle s'était plutôt intéressée à son physique, plutôt mignon, elle avait succombé au jeune charme de Yan. Finalement, après un regard entre les deux jumeaux, ils décidèrent de rester sur leur première impression. Ils jugeraient donc eux-mêmes ce que pouvait valoir un né moldu.


Les élèves rangeaient en deux colonnes avançaient doucements, observant tout ce qui pouvait être vu. Une femme vint se présenter devant eux, un professeur. Elle leur expliqua d’une voix sûr toutes les règles qu’ils devront respecter pendant la soirée. Voyant les regards ébahis des nouveaux élèves, elle hocha la tête et ouvrit la grande porte, s’engouffrant dans la lumière qui en sortait.

Quatre tables traversaient la pièce horizontalement. Des tables dont on pouvait voir sur chaque côté des centaines d'élèves. Le plafond, si on peut appeler ceci un plafond, était un ciel de nuit, remplis d'étoiles et de bougies flottantes. Toute au font de la pièce se trouvait une cinquième table, faisant face à toutes les autres, la table des professeurs où se tenait le maître des lieux, le directeur de l'école. Les nouveaux élèves avancèrent doucement, jusqu'à atteindre les escaliers menant à la table des professeurs. Là, le directeur de Poudlard se leva et fit un discours que tous écoutèrent avec attention, même les jumeaux. Ensuite, suivit la répartition. Leurs parents leur en avaient beaucoup parlé. Ils avaient cependant beaucoup évité le choix des maisons, sachant très bien que la moitié de la famille souhaitait les voir à Serpentard alors que l'autre, chez les Gryffondors. Leurs parents espéré secrètement que l'un soit envoyé à Serpentard et l'autre à Gryffondor, pour qu'il puisse partager tous deux, différentes choses et qu'ainsi, cela les empêcheraient de faire tout le temps ce qu'ils voulaient.

Malheureusement, ou heureusement, qui sait, ce ne fut pas le cas. Quand ce fut le tour de Nathaniel de passer sous le choixpeau, celui-ci ne mis pas très longtemps à choisir la future maison du jeune garçon, bien qu'il hésita tout de même avec une autre maison. Il ronchonnait dans son coin, pesant le pour et le contre. Il finit par choisir.

« ...voilà le premier de ta famille dans cette maison, tu es maintenant un SERPENTARD ! "

Un sourire se dessina sur ses lèvres, il était heureux d'avoir était envoyé chez les vert, même finir chez les rouges et ors ne l'aurait pas réellement dérangé. Il espérait cependant que sa soeur soit envoyée chez les Serpentard elle aussi, il ne voulait pas se retrouver seul. Par chance, son veux fut exaucé et sa soeur le rejoignit vite sur les bancs de la table de vert et argents. Seulement, Yan, n'eut pas la chance de le rejoindre chez les Serpentard et fut envoyé chez les Serdaigles. La répartition fait, le dîner fut servi, ou plutôt apparu. Des dizaines et des dizaines de plat se trouvaient à présent sur les tables et Nathaniel ne se gêna pas pour se servir un maximum. Le repas dura une bonne heure et après, exténués par le voyage, les élèves partir dans leurs dortoirs.

1er & 2eme années à Poudlard

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15 juin 2004

Accrochez-vous à se ce que vous avez, car quand la vie vous le reprendra, jamais, vous ne le récupérerez

Parc de Seattle, été 2004

Un léger vent soufflait sur le parc de Seattle. Des nuages gris recouvraient le ciel. Peu de personnes se baladaient dans le parc en ce temps. Cependant, on pouvait apercevoir, dans une des grandes plaines, trois silhouettes. Plus précisément, trois jeunes adolescents. Deux d'entre eux se tenaient face à face alors que le troisième était plus loin.

Nathaniel lutait tant bien que mal contre le vent qui soufflait de plus en plus fort, jusqu'à arriver à le ralentir. Il avait suivi sa soeur, elle ne savait pas qu'il était là. Quelques jours plus tôt, elle avait reçu une lettre de quelqu'un. Nathaniel, ne sachant pas de qui il s'agissait avait mémorisé le lieu et décidait de la suivre.

« .....retrouve moi, vendredi 25 juillet à 15h, sur la petite colline du parc. Vient seul... »

Elle en avait donc parlé à personne et comme il était écris dans la lettre, elle était partis au lieu de rendez-vous. Maintenant, il se retrouve à plusieurs mètres d'elle, elle qui se tenait en face d'une personne que Nathaniel n'arrivait pas à distinguer. D'un coup, il vit sa soeur sortir sa baguette. Nathaniel commença à courir, criant le nom de sa soeur de toutes ses forces. Il arriva assez près pour entendre des brides de conversation. Sa soeur tenait sa baguette sous la gorge du garçon «....fou-moi la paix, j'en ai rien à faire de toi !... ». Puis, ne voyant pas de réaction, elle se retourna et marcha tête baissée. Nathaniel ne bougeait pas, stupéfait par la personne qui se trouvait avec sa soeur, Yan, il s'agissait de Yan ! Une baguette fut sortie, Nathaniel vit la main se lever. Il recommença à courir, criant toujours plus fort le nom de sa soeur. Cette dernière leva la tête, étonné de voir son frère, elle ne comprenait pas le comportement de Nathaniel, courant dans sa direction, criant son nom, faisant des grands gestes.

« Tu crois pas si bien dire... »

Un jet vert fonça en direction d'Elana, qui le reçut en pleine poitrine. Elle fut projetée en arrière et tomba sur le sol, inanimé. « ELANAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!! ». Le cri rempli de douleur de Nathaniel se perdit dans le vent de la plaine. Il se laissa tomber à genoux au côté de sa soeur, laissant couler sur son visage de jeune garçon, toutes les larmes de son corps. Il la prit dans ses bras, avec toute la douceur et l'amour du monde. Tout comme la fois où il avait découvert ses pouvoirs à l'école moldu, ses parents apparurent en transplanant. Nathaniel, leva vers eux un visage décomposé par la tristesse avec des yeux vide. Sa mère, mettant une main devant sa bouche s'approcha de sa fille et tout comme son fils avant elle, se laissa tomber à genoux. Son père quant à lui, s'avança en direction du jeune garçon qui avait lancé le sort. Il ne lui accorda qu'un regard avant de repartir vers sa fille.

St Mangouste, été 2004

C'est un air lourd et silencieux qui régnait dans la salle d'attente de l'hôpital. En réalité, il ne s'y trouvait que trois personnes. Nathaniel et ses deux parents. Le médecin sortit d'une salle et les deux adultes se levèrent pour aller à sa rencontre.

Nathaniel n'avait pas bougé de son siège. Dès que sa soeur avait touché le sol de ce parc, il avait sentis une part de lui-même partir. Il n'avait pas besoin d'aller voir pour savoir ce qu'aller dire le médecin. Elana était, morte... Elle était partie, à jamais. Cependant, la distance qui se trouvait entre lui et ses parents n'était pas assez grande pour l'empêcher d'entendre ce que disait le médecin.

« ...il n'y avait aucun moyen de la ramener, je suis désolé... »

Nathaniel s'en voulait. Il était son frère, il était censé la protéger, c'était SON rôle, et même cela, il en était incapable. S'il s'était dépêché un peu plus, s'il avait insisté pour l'accompagner dès le début, cela ne serait jamais arrivé.

« ...et le garçon ? »

« Mort. Il n'a pas contrôlé son sort, trop puissant pour lui. Il a ricoché... »

Nathaniel sentit la colère monter en lui. Pourquoi donc ses parents s'intéressaient-ils au sort sur meurtrier de leur fille. Ce n'était qu'un monstre, un stupide né moldu. Yan, qu'il croyait être son meilleur ami l'avait trahi, les avait trahis. Oui, vraiment stupide, incapable de contrôler ses propres sorts. Il lui faisait presque pitié. Il s'était tué, son incompétence l'avait tué, tué, car il n'était qu'un stupide sang de bourbe. Nathaniel leva la tête, les yeux remplis de haine. Il vit ses parents serrer la main du médecin puis s'approcher de lui. Sur le visage de la mère, l'on pouvait voir les mêmes sentiments que son jeune fils. Des yeux de colère, le visage, sans une expression. Ils transplanèrent tous les trois et rentrèrent chez eux. Là où Nathaniel les laissa, se séparant d'eux, le coeur vide et le visage dur, restant seul dans son tourment.

2 septembre 2004

La foule était immense. La gare ne laissait pas une seule place de libre. Les passants poussaient, criaient pour ne pas rater leur train. Parmi eux, un jeune garçon marchait tout droit, silencieusement, tenant son chariot tranquillement, sans quitter des yeux le chemin qu'il devait emprunter. Il était seul.

Nathaniel ne quittait pas sa route des yeux. Ces yeux qui ne reflétaient aucune émotion, comme des miroirs vides. Le chariot qu'il avait, lui permettait de se créer un chemin dans cette masse de personnes. Quand il se retrouva devant le passe pour atteindre le quai 9¾, il ne leva même pas les yeux. La seule chose qui changea fut son allure. Toujours sans montrer un quelconque signe d'intérêt pour ce qu'il l'entourait, Nathaniel alla poser ses bagages et rentra dans le train. Il s'installa dans une cabine vide, s'assit à côté de la fenêtre et appuyant sa tête contre son bras, fixait l'extérieur, toutes les familles, souriantes, riantes, heureuses... Nathaniel détourna soudain le regard. Il ne pouvait supporter ces visions, pas maintenant. Le train allait bientôt partir, il n'aurait plus à voir cela. Pendant l'attente, quelques élèves voulurent rentrer dans sa cabine mais, son regard noir les en dissuada très vite et quand le train démarra, il était toujours seul dans la cabine.

Arrivé à Poudlard, passant à travers les regards des adultes, Nathaniel réussi à s'éclipser. Pendant que tous montaient dans la grande salle où allait se passer la répartition des premières années et le grand buffet, Nathaniel était sorti par une petite porte, allant près du lac pour prendre l'air. Il n'avait pas le courage de monter, affronter tous ces regards compatissants, pleins de questions. Il ne voulait pas rentrer dans cette salle, comme les deux années précédente, comme si de rien n'était, comme si elle n'avait jamais était là. Il se sentait seul, démunie, comme vide. Le jour où Elana avait perdu la vie, une partie de lui était morte aussi. Nathaniel s'approcha un peu plus du lac, regardant son reflet. Bien qu'ils fussent des faux jumeaux, ils se ressemblaient tellement. Depuis ce jour tragique, à chaque fois qu'il posait ses yeux sur son reflet, la douleur et la tristesse l'envahissaient, comme un fléau qu'il ne pouvait éviter. À chaque qu'il se voyait, son image venait le hanter. Son rire, son sourire, son petit air hautain et narquois...une larme solitaire coula sur sa joue. Soudain, un bruit le tira de sa nostalgie. Il se retourna, essayant de percer l'obscurité de la forêt. Cependant, seul le bruit du vent et d'un orage non loin se faisant à présent entendre et Nathaniel, n'ayant pas vu l'heure passer, se pressa de rentrer avant qu'une personne ne se rende compte qu'il avait disparu.

20 Juin 2005

15 juin 2006

…,

Ca y est, la fin de la quatrième année à Poudlard va bientôt arriver. Cette année fut très différente de la précédente. Bon, le trou que la mort d'Elana créa dans mon coeur est toujours là et le sera surement toujours mais, petit à petit, je continue à vivre. Le sourire est revenu s'installer sur mon visage. Il peut peut-être passer hypocrite parfois mais, j'ai besoin de sourire. Elle me disait toujours que cela rajoutait quelque chose à mon charme. Je me suis rouvert aux autres élèves, me suis fait de nouveaux amis. C'est fou le nombre de personnes qui, comme moi, ne supportes pas ces êtres inférieurs que son les sangs de bourbes. En parlant d'eux, bien que je sois plus ouvert, que je paraisse mieux, je ne me lasse pas de leur mener la vie dur. Contrairement à l'année dernière, je ne me suis presque pas fait prendre cette année. Plus subtile pour certain, plus lâche pour d'autre, tout ce qui m'importais, c'était qu'ils souffrent. La plupart savent que ces méfait son signé par moi-même mais, aucun d'entre eux ne peut m'accuser, fautes de preuves valables. À chaque fois que j'en vois un se faire victimes, mon sourire au coin apparait. Bon, ç part ça, ma vie continue, je suis les cours et joue au Quidditch. L'arbitre n'arrête pas surveiller mes faits et gestes, à cause de « l'accident » de l'année dernière. M'enfin, ça m'empêche pas de continuer.
Y à un truc bizarre cette année. Les filles, j'en vois qui essaye de se rapprocher de moi. Enfin bizarre surtout parce qu'avant il y en avait pas trop quoi. Je pense Qu'Ela devait un avoir un rôle dans tout ça. Oui, parce qu'elle, c'était une jalouse à 100 %, je suis un peu près sûr qu'elle voulait que quelqu'un s'approche de moi. Mais de toute façon, personne ne pourrait remplacer Elana, ni la place qu'elle occupe en moi, vivante, ou morte...

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5 juillet 2009

Journal,

Trois ans, trois ans que je ne t'ai pas écrit. J'avais dit une fois par an mais, disons que ces trois dernières années, je n'ai pas trop eu le temps. Les examens, les cours, les amis, les filles...ça prend plus de temps qu'il n'y paraît. Je m'amuse. Je me suis vraiment fait des amis super pendant mon séjour dans cette école. Je ne l'oublierais jamais, cette école. Elle a été tellement pour moi. Mais, toute bonne chose à une fin comme on dit. Cette année était la dernière. J'ai passé mes examens plutôt bien, et fait tout ce que je devais faire. Jamais je n'oublierais les choses que j'ai vécues, les moments tristes ou heureux, seul ou à deux... J'ai même rencontré des gens qui pensaient exactement comme moi. Mais, le fait que je sois bien, ne m'empêche pas de continuer ma tâche sur les sangs de bourbes. Leur mener la vie dur fait partis de mes activités à part entière. Enfin, à force d'être nostalgique, on va croire que c'est ma fin. Mais non, la fin d'une histoire est le début d'une autre. Il y a quelques années, une université pour sorcier a été ouverte. Les élèves des deux écoles de magie, Poudlard et Durmstrang se réunissent ainsi que des vampires et Lycans, après leurs sept années de scolarité. J'y vais en septembre et vais y retrouver toutes les personnes de Poudlard, je sens que je ne vais pas être déçus. Avec plus de liberté qu'à Poudlard, la vie va être nettement plus sympa. M'enfin, avant de penser à de nouvelles années scolaire, je vais déjà penser à mes vacances. Je vais avec des amis en France, visiter, se balader, faire la fête... Peut-être, qu'on y rencontrera des élèves de Beauxbâtons...

Le moteur était silencieux. Le soleil brillait de mille feux, sans un nuage à l'horizon. On pouvait voir, au-dessus d'un champ désert, une voiture blanche prendre son envole. On pouvait voir par la fenêtre, un jeune homme au volant, accompagné de deux amis. Enfin voir, pas très longtemps, car quelques secondes après son décollage, la voiture disparut.

Nathaniel souriait. Son bras à la fenêtre de sa nouvelle voiture, une main sur le guidon, il conduisait, ou plutôt volait, en direction de nouvelles expériences. Il avait décidé, avec quelques amis, de prendre sa voiture et d'aller directement après leur voyage en France, dans leur nouveau lieu de vie, l'université. Bien qu'il s'agisse d'une sorte « d'école » Nathaniel était vraiment impatient d'y être. Le voyage se passa plutôt bien. S'amusant avec ses amis, riant, parlant... il n'avait pas vraiment besoin de faire attention à la route sachant, que dans le ciel il n'y a pas énormément de circulation. Après quelques temps de voyage, ils purent apercevoir, de loin, cette fameuse université. Une immense île flottante, sur laquelle se trouvaient d'immenses bâtiments.

Nathaniel alla garer sa voiture dans un parking gigantesque. En sortant avec ses amis, bagage à la main, ils purent apercevoir le campus universitaire. Leurs yeux étaient grands ouverts. Même Poudlard n'était aussi grande. C'était simplement, magnifique. Un sourire vint s'installer sur le visage de Nathaniel. Il sentait que les prochaines années allait être uniques. Ce fut là, qu'il se sépara de ses amis. Il sortit alors une clé de sa poche. La clé de son logement. Il s'y dirigea pour s'apercevoir qu'il s'agissait d'un appartement. En effet, ses parents ne lui avaient pas dit qu'il se trouverait dans un immense appartement. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre et inséra la clé dans la serrure pour pénétrer dans son nouveau chez-lui.


Pendant les années d'études qui était passé, Nathaniel avait eu le plaisir de revoir ses amis de Poudlard mais, de s'en être aussi fait d'autre, venant de Durmstrang ou encore des vampyrs ou des lycans, bien que ceux de Durmstrang soit peu nombreux et que la majorité lui sortent pas les yeux. Il avait raison, l'université, qu'elle soit magique ou non, n'a absolument rien à voir avec ses anciennes expériences. Tout était mieux, être libre, autonome, pouvoir s'amuser sans qu'on soit sur son dos toute la journée, tout cela ne pouvait que le rendre bien. Bien que tout ce temps, il avait encore cette douleur au fond de son coeur, regrettant que sa soeur ne puisse partager ces événements avec lui. Elle aurait tant aimé cela. En ce qui concernait les cours, Nathaniel choisis un parcours incluant des sorts combat et études. Il s'était spécialisé dans l'étude de la magie essentielle et pratique plus particulièrement les forces du mal, ce qui était nouveau comme domaine, la défense contre les forces du mal ainsi que les sortilèges et enchantements. Il était aussi fortement conseillé aux élèves, quelle que soit leur provenance, de choisir des pratiques sportives. Nathaniel sauta en premier lieu, directement sur l'option Quidditch. Il prit cependant une seconde activité. Il hésita dans un premier temps entre la natation et les duels magiques. Mais, en réfléchissant, la natation pouvait se pratiquer seul, dans une piscine quelconque. Il choisit donc les duels magiques, qui semblaient nettement mieux en fin de compte.

Tout en travaillant, Nathaniel continuait le but qu'il s'était donné quand il était dans l'école Poudlard. Dans cette université aussi se trouvait des sangs de bourbes et Nathaniel les détestait toujours autant, voir plus. Donc en généralité, tout allait bien pour le jeune Nathaniel. Sa dernière année venait de se terminer et il était rentré chez lui pendant les vacances, ses parents se peignant qu'il leurs rend très peu visite. Mais, celle-ci prenait fin et Nathaniel devait maintenant retourner dans ce lieu magique. 2012 promettait d'être une nouvelle année des plus passionnante.

Citation.

Deuxième années de Nathaniel à l'université. Au milieu du moi de décembre, Noël approche à grands pas. La neige recouvre une part de l'extérieur, le temps est froid et un petit vent souffle. Nathaniel sortait de son premier cours de l'après-midi.

Je me levais. Le cours d'enchantement venait de finir. C'était intéressant et je serais bien resté pour demander quelques trucs au prof mais, là je n'avais pas trop le temps. Le vendredi, j'ai un seul cours l'après-midi et les heures qui suivent son réservé pour le Quidditch. Je jetai un coup d'oeil à ma montre, si je ne dépêchais pas, j'allais finir en retard. Je sortis alors de la salle, livre à la main, en pleine discutions avec un de mes amis. Nous étions presque arrivés à la porte de sortis quand on percuta, un groupe de jeune étudiantes. Une d'elle fit tomber ses livres. Etant de ma faute, je me baissais pour l'aider à les ramasser. Je ne vis tout d'abord pas son visage, puis, quand je lui tendis les livres ramassés, mes yeux croisèrent les sien. Je restai pétrifié. Enfin pas vraiment parce qu'elle, après avoir tous ses livres, elle se leva et je suivis le mouvement. Mais, disons que mon esprit bloqua. Ses yeux bleus, je ne pouvais m'en défaire. Ce visage d'ange, qui pourrait pourtant devenir celui d'un démon. Elle me sourit puis d'un pas rapide, rejoins son groupe. Je suivis sa route des yeux. Ce n'était pas possible, elle, elle....

-Hé vieux ! Ho réveille-toi ! C’est bon c’est qu’une fille mec !


Je vins soudain à la réalité, sentant mon ami me tirer vers la sortie en disant qu'on allait être en retard. Je le suivis, marchant un peu de travers, ne voulant pas la quitter des yeux. C'était exactement elle, on aurait dit son reflet dans un miroir...Elana. Cette fille, que je venais de percuter, à qui j'avais souri et qui m'avait souri en retour. Cette fille ressemblait tellement à ma sœur. Ce même petit air, ces yeux sûr et observateur, ces cheveux en cascade entourant son visage... Les reflets du passé revinrent soudain me hanter.

Mais, je ne pus rester bien longtemps en observation devant cette fille, les ombres s'emparant soudain de son corps. Puis, je me retrouvai sur le terrain de Quidditch, ne sachant même plus ce que je faisais là. L'entraînement commença, mes tourments disparurent, enfin presque. Au début, tout ce passait bien, puis, alors que nous commencions le match, ils revinrent, ces souvenirs, ces pensées, ces images... Tout me rappelait ma défunte sœur. Cette fille, elle avait fait remonter à la surface ce que j'avais essayé de cacher, pour pouvoir continuer à avancer. Je me souvins alors, du son de sa voix si sûr de soit, de son rire si joyeux et vivant, de son air si angélique mais, pourtant si hautain, de ses yeux profonds où brillant sa joie de vivre et son malice, de ses idées si brillantes mais si farfelue, de son comportement si détestable mais, si attirant. Tout cela, me tomba dessus comme une vague gigantesque qui, où que j'aille, quoi que je fasse, m'atteindra. Je ne voyais même plus le jeu qui se déroulait devant moi, je n'entendais pas les cris, prononçant mon nom, me demandant si j'allais bien ou si je n'avais pas de problème. Aucune chose réel ne pouvait m'atteindre, l'instant présent n'était rien pour moi, ce moment, ce moment-là, je le vivais dans le passé.

C'est au moment où je me pris un cognard dans la tête que je revins à la réalité. Enfin, la réalité, pas vraiment parce que je fus assommer par la puissance du coup. En quelques secondes, je me retrouvai par terre, à moitié dans les vapes, à voir flotter au-dessus de moi, le souvenir de ma sœur. Je sentis les mains me secouer et me demandant encore si j'allais bien. Je me relevai à moitié tant bien que mal et leur répondis d'une voix sourde que ça pouvais aller. Le coup à la tête me faisait un peu mal mais, ce n'était en rien ce qui me préoccupait la plus.

-Amener à l’infirmerie, qu’ils vérifient quand même qu’il n’est rien.


Je voulais protester mais, me repris à la dernière seconde. Un peu de repos et de sommeil ne pourraient que me faire le plus grand bien. Et puis, si je n'y allais pas, j'allais me voir poser pleins de questions « pourquoi t'a pas bougé ? », « qu'est-ce que tu faisais ? »... et maintenant, là, tout de suite, je n'étais pas vraiment d'humeur. Mon ami m'aida à me relever et, en me tenant le bras fermement, nous nous dirigions vers l'infirmerie.

Je fus installer dans un lit, l'infirmière insistante pour que je reste la nuit. Comme sur le terrain, j'avais au début protesté, ne voulant pas gâcher une si bel après-midi mais, je n'eus pas trop le choix et repris les pensées de tout à l'heure. Je pourrais me reposer tranquillement, vu qu'aucune visite n'était possible. Je m'allongeai donc dans un lit et après avoir avalé les médicaments au goût affreux de l'infirmière, je tombai dans un sommeil profond. J'aimerais bien dire profond et sans rêve, mais ce ne fut absolument pas le cas. Cette fille, dont je ne connaissais toujours pas le prénom hanté toutes mes pensées. Enfin plutôt les souvenirs qu'elle faisait remonter en moi. Je n'arrivai toujours pas à croire qu'elle lui ressemble autant. Pendant un instant, quand mes yeux c'étaient plongée dans les siens, j'eus le fol espoir que cet après-midi ne se soit jamais passé et qu'elle était là, avec moi. Mais je le sais, je pourrais espérer autant que je voudrais, elle ne reviendra jamais. Bref, le matin, à mon réveil, je n'eus aucunement l'impression d'avoir dormis, bien au contraire. Je me levai, personne. Même l'infirmière n'était pas là. Je haussai les épaules. Je me sentais bien, à par ce petit problème de souvenirs, et je n'avais donc plus rien à faire ici. Je m'habillai, me dépêchant avant que cette bonne femme arrive et qu'elle ne me force encore à rester. Mettant mes chaussures en sautillant et attrapant ma veste, je sortis. Il devait vraiment être tôt, car il n'y avait strictement personnes, nulle part. C'est là que je me souvins qu'on était samedi et qu'il n'y avait pas vraiment beaucoup de volontaire pour se lever à....6 h 30 du matin. Oui, en effet, très tôt, trop tôt. Je retournai donc dans mon appart en sifflotant, la jeune fille mettant sortis de la tête pendant un instant. Je rentrais, enfin, j'essayais de rentrer dans mon appart, étant presque obligé de donner de gros coups d'épaule pour ouvrir cette fichu porte. En même temps, vu tout ce qui se trouvait derrière, je me demandais bien comment, même en donnant des coups, j'avais pu l'ouvrir. L'appartement était...dévasté. Vous voyez une tempête passer dans une salle ? Imaginez le vous puis multipliez ça par dix, vous aurez peut-être le résultat. Apparemment, ils ne l'avaient pas attendu pour faire une fête. M'enfin leur problème, moi je ne m'en occuperais sûrement pas. Fermant la porte et enjambant tout le foutoir qui se trouvait sur le sol, j'arrivai enfin à atteindre ma chambre, où je puis m'allonger et une nouvelle fois, m'installer dans les bras de Morphée.

Le week-end se passa sans embrouille. À mon étonnement, personne de vint me demander comment j'avais pu me prendre ce cognard. Mon ami avait dû les prévenir, car vu mon caractère, si on avait trop forcé, cela aurai pu mal finir. Enfin, ça ne se passa pas et pendant que les autres nettoyaient l'appart, je me baladais dans un des parcs de l'île. Ce fut le lundi, que tout ce qui m'avait hanté deux jours ou trois jours auparavant revinrent de plein fouet. Une nouvelle fois, mon regard croisa le sien. Cependant, cette fois-ci, je réagis plus normalement, et même qui pendant quelques secondes je continuais à l'observer, je repris ma route. Je jetais cependant quand même un ou deux coups d'œil en arrière. Elle avait de nouveau disparu. Je ne pouvais pas rester comme ça, il fallait vraiment que je sache qui était cette fille. Les cours du matin passèrent lentement, la tête ailleurs, je ne faisais vraiment pas attention. Quand, enfin le dernier cours de la matinée finit, je me levai rapidement et partis sans attendre personne. Je parcourais les couloirs, cherchant quelqu'un des yeux. Ca y est, elle était là, entourée d'autres amies. Je me dirigeais dans sa direction. C'était une fille qui faisait partie du groupe qui les avait percutés. Elle se trouvait à Poudlard et était une de mes anciennes amies. Je lui demandai de me suivre et lui posa des questions sur cette fameuse fille. Après quelques minutes où elle me répondit sans ménagement, elle repartit à ses affaires sans poser de questions. Je souris. Je connaissais maintenant quelques choses d’elle.

Je marchais dans le parc. Je sortais de l'infirmerie, l'infirmière ayant ordonnée que je revienne pour qu'elle vérifie que je n'avais rien. J'avais beau lui expliquer qu'il ne s'agissait que d'un petit coup, elle ne voulait pas céder. Enfin, bon, j'étais enfin libre et je voulais me rendre à la piscine pour faire quelques longueurs. C'est à ce moment que je la revis. Elle n'était pas seule, elle se trouvait avec un garçon et tous deux n'avaient pas vraiment l'air content. C'est quand elle voulut partir et qu'il la retint d'un coup sec en attrapant ses poignée que je ne puis m'empêcher d'intervenir. Ce n'est pas trop moi ça mais, le fait qu'elle lui ressemble tellement, me donnais envie de la protéger, un peu comme pour ma sœur. Me mettant entre les deux personnes, je fixais le jeune homme qui la lâcha. E, jetant un « on en a pas fini ! » il partit en me lançant un regard noir. Lui souriant en le narguant, je me retournai vers elle. Elle me souriait et toute ma fierté s'envola. Je ne savais pas que faire, devant elle, j'étais totalement démuni. Elle me remercia et m'invita à aller s'asseoir sur un des bancs pas loin. Je la suivis et m'assis. Quand elle me parlait, et que je devais répondre, je commençais à bégayer comme un enfant. Je ne savais pas quoi dire. Comment vous voulez dire à une fille qu'elle vous obsède parce qu'elle ressemble trait pour trait à une sœur ? Une sœur morte qui plus est. Non, j'étais comme bloqué. Notre première rencontre ne fut donc pas vraiment ce que l'on peut décrire comme, bien. Heureusement, elle ne s'arrêta pas sur cette première impression et nous pûmes nous revoir. Au fur et à mesure de nos rencontres, nous nous rapprochâmes et devînmes de réels amis. Cependant, ce sentiment de gène un peu, ne me quitta jamais, celui du besoin de la protéger non plus d'ailleurs. Je me rendis bine vite compte que, même si physiquement elle ressemblait comme deux goûtes d'eau à Elana, moralement et mentalement, elles étaient deux exacte opposés, à part peut-être leurs forces et le fait qu'elles soient sûres d'elles. Elana, elle était bornée, dirigeante, moqueuse, alors qu'elle, elle était gentille, douce, attentionnée... En réalité, ce comportement me donnait encore plus l'envie de la protéger. Peu à peu, j'arrivai à voir autre chose que ma sœur en elle, et cela me fis le plus grand bien, bien que chaque fois que je voyais ce visage, ce sourire, ces yeux, je ne pouvais m'empêcher d'y penser.