Rachel De Luca  Age : 35
Côté coeur : Célibataire
Emploi/loisirs : Sport, chant, danse et caligraphie
Humeur : Lunatique
Messages : 319
 | | Sujet: Rachel Stella Mélodye De Luca Jeu 22 Sep - 22:27 | |
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Rachel Stella Mélodye
De Luca
→ ÂGE : 23 ans
→ DATE et LIEU DE NAISSANCE : 14 Février 1989 à Venise
→ GROUPE : Poudlard (Gryffondor)
→ ANNEE D'ETUDES : 5ème
→ POUVOIRS (et contre-pouvoir) : X
→ MATIERE/METIER : X
→ CÉLÉBRITÉ : Scarlett Johansson
→ CODE RÉGLEMENT : « Ô Captain ! My Captain ! »
→ VOTRE PSEUDO : Gwen
→ VOTRE ÂGE : 16 ans
→ DISPONIBILITÉ : 7/7 jrs
→ AVIS SUR LE FORUM : Bande de fifous ! Ca pète le feu ! J'vous n'aime tous autant que vous êtes <3 ( J'suis dans ma période bisounours oui =' )
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HISTOIRE
Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais.. 14 Février 1989 ||| Un pleur se fit entendre, puis quelques minutes après, un deuxième. En ce jour de St Valentin aux alentours de 14h30, deux bébés venaient de voir le jour, nommés Dante et Rachel. Leur mère, passablement exténuée laissa aux pédiatres, aux sage femmes et aux médicomages le soin de faire leur travail et en profita pour se reposer après les douleurs qu'elle avait subit de part son accouchement. Son mari l'embrassa sur le front, les yeux brillant, comme si des larmes venaient les encombrer. Pourtant, il ne pleurait jamais. Mais ce jour était un jour particulier, n'est-ce pas ? C'était le jour de la naissance du fruit d'un amour improbable. Un amour entre une Auror et un Mangemort. Vous devez vous dire, impossible ! Eh bien si, c'était possible, la preuve. |||<< - Oh Lucenzo regarde, qu'ils sont beaux...- Ils te ressemblent mon amour, c'est normal.- Arrêtes un peu veux-tu ! J'ai toujours dis que je ne mettrai jamais à batifoler comme les autres mères mais je dois avouer que ce sont vraiment des amours... Regarde les, ils sont déjà collés l'un à l'autre.- Reposes toi ma chérie, Papa va s'occuper d'eux. >> 12 Juillet 1993 ||| Ils vivaient dans dans un château à quelques kilomètres seulement de Venise. Ce château, d'architecture baroque évidement, était dans la famille De Luca depuis de nombreuses générations et avait été confié aux soins des domestiques jusqu'au retour de Monsieur Lucenzo De Luca, qui dès son mariage avec Alice Austen, revint sur la terre de ses origines lors de la mort de ses parents, qui n'avaient jamais vu d'un très bon oeil leur union, et personne n'aurait pu leur reprocher. Cette famille avait toujours été particulière, vraiment particulière. Mais maintenant que l'ancienne génération n'était plus, la nouvelle pouvait prendre la relève et couler des jours heureux. |||
||| C'était dans cet endroit majestueux, où se mélaient sorciers et moldus que grandirent les deux bambins. Ils venaient d'atteindre l'âge de 4 ans et 5 mois pour être exact. Rachel, les cheveux blonds vénitiens et les yeux changeant au gré de ses humeurs; Dante, les cheveux d'un blond plus foncé, presque châtain et des yeux oscillant entre le bleu et le gris. Des amours de gosses qui rendaient fou leur parent. Fou, dans tous les sens du terme. Ces deux enfants étaient intenables, ils faisaient milles et une farces et attrapes ensemble, et jamai séparément. Ils étaient très difficiles de les séparer, car ils faisaient tout pour se retrouver inévitablement. Un jour que son frère faisait ses leçons avec sa mère, leçons auxquelles elle n'avait pas le droit d'assister, Rachel s'amusait dans le jardin. Elle essayait d'attraper un papillon quand elle vit un garçon du nom de Julio, fils du cuisiner. Il tenait sa mère par la main et ensemble, ils sortirent du château par le grand portail. Dieu qu'elle les enviait, elle avait tellement envie de sortir, de voir le monde extérieur. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait rester enfermée ici alors que Julio, lui, pouvait sortir. Qu'avait-il de plus qu'elle ? Elle renifla avec dédain avant de chercher inconsciement son frère, sachant parfaitement qu'il n'était pas près d'elle. Se trouvant seule, et ne le supportant pas, elle décida d'attirer l'attention de son père. |||<< - Père, père ! - Oui ma puce ?- Pourquoi je peux pas sortir ?- Tu es trop jeune mon enfant.- Mais Julio il sort lui et il est plus petit que moi !- Julio n'est pas comme toi.- Non c'est un garçon, il a juste ça de différent. Et il est plus fort que moi, aussi. - Tu te trompes mon ange, il est beaucoup plus faible que toi. Tu es encore trop petite pour comprendre...- Mais j'ai 4 ans et demi père ! - Tututu, tu es encore jeune. Saches juste mon enfant que tu es beaucoup plus forte et supérieure à lui. Il a le droit de sortir car il n'est pas de notre monde, sa vie n'est pas ici avec nous, il peut sortir et se mélanger avec ceux qui lui ressemblent. Mais pas toi, tu dois rester pure.- Je ne comprend pas, père.- Un jour tu comprendras. >> 28 Septembre 1995 ||| Un fracas de verre se fit entendre, suivit de deux rires enfantins. Encore un tour de ces satanés jumeaux. Qu'avaient-ils encore fait ? Ils sortirent en courant de la cuisine en se précipitant dans le jardin, pour se cacher dans un endroit qu'eux seuls connaissaient. Ils grimpèrent au plus vite dans un arbre qui abritait une cabane, qu'ils avaient construit eux-même. Une fois dedans, ils remontèrent bien vite leur échelle, fermèrent la porte et les volets avant de s'écrouler de rire à même le sol. Quel coup ils avaient fait, quel coup de génie ! Il ne pourrait plus rien leur dire cet infâme de Julio. Dante dut plaquer la main sur la bouche de sa soeur pour l'empêcher de faire du bruit quand des personnes passèrent près d'eux, à leur recherche. Une fois le danger écarté, il enleva sa main, les yeux brillant, un grand sourire éclairant son visage. |||<< - Rachinette, tu as vu sa tête un peu ?- Dieu qu'il était drôle, il n'a pas compris ce qui lui arrivait. Et je t'ai déjà dis d'arrêter avec ce surnom Dante, il est affreux !- Que préfères-tu mon amour de soeur ? Rachette ? Rachouninette ? - Mais c'est horrible ! Tu aimerais que je t'appelle Dantinou ?- Tu le fais déjà je te rapelle !- Oui bon, je l'avoue, je le fais déjà. Mais c'est mignon, alors que toi c'est..- Une horreur ? Une consternation ? Une abomination ?- Exactement ! Tu trouves toujours les mots qui conviennent à la situation.- Oh, tu vas me le payer ! >> ||| Il se jeta sur sa soeur avant de la chatouiller. Elle essaya de se débattre mais une fois encore, il était fort, trop fort pour elle. En fin de compte, elle ne réussit car le griffer au bras avant de demander la fin de son supplice. Elle lui en voulait, dans ses moments là, d'utiliser sa force. Il savait bien qu'elle en avait moins que lui, même si elle était trop fière pour l'admettre. Pourtant, en regardant le sourire canaille de sa moitié, elle ne lui en voulait jamais. Elle le repoussa assez violament, avant de se remettre sur pieds, de replacer ses cheveux et de le regarder dans les yeux en essayant de le fusiller du regard, puis elle lui tourna le dos, montrant ainsi qu'elle lui en voulait. C'était faux, mais elle le faisait exprès. Elle savait très bien qu'il reviendrait vers elle. Une fois encore, elle ne se trompa pas et sentit les bras de son frère qui l'entourèrent avant de la ramener contre son torse et de la serrer contre lui. Dieu, qu'elle était bien dans ses bras, elle était à sa place. ||| 03 Decembre 1998 ||| Il était aux alentours de 14h, c'était un bel après-midi d'hiver, où le soleil régnait encore en maître. Elle observait le spectacle de la vie par la fenêtre, accompagnée de son frère qui cherchait une nouvelle idée de connerie à réaliser quand une fille, les cheveux et le regard d'un noir de jais, fit son apparition dans leur cour. Derrière elle se trouvait leur père, qui était en grande conversation avec un adulte qu'elle n'avait jamais vu. Elle regardait d'un oeil mauvais cette demoiselle qui marchait la tête haute, le regard fier, la démarche arrogante. Son frère et elle durent se lever pour leur souhaiter la bienvenue. La première impression lui étant négative, elle ne fit que redoubler quand elle vit le regard que venait de lancer son Dante à l'inconnue, comment pouvait-il la regarder ainsi ? C'était décidé, Rachel ne l'aimerait pas.
Leur père fit les présentations, ainsi elle se trouvait devant Alexandra De Boissonit, fille du Comte de Boissinit et sorcière de sang pur. Elle fit une courbette à son frère, avant de saluer Rachel, d'un sourire arrogant accompagné d'un regard dédaigneux comme si elle avait été insignifiante. Les yeux de la demoiselle se ternirent pour passer à un noir corbeaux tandis qu'elle faisait une révérence devant le père de cette dernière. |||- Enchanté de te rencontrer.. Rachel si je ne m'abuse ?- Le plaisir n'est pas partagé.||| La guerre était déclarée. La comtesse eut un mouvement de recul effaré en entendant ces mots. Jamais elle n'aurait pensé être plus mal acceuillit. Dieu que cette péronnée était impolie. C'était ainsi qu'elle acceuillait les invités ? De plus, pas n'importe qui. Une Comtesse, future fiancée de son frère. Mais ça, Rachel l'ignorait encore. Elle l'apprit d'ailleurs bien assez vite, surprenant une discussion entre les deux quoi. Pardon ? Son frère allait épouser une chose comme elle ? C'en était trop, elle ferait tout pour s'y opposer, tout. Elle profita du fait que son frère ait un entretien avec leur père pour rencontrer celle qui croyait devenir sa future belle-soeur. Celle-ci la reçut froidement, mais quoi de plus normal, vu la façon dont Rachel l'avait acceuillit. |||- J'ose espérer que vous revenez pour vous excuser.- Oh, vraiment ? Dommage, vos espérances ne seront pas comblées.- Pardon ? Sortez de mes appartements je vous prie.- Vos appartements, vraiment ? Vous êtes ici chez mon père, dans son château. Ainsi, vous êtes ici chez moi, non chez vous. Je vous prierai donc de m'adresser la parole avec un peu plus de respect et moins de suffisance. - Sortez d'ici !- Je vous prie de m'excuser, mais ce n'est pas à moi de sortir mais à vous. Je suis ici chez moi, vous êtes ici une invitée. Une invitée indésirable si je ne m'abuse.- Oh, voyez-vous ça ? La seule qui me trouve indésirable, c'est vous !- Vous le croyez vraiment ? Je ne le crois pas. Voyez-vous, vous n'êtes pas du tout le genre de fille qui pourrait attirer mon bien aimé frère, vous êtes à son opposé. Vous croyez vraiment qu'il pourrait aimer une fille telle que vous ?- Comment osez-vous ?!- Comment j'ose ? Je me permet juste de vous prévenir. Les filles telles que vous, avec une arrogance suprême, des sourires traitres, des pirouettes ironiques et un cerveau pas plus imposant qu'une noix, attireraient mon frère ? Oh non, voyons, ne soyez pas sotte. Vous n'avez rien qui l'attire. Je vous prierai donc d'annuler tout de suite cette future union, et de partir aussi vite que vous êtes venue, sinon je puis vous assurer que ce moment sera le plus agréable que vous aurez passé en ma compagnie. Si vous voulez bien m'excuser. ||| Elle partit sans se retourner devant celle qui aurait pu devenir sa rivale, même si elle n'aurait jamais fait le poid. Au final, cette dernière partit sans demander son reste. Le Duc De Luca se posa de nombreuses questions quand à ce revirement et punit sa fille de 8 ans qu'il jugeait responsable, et à juste titre, de ce changement. Quant à son frère, il ne lui en tint pas rigueur et trouva une faille qu'il pourrait toujours utiliser contre elle, sa jalousie. ||| 14 Février 2000 ||| En ce jour de St Valentin, anniversaire d'une demoiselle nommée Rachel, une lettre apportée par un hibou fit son apparition près de la fenêtre d'Isabelle De Luca, tante et marraine de cette dernière. Cette lettre annonçait son entrée à la prestigieuse école des sorciers, Poudlard. Elle devrait prendre le train dès la prochaine rentrée scolaire, et donc acheter tout le matériel nécessaire à sa future école. Elle montra un visage rayonnement à sa tante et à son cher cousin, Antony avant de monter se réfugier dans sa chambre. Elle ferait sa rentrée, seule. Bien évidement, il y aurait son cousin, en 2ème année à Poudlard et fréquentant la maison de Serpentard, mais elle n'en avait que faire. Ce n'était pas lui qu'elle voulait. Elle voulait... Elle voulait quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'elle ne reverrait plus jamais, quelqu'un qu'elle avait malencontreusement tué. |||<< - Rachel ! Descends veux-tu ?- Oui ma tante ?- J'aimerai que nous parlions, toutes les deux.- Je vous écoute.- Tu nous as montré une grande joie tout à l'heure mais, elle me semblait.. Comment dire ?- Considérable quant à la situation ?- Oui, c'est le mot que je cherchais. Une joie considérable.- Si vous doutez de moi ma tante, sachez qu'elle était tout, sauf fausse. J'étais, je suis, vraiment heureuse d'aller à cette école.- Tu es sûre que tu es vraiment heureuse ?- Mais oui, pourquoi ne le serais-je pas ? Je vais étudier dans la plus prestigieuse école de magie, celle qui a vu passer les plus brillants sorciers de tous les temps. Comment ne pourrais-je être heureuse ?- Peut-être aurais-tu voulu faire ta rentrée avec quelqu'un ?- Mais je ne suis pas seule, Antony m'accompagnera.- Tu joues avec les mots.- Ma tante, j'ai toujours su que j'irai là-bas, j'ai été éduqué tout mon enfance en vue d'aller dans cette école, qui ne ferait qu'améliorer et finaliser mon éducation. Que je fasse ma rentrée seule ou accompagnée n'a aucune importance pour moi, tout ce qui compte, c'est d'y aller.- Bien tu m'en vois rassurée, ma petite. Tu peux aller te reposer maintenant. >> ||| Que de mensonges en une si petite discussion. La gamine excellait dans l'art de cacher ses sentiments, seuls ses yeux pouvaient la trahir mais jamais personne, exceptée une, n'avait su les décrypter. Et cette personne n'était plus. Cette personne que Rachel aimait tellement, cette personne qui était partie trop tôt, trop vite, à cause d'une peur enfantine. Cette personne avec qui la demoiselle aurait voulu passer sa rentrée, sa scolarité, le reste de sa vie. Cette personne qui l'avait quitté, laissant une place béante dans son coeur. Non, elle n'était pas heureuse d'aller dans cette école sans cette personne si chère à son coeur, à tout son être. Mais c'était ainsi, et elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, après tout, tout était de sa faute. ||| 23 Mai 2006<< - Auriez-vous l'aimable obligeance de m'expliquer ce que vous faites ici, à cette heure si indue ?- Nous pourrions te poser la même question.- Il suffit ! Il se trouve que contrairement à vous, j'ai une raison de venir ici..- Et quelle est-elle ?- Expelliarmus ! Ca t'apprendra à me couper la parole. Oh tout doux, vous autre, ou vous aurez le même sort. Je disais donc que j'avais une raison de venir ici. Vous savez le Parc est si silencieux et le coucher de soleil est magnifique, sauf quand il est gâché par des rustres de votre espèce !- Nous voulions juste rentrer avant le couvre feu.- Oh, que c'est étonnant. Comme les moutons que vous êtes vous respectez les règles à la lettre, bravo. Vous êtes de vrais modèles, n'est-ce pas ? Vous m'en direz tant. Personne ne vous a dit de vous taire et de respecter les autres ? Non, personne ? Vos parents ne vous ont pas appris le respect, je suppose ? C'est dommage, je vous aurai éviter ces désagréments.- Mais que...- Silencio ! Immobulus !Voilà, je préfère, c'est plus calme d'un coup vous ne trouvez pas ? Non, oh comme c'est dommage, vous vouliez dire quelque chose ? Vous auriez du y penser avant ! Mais au lieu de ça, vous êtes arrivés ici avec vos grands souliers, vos voix esquintant mes tympans, vos rires me les perçant. Votre démarche me fait mal aux yeux que j'en souffre. Je souffre de votre présence vous voyez. Je ne comprend même pas comment des gens comme peuvent exister ici, et pouvoir y rester. Vous avez de la chance, et pour ça, vous devriez éviter de la gâcher, suis-je clair ?! Faites un peu plus attention la prochaine. Si prochaine fois il y a, n'est-ce pas ? >> ||| Sa menace ne reste pas sans effet, créant une panique lisible au fond de leurs yeux. Elle sentait qu'ils essayaient de se débattre mais ils l'avaient mises hors d'elle. En plus de la déranger lors de ses moments à elle, ceux qui lui faisaient profiter de sa famille disparue, ils étaient irrespectueux envers elle. Ils allaient le payer. Dieu qu'elle s'amusait de les voir ainsi, piégés commes des rats, la peur au fond des yeux. Elle se délectait du spectacle. Au final, elle les envoya paître dans les eaux du Lac, avant de se faire prendre par l'un des professeurs qui la punit et la colla. Elle s'en fichait éperdument, et ne l'écoutait qu'à moitié. Avant de rentrer, elle se tourna vers le soleil qui venait de se coucher, la nuit allait être longue, très longue. |||
QUARTIER LIBRE
L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice. 14 Février 1999 << -Dante ?- RachRach' ?- Je peux venir, je n'arrive pas à dormir.- Allez viens, gamine ! >> ||| La jeune demoiselle, qui fêtait ses 10 ans aujourd'hui tout comme son frère, n'arrivait pas à dormir. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui disait qu'elle passerait une mauvaise nuit. Elle venait donc chercher les bras de son frère, endroit où elle se sentait toujours en sécurité. Elle prit un coussin et le frappa pour l'avoir insulté de gamine avant de se pelotonner contre lui. Dieu qu'elle était bien ici, elle savait qu'elle était enfin à sa place. Il la serra contre lui avant d'entrelacer leur doigts puis de lui déposer un baiser sur le front. La gamine de 10 ans soupira d'aise et ferma les yeux, prête à se laisser aller au sommeil. |||<< - Bon anniversaire ma chérie...- A toi aussi, mon Dante. >> ||| Le sommeil s'empara alors d'eux pour les envoyer dans les bras de Morphée. Les heures passèrent vite, très vite, et si les gamins savaient ce qui allait se passer, ils auraient profité du temps qui leur restait ensemble ou se seraient enfuis. Mais ils ignoraient que cette nuit serait la dernière qu'ils passeraient ensemble. |||
||| Plongés dans un profond sommeil, ils n'entendirent pas tout de suite les exclamations et les cris qui déchirent le silence qui entourait leur château. Ce fut Rachel qui se réveilla en première, croyant avoir rêvé ces cris avant de les entendre à nouveau. Elle se leva doucement, sans réveiller son frère avant de se pencher par la fenêtre et de voir de nombreux rayons lumineux rouges, verts et bleus dans leur jardin. Son frère se jeta sur elle, la faisant tomber à terre au moment où la fenêtre explosait, les morceaux de verres lui effleurant le visage. Leur père entra en trombe au même moment, avant de prendre leurs mains et de les emmener en courant dans le salon, les cachant dans une armoire avec un double fond. Il se tourna vers eux, un genou contre le sol, le visage triste et sérieux. |||
<< - Rachel, Dante. Des sorciers ont attaqué le château et nous veulent. - Pourquoi père ? Qu'avons-nous fait ?- Rien, nous n'avons rien fait. Mais le temps n'est pas aux question. Je veux que vous me promettiez que quoi qu'il se passe, vous ne sortirez pas de cette armoire, est-ce clair ?- Oui père.- Vous resterez caché dans cette armoire, sans bruit. Est-ce clair aussi ? Ils ne doivent pas savoir que vous êtes là. Ils ne doivent rien entendre. Vous m'entendez ? Quoiqu'il arrive, je veux que vous restiez calme, silencieux et caché dans cette armoire. Me suis-je bien fait comprendre ?- Oui, père.- Je vous aime mes enfants, ne l'oubliez jamais. Votre mère aussi vous aime. Allez maintenant !||| Sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, les deux gamins grimpèrent dans l'armoire qui se referma sur eux. Ils passèrent tous deux derrière le double fond, ainsi même si quelqu'un regardait dans l'armoire, il ne pourrait les voir. De leur cachette, ils pouvaient tout entendre et malheureusement, ils pouvaient aussi voir ce qu'il se passait dans la pièce car un sortilège permettait de voir ce qu'il se passait à l'extérieur de l'armoire sans que l'on puisse en voir l'intérieur. Ainsi les jumeaux virent leur père sortir de la pièce, pour y revenir peu après, en reculant. Il y eut des échanges d'éclairs, suivit d'un cri. Leur mère venait de faire son apparition, trainée par les cheveux par un rustre en robe noire. Elle fut jetée au milieu de la pièce, au côté de son mari, devant trois hommes encapuchonés. Le peu de discussion qui s'ensuivit ne mérite pas d'être retracé, étant plus une échange d'insultes et d'épithètes pas très roses. |||
||| Dante ramena le visage de sa soeur contre son épaule pour ne pas qu'elle puisse voir ce qu'il se passait, encore son attitude protectrice qui revenait. Elle n'aimait pas quand il faisait ça, mais là elle ne s'en rendit pas vraiment compte, ses grands yeux enfantins agrandis et horrifiés par la scène qui se déroulait devant elle. Elle voulait fermer les yeux, ne pas regarder, oublier mais elle n'y arrivait pas, elle ne pouvait s'empêcher de regarder. Un éclair vert éclaira la pièce et elle vit son père, son papa qu'elle aimait tellement, qu'elle idolatrait s'écrouler au sol pour ne plus se relever. Ce n'était pas possible, il gagnait toujours. Elle commença à se débattre, ce n'était pas possible, il ne pouvait pas mourir. Elle vit sa mère se pencher sur le corps de son marie en criant avant qu'elle ne subisse le même sort. Non, ça ne pouvait pas être possible. C'était un cauchemard, elle se réveillerait demain et tout irait bien, tout ça n'était qu'un mauvais rêve ce n'était pas possible. Son frère la serra encore plus fort contre elle, lui intimant de se calmer, que tout irait bien qu'il resterait tous les deux, qu'il était là, qu'elle ne craignait plus rien. Elle leva les yeux vers lui avant de voir une araignée descendre pour se poser sur sa joue. Elle se recula d'un coup tandis qu'un cri, qui ne dura qu'une fraction de seconde seulement, sortit de sa bouche. Elle écarquilla les yeux d'horreur avant de poser les mains sur sa bouche. Elle tourna le tête et vit avec horreur les trois hommes se diriger vers l'armoire. Qu'avait-elle fait ? Elle sentit un baiser sur sa joue et vit son frère, son jumeau lui sourire. |||<< - Rachel. Sais-tu que l’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice ? Je t'aime et je t'aimerai toujours. Mais fais moi une promesse.. Vis. Vis pour moi. >>||| Il l'embrasse une nouvelle fois sur la joue tandis que la gamine levait de grands yeux bleus sur lui, ne comprenant pas. Elle le vit sortir du double fond, elle essaya de l'en empêcher quand d'un regard il lui intima de reculer. << Vis. >> . Elle le regarda faire semblant de tomber de l'armoire pour se retrouver seul face aux assassins de sa famille. Elle se plaqua les mains sur les lèvres pour empêcher qu'un son ne les traversent. Elle tomba à genoux, la tête posée contre le sol, le ventre qui remuait jusqu'à la nausée. Son frère cria et elle entendit le bruit d'un corps tomber au sol. Les rires qui retentirent alors lui firent l'effet de coups de poignard. Elle venait d'assister à la tuerie de toute sa famille, il ne restait plus qu'elle. Elle sentit les larmes couler le long de ses joues, la solitude lui faisant l'effet d'un filet qui s'enroulait lentement autour d'elle, aidé par le dégout. Elle venait de conduire son frère, son bien-aimé jumeau à la mort. Elle sentit le monde tourner autour d'elle et se laissa gagner par les ténèbres. |||
Dernière édition par Rachel S. De Luca le Dim 29 Jan - 14:27, édité 51 fois |
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dépêche toi de finir qu'on se fasse un Rp 
