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Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]

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Rachel De Luca
Rachel De Luca
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MessageSujet: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyLun 30 Jan - 23:23

 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Tumblr_lymlwygkX91qh36u5o1_500

 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Tumblr_kpmhn3t9Z71qze5g2o1_500


25 Août 2007



« - Ma Tante, ne vous inquiétez pas, je serais prudente. Et puis, je ne serais pas seule vous savez bien que Sasha Emily Burton partagera le loft avec moi.

- Un loft, mon enfant, un loft ! Je ne pourrai jamais m'y habituer moi-même. Mais c'était l'habitat le plus grand, ils sont économes de nos jours !

- Ma Tante, vous savez bien que nous sommes privilégiés comparé à beaucoup d'autres.

- Quand bien même... »



30 Août 2007



||| C'était un beau matin, ou plutôt un beau début de matinée, car il n'étaient même pas encore 6h. Comme à son habitude, la jeune femme ne dormait pas, et elle ne savait que faire. Elle était arrivée depuis quelques jours à peine, et elle n'avait pas encore découvert tous les lieux qu'offraient cette île volante. Elle s'était donc levée sans faire de bruit pour ne pas réveiller son ami Sasha, et sa meilleure amie, Rebekah. A ce nom, elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Quelle horreur que de cohabiter avec une fille dans son genre, un Poufsouffle qu'elle n'avait jamais pu encadrer d'ailleurs. Mais pour sauvegarder son amitié avec Sasha, elle se devait de ne pas ajouter de l'huile sur le feu et se contentait seulement d'ignorer cette présence dérangeante. Elle se dirigea vers l'armoire qu'elle ouvrit doucement, ne sachant quelle robe choisir, tellement elle avait le choix. Finalement, elle opta pour une légère robe bleu pâle, couleur qui mettait ses cheveux et ses yeux en valeur. Elle ne se regarda même pas dans la glace pour replacer une mèche de cheveux, car ils étaient toujours lisses et bien placés, un avantage. Elle posa le regard sur sa baguette et décida de ne pas la prendre. Elle ne savait pas alors, mais elle venait de commettre la première erreur de la soirée. |||

||| Elle ne savait pas où elle se dirigeait, mais ce qui était certain, c'est qu'elle y allait d'un pas assuré. Elle ferma un instant les yeux avant d'inspirer l'air pur. Elle n'avait jamais été habituée à un air aussi pur, et elle devait avouer que cela procurait beaucoup de bien-être, mais si elle avait été au bord de l'évanouissement à son arrivée. Passer d'un air quelque peu pollué mais abondant à un air pur mais plus rare en quelques secondes, cela avait de quoi chambouler le système respiratoire. Depuis qu'elle s'était habituée, elle ne se lassait pas de le respirer. Elle rouvrit les yeux qu'elle porta sur le ciel, où les étoiles commençaient doucement à disparaître, tandis que le bleu roi rosissait doucement. C'était l'aurore, et l'artiste en elle avait toujours apprécié ce spectacle. Les couleurs qui s’éclaircissaient au fil du temps, l'air et l'atmosphère qui changeait, c'était bien plus beau qu'un coucher de soleil et elle ne se lassait jamais d'y assister. |||

||| Elle ne savait pas où ses pas la conduisaient, mais elle reconnut l'endroit comme étant le quartier Est, endroit très fréquenté par les Durmstrang. Elle ne savait pas encore pourquoi, mais elle allait le découvrir. Elle ne s'était pas encore aventurée ici, mais au lieu de farfouiller partout, un panneau avec marqué : Réserve naturelle l'attira irrémédiablement. Elle sentit sa curiosité changer de cible et se dirigea donc tout sourire vers ce panneau qui lui semblait cacher d'obscures merveilles. Elle accéléra le pas avant d'arriver à une bifurcation, droite ou gauche ? Elle ne savait que faire, et guidée par son instinct, elle tourna à droite. Grand bien lui en prit, car elle venait d'éviter la forêt, lieu pas très rassurant à cette heure ci. Au bout de quelques minutes de marche, le chemin déboucha à un lac majestueux. Il était bien plus grand que celui qu'elle avait pu côtoyer à Poudlard, et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle entendit quelques caquètements et en déduit qu'à la surface devait se promener quelques canards et cygnes, animaux moldus. Un sourire nostalgique fit son apparition sur ses lèvres, tandis qu'elle se dirigeait tranquillement vers les rives du Lac. Elle enleva ses chaussures qu'elle tint en main avant de tremper ses pieds dans l'eau, agréablement froide en cette chaude fin de nuit. Elle soupira d'aise avant de lancer ses chaussures derrière elle, un peu plus loin dans l'herbe pour éviter de les mouiller, et mu par une impulsion venue de la nuit des temps, elle enleva sa robe avant de plonger dans l'eau glacée. Encore consciente du danger qu'elle pouvait courir en ce lieu encore inconnu d'elle, même s'il ne le serrait encore plus très longtemps, elle resta près de la rive en évitant de s'aventurer trop loin. Après avoir nagé quelques temps, elle sortit de l'eau et s'assit dans l'herbe face au soleil qui se levait petit à petit. Elle s'allongea pour sécher au plus vite, perdue dans ses pensées. Elle pensa brusquement à son frère et aux après-midi qu'ils avaient passé près de leur lac, leur lac à eux. Il était grand, et se tenait en contrebas de leur jardin, au milieu de leur mini forêt. C'était un endroit rien qu'à eux, et elle aurait tout donné pour y retourner. Pourtant, la peur de se faire submerger par les souvenirs l'avaient très souvent empêché de retourner sur son lieu de vie, avant le drame. C'était encore trop dur, malgré les années. |||

||| Elle soupira brutalement avant de se relever pour repasser la robe sur son corps encore mouillé. Puis, elle baissa la tête et entreprit de sécher ses cheveux en les frictionnant doucement de ses mains. Elle savait très bien que ça ne servait pas à grand chose, mais cela lui reposait quelque peu l'esprit. Elle arrêta quand elle jugea les avoir séché, même s'ils étaient encore trempés, il ne fallait pas se leurrer. Elle soupira une nouvelle fois avant de rejeter la tête en arrière, claquant doucement les cheveux dans son dos. Peut-être qu'elle devrait les couper, non ? Ils lui descendaient presque jusqu'au milieu du dos en s'approchant dangereusement du bassin. Elle fit une légère moue, ne sachant que faire. Elle aimait ses cheveux, cette longueur, cela ne la gênait pas vraiment de s'en occuper, mais quand même. Il lui fallait changer de coupe quelques fois, non ? Elle repoussa bien vite cette idée, la remettant à plus tard. Elle regarda autour d'elle avant de s'approcher d'un arbre et de s'allonger sur l'une des racines, le regard perdu sur les reflets du soleil sur l'eau. A ce moment précis, et sans vraiment s'en rendre compte, elle se déconnecta du monde pour faire un tour dans le sien. Un monde peuplé de souvenirs et de personnes décédées, une sorte de jardin d'Eden rien qu'à elle, et qui faisait se dessiner sur ses lèvres un sourire nostalgique accompagné d'un regard bleu maya, triste et lointain. Ainsi, elle n'entendit pas les pas qui s'approchaient, et ne prêta en aucun cas attention à la personne qui s'approchait. Ce fut sa seconde erreur. |||



Dernière édition par Rachel S. De Luca le Mar 31 Jan - 23:24, édité 3 fois
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Dante V. Thorne
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMar 31 Jan - 20:45



La soirée avait été longue, comme à son habitude Dante avait passé toute la nuit à faire la fête. Au départ seul et puis très vite Eze était venue le rejoindre. Il était en quelque sorte son pote de soirée et Dante savait très bien qu’avec lui il finirait la nuit dans un état pitoyable, mais le jeune homme aimé ça, cela l’empêchait de penser et même de rêver. Voilà ce que chercher le jeune homme en se mettant la tête a l’envers pratiquement tous les soirs, il voulait échapper à ses rêves, trop réels à son gout.

Toujours les mêmes, trop vif, trop douloureux, ravivant des souvenirs que Dante chercher a tout pris a oublié et puis il y avait ses yeux bleus, suppliants qui l’observaient d’un coin sombre de la pièce, ils voulaient lui dire quelque chose, mais Dante n’arrivait pas a les comprendre, a voir ce qu’ils voulaient lui montré. Tout ce qu’il savait c’est que ses yeux étaient lier a un souvenir lointain et douloureux et que la vie lui avait appris à ne pas remuer le passer voila pourquoi Dante n’en avait jamais parlé a personne sauf peu être a Mat, mais même ça il n’en était pas sûr.

Enfin bref, la soirée s’était terminée à 5 h 30 et Dante avait décidé de sortir, un coup de folie bien sûr qu’il regretterait vite dans la journée. Il se dirigea donc vers son endroit favori, le lac, il aimait cet endroit il avait tendance a provoqué chez lui une plénitude absolue ainsi qu’un sentiment de réconfort, Dante ne savait pas vraiment pourquoi ce point d’eau arriver à la mettre dans un état pareil, car aussi lointains que ses souvenirs pouvaient remonter, jamais il n’avait mis les pieds au bord d’un lac. Il observa pendant un moment l’étendue d’eau calme, il l’envier d’une certaine manière Dante aurait t’en aimais lui ressemblait a l’intérieur, être en paix avec le monde qui l’entourait, mais le jeune homme en était loin. Il ramassa une petite pierre sur le sol et le jeta a la surface, immédiatement des petits cercles se mirent a ce former a l’endroit de l’impacte.

-Voilà à quoi je ressemble !


Il lâcha le lac des yeux et se dirigeas vers son endroit préférer, un petit coin à l’ abri d’un immense arbre, il aimait y venir pour être en paix. Il se mit en chemin d’un pas mal assuré, sa démarche était encore titubante à cause du trop-plein d’alcool ingérer lors de sa soirée, c’est donc sans vraiment faire attention a l’endroit où il posait les pieds que Dante marcha sur le pied d’une jeune fille allongé dans l’herbe a l’endroit même où Dante voulait se mettre.

-Et toi !! Qu'est-ce que tu fais là, ici c’est ma place alors bouge !

Mon Dieu qu’elle honte, jamais au grand jamais Dante n’avait parlé de cette façon a qui que ce soit, mais n’étant pas dans son état normal son contrôle habituel avait disparu.
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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMar 31 Jan - 23:23



« -Et toi !! Qu'est-ce que tu fais là, ici c’est ma place alors bouge ! »


||| Elle ne releva même pas la tête au son de cette voix, qui pourtant lui rappela quelque chose, comme un lointain souvenir qu'elle avait essayé d'enfouir mais qu'elle n'avait jamais réussi à enterrer. Cet inconnu, qui avait sans doute quelques grammes de trop dans le sang vu le son de sa voix peu assurée, lui avait parlé sur un ton qu'elle n'avait pas vraiment apprécié. Elle leva la tête pour observer le soleil qui se trouvait coupé de moitié par le lac. Sa présence, mais surtout le ton de sa voix venait de briser l'un de ses moments favoris. Comment osait-il ? Oh, il allait le regretté, bourré ou non, elle n'y voyait aucun excuse. Elle était même de ceux qui savaient parfaitement que « la vérité était au fond du verre. » . Quel garçon impoli, vraiment. Bon, elle comprenait bien le fait qu'il soit venu ici, et que le fait qu'elle ait pris sa place l'ait dérangé, après tout, le cerveau reprend les vieux réflexes sous le coup de l'alcool, mais de là à être aussi désagréable. Elle leva le yeux au ciel tandis que la Duchesse en elle rebutait à tenir une conversation avec quelqu'un qui n'avait pas tout son self-contrôle. Elle soupira et se leva. Elle commit alors sa troisième erreur. |||

« - Oh, que de politesse. »


||| Elle leva les yeux, un sourire ironique aux lèvres quand elle croisa le regard de l'inconnu. Elle allait embrayer sur une autre phrase, quand celle-ci resta coincée. * BOUM BOUM BOUM * . Un, deux, trois battements qui l'ébranlèrent. Elle sentit son souffle se bloquer dans sa gorge, ses poumons se comprimer sous sa poitrine, tandis que son cœur avait commencé une course effrénée avec je ne sais quel adversaire. Puis elle le sentit s'enfoncer de plus en plus en elle, comme s'il voulait se cacher derrière un organe, comme s'il cherchait une cachette pour montrer qu'il n'était plus là. Par la suite, elle sentit ses jambes flageoler, sa vue se brouiller. Elle sentit qu'elle lâchait prise, complètement. Il n'y avait plus rien pour la retenir que ce regard embrumé qu'elle avait cru ne jamais revoir. Comment cela pouvait-il être possible ? Il était mort. Mort sous ses yeux. Mort pour la sauver. Dans un effort désespéré, elle essaya de respirer mais ne réussit qu'à inspirer un air qui lui attisa le feu qui brûlait dans ses poumons. Elle sentit son regard passer à un bleu encore plus profond, à un bleu marine sombre et intense. Elle, qui avait toujours du mal à regarder longtemps une personne dans les yeux, n'arrivait pas à détacher son regard. Elle était comme hypnotisée jusqu'à ce que ses jambes se dérobent sous elle. Elle percuta le sol tel une poupée, une marionnette dont on venait de couper les fils. Elle était désarticulée. |||

||| Heureusement ou malheureusement pour elle, elle ne s'évanouit pas. Les ténèbres qui l'entourait n'étaient composées que de souvenirs sanglants qu'elle revoyait en cauchemars, quand bien même elle ne dormait pas, elle n'était pas un automate et elle subissait la fatigue au moins une fois tous les deux mois. Elle revit comme si elle y était encore, les yeux agrandis par les horreurs qu'ils avaient vu. Les cris, les rayons, son père, sa promesse, son frère, la noirceur de l'armoire, la luminosité de la scène, les corps inanimés, l'araignée, son cri, son frère, son corps qui tombait. Non elle ne l'avait pas vu, elle avait entendu. Elle n'avait pas pu regarder, elle s'était écroulée avant. Elle avait juste entendu. Elle releva alors ses yeux pour reporter son regard sur lui, elle ne pourrait jamais se tromper, jamais elle ne pourrait le confondre avec un autre, même s'il lui ressemblait. C'était lui, elle en était sûre, elle le sentait. Elle inspira profondément, mais ne trouva pas la force de se relever. Elle voulut essayer de parler, mais les mots restèrent coincés une fois encore au fond de sa gorge. Il fallait qu'elle parle, il fallait qu'elle dise quelque chose. Elle avait toujours rêvé de cet instant, elle s'était imaginée lui sautant dans les bras, pleurant de joie des larmes qu'elle n'avait jamais plus laissé couler depuis cette fameuse nuit. Elle avait tout imaginé, colère, bonheur, tristesse, euphorisme, tout, tout sauf ce noir intense, ce blocage qu'elle n'arrivait pas à dépasser. |||

«- Tu.. Non, tu es... Ce n'est pas possible... Dante, c'est bien toi ? »


||| Baka, crétine, idiote. C'était tout ce qu'elle trouvait à dire après cette séparation ? Après toutes ces années ? Après ce qu'elle lui avait fait subir ? C'était tout ce qu'elle trouvait à dire ?! Idiote, crétine, baka ! Elle le revoyait, elle faisait un rêve éveillé, ce n'était pas un cauchemar pour une fois. Elle avait la chance de le revoir, en rêve. Et même s'il n'était pas dans son état normal, même s'il était légèrement fait, dans un état second, il était là. Il était près d'elle, devant elle, à la regarde d'un air bizarre, comme s'il la prenait pour une folle. Elle aurait voulu rire de la situation, plus qu'insolite, mais elle n'y arrivait pas. Tout se chamboulait dans sa tête, elle n'arrivait plus à penser logiquement, à penser tout court même. Elle rêvait, ce n'était pas possible autrement. Il était mort, elle le savait, elle avait entendu la scène, le corps qui tombait, les rires sadiques. Impossible. Mais pour une fois, il ne semblait pas lui en vouloir, il ne semblait pas venir pour la hanter, pour lui montrer la vie qu'ils auraient pu avoir si elle n'avait rien dis. Non, il était là, bourré, sur ses deux jambes même s'il titubait, deux bras, la tête sur les épaules, un cœur qui battait, un air désorienté et ces mêmes yeux qu'elle avait cru ne jamais revoir. Il était vraiment là. |||

« - Comment est-ce possible ? Tu... Je t'ai vu... Tu étais...Mort. »

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Dante V. Thorne
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptySam 4 Fév - 16:13

L’air frais commencer à remettre les idées de Dante a leur place. Il savait très bien que son comportement n’était pas digne du gentleman qu’il était et pourtant, la réflexion était sortie toute seul et voila que maintenant il s’en voulait d’avoir traité cette fille aussi mal. Et au vue de la réaction de l’inconnue elle devait pensait la même chose.

-Je m’excuse, je ne voulais pas être aussi impolie, je ne suis disons pas vraiment dans mon état normal la soirée a était particulièrement longue.

Mais en observant la jeune fille Dante s’ aperçue qu’elle n’avait pas écouté une seconde ses excuses, elle semblait être ailleurs, comme si elle avait vue un fantôme. Il vue l’inconnue changer de couleur, le jeune homme commençait presque a avoir peur pour elle. Jamais il n’avait vue quelqu’un réagir d’une telle manière et les choses s’empiraient encore quand il la vue tomber, presque immédiatement Dante s’avança pour rattraper la jeune file mais trop tard elle était déjà tombé au sol.

«- Tu.. Non, tu es... Ce n'est pas possible... Dante, c'est bien toi ? »

Dante ne comprenait décidément plus rien, comment cette fille qu’il n’avait jamais vue au paravent pouvait connaître son nom, et pourquoi le faite de le savoir la rendait si étrange ?

« - Comment est-ce possible ? Tu... Je t'ai vu... Tu étais...Mort. »


Quoi ? Comment pouvait-il être mort alors qu’il se trouvait devant elle et qu’il lui avait parlé.

-Je crois que tu t’es cognée la tête en tombant ou alors je ne suis pas le seul à avoir fait des excès hier soir.

Malgré la fraicheur matinale Dante retira son pull pour le passé sur les épaules de la jeune fille, il se leva et alla droit sur le lac. Il n’était pas très sûr de ce qu’il faisait, mais il avait le pressentiment que c’était pour son bien. Il retira son tee-shirt et le trempa dans l’eau. Il l’essora rapidement et retourna près de la jeune fille.

-Ne bouge pas surtout. Il tamponna avec délicatesse le front de la jeune fille. – Cela te fait du bien ?

Dante ne savait même pas pourquoi il agissait ainsi avec elle après tout il ne la connaissait que depuis quelque minutes et pourtant un sentiment très étrange lui tordait le ventre, un sentiment qui en général n’était que dans ses cauchemar, surtout dans celui où il y avait ces yeux bleu qui le supplier. Sans s’en rendre compte Dante leva les yeux pour observer le visage de la jeune fille, elle était très belle, mais quelque trais lui faisait pensait a lui, a mieux y regarder elle avait même un air de famille. Mais dans un sens il n’y trouva rien de surprenant à vrai dire beaucoup de famille de sang pure avec de la famille dans les quatre coins du monde peut être était-elle une cousine éloigné qu’il ne connaissait pas encore.

-Ca va ? Tu a l’air encore très pale tu veux que j’aille chercher quelqu’un ?


Dante ne savait pas trop quoi faire d’autre et puis le faite qu’avoir entendue de telles choses sortir de la bouche de cette fille le rendait mal à l’aise. Il aurait voulue lui poser des questions sur les raison qui l’avait poser a lui dire ça, mais Dante ne pensais pas que c’était le bon moment pour avoir une conversation avec elle.

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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptySam 4 Fév - 20:47



||| Elle le vit bouger les lèvres sans comprendre ce qu'il lui disait avant de s'écrouler sur le sol. Elle avait vu ses bras mais il n'avait pas été assez rapide, n'ayant pas encore récupéré tous ses réflexes. Elle se sentait mal, tellement mal. Elle se demandait ce qu'il lui arrivait, quel était cet état dans lequel elle se trouvait. C'était le même dans lequel elle se trouvait il y a 8ans de cela, le jour de son anniversaire, le jour de cette nuit tragique. C'était comme si on avait inséré une main à l'intérieur de sa poitrine, qui s'amusait à gonfler puis à broyer son cœur, encore et encore. Elle essaya d'aligner quelques phrases correctes, mais c'était sans succès. Elle ne réussit qu'à parler d'une voix hachée, formant des phrases entrecoupées et incompréhensibles. Si elle s'était vue, elle aurait eu honte d'elle-même. Elle reprit contact avec la réalité quand elle sentit un pull sur ses épaules. Elle releva la tête quand elle entendit la phrase qui suivit son geste. |||

« -Je crois que tu t’es cognée la tête en tombant ou alors je ne suis pas le seul à avoir fait des excès hier soir. »

||| Comment ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? Elle le suivit des yeux tandis qu'il enlevait sa chemise et la mouillait dans le lac, l'essorait avant de revenir près d'elle pour lui appliquer doucement sur le front. Elle leva les yeux vers lui et le regarda s'appliquer pour qu'elle se sente mieux. Elle le vit remuer les lèvres, mais une fois encore, elle ne comprit pas ce qu'il lui disait. Elle était repartie dans un autre monde où l'unique phrase qu'elle l'avait entendu prononcer l'avant transporté. Elle avait cru qu'elle ne pourrait pas ressentir de douleur si intense, elle s'était trompée. Elle croyait qu'elle ne pourrait pas souffrir plus que ça. Elle allait également se tromper.|||

« -Ca va ? Tu a l’air encore très pale tu veux que j’aille chercher quelqu’un ? »

||| Elle sentit son cœur sombrer un peu plus. Il l'a regardé d'un air inquiet, mais rien dans son regard ne semblait montrer un signe de reconnaissance. Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas simplement agir comme il le faisait là. De manière conciliante, un gentleman. Elle baissa la tête avant d'avouer qu'il s'était repris depuis son arrivée, il semblait sortit des brumes de l'alcool tandis qu'elle, elle n'arrivait pas à se sortir de celle des souvenirs et de la douleur. Dieu, qu'elle avait mal. Et cela n'allait pas en s'améliorant, bien au contraire. Le jeune homme croyait l'aider, mais il ne faisait que renfoncer son malaise. Elle s'était étonnée de le voir, elle avait prétendu à un rêve mais elle ne pouvait pas plus se tromper. C'était un cauchemar oui. Elle se rappela de son cauchemar récurent, celui où elle le suppliait de rester avec elle, celui où il mourait sous ses yeux avant de revenir et de lui lancer mille et une accusation au visage. Elle se demandait en ce moment lequel était le pire. Le procès ou l'oubli. Elle n'osait pas faire de choix, même si elle savait que le pire était celui qu'elle vivait maintenant... L'oubli avec un grand O. |||

||| Elle voulu répondre mais elle ne put sortir une phrase correcte. Les mots s'entrechoquaient dans sa tête et se précipitaient par centaines dans sa bouche pour finir devant un mur, celui que formait ses lèvres qui ne voulaient pas bouger, complètement inertes. Elle plaça la main sur son cœur avant d'empoigner un bout de tissu de sa robe mouillée et de le serrer dans son poing. Elle ferma les yeux, brusquement en pensant au réveil qu'elle aurait. Elle devait se réveiller, elle le devait. Si elle criait, comme elle le faisait habituellement dans ses cauchemars, elle allait réveiller les filles, et il ne le fallait pas. Elles devaient continuer à ignorer ses insomnies et ses rares nuits de sommeil emplies de cauchemars. Avec son autre main, elle se pinça, enfonçant ses ongles dans la peau jusqu'à se faire saigner. Elle rouvrit alors les yeux pour voir les jambes recouvertes d'un jean, posées par terre près d'elle. Elle pouvait encore sentir la chemise mouillée sur son front, tandis qu'une gouttelette roulait le long de sa joue. Elle l'essuya rapidement avant de recommencer les exercices de respiration pour y voir plus claire. Elle chassa toutes les pensées qui pouvaient l'empêcher de surmonter son état. De toute façon, elle se réveillerait bien à un moment ou un autre. Elle releva alors la tête pour plonger ses yeux profondément bleus marines qui commençaient doucement à perdre de leur ardeur. Ils ne brillaient plus, non ils étaient secs et tellement tristes, presque suppliant. Ils semblaient parler pour elle. |||

« - Non, laisse, je n'ai besoin de personnes. Juste de toi. Et je te rassure, enfin je ne sais pas si c'est rassurant au final, mais je ne suis pas sortie hier soir et je ne me suis pas non plus blessée à la tête. »

||| Elle aurait voulu dire autre chose, mais elle avait peur d'être encore plus blessée. Il ne s'était pas rendu compte de la blessure qu'il venait de rouvrir et du fait qu'il l'agrandissait de plus en plus. Elle commençait à avoir un gouffre au fond du cœur, un gouffre qui ne se refermerait jamais. Elle détourna les yeux pour les poser sur le lac, et avisa le soleil, complètement levé à présent, le regard tourné vers eux. Lui seul savait à quel point elle souffrait en ce moment. Lui seul savait ce qu'elle ressentait, à quoi elle pensait. Ce qu'il ignorait, c'était la façon dont elle allait encore profiter de ce qu'elle croyait un rêve. Elle en était tellement convaincue qu'il ne lui était même pas venu à l'esprit que ça aurait pu être la réalité. Elle reporta son attention sur le jumeau qui semblait ne pas se souvenir d'elle et elle se demandait quoi dire. Comment profiter de ce rêve encore ? Il allait bientôt se finir, mais elle n'en connaissait pas le dénouement, en sachant que c'était la première fois qu'elle le faisait. Elle avait peur, tellement peur de ce qu'il pourrait se passer. Mais dans tous les cas, elle ne pourrait pas avoir plus mal que ça. Rien ne valait la perte qu'elle avait subi cette fameuse nuit il y avait maintenant 8 années de ça, et qu'elle revoyait chaque fois qu'elle s'endormait. Cette douleur insupportable qui lui donnait envie de mourir et qui à chaque fois était plus violente. Elle n'en pouvait plus. Elle devait déjà vivre avec cette mort sur la conscience, elle ne supportait plus de la retrouver tous les deux mois. Elle ne supportait plus de la revivre encore et encore, mais si ça devait être là son châtiment. Elle allait encore se réveiller dans un état déplorable, aussi livide qu'elle semblait être maintenant. Elle chassa ces mauvaises pensées avant de reporter son attention sur son frère. Elle devait profiter et ne pas penser à autre chose. Elle leva la main pour la poser sur sa joue, le remerciant de ce qu'il faisait d'un regard avant de repousser doucement la chemise qui lui avait refroidi les idées, et qui lui avait, malgré tout, fait un peu de bien. Elle lui sourit doucement, décidant de profiter de cet instant, qu'elle en souffre ou non. De toute façon, elle savait déjà qu'elle allait le regretter et s'en mordre les doigts. Mais pour une fois, elle pouvait tenir avec lui une conversation calme et posée. |||

« - Dis moi Dante... Qu'est-ce que le pire pour toi ? Revoir une personne qui t'étais chère et qui t'a complètement oublié ou la revoir alors qu'elle t'accuses de milles et une choses et te montre l'avenir que tu aurais pu avoir en sa compagnie. Qu'elle est la pire situation ? »


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Dante V. Thorne
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 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Empty
MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyDim 5 Fév - 0:26

 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Stefan-crys-2x06-damon-and-stefan-salvatore-16948178-500-282

Dante observait la jeune fille, elle semblait si fragile, on aurait dit que toute la misère du monde reposer sur ses épaules et le faite qu’il se soit rapprochait d’elle semblait avoir empiré la situation comme si s’était lui qui provoquer se mal être chez elle. Mais pourquoi ? Il ne la connaissait même pas. Dante commencer à se dire qu’il avait mal fait de venir comme ça l’aider, il aurait voulu se relever et partir, la laissait seule afin qu’elle se reprenne, mais au fond de lui quelque chose l’en empêcher, c’est comme si son corps refuser de bouger, refuser de l’abandonnait là. Il se mit a l’observait plus intensément, il cherchait à la comprendre, a savoir pourquoi elle faisait naitre chez lui des sentiments si contradictoires.

« - Non, laisse, je n'ai besoin de personnes. Juste de toi. Et je te rassure, enfin je ne sais pas si c'est rassurant au final, mais je ne suis pas sortie hier soir et je ne me suis pas non plus blessée à la tête. »

Quoi ? Pourquoi avait-elle besoin de lui, après tout il n’avait rien fait de spécial si ce n’est d’être grossier avec elle. Dante était complètement paumé, s’il n’avait pas senti les effets de l’alcool se dissiper il aurait surement pensé être en plein délire.

« - Dis-moi Dante... Qu'est-ce que le pire pour toi ? Revoir une personne qui t'étais chère et qui t'a complètement oublié ou la revoir alors qu'elle t'accuses de milles et une choses et te montre l'avenir que tu aurais pu avoir en sa compagnie. Qu'elle est la pire situation ? »

La question le déstabilisa, il ne s’était pas attendu à entendre une question comme ça sortir de la bouche de cette fille, pourtant sans savoir pourquoi il avait envie de lui répondre. Il réfléchit quelque minute prenant une mine grave il savait très bien de quoi elle parlait pour l’avoir vécut quelque années plutôt, mais malgré le temps la blessure était toujours la grande ouverte le faisant souffrir à chaque fois qu’il laissait son esprit divaguait sur ses souvenirs.

-Pour moi la pire c’est de revoir la personne et qu’elle me montre l’avenir que j’aurais eu avec elle. Personnellement j’aurais préféré que Silviana m’oublie plutôt qu’elle disparaisse. Elle me hante, tous les jours, chaque nuit même chaque minute, elle est là, elle me supplie, mais je sais que je ne peux rien faire pour elle. Je rêve des fois de l’avenir qu’il était a notre porter et en l’espace de cinq minutes tout ça avait disparu, alors oui j’aurais préféré la savoir vivante, mais qu’elle ne se souvienne plus de moi plutôt que morte.

Les mots étaient sortis a une telle vitesse, qu’il n’avait rien put faire pour les retenir, il ne savait même pas pourquoi il avait parlé avec autant de franchise, mais dans un sens ces révélations lui avait fait du bien, pas qu’il se sente léger loin de là, jamais il ne se sentirait bien, plus jamais il ne se sentirait entier. Dante le savait très bien, se sentiment l’accompagner depuis l’âge de huit ans quand il s’était réveillé dans cet hôpital en Bulgarie. Il avait du mal a retenir ses larmes, il pouvait les sentir au bord de ses yeux, brulante, mais tellement révélatrice de ce qu'il avait au fond de lui, au fond de son cœur. Dante savait qu'il fallait qu'il change de sujet, avant de ne plus arrivait a se contenir, qu'il l’emmène sur un autre terrain et puisque qu'elle voulait absolument discuter autant faire connaissance avec elle.

-Mais dis-moi pourquoi me poser des questions aussi personnelles ? Je ne connais même pas ton nom.
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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyDim 5 Fév - 14:04

 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Tumblr_kqr7s7vyRH1qa1xnko1_500

||| Elle le vit réfléchir à sa question, qui semblait l'avoir prit au dépourvu. Elle aurait aimé avoir son avis sur la question, car elle-même n'arrivait pas à trancher. Elle savait qu'elle allait bientôt se réveiller, mais elle le laissait prendre son temps. Au moins, il lui répondrait et au vue de sa mine, elle savait que ce serait quelque chose d'important et de dur à dire. Il avait toujours cette expression sur le visage quand il ne savait pas trouver les mots, comment expliquer ou qu'il se demandait encore s'il pouvait le dire ou pas. Elle eut un léger sourire nostalgique. Certaines choses ne changeaient et cela la rassura intérieurement. Elle ne se serait jamais attendue à avoir cette discussion avec lui, cela créait un véritable paradoxe avec ses cauchemars habituels. Elle ferma les yeux, car elle se souvenait qu'il n'aimait pas, du moins quand il était plus jeune, qu'on ne le quitte pas des yeux tandis qu'il réfléchissait, il n'aimait pas être pressé. Elle se laissa aller contre les racines de l'arbre, en rouvrant les yeux pour regarder l'ascension du soleil. Elle se demandait encore quand ce rêve finirait, et elle savait, tout au fond d'elle, qu'elle serait encore blessée, c'était une certitude. |||

«  -Pour moi la pire c’est de revoir la personne et qu’elle me montre l’avenir que j’aurais eu avec elle. Personnellement j’aurais préféré que Silviana m’oublie plutôt qu’elle disparaisse. Elle me hante, tous les jours, chaque nuit même chaque minute, elle est là, elle me supplie, mais je sais que je ne peux rien faire pour elle. Je rêve des fois de l’avenir qu’il était a notre porter et en l’espace de cinq minutes tout ça avait disparu, alors oui j’aurais préféré la savoir vivante, mais qu’elle ne se souvienne plus de moi plutôt que morte. »

||| Elle le regarda d'un air étonné. Qui était donc cette Silviana ? C'était la première fois qu'elle en entendait parler et cela ne la rassurait pas. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Elle n'eut pas le temps de plus s'interroger quand elle vit le regard de son frère, qui venait de se voiler, et ce n'était plus la faute à l'alcool. Elle se laissa imprégner par ses paroles, toujours torturée. Elle savait qu'il n'avait pas tort sur le fond. Autant avoir la personne que l'on aime près de soi, qu'éloignée pour toujours. Mais elle se demandait ce qui ferait souffrir le plus. La personne serait près de nous, sans plus aucuns souvenirs, sans nous porter attention, vivant sa vie. Elle serait près et loin à la fois. Tandis que la personne morte, elle serait loin pour toujours, mais avec le temps, beaucoup de temps, la blessure aurait pu se refermer petit à petit, en restant ouverte évidement, mais en étant cicatrisée. Le deuil aurait été long, très long, mais il se serait fini un jour. On aurait été obligé de dire au revoir à la personne car on aurait été certain de ne plus la revoir. Mais la revoir chaque jour près de soi, la voir vous ignorer car elle aurait perdu tous les souvenirs vous concernant, la voir vivre avec tant d'autres gens, dans un cercle où vous savez que vous ne pouvez pas entrer. N'était-ce pas plus dur encore ? |||

||| Elle reporta son attention sur lui et vit que ses yeux brillaient. Son cœur sombra un peu plus dans sa poitrine en le voyant dans cet état. Il semblait vraiment mal. Et comme à son habitude, il changeait de sujet. Pour ça, il n'avait pas changé. Elle savait qu'il n'aimait pas parler de ce qu'il ressentait, tout comme elle. C'était l'un de leurs rares points communs, car ils étaient des jumeaux au caractère très différent, des opposés en quelque sorte. Mais cela n'avait jamais empêché une entente merveilleuse entre eux. Ils avaient toujours su ce qui n'allait pas chez l'autre, ils avaient toujours su comment l’amener à se confesser, ils n'avaient pas forcément besoin de mots pour se faire comprendre. C'était comme si un lien régnait entre eux, et conduisait leur manière d'être en présence de l'autre. Elle pouvait sentir la tristesse qu'il avait au fond du cœur et qui s'ajoutait à la sienne. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras mais la phrase qu'il prononça l'éloigna irrémédiablement de lui. Lui lacérant le cœur au passage.|||

« -Mais dis-moi pourquoi me poser des questions aussi personnelles ? Je ne connais même pas ton nom. »

||| Pourquoi ? Mais tout simplement parce qu'elle avait eu besoin de ton avis. Tout simplement parce que tu es celui qui aurait pu tout arranger. Celui qui aurait pu refermer la plaie de son cœur qui s'était ouverte à jamais le jour de ta mort. Tout simplement parce que tu étais le seul à la comprendre parfaitement, à ne faire qu'un avec elle. Tout simplement parce que tu étais sa moitié, celle qui pouvait la faire revivre ou la tuer, lui asséner un coup fatal dont elle ne se relèverait jamais. Elle était maintenant sûre et certaine qu'il ne se rappelait plus d'elle, et son cœur souffrait plus que de coutume. Ajoutons à cela la tristesse de son jumeau qu'elle ressentait comme si c'était la sienne. Elle sentit sa vision se brouiller et elle pensa avec horreur qu'elle allait pleurer. Non elle ne devait pas, elle n'en avait pas le droit. C'était un cauchemar, elle ne pouvait pas pleurer, cela ne pouvait pas être plus dur que la mort de son jumeau. Non, elle ne pouvait pas pleurer, elle n'en avait pas le droit. Elle s'était jurée de ne jamais pleurer, et la signification même des larmes lui avait dorénavant échappé. Elle respira un grand coup et sentit les larmes partir. Elle avait toujours les yeux humides, mais sans larmes. Elle semblait sur le point de pleurer, mais sans pleurer. Comme toujours quand elle se réveillait. La seule chose qui changeait, c'est qu'elle n'arrivait pas à se réveiller. Elle reporta son attention sur Dante, qui l'a regardé en signe d'une réponse. Elle sentit se lèvre inférieure trembler quelques secondes en voyant son regard si triste, si lointain. Il voulait juste changer de sujet. Et c'est en plongeant dans ses yeux qu'elle ne put refréner l'élan qui l'élançait vers lui et c'est tout naturellement qu'elle le prit dans ses bras. Elle l’amena à poser sa tête contre son cou à elle, mais elle du se retenir de lui caresser les cheveux comme elle l'avait toujours fait avant. Elle se mordit les lèvres mais ne prit pas la parole tout de suite. Elle voulait juste profiter de ces instants avant de les briser comme elle allait le faire. Dans son cœur, il se menait une rude bataille. La vérité ou le mensonge. |||

« - J'avais juste besoin d'entendre ton avis. Et si tu le connais, tu l'as juste oublié... Tu me diras qu'au fond, ce n'est peut-être pas plus mal pour toi. Au moins, tu as pu recommencer ta vie à zéro, sans le poids du passé. »

||| Elle ne parla pas de Silvania, elle savait qu'il n'en avait pas envie, et elle ne voulait pas le forcer à lui en parler. Peut-être qu'il lui en parlerait la prochaine fois qu'il se verrait, dans deux mois quand elle se rendormirait à nouveau. Elle espérait revenir dans ce rêve, car elle devait l'avouer, elle souffrait bien moins que dans l'ancien où elle devait se battre contre un Dante énervé et qui lui faisait peur. Il la blessait tellement à chaque fois qu'il lui montrait leur futur, et ces images si heureuses malgré leur statut d'orphelin. En ce moment, elle avait mal, très mal, mais elle pouvait se comporter comme avant avec lui, comme elle s'était toujours comportée. Elle soupira doucement avant de tourner son regard vers le soleil. Ce n'était plus qu'une question de temps, elle le savait. Elle le repoussa doucement avant d'inspirer puis de plonger dans ses yeux. La vérite, rien que la vérité. |||

«  - Je m'appelle Rachel Stella Mélodye De Luca. J'ai toujours vécu à Venise avec mes parents et mon frère jumeau dans un château appartenant à la famille depuis de nombreuses générations. Mon frère et moi avons eu une enfance heureuse, nous ne manquions de rien. Puis un jour, tout a basculé. C'était un 14 Février, jour de notre anniversaire. Et ce jour là, j'ai tout perdu... Mes parents, leur amour, ma vie de famille, mon frère & la vie que j'aurai pu avoir en sa compagnie. Je l'ai supplié de ne pas sortir de l'armoire, mais il l' a fait pour me sauver. Si tu savais combien je m'en veux, chaque jour et chaque nuit d'avoir fait ce que j'ai fais. Depuis, je le retrouve quand je dors, ce qui arrive très rarement. Et à chaque fois, il me hante, me montre l'avenir qu'on aurait pu avoir ensemble, il est si cruel... C'est la première fois que... Qu'il ne fait pas ça. En ce moment, il a tout oublié de moi, de nos moments ensemble. C'est pour ça que je t'ai demandé qu'elle était la pire des situations. »

||| C'était la première fois qu'elle se confiait autant à quelqu'un, qu'elle se confiait sur cette fameuse nuit. Le pire était qu'elle se confianit au fantôme de son jumeau qu'elle avait tué et qui l'avait oublié. Je ne vous parle pas du tableau que cela fait, c'est pire qu'un paradoxe. Elle détourna les yeux, les plongeant vers le Lac. C'était la première fois qu'elle racontait cette nuit, même si elle ne la décrivait pas. C'était la première fois qu'elle parlait d'avant. Elle sentit ses yeux se brouiller une nouvelle fois et elle savait qu'elle allait pleurer, elle le sentait. Elle n'en avait pas le droit, elle le savait mais c'était plus fort qu'elle. Les larmes qu'elle enfermait depuis 8 ans dans son cœur venait de remonter et voulaient sortir. Elle serra les poings une nouvelle fois, s'enfonçant profondément les ongles dans la peau. Son regard tourné vers le lac, se changea brusquement d'un bleu maya à un rouge carmin, synonyme de sa souffrance intérieure. |||

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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMar 7 Fév - 11:41

Dante commençait vraiment à ressentir le froid maintenant que l’effet total de l’alcool avait disparu, il faut dire aussi qu’être torse nu ne l’aidait vraiment pas a avoir chaud et le faite d’avoir remué ses souvenirs l’avait glacé d’autant plus. C’était la deuxième fois qu’il parler de Silviana à quelqu’un, normalement il cacher sa douleur enfouie au plus profond de lui-même, il n’aimait pas parler d’elle et encore moi avec des inconnues il avait l’impression de trahir sa mémoire. Et pourtant c’est tout naturellement que ses paroles étaient sorties. On ne pouvait pas dire que Dante regretter de s’être confier a la jeune fille qui semblait si envieuse de le connaître, mais il avait du mal à se reconnaître dans cet acte, lui qui d’habitude ne se confier jamais a personne, il préférer simplement faire comme si de rien n'était.

Il allait sortir son briquet en argent histoire de se réchauffer un peu, quand la jeune fille le prit dans ses bras pour le ramener contre son coup. Il aurait pu ou il aurait du la stopper, ne pas lui permettre d’avoir un contacte aussi intime avec lui et pourtant il n’en fît rien, il se laissa simplement aller contre elle respirant son parfum, se laissant envouter part la chaleur que lui procurer le corps de la jeune fille. Une boule ou plutôt un sentiment étrange naquit au creux de son estomac, il avait une impression familière comme si ce n’était pas la première fois qu’il se trouver là, comme s’il avait retrouvé sa place, comme s’il était entier. Cette sensation était à la fois déroutante puisque d'aussi loin que remonter ses souvenirs il n’avait jamais vu cette fille de sa vie, mais d’un autre côté il aimait ce qu’il ressentait à son contact sans savoir comment l’expliquer. Il ne bougea pas, et resta quelques minutes comme ça savourant l’instant présent tout en regardant le lac qui doucement se transformer à mesure que les couleurs du ciel et du soleil évoluer. La jeune fille ne bougea pas plus que lui, elle semblait réfléchir aux paroles qu’il avait prononcées, elle garda le silence pendant des minutes qui lui semblaient interminables et c’est quand elle reprit enfin la parole que Dante se redressa afin de la regarder.


« - J'avais juste besoin d'entendre ton avis. Et si tu le connais, tu l'as juste oublié... Tu me diras qu'au fond, ce n'est peut-être pas plus mal pour toi. Au moins, tu as pu recommencer ta vie à zéro, sans le poids du passé. »

Il garda le silence à son tour mesurant le poids des paroles de la jeune fille, il avait de plus en plus de mal à comprendre son raisonnement, il commençait même à penser qu’elle était en plein délire. Dante lui avait bien dit à plusieurs reprises qu’il ne la connaissait pas, qu’il trouvait même bizarre qu’elle connaisse son nom alors que pour lui elle était une parfaite étrangère, mais elle semblait ne pas comprendre la signification de ces mots ou alors peut-être le faisait elle exprès. Peut être que tout cela n’était en faite qu’une blague stupide, même si Dante penchait plutôt pour une blague cruelle, mais si c’était le cas il espérer vraiment que la jeune fille ai de quoi se défendre parce que même s’il ne s’en prenait pas aux filles en règle générales elle aurait a répondre d’une blague aussi peut drôle qui commençait à mettre Dante mal a l’aise.

« - Je m'appelle Rachel Stella Mélodye De Luca. J'ai toujours vécu à Venise avec mes parents et mon frère jumeau dans un château appartenant à la famille depuis de nombreuses générations. Mon frère et moi avons eu une enfance heureuse, nous ne manquions de rien. Puis un jour, tout a basculé. C'était un 14 Février, jour de notre anniversaire. Et ce jour là, j'ai tout perdu... Mes parents, leur amour, ma vie de famille, mon frère & la vie que j'aurai pu avoir en sa compagnie. Je l'ai supplié de ne pas sortir de l'armoire, mais il l' a fait pour me sauver. Si tu savais combien je m'en veux, chaque jour et chaque nuit d'avoir fait ce que j'ai fais. Depuis, je le retrouve quand je dors, ce qui arrive très rarement. Et à chaque fois, il me hante, me montre l'avenir qu'on aurait pu avoir ensemble, il est si cruel... C'est la première fois que... Qu'il ne fait pas ça. En ce moment, il a tout oublié de moi, de nos moments ensemble. C'est pour ça que je t'ai demandé qu'elle était la pire des situations. »


Dante fût toucher de constater que Rachel répondait enfin a ses questions de manière normale, mais une chose déranger le jeune homme quand même, il retourna les paroles de la jeune fille plusieurs fois dans sa tête. 8 ans, un jumeau mort, 8 ans, un jumeau mort, 8 ans, un jumeau mort, tu as pu recommencer ta vie à zéro, sans le poids du passé. Ces mots se tournèrent plusieurs fois dans son esprit il n’arrivait pas a les empêcher de revenir sans cesse. Il sortit son briquet en argent, chose qu’il faisait souvent quand il réfléchissait, il alluma la flamme du briquet et la regarda danser un moment avant de la saisir du bout des doigts, le chaud de la flamme l’apaisa quelque instant, juste le temps pour que les idées prennent un chemin plutôt étrange dans son esprit. Tous lui revenaient les phrases qui n’avait aucun sens, son comportement, tous les sens de Dante se mirent en alerte rouge et le sentiment de plénitude qu’il avait ressenti en la présence de Rachel se transforma en une sorte de colère qui malheureusement pour tous les deux il allait avoir du mal à contrôler. ON pouvait déjà voir la flamme grandir au bout de ses doigts. Dante se sentait comme trahi, jamais il n’aurait pu imaginer qu’on puisse lui faire un truc comme ça. Il se leva et ramassa son tee-shirt, il n’arrivait même plus a pensée, juste de la colère et de la déception voila ce qui envahissait son esprit.

-Je .. Je ne comprends pas !! Vraiment…. Pourquoi ? Dis-moi simplement pourquoi ? Honnêtement je t’ai fait quelque chose ? J’ai … je ne sais pas moi… J’ai refusé de sortir avec toi c’est ça ? Tu t’es renseignait et a trouvé le meilleur moyen de te venger ?

Dante n’était plus que colère à présent et souffrance aussi, comment pouvait on faire une chose aussi cruelle a quelqu’un. Comment avait-elle trouvé ses renseignements aussi ? La boule de feu grandit de plus belle, il pouvait la sentir dans sa main grandir, se nourrir de sa colère, il aurait pu en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire l’envoyer sur la jeune fille toujours assise part terre, pourtant il se reteint même si il savait très bien que sa colère prendrait vite le dessus.

-Je.. ne trouve même pas les mots pour exprimer ce que tu viens de faire. Je, franchement je t’ai mal jugé, je pensais avoir affaire a une fille gentille, honnêtement tu m’as même touché avec ton comportement, mais en faite je me rends compte que tu n’es qu’une grosse… Garce, salope Dante n’avait pas l’habitude d’utiliser des mots pareils, mais c’est vrai qu’en ce moment il en avait particulièrement envie. –Qui ?!! Dis-moi qui t’a donné des informations pareilles sur moi ? QUI !!!!???

Il s’était mis a hurlé, Dante n’arrivait plus a contrôler ses émotions et son pouvoir commencer a devenir plus qu’instable, il regarda la jeune fille dans les yeux pour lui faire comprendre ce qu’elle avait risqué a s’amusant de la sorte avec lui, en insinuant des idées pareilles en lui, des idées qui même s’il pensait qu’elle s’était fausse’ aller le hanter pendant un bon moment. Il leva la main qui contenait la boule de feu et avant d’avoir un geste malheureux et impardonnable il la jeta dans l’eau.

-Maintenant je veux des réponses ou la prochaine est pour toi. Dis-moi qui t’as dit pour mes 8 ans, qui t’as dit pour cet endroit et surtout pourquoi fais-tu une chose aussi cruelle.

Il regrettait déjà de l’avoir menacé surtout quand il leva les yeux vers elle et croisa son regard plein de tristesse, mais il n’avait pas le choix, elle ne lui avait pas laissé le choix.
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 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Empty
MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyLun 27 Fév - 0:22

 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] 101109070203306051
||| La jeune demoiselle laissa son regard flotter sur le lac tandis qu'un silence pesant s'installait entre eux. Elle réalisa avec horreur ce qu'elle venait de dire, et à qui elle venait de le dire. Mais il était la seule personne à qui elle ne pouvait rien cacher, et c'était la première fois qu'il ne lui en voulait pas, c'était la première fois qu'elle rêvait ainsi de lui. Elle en avait profité. Pour une fois depuis ce drame, elle avait dis ce qu'elle ressentait, elle lui avait dit à quel point elle s'en voulait de l'avoir conduit à sa perte. Elle n'avait pensé qu'à elle. Au lieu de profiter de cet instant d'Oubli, elle n'avait pensé qu'à elle et à son désir de ressentir, de ressasser le passé avec lui. Mais non. Il avait fallu qu'elle gâche ce rêve qui s'éternisait et lui faisait faire des folies. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement parler de tout et de rien ? Pourquoi avait-elle du raconter tout ceci ? Elle se repassa en boucle son monologue, et elle ressentit l'explosion que cela avait provoqué dans l'esprit de son frère. Elle aurait mieux fait de se taire, de penser à lui. Égoïste qu'elle était. Et elle qui avait la prétention de se dire qu'elle pensait aux autres avant elle, elle en avait une belle preuve devant elle. Idiote, égoïste et cruelle. Trois adjectifs, trois termes au plus haut point négatif qui tournait dans sa tête. |||

||| Elle releva les yeux pour regarder son frère qui semblait perdu et articulait des phrases incomplètes qu'elle ne comprenait pas. De quoi parlait-il ? Ancienne conquête ? Vengeance ? Elle ne suivait pas son raisonnement mais elle ressentait sa détresse comme si c'était la sienne. Elle se mordit les lèvres quand elle sentit un changement dans l'atmosphère, la détresse faisait place à la colère et à la souffrance ce qui lui glaça le cœur. Elle était tellement absorbée par ce visage si expressif qu'elle ne vit pas tout de suite la flamme qu'il tenait en main et qui aurait pu lui prouver que c'était tout, sauf un rêve, alors qu'elle se plaisait à l'imaginer. Les mots qu'il prononça lui firent l'effet de multiples coups de couteau dans le cœur, lui coupant la respiration. Elle détourna le regard quand elle aperçut la boule de feu qu'il venait de jeter dans le lac avant de se retourner vers elle. Elle se plaqua la main sur la bouche pour retenir un cri. Comment cela était-il possible ? Elle ne comprenait plus rien, c'était elle qui était perdu maintenant. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Elle entendit à peine l'injonction qu'il venait de lui faire, elle ne voyait que cette boule de feu, ce pouvoir contrôlé. Durmstrang. |||

« - Je... Mais comment... Ce n'est pas possible. Seul les Durmstrang ont ce pouvoir et tu es... Je t'ai... »

||| Elle se repassa avec horreur son geste et sa main n'avait pas quitté sa bouche, rendant ses paroles inaudibles et complètement inutiles. Elle rêvait. Il était mort. Elle l'avait tué. Il ne pouvait pas avoir été emmené par ces inconnus qui l'auraient placé elle ne savait où avant de l'envoyer à cette école. C'était impossible. Mais alors comment faisait-il ça ? Elle déplaça sa main sur son front avant de se presser les tempes comme pour essayer de calmer ce mal de crâne qui commençait à pointer le bout de son nez. Un rêve c'était tout. Son subconscient assimilait sans doute les informations prises sur cette école de garçons et l'avait restitué en rêve. Oui, c'était la seule explication probable, il n'y en avait pas d'autres. A moins que... Cela pouvait-il être réel ? Qu'il soit bien présent devant elle ? Elle avait tout fait pour se réveiller, absolument tout mais elle n'y arrivait pas. Elle sentit sa migraine augmenter de plus en plus, alors pour éviter un malaise elle décida de ne pas penser à la réalité ou au rêve. Quoi que ce soit, il fallait qu'elle se concentre sur le présent. A peine avait-elle pris cette décision que la douleur, refoulée à cause de ses réflexions faisaient son grand retour, lui broyant le cœur. Elle avait mal. Elle n'avait pas eu tort en pensant qu'il la ferait souffrir encore plus au fil de ce rêve, elle avait encore eu raison. Pourquoi avait-elle raison pour les mauvaises choses, et seulement pour les plus néfastes ? De ce côté elle se trompait si rarement, si bien qu'elle était certaine d'être synonyme de malédiction, horreur et consternation. Elle n'apportait que la tristesse, elle n'apportait que des blessures inutiles alors qu'elle faisait tout pour l'éviter aux autres. C'était une sorcière, et pas dans le meilleur des termes. Et voilà qu'elle venait de blesser l'une des personnes qui avaient été si chères à ses yeux et qui l'étaient encore. Comment oublier ? Cette personne s'était d'ailleurs parfaitement bien venger, lui déchirant le cœur en lambeaux. Elle qui croyait ne plus en avoir pouvait être rassurée, elle en avait toujours, ou tout du moins il lui en restait et le peu venait d'être détruit. |||

||| Sa souffrance pourtant fit place à une colère noire, transformant son regard cobalt en gris-noir menaçant et lançant des éclairs. Une force inouïe lui revint et elle se leva d'un bond face à ce frère qui venait de l'insulter grotesquement, la blesser, la torture avant de lui donner un ordre, chose qu'elle détestait au plus haut point. Qu'il l'insulte, la blesse, la détruise, elle l'acceptait, elle l'avait méritée après tout. Mais il pouvait se garder ses ordres de pacotilles. Elle le fusilla du regard et elle aurait voulu le secouer comme un prunier, lui jeter des vérités à la figure, hurler contre lui et ses aprioris, ses jugements plus faux les uns que les autres la concernant. Elle aurait voulu tempêter contre lui et à la fois se jeter dans ses bras comme une éplorée. Tant de contradictions en elle qui ne faisait que la détruire à petit feu, aidé par ce cher frère en rêve. Sa colère était double, car elle éprouvait celle de Dante en même temps, la sienne s'ajoutant à la sienne l'empêchait de parler et elle devait se contenir. Elle devait se contenir, oui. Elle se força à respirer doucement tandis que son regard de jais se transforma à nouveau en un bleu triste et délavé. Elle aurait voulu retourner en arrière mais le mal était fait. Elle plongea dans ce regard qui l'avait si souvent hanté et décida de dire la vérité, l'entière vérité. |||

« - Et toi à qui l'as-tu raconté ?! Personne je suppose, n'est-ce pas ? ||| railla-t-elle, sa colère étant toujours présente mais laissant place à une tristesse infinie. ||| Tu crois vraiment ce que tu dis hein ? Tu me vois vraiment sous ce jour là ? Une... Une petite arriviste qui ne sait que faire de sa vie, qui s'amuse à récolter des informations et qui choisis comme victime une personne qui a tout oublié de son passé ? Oh que c'est drôle, vraiment c'est hilarant ! Tu le vois bien à mon visage non ? Il est vrai que j'ai du mal à me retenir de rire, tellement je suis fière de ma blague de si bon goût, tu ne crois pas ? Tu crois vraiment que je n'ai que ça à faire ? Que je me suis levée en me disant : Allez, et si j'allais torturer un jeune homme ? Je dors tellement peu que j'ai pensé et imaginé à ce plan tout la nuit ! Oh oui, évidement ! Je suis allée torturer une personne qui a tout oublié de son passé, donc LES GENS QUI FAISAIENT PARTIS DE CE PASSE ! C'est un peu une forme de suicide, non ?! »

||| Elle avait parlé avec cynisme, oscillant entre la colère et la tristesse. Elle regretta ses paroles acerbes, cette ironie suprême ponctuée d'un cynisme incroyable et blessant. Elle avait complètement raillé ses paroles, elle s'en était moquée. Elle s'était pourtant promis de dire la vérité, mais encore une fois, et au tout dernier moment, elle n'avait pu s'empêcher de s'exprimer avec autant de froideur, même envers lui. C'était devenue une habitude récurrente chez elle, se protéger derrière un masque, derrière de l'humour noir et une vision terre-à-terre des choses. Habituellement, elle serait partie sur ses mots cinglants, mais quelque chose la retenait. Le regard qu'elle voyait en face d'elle la retenait. Elle avait l'impression de se voir à travers un miroir et elle sut à cet instant précis qu'elle était perdue. Elle sentit des larmes lui monter aux yeux, ces larmes qu'elle n'avait plus jamais versé depuis ce drame qui revenaient à fond la caisse comme pour lui prouver qu'elles existaient encore et qu'elles voulaient sortir. Pour ne pas les faire sortir, elle devait contenir sa rage et sa tristesse en serrant les poings, s'enfonçant à nouveau les ongles dans la paume et se faisant saigner à nouveau. Elle les serra tellement fort que le sang se mit à couler et à goutter au sol. Elle releva les yeux et plongea dans ce regard qui lui donna la force de continuer. Elle ne put s'empêcher de hurler les derniers mots qui sortirent de sa bouche. |||

« - Tu veux savoir pourquoi je viens ICI ? Parce que je passais mon temps près de l'eau quand j'étais gamine avec un frère que J'AIMAIS et qui a TOUT, TOUT OUBLIE DE MOI, DE NOTRE ANCIENNE VIE! Ce lieu me repose, il M'APAISE ! Tu veux savoir qui m'as dis pour tes 10 ans ? Pour ce fameux 14 FEVRIER 1999 ? Tu veux vraiment savoir ? J'y étais ! J'ETAIS PRESENTE ! Je n'ai pas eu besoin de me renseigner ! »

||| Elle était complètement à côté de la plaque, elle hurlait et lui balançait ces phrases à la figure, les larmes l'aveuglant et coulant sur son beau visage. Ces yeux étaient devenus vairons, l'un était d'un bleu emprunt d'une tristesse trop longtemps retenue et l'autre d'un rouge qui traduisait une souffrance infinie. Elle détourna la tête et recula le plus possible de lui, allant jusqu'à se cogner contre le tronc de l'arbre. Elle baissa la tête, vaincue avant de desserrer les poings laissant le sang couler à flot. |||

« -Fais de moi ce que tu veux, Dante. Crie ou hurle-moi dessus. Secoue-moi, frappe-moi, fais ce qui te plaît, tu peux même me tuer si ça peut te faire plaisir ou te soulager. De toute façon je n'en ai plus que faire. »

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Dante V. Thorne
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 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Empty
MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptySam 10 Mar - 17:50

Dante était plein de rage, il ne comprenait plus rien, il ne savait même pas pourquoi cette fille avait réussit à le toucher comme ça. Elle ne pouvait dire que des mensonges, il n’était pas celui qu’elle prétendait, il ne pouvait pas être son … le mot refusa e prendre forme dans son esprit, il avait une sœur Béatrix, mais cette fille n’était rien de plus qu’une étrangère alors pourquoi faisait-elle comme si elle le connaissait.

« - Je... Mais comment... Ce n'est pas possible. Seul les Durmstrang ont ce pouvoir et tu es... Je t'ai... »


-Tu m’as quoi ?! Tuer c’est ça !! Te rends-tu compte des bêtises que tu raconte !! Je suis là et bien là !! Vivant tu comprends, je ne te connais pas !!!!


La jeune fille était maintenant immobile, aucun son ne sortait plus de sa bouche, elle était comme figer dans le marbre. Dante aurait du partir, la laisser là toute seule et prier pour ne plus jamais la revoir, mais il voulait savoir, il voulait avoir des réponses a ses questions, il voulait simplement comprendre pourquoi elle disait des choses pareilles. Un sentiment de colère s’insinua en lui, pourtant se sentiment ne venait pas de Dante, il avait fait sortir toutes sa colère, il l’avait mit dans cette boule de feu qui maintenant mourait dans le lac, alors pourquoi se sentait-il soudain si haineux, si torturé. Il se tourna alors vers la jeune fille qui venait de se lever, elle le regardait avec un regard noir et il comprit d’où lui venait se sentiment, mais comment cela pouvait être possible, elle lui avait surement jeté un sort ou alors peut être que … Non !! Ce n’était simplement pas possible, elle était italienne et lui venait d’une famille Bulgare.
Il allait prendre la parole quand Rachel se mit à hurler ce qui déstabilisa Dante, elle n’avait aucune raison de se mettre dans un état pareille, après tout ce n’est pas a elle qu’on faisait une mauvaise blague. Pourtant il se tut il la laissa déverser sa rage sur lui tout en écoutant les mots qu’elle avait à lui dire.

Toutes les explications de Rachel semblait irréelle pour Dante, comment aurait-elle put être là le jour ou ses vrai parents sont morts, le jour ou enfin la terre a était libérer de ses monstres.

-Je ne te comprends pas. Sa voix était plus calme, même si tout au fond de lui la rage était toujours présente. – Tu ne pouvais pas être là, tu ne peux pas parler de se qui c’est passé de cette manière, si tu me connaissais vraiment tu saurais que mes parents étaient des monstres, des tueurs. Que les gens qui ont débarrassé la terre de cette vermines ont prit soin de moi, tu saurais aussi que j’ai déjà une sœur, pas une sœur biologique, mais pour moi c’est comme si. Il baissa la tête cherchant ses mots avec soin le mal était fait mais autant ne pas aggraver la situation. – Si j’écoute ce que tu me dis alors oui je devrais peut être te tuer, peut être devrais-je te faire du mal, mais je ne suis pas comme mes géniteurs, je ne suis pas un monstre et je ne le serais jamais. J’aimerais que tu te rendes compte part toi-même que je suis bien vivant, que je ne suis pas le garçon que tu prétends.

Il se rapprocha d’elle doucement, il ne voulait pas qu’elle se sente menacer part lui-même si cinq minutes plutôt il avait voulut lui faire du mal.

-Touche moi Rachel, pose tes mains sur moi, sens mon sang qui coule dans mes veines, rend toi compte part toi-même que se que tu dis n’est pas possible.
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Rachel De Luca
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 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Empty
MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMar 13 Mar - 22:35



||| Ma rage s’éteignit aussi brusquement qu'elle était arrivée. Elle se relégua au fond de mon cœur, mais sans forcément s'avouer vaincue. Elle savait qu'elle me reprendrait à un moment ou un autre. Pour l'instant, la lassitude, la douleur et la tristesse infinie l'avaient remplacé. Encore cet état lunatique qui me jouait des tours. Qu'il me tue, qu'il me tue, pitié qu'il me tue. Je ne savais pas pourquoi, mais en cet instant j'aurai tout donné pour me faire engloutir par la terre, les eaux, le feu, tout ce qui pouvait passer par la tête du destin, je m'en fichais complètement. Je souffrais tellement que j'en avais le souffle coupé. Mes poings se ressoudèrent bien malgré moi pour venir charcuter la peau, déjà à vif, de mes paumes. J'étais très bien placée pour savoir que la douleur physique ne changeait rien à la douleur morale, mais cette dernière devenait insupportable. Ou tout du moins, c'était ce que je croyais encore à ce moment là. Avant qu'Il ne prenne la parole. |||

« - Je ne te comprends pas. Tu ne pouvais pas être là, tu ne peux pas parler de se qui c’est passé de cette manière, si tu me connaissais vraiment tu saurais que mes parents étaient des monstres, des tueurs. »

||| Arrêtes. Stop. Arrêtes !|||

« -Que les gens qui ont débarrassé la terre de cette vermines ont prit soin de moi, tu saurais aussi que j’ai déjà une sœur, pas une sœur biologique, mais pour moi c’est comme si. »

||| Je t'en prie, ne me fais pas plus de mal comme ça. Je t'en prie...|||

« - J’aimerais que tu te rendes compte part toi-même que je suis bien vivant, que je ne suis pas le garçon que tu prétends. Si j’écoute ce que tu me dis alors oui je devrais peut être te tuer, peut être devrais-je te faire du mal, mais je ne suis pas comme mes géniteurs, je ne suis pas un monstre et je ne le serais jamais. »

||| Il aurait mieux valu pour moi qu'il me tue, j'aurais peut-être moins souffert. Quoique la souffrance maintenant, je ne savais même plus comment la définir. Tout mon corps me semblait à la fois tellement chaud et tellement froid, il me brûlait de l'intérieur, tandis que le froid m'empêchait de bouger. J'avais l'impression d'être sur un brasier et que l'on me brûlait vive mais que je ne pouvais rien faire, rien faire sauf penser et penser à cette douleur insupportable, venue de la nuit des temps pour me jouer à nouveau l'un de ses plus mauvais tours. Les images de mes parents me revinrent par coups de fouet, ces images si souriantes. Des tueurs ? Des vermines ? Des monstres ? Non, non, non ! Je revoyais ma mère, si douce, si aimante, si humaine. Elle qui avait essayé de m'enseigner les arts que je continuais d'apprendre aujourd'hui pour elle, mais aussi pour moi car j'aimais les pratiquer. Elle m'avait donné le goût des connaissances, la soif de savoir. Sans réussir, elle avait tout fait pour me séparer des préjugés de mon père. Mon père... Si drôle et sérieux à la fois, toujours sur de lui, confiant, n'ayant peur de rien, arrogant et brave. Je le plaçais sur un piédestal, supérieur à tous les hommes qui auraient pu exister. Je l'aimais, tellement. Quand on me voyais, on disait toujours : « C'est la digne fille de son père ». C'est lui qui m'a appris les différences du monde, qui m'a appris à m'en méfier mais à l'aimer en même temps, à chérir la vie comme si chaque jour était le dernier... C'est également lui qui m'a remplie de tous ces préjugés propres à ma famille. C'était peut-être le seul point sur lequel je lui en voulais, ne pas avoir eu le choix de me forger mon propre avis. Mais il était trop tard. Et lui... Lui, mon frère disparu, il insultait sa famille, son propre sang, les personnes qui avaient tentés de le sauver... |||

||| D'hurler. J'avais besoin d'hurler, de sortir toute cette douleur qui m’assaillait par souvenirs et que mon cher frère ravivait au fur et à mesure de ses paroles. Oubli. Mensonge. Sœur. Sœur. Il m'avait oublié et c'était attaché à une autre. Un cœur de poignard parmi tant d'autres mais qui semblait s'enlever et se replanter au fur et à mesure dans mon cœur, le déchirant, le lacérant de toute part. Il n'y avait que l'océan de douleur sur lequel je flottais qui me retenait à la réalité, à la conscience alors que j'aurais tout donné pour me laisser couler, m'en aller loin d'ici et de cette souffrance. Pourtant, je n'étais pas au bout de mes peines. Je revoyais les images de cette fameuse nuit comme si je la revivais, c'était plus vrai que jamais. Je le revoyais qui s'avançait vers moi, les bras ouverts dans ma direction comme en cet instant. |||

« -Touche moi Rachel, pose tes mains sur moi, sens mon sang qui coule dans mes veines, rend toi compte part toi-même que se que tu dis n’est pas possible. »

||| Non, par pitié va t'en, ne t'approche pas, garde tes distances, par pitié. Je pensais ses paroles que je n'arrivais pas à prononcer. Je ne voulais pas lui montrer les larmes qui me brûlaient le visage, ni mes yeux qui exprimaient une souffrance absolue. J'essayai de relever la tête et au lieu de voir le jeune homme qu'il était devenu, je vis le gamin que j'avais tant aimé qui me regardait d'un air mesuré, comme s'il voulait me prouver la vérité de ses paroles et le mensonge des miennes, un regard qu'il faisait quand il savait que je lui mentais sauf que là, à cet instant précis, ce n'était pas moi la menteuse. Il devait me prendre pour une folle qui restait là, sans bouger, incapable de sortir un seul mot. Mais je savais que si je parlais, je m'effondrerai. J'étais déjà dans un état pitoyable, état dans lequel j'avais déjà été une unique fois et que j’espérai ne jamais retrouver. La même question qui m'avait assaillit avant mon évanouissement dans cette armoire me revint : Est-ce que c'était ça l'Enfer ? Je n'avais pas su répondre, ni eu le temps mais là je le savais, c'était l'Enfer, mon Enfer personnel ce n'était pas possible. Il se trompait, non il se trompait. « Pour moi la pire c’est de revoir la personne et qu’elle me montre l’avenir que j’aurais eu avec elle. » Loupé grand frère, loupé. Je peux te dire que ce n'est pas ça le pire. Le pire est de voir une personne aimée qui a tout oublié de vous et vous prend pour une folle. Pourtant, quand je relevai enfin les yeux vers lui, son étonnement eut raison de ma souffrance qui sembla s'amenuiser tandis que mes yeux se brouillaient et que je chancelais doucement. Je ne tenais plus sur mes deux jambes, j'allais lâcher à un moment ou un autre, et je savais que ce moment s’approchait à grands pas, trop grands pour que je continue à le repousser encore et encore. Je desserra les poings juste pour pouvoir attraper mon collier qui représentait tout ce que j'avais, et dont la chaîne se brisa tandis que je dirais dessus pour lui lancer. Qu'il l'ouvre, qu'il l'ouvre. C'était la seule chose qui me restait de lui, une photo de nous, ensemble, trop attentifs l'un à l'autre pour remarquer le flash de la photo. |||

« - Ouvre le... »

||| Bravo Rachel, bravo. Tu as réussi à articuler une phrase compréhensive, c'est bien. Tu ferais mieux d'être fière. D'ailleurs, en parlant de fierté où était-elle passée ? Mais qu'es-tu devenue pauvre enfant ? Regardes toi ! Une duchesse, unique héritière du domaine des De Luca, seule survivante d'une famille décimée. Regardes toi ! Les cheveux mouillés, te collant au corps, les paumes ensanglantées, les joues rougies, les yeux larmoyant et d'un bleu/rouge qui donnerait à quiconque des frissons dans le dos, les jambes tremblantes comme des maracas. Tu fais peur à voir. Et en omettant le physique, que fais-tu de ton caractère ? Ton caractère si distant, si froid et chaud à la fois, si fier, si souriant, si hautain, qu'en fais-tu ? Et ta répartie, ta curiosité, ta soif de réponses, ta vengeance envers les meurtriers qui te tient tant à cœur ? Que fais-tu de tout ça ? Ton passé hanté que tu veux caché, tes souffrances, toutes tes peurs que tu caches si bien, derrière un sourire, un rire, que personne ne voit. Tu viens de perdre tous tes moyens face à une personne qui a tout oublié de toi. Tu as gagné le gros lot, c'est bien. Là, tu peux mourir, tu as assez souffert je pense... Non, je plaisante ! Ce n'est pas encore fini poupée, c'est juste le début du retour du passé dans la réalité, et non plus en rêve, ça serait trop facile sinon. Allez reprends toi, dis quelque chose, qu'il arrête de te prendre pour une folle.|||

«  - Oh oui, des tueurs infects qui ont perdu la vie en tentant de sauver leurs enfants. Que d'atrocités ils ont commis. Contrairement « aux gens » dont tu parles et qui ont l'air tellement inoffensifs... Ils se sont bien occupés de toi j'espère ? Élever le fils de deux de leurs victimes n'a pas été trop dur pour eux ? Non j'en doute, sinon tu ne serais pas devenu ce que tu es devenu. Ne te méprends pas, c'est un compliment au milieu de toute cette ironie. Mais après, si tu veux devenir comme tes parents d'adoption, tues moi. Tu leur ressembleras. » ||| dis-je d'une voix sarcastique, entrecoupée par de déchirants sanglots qui ne voulaient pas se calmer. |||

||| Mourir, c'était tout ce que je voulais, était-ce trop demandé ? Je voulais mourir, partir loin de ce monde empli de douleur et de souffrance. Qu'il y mette fin par pitié, qu'il y mette fin. Qu'il me tue, je me sentirais bien moins... Moins quoi ? Je serais délivrée de tout ce fardeau. Au moins, je partirai tranquille, je n'avais pas tué mon frère tant aimé. Non il était bel et bien vivant, et en pleine force autant que je pouvais en juger derrière le rideau de larmes qui obstruaient ma vue. Qu'il mette fin à toute cette souffrance, je me donnerai sans problèmes. |||

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Dante V. Thorne
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMer 14 Mar - 16:47

Rachel n’avait pas bougé, pourtant les paroles de Dante semblaient trouver le chemin. Il pouvait voir les réactions de la jeune fille à chaque fois qu’il parlait de ses géniteurs, quand il parlait de sa sœur. Il sentait aussi comme un coup de poignard dans son cœur a chaque fois qu’il disait une phrase. Pourquoi ?!! Il ne comprenait plus rien et la situation devenait de plus en plus étrange. Il leva les yeux vers Rachel comme si a cet instant elle pouvait lui expliqué pourquoi il se trouvait dans un état pareil, mais ce qu’il vue lui fit encore plus peur que ses émotions. Elle était là debout devant lui en train de tanguer légèrement sur ses jambes à deux doigts de s’écrouler. Une partie de lui-même voulait aller l’aider , a prenne soin d’elle, mais l’autre partie celle qui comprenait sa rage lui hurlait qu’elle se débrouille seule, qu’elle s’était mise toute seule dans cette situation, qu’a trop joué avec le feu on finie part ce bruler.

Il l’observa encore plus attentivement quand elle se décida enfin à bouger, il dut retenir son souffle en voyant l’état de ses mains, elles s’étaient couvertes de blessures et d’égratignures surement causer par les ongles de la demoiselle, mais pourquoi ? Pourquoi ce m’était-elle dans un état pareil à cause de lui. Il suivit des yeux ses mains en piteuse état, au départ sur la défensive pensant qu’elle allait surement prendre sa baguette magique pour lui faire regretter ses menaces, mais il fut surpris en les voyant se poser sur son coup afin d’ôter la petite chaine en or qui portait un pendentif. Dante entendit dans le silence du lac la chaine se briser suivie des paroles de la jeune femme.

« - Ouvre le... »

Quoi ?! Dante pensait que la situation touchait le comble du ridicule, que venait faire ce petit pendentif dans la discussion ? En quoi allait-il répondre aux questions du jeune homme. Au départ il pensa faire comme elle, ne pas réagir a ce qu’elle demandait, après tout il n’était pas là pour obéir et c’est lui qui avait posé question, mais quelque chose dans son esprit le pousser, lui disait que la solution du problème se trouvait dans ses mains. Avant qu’il n’ait le temps de prendre une décision, Rachel reprit la parole.


« - Oh oui, des tueurs infects qui ont perdu la vie en tentant de sauver leurs enfants. Que d'atrocités ils ont commis. Contrairement « aux gens » dont tu parles et qui ont l'air tellement inoffensifs... Ils se sont bien occupés de toi j'espère ? Élever le fils de deux de leurs victimes n'a pas été trop dur pour eux ? Non j'en doute, sinon tu ne serais pas devenu ce que tu es devenu. Ne te méprends pas, c'est un compliment au milieu de toute cette ironie. Mais après, si tu veux devenir comme tes parents d'adoption, tues moi. Tu leur ressembleras. »


La colère reprit le dessus immédiatement en entendant les paroles abjectes de Rachel.

- Comment oses-tu !!! Tu parles de chose que tu ne connais pas ! De gens que tu ne connais pas ! Ce dont tu parles n’existe que dans ton imagination de folle voilà tout !! Tu as décidé de t’inventer une vie et tu m’as choisie je ne sais pas pourquoi pour en faire partie !! Eh oui je suis quelqu’un de bien sinon je t’aurais déjà faire taire a coup de poing. Tu me pousses a bout, tu me forces à ressembler a quelqu’un que je ne suis pas pourquoi ? Je ne te comprends pas on dirait que tu cherches à me voir souffrir.


Pourtant dans un sens elle avait raison ses parents adoptifs n’avaient pas été des gens aussi bien que le prétendait Dante. Ils avaient tué l’amour de sa vie, ils lui avaient arraché pour l’honneur de la famille Thorne, pourtant lui continuer à les défendre comme si cela avait la moindre importance pour lui.

Il ne voulait plus rester ici avec elle, le jeune homme voulait rentrer chez lui et tout oublier, il demanderait surement a Mischa de lui jeter un sors pour qu’il oublie toute cette conversation. Dante passa devant Rachel sans même un regard pour elle, il savait qu’il ne pourrait pas la regarder sans ressentir encore plus de rage, il se dirigea à l’ endroit ou la jeune femme avait fait tomber son tee-shirt. D’un geste rapide il ouvrit la main pour ramasser son vêtement quand le pendentif qu’il avait complètement oublié lui glissa des mains. Le petit bijou tomba sur le sol dans un bruit de métal et s’ouvrit sous le choc. Dante aurait pu tout aussi bien le laissait là pour qu’elle le ramasse, mais dans un dernier geste de gentillesse il se pencha pour le ramasser.

Il ne fit pas tout de suite attention a la photo qui trôné au milieu du petit bijou, c’est quand il tendit la main pour lui rende que son retard s’arrêta sur les deux visages enfantins qui souriez. On pouvait voir tout l’amour que se porter ses deux enfants dans leurs yeux tous les deux bleu, la fille légèrement plus blonde que le garçon. Il n’aurait pas fait plus attention que ça si un détaille sur le visage d’un petit garçon ne l’avait pas attiré, une petite cicatrice en forme de demi-lune au niveau de l’œil droit. Machinalement Dante leva la main a son œil pour toucher la cicatrice qu’il avait toujours eu su moins aussi loin que ses souvenirs lui permettait de remonté. Dante sentit ses genoux céder sous le poids du choc. Il senti sa respiration ralentir à tel point qu’il commencer à manquer d’air. Le jeune homme n’arrivait pas à croire ce qu’il avait devant les yeux, c’était tout bonnement impossible, ce ne pouvait pas être lui sur cette photo et cette petite fille ce pouvait-il que se soit Rachel. Il leva la tête et observa attentivement la jeune femme qui lui faisait face. Elle était identique à la petite fille même si elle avait quelques années de plus. Ses yeux se remplirent de larmes, Dante se sentait confus et totalement perdu, les mots lui manqué.

-Comment … ? Je ….. Non !!! C’est t…. Mais alors …… Moi je suis …..



Il senti les ténèbres prêt a l’engloutir, pourtant il lutta pour ne pas perdre pied il lui fallait des réponses, il voulait savoir pourquoi ils étaient tous les deux sur cette photo.
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Rachel De Luca
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 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Empty
MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMer 14 Mar - 22:30



||| Je n'aurais pas du, je le savais. Dès que j'avais prononcé ses paroles assassines, je savais que je le regretterais. Comment avais-je osé faire cela alors qu'il avait tout oublié ? Imbécile, oui c'était le bon mot, je n'étais qu'une présomptueuse idiote ! Encore une erreur, je ferais mieux d'arrêter les compter sinon je pouvais dès lors commencer à écrire des centaines de milliers de romans. Je bougeais les doigts sans succès et c'est avec surprise que je remarquai que mes poignets étaient engourdis et ne voulaient plus m'obéir. Je n'eus pas le temps de me poser davantage de questions que je ressentis une intense rage qui me surprit, repoussant un peu plus loin les méandres de la douleur pour un moment donné en tout cas. La réaction de mon jumeau ne s'était pas faite attendre bien longtemps.|||

«  - Comment oses-tu !!! Tu parles de chose que tu ne connais pas ! De gens que tu ne connais pas ! Ce dont tu parles n’existe que dans ton imagination de folle voilà tout !! Tu as décidé de t’inventer une vie et tu m’as choisie je ne sais pas pourquoi pour en faire partie !! Eh oui je suis quelqu’un de bien sinon je t’aurais déjà faire taire a coup de poing. Tu me pousses a bout, tu me forces à ressembler a quelqu’un que je ne suis pas pourquoi ? Je ne te comprends pas on dirait que tu cherches à me voir souffrir. »

||| Oh, non, tu as tout faux, sur tout la ligne. Quoique peut-être pas sur un unique point, peut-être étais-je folle, en tout cas j'étais très imaginative. Mais pour le reste, pour tout le reste, il se trompait tellement, complètement à côté de la plaque dirais-je d'un registre très familier. Je ne voulais pas le faire souffrir, et je savais qu'il ne passerait pas à la violence, il n'avait jamais été violent. Tout du moins, il ne l'avait jamais été gamin. Je voyais en lui une personne qu'il n'était plus. Il avait raison sur un autre point, il n'était plus ce que je voyais. Je m'étais aveuglée, croyant qu'il était toujours le gamin que j'aimais tellement, celui avec qui je passais tout mon temps, celui dont je ne supportais pas d'être séparée... Mon jumeau qui me connaissait sur le bout des doigts, à qui je ne pouvais rien cacher, qui me protégeait de tout, et ce même au péril de sa vie, il me l'avait bien prouvé ce soir-là. Et voilà que je le retrouvais, 8 ans plus tard, m'imaginant qu'il était le même. Que d'illusions. Il avait tout oublié de la personne qu'il avait été avec moi, avec notre famille... Tous ces moments, tous ceux qu'on avait partagé et c'est peu dire, on avait tout partagé, tout. Et le voilà devant moi, la rage au ventre, l'incompréhension, le dégoût que je devais lui inspirer et que je ressentais comme si il était mien. Je voyais encore en lui ce qu'il n'était plus, ce qu'il avait oublié être. Il était un inconnu pour moi à présent, et pourtant le lien, ce lien qui nous avait uni était toujours présent, mélangeant nos sentiments pour n'en faire qu'un. Je ne savais si le lien marchait encore dans les deux sens, s'il ressentait la douleur qui me tenaillait le cœur autant que je ressentais sa colère envers moi. J'avais envie de mourir, tellement envie de mourir. |||

||| Ma souffrance augmentait au fur et à mesure que mes pensées s'obstruaient de souvenirs que j'avais et qu'il n'avait plus. Pitié, je voulais mourir, cela faisait trop mal, c'était insupportable. La douleur qu'il m'infligea sans m'accorder un regard, ramassant son T-shirt près de moi, sa rage augmentée par ma présence plus proche de lui. Je la sentais sa rage, en arrière plan contrairement à son éclat de tout à l'heure, ma douleur avait repris le dessus. Je n'en pouvais plus, vraiment plus. Je n'entendis pas l'éclat de mon collier qui venait de rencontrer le sol, je ne le vis pas se pencher pour mieux regarder à l'intérieur. Non tout ce que je pouvais voir c'était ces racines qui se rapprochaient de plus en plus de mon corps. Elles se mouvaient sous mes pieds me faisant tanguer de plus en plus et me faisant chuter une nouvelle fois sur les genoux. Mes jambes ne m'avaient plus soutenues et avaient cédé sous la pression. Je me cognai durement la tête contre le tronc à l'arrière ce qui eut don de me réveiller quelque peu tandis qu'un sentiment tout nouveau faisait son apparition. Je ressentis de l'étonnement grandissant et une confusion suprême. Je tournai la tête et vis avec surprise qu'il n'était pas partit, non il était genoux au sol, mon collier dans les mains. Je sentis alors ma tête s'emplir de vide et mes yeux s'obscurcirent peu à peu mais je n'arrivais pas à m'approcher de ce vide. C'est alors que je compris que ce n'était pas le mien, non c'était le sien. Il avait devant les yeux la photo que j'avais voulu qu'il voit pour lui prouver que je n'avais pas voulu le faire souffrir, que je n'avais pensé à rien d'autre qu'à lui, et encore lui. Tout ce que je voulais c'était le retrouver et je n'avais réussi qu'à le blesser. Lui, encore une fois. A croire que je n'étais qu'une plaie pour lui. Je me levai, les jambes encore tremblantes et m'approchai de lui à pas mesurés, ne sachant si je pouvais aller près de lui ou si je devais garder mes distances. Quand je vis les larmes dans ses yeux, je sentis les miennes couler à flot sur mes joues, les meurtrissant plus qu'elles ne l'étaient déjà. Mes yeux étaient d'un bleu pur, tristes et lointains. Je décidai de ne pas trop m'approcher, gardant à peine quelques mètres de distance, je ne voulais pas m'imposer plus que je ne l'avais fais. Oui, c'est maintenant que j'y pensais, seulement maintenant. |||

«  - Je suis désolée, je n'aurais pas du... »

||| Je m'excusai mais de quoi ? De tout, de tout ce que j'avais pu lui faire subir. Je ne lui avais apporté que la mort et la douleur, la tristesse et l'oubli. A cause de moi, il avait perdu tout son passé et quand il s'était reconstruit une vie sur de bonnes bases, nous nous retrouvions et je mettais tout en question, absolument tout. Je n'avais pas déjà assez fait en détruisant son enfance et la mienne, mais je me fichais de cette dernière, je détruisais maintenant ses débuts d'adultes. Je me faisais l'effet d'une... D'une quoi ? D'un monstre, oui. Je n'avais tué personne, encore ça ce n'était pas vraiment sur. Qui me disait que je n'avais pas tué mes parents ? Je ne savais toujours pas la raisons de ce meurtre. Et j'avais toujours porté la mort de mon frère, alors qu'il ne l'était pas. Mais maintenant, les rôles s'inversaient, j'étais morte pour lui, du moins avant cette rencontre. Et je venais de bouleverser sa vie entière, et je n'en étais pas fière. Quelle égoïste je faisais, je n'avais pensé qu'à moi, me croyant, folle que j'étais, dans un rêve, n'ayant aucun contact avec la réalité, croyant que j'allais me réveiller. Mais non, c'était réel et moi, comme une imbécile bernée d'illusions je venais d'asséner un coup fatal à mon frère que j'aimais tant et que je passais à faire souffrir. La douleur me reprit de plus belle, telle une morsure glacée qui me brûla le cœur à nouveau. Je fus prise d'une affreuse nausée mais je me retins, je devais rester forte pour ce que j'allais faire, pour lui. Il n'avait pas mérité une telle souffrance. Je lui révélerai tout avant de lui faire oublier, cela serait le mieux pour lui, le mieux pour qu'il aille mieux. Je n'avais pensé qu'à moi et j'avais eu tort, j'aurai du raisonnée avant de me lancer dans de folles explications. Je me laissai tomber au sol pour ne pas m'écrouler lors de mon récit. Il voulait les réponses, je lui donnerai avant de les lui faire oublier. |||

« - Tout ce que je t'ai dis et qui semble tellement surréaliste, tout droit sortit d'un rêve, d'un mauvais rêve, est vrai. Je suis désolée, vraiment, je ne pensais pas que tu aurais tout oublié de... De ton ancienne vie, notre enfance. On a tout deux vécu en Italie, près de Venise dans un grand château que je n'ai plus revu depuis mes 10 ans, je ne voulais pas y retourner, il est emprunt de tellement de souvenirs, je n'ai jamais pu supporter y retourner. Si tu savais tout ce qu'on a vécu ensemble. On avait une cabane cachée dans les arbres à l'intérieur de notre immense jardin, une près du Lac et une dans la forêt. Nous les avons construis nous même et personne ne les a jamais découvertes. Nous nous y cachions lorsque nous avions fais des bêtises car on ne voulait pas être retrouvé pour éviter une punition qui arrivait toujours à un moment ou un autre. Nous passions le plus souvent de notre temps libre près de notre lac artificiel, inventant milles et un jeu pour passer le temps, quand il n'était pas occupé à faire nos leçons. Notre mère nous enseignant l'art, tandis que notre père nous enseignait la magie, l'histoire des sorciers et de notre famille, assez noire je dois le dire. Ils nous aimaient beaucoup et nous ont protégé jusqu'au dernier moment. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ce soir-là, le jour de notre anniversaire, un 14 Février 1999 mais nous avons été réveillé par notre père qui nous a ordonné de ne pas faire de bruit et de rester cacher quoiqu'il arrive. Nous étions dans le salon au 2ème étage, cachés dans une armoire qui avait subi je ne sais quel sortilège mais qui nous permettait de tout voir et de tout entendre sans être vu en retour. Mais on pouvait être entendu... Trois personnes sont entrées dans la pièce et on prit au piège nos parents qui... » ||| Ma voix se brisa à cet instant, m'empêchant de continuer. Je n'avais jamais raconté cette scène et c'était d'autant plus dur qu'il l'avait vécu avec moi mais qu'il n'en avait aucun souvenir, contrairement à moi. Mais c'était normal, je l'avais mérité après tout. ||| « - Puis tu as tout fait pour que je ne regarde pas la scène mais je ne pouvais pas la quitter des yeux, c'était impossible. Au moment où tu as enfin réussi à me faire tourner la tête, une araignée est atterrie sur mon visage, venue de je ne sais où, et j'ai crié. Une fraction seulement de seconde, mais ça a suffit. Et Ils nous m'ont entendus et ont commencé à nous chercher... Et toi, toi... Tu m'a dis que « L'acte d'amour le plus parfait est le sacrifice. » et tu m'as intimé de vivre, pour toi, pour nous, de vivre tout simplement. Et tu es sorti de cette armoire... Je n'ai pas pu regardé la scène, je t'ai juste entendu... » ||| Ma voix se brisa à nouveau, c'est dur, trop dur de raconter cela. Je m'arrêtai et reportait mon attention sur le pendentif qu'il tenait toujours dans ses mains.||| « - A ce moment là, nous étions tellement attentifs l'un à l'autre que nous n'avons pas vu le flash de la photo. C'est la seule chose qui me reste de toi, de notre vie insieme. »

||| Je me tus. J'avais assez parlé pour le moment. Il connaissait assez de choses, il pouvait se forger une idée comme une autre sur le peu de temps qu'il lui restait. Je me sens avilie de lui infliger ce qui lui avait infligé les … Ma bonne éducation m'interdisait de prononcer ce mot, mais pour une fois, je sortais de mes cordes. Ordures. Oui les ordures. Elles lui avaient infligé un sortilège d'Oubliettes, chose que je m'apprêtais à faire dans peu de temps, pour lui. Il n'avait pas à porter le poids du passé tout comme je l'avais fais pendant tant d'années et que je continuer à faire. Je le regardai dans les yeux pour la première fois depuis le début de mon récit. Je devais m'excuser avant de commettre l'imparable. J'allais en souffrir, je le savais parfaitement, mais c'était mieux pour lui. |||

« - Je suis sincèrement désolée pour tout ce que j'ai pu te faire. J'ai été égoïste au possible, ne croyant pas tout de suite à ta présence. Et puis eh bien... Je me suis laissée emporter par les émotions, chose qui est très rare chez moi depuis... Depuis beaucoup d'années. Je suis passée maître dans l'art de cacher mes ressentis, mes pensées, mais je dois avouer que ta présence m'a joué des tours, et pas des meilleurs. Tout ça pour dire que... Je suis vraiment désolée de t'avoir à nouveau fais du mal, ce n'est pas ce que je voulais mais il faut croire que... Que je suis vraiment une plaie pour toi. »

||| J'avais dis tout ce que je voulais lui dire, il ne me restait plus qu'à attendre ce qu'il avait à me dire avant d'effacer ses pensées. Une fois encore, il se retrouverait privé de ses souvenirs. De ses souvenirs avec moi. Quelle ironie du sort n'est-ce pas ? Une fois encore, il m'oublierait mais cette fois-ci, ce serait ma décision, mon propre chef. Je choisissais moi-même la façon dont je me suicidais à petit feu. Pourtant lui, il n'aurait pas le choix. Je le faisais à sa place, comme ces ordures l'avaient fais pour lui 8 ans plus tôt. Mais eux, quelles étaient leurs raisons ? Un jour, peut-être je le saurais. Pour le moment, je ne pensais qu'à la personne agenouillée dans l'herbe à quelques mètres seulement de moi à qui j'allais fais subir un sort d'oubli. Rien qu'à cette pensée, mon estomac se souleva à nouveau et les larmes coulèrent de mes joues alors qu'elles s'étaient arrêtées. Qu'il me pardonne, si un jour il l'apprenait. Qu'il me pardonne. Quoique, je n'espérais pas son pardon, ça ferait beaucoup à pardonner à une personne telle que moi. Tout ce que je voulais,  moi, c'est qu'il reprenne la vie à laquelle il s'était faite, sans souvenirs d'avant ses 10 ans, sans souvenirs d'une nuit d'été. Tous les souvenirs que j'avais. Je continuerai à aimer une personne qui n'étais plus. |||

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Dante V. Thorne
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 Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] Empty
MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptySam 17 Mar - 13:53

Dante était totalement dans le vague, tout se mélanger ses souvenirs, cette photo. Cela ne pouvait pas avoir existé, il ne pouvait pas avoir eu une autre vie. Tous les souvenirs qu’il avait été cette vie en Bulgarie, cette vie qu’il tenter encore d’oublier à cause de la douleur qu’il ressentait toujours. Il n’avait pu rien dire du moment où ses genoux avaient touché le sol, il n’avait pas bougé non plus laissant ses larmes couler le long de ses joues. Depuis combien de temps n’avait-il pas pleurer, cherchant dans sa mémoire Dante se rendit compte que depuis la mort de Silviana il n’avait plus versé une seule larme, il avait pensé que son cœur était mort ce jour-là, que plus jamais il ne ressentirait d’émotions aussi fortes et pourtant, il était là à côté de cette fille totalement inconnue et il pleurer.

Il entendit Rachel s’approchait de lui pourtant il ne bougea pas, de toute façon qu’elle réaction aurait-il pu avoir envers elle, il n’en avait aucune idée. De toute manière le vide l’avait emplie totalement et il se sentait totalement incapable de prendre la parole. Une chose bizarre se produit comme la première fois il sentit des émotions qu’il ne lui appartenait pas et la jeune femme prit la parole.

Elle lui raconta tout ce qu’elle avait sur le cœur, leur histoire commune ce qu’il c’était passé il y avait maintenant plus de dix ans. Elle parla de leurs parents, Dante chercha dans son esprit la moindre trace de souvenir, savoir si ce qu’elle racontait était juste, il aurait tellement aimé pouvoir se souvenir, se rappelait les souvenirs si joyeux qu’elle raconter, mais rien son cerveau de semblait pas faire le lien entre le récit de la jeune femme et lui. Pius le ton du récit changea et elle aussi. Le jeune homme sentit une immense douleur à la place de son cœur, il avait l’impression que quelqu’un était en train de lui broyer. Un meurtre, non deux et puis un sacrifices le sien, pourquoi ? Comment ? Dante n’arrivait pas à se reconnaître dans ces paroles était-il vraiment capable de mourir pour un être cher, l’image de Silviana surgit et il se revoyait presque en train de se jeter sous les sorts de sa famille pour empêcher le pire. Alors oui il était capable de se sacrifier pour quelqu’un.

Elle laissa en suspens la suite de son histoire, il aurait aimé qu’elle continue qu’elle lui raconte ce qui s’était passé ensuite pourtant, elle se concentra sur la petite photo qu’il avait toujours dans les mains. Alors comme ça elle l’avait gardait tout ce temps, mais pourquoi ? Une punition ? Un rappelle constant que rien n’est acquis ?

Le jeune homme avait tellement de questions lui poser, mais la peur le paralyser totalement, il avait l’impression qu’on venait de le jeter dans un gouffre sans fond, que jamais il ne verrait la fin de se calvaire. Peut être que sa vie était destinée à le faire souffrir, peut être que les moments de bonheur parfait qu’il avait vécus avec Silviana était les seuls auquel il aurait le droit pour le reste de sa vie.

Un sentiment de peine s’insinua cette fois en lui, mais il sut que cette émotion venait une fois de plus de la jeune fille a ses côtés, qu’allait telle encore lui dire qu’il avait des sœurs ? Ou peut-être un frère ? Non rien de tout ça, juste des excuses, un mea-culpa. Mais pourquoi ? Il ne faut pas s’excuser quand on fait des choses bien si ? Il ne faut s’en vouloir d’avoir aimait une personne que l’ont pensait disparue et de l’aimait encore malgré toutes ces années.

Une fois encore Dante essaya de prendre la parole, mais aucun mot ne voulut franchir ses lèvres. Le jeune homme se retourna vers la jeune femme pour la première fois depuis qu’il avait écouté son récit, elle était là à quelque centimètre de lui à le regarder des larmes coulant sur ses joues. Il plongea ses yeux dans les siens, comme pour sonder son âme, jusqu'à présent il avait encore quelque doute quant aux contenues de son histoire, mais a l’instant même où ses yeux plongèrent dans les siens ses doutes s’envolèrent. Elle ne pouvait pas mentir, elle n’était pas ville à ce point. Rachel était une fille bléser et totalement perdue, elle souffrait tellement qu’il en eu mal au fond de lui.

Soudain il la serra dans ses bras et les larmes se remirent à couler.

- Aide-moi Rachel, je ne sais plus……. Qui suis-je ?
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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ]  Parfois, c'est en croisant le regard d'une personne de notre passé qu'on se rend compte que l'on n'avait pas envie de l'oublier. On n'a simplement pas eu le choix. [ Dante & Rachel ] EmptyMar 10 Avr - 23:08



||| Je lui avais tourné le dos, je ne voulais pas voir les sentiments, que je sentais dans mon cœur, exprimés sur son visage. J'essayai de repousser tout ce qu'il ressentait mais je n'y arrivais pas. Je n'avais jamais cherché à le faire, seulement quand j'étais triste et que je ne voulais pas qu'il sache les raisons de cette tristesse, mais même si je réussissais, il avait toujours su me percer à jour. Je manquai d’entraînement peut-être, mais ce n'était pas quelque chose qui se perdait. C'est juste que l'empêcher d'entendre mes sentiments, oui, mais m'empêcher moi-même d'entendre les siens, non. Je serrai à nouveau les poings, et me mordis les lèvres pour ne pas crier de douleur. J'avais oublié un instant que j'avais charcuté mes paumes. Pourtant, je continuais à remuer mes ongles dans ma peau ouverte. Je voulais juste penser à ma douleur physique et non à celle du cœur. |||

||| Je voulais m'éloigner de lui, mais je ne le pouvais pas. Mes jambes ne voulaient pas me porter. Pourtant, j'avais quelque chose de terrible à faire, une chose qui me pèserait sur le cœur mais qui arrangerait tout... Pour lui. Je réussis à me lever et à faire quelque pas, toujours en lui tournant le dos. Je prenais de la distance, je ne voulais pas le voir, je ne voulais plus le voir. Pas après ce que j'allais lui faire. Je sentis une nausée me tordre l'estomac tandis que ma main partait dans ma poche à la recherche de l'outil qui me permettrait de lui enlever les souvenirs de cet instant. Pourtant, il brisa le silence qui avait installé mon monologue, celui dans lequel je m'étais presque ouverte entièrement. Je m'étais comportée presque naturellement. Son regard, complètement perdu, m'avait fait fuir. Mais cette voix, celle qui pouvait tout changer, mes résolutions, mes sentiments, tout ce que je pouvais penser et ressentir, brisa le silence pour parler et dire quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. ||


« - Aide-moi Rachel, je ne sais plus……. Qui suis-je ? »


||| Je me tournai vers lui, surprise. Et sans que je m'en rende compte, mes pas me ramenèrent vers ce jeune homme qui venait de plonger son regard dans le mien. Je ne pouvais pas détacher mes yeux des siens qui étaient emplis de détresse. Une détresse qu'il ne demandait qu'à annihiler et que je pouvais faire d'une seule formule. Pourtant, plus je me laissais aller à ce regard, plus la force me manquait. Je dus fermer les yeux pour rompre le contact tandis que ma main descendait dans ma poche et trouvait ma baguette. Pourtant, à cet instant où j'aurais pu effacer à jamais les souvenirs de ces retrouvailles tardives, il me prit dans ses bras et me serra contre lui. Il m'étonnait une fois encore et plus il me serrait, plus je sentais ses larmes couler sur mes cheveux et plus mes résolutions s'envolaient dans le ciel. Mon cœur me faisait mal. |||

« - Tu n'as pas besoin de moi pour savoir qui tu es Dante. Tu es le petit garçon de 10ans qui a grandit sans le poids du passé, qui a pu se créer une nouvelle vie, aimer de nouvelles personnes, avoir une famille. Tout ce dont tu souviens fais de toi ce que tu es aujourd'hui, je serais mal placée pour te dire qui tu es réellement. Mais je peux t'assurer que le passé que tu as oublié ne doit pas te gêner, ni t’empêcher de vivre. »

||| Mes paroles sous-entendaient un prochain au revoir, un adieu peut-être. Je passai mes bras autour de son dos et le serra un peu plus contre moi, les larmes coulant sur mon visage. Je fermai les yeux et entrevit un moment la scène où il s'était sacrifié pour moi, ce qui me fit frissonner de terreur. Encore aujourd'hui, j'étais consciente des effets que ce drame avait eu sur moi, me changeant irrémédiablement. Peut-être un retour était possible, mais en avais-je vraiment envie ? Tout ce à quoi je m'étais fixée, tout ce qui m'avait pesé sur le cœur venait de changer. Il était là, vivant, je n'avais pas sa mort sur les épaules mais ses souvenirs, son passé. Un passé dont moi seule je me souvenais. Peut-être était-ce pire ? Sans aucun doute. Je le saurai dans l'avenir. Pour le moment mieux valait penser à l'instant présent et à la personne que je serrais contre mon cœur. |||

« - Tu es la personne qui s'est construite de tes 10 ans jusqu'à aujourd'hui, et tu seras la personne qui se construira encore dans son avenir. Mais ne penses plus au passé, n'y pense jamais plus. Un passé peut peser lourd, bien trop lourd et peut faire mal. Il influence la personne que nous devenons, mais notre vie et nos choix, nous en sommes les seuls maîtres. »

||| Les larmes coulaient à flot sur mes joues tandis que je serrais la personne qui avait toujours été la plus chère pour moi, qui l'avait resté dans la mort, et qui le resterait dans l'Oubli. Je faisais mon deuxième adieu, je ferais un deuxième deuil. Une pensée égoïste me traversa, j'espérais que ce serait le dernier, que je ne lui dirais plus jamais adieu. Lui avoir tout raconter était une bêtise, une ignominie de premier ordre. Encore une erreur pour moi qui s'ajoutait à une liste déjà très longue. Ma baguette était retombée dans ma poche, je n'en avais plus besoin. Je n'avais pas le droit de le priver à nouveau de ses souvenirs. Pourtant, je me fis la promesse que si jamais ce que je lui avais avoué influençait négativement sur sa vie, je serais là pour y remédier. Je me sentirais encore plus mal de faire comme les meurtriers de nos parents, mais si c'était la meilleur chose à faire pour lui, je la ferais, qu'elles qu'en soient les conséquences. Au moins, je saurais que mes raisons étaient les bonnes, peut-être pas pour les autres, mais elles seraient les meilleures. Je serrai les yeux tandis que je fermai mon cœur à double tour une fois encore et ce pour toujours maintenant. Une fois que mes larmes se furent taries, je relevai la tête et l'embrassai sur le front comme il l'avait fait pour me dire adieu. Maintenant, c'était moi qui le lui disait. |||

« - J'ai fais une erreur et je m'en excuse, je n'aurais jamais du réagir comme je l'ai fais, ni te raconter ce que tu ignorais, ce que tu avais oublié, et ce qui t'étais indifférent. Tu avais réussis à vivre et moi, je suis venue détruire ce pour lequel tu croyais. Alors, je m'en excuse, pour tout ce que j'ai pu encore te faire. Mais je vais te faire une promesse. Poursuis ta vie Dante, je ne m’en mêlerai pas. Ce sera comme si je n’avais jamais existé, chose qui a toujours été depuis le début de ta nouvelle vie à 10ans. »

||| Je lui souris tendrement, tandis que je luttais contre les larmes qui menaçaient encore de m’assaillir. Je me mordis si brutalement et si brusquement les lèvres qu'une goutte de sang perla. Mais je m'en fichais, qu'était la douleur physique face à la douleur que j'éprouvai au niveau de mon cœur ? Rien du tout, une ignorance complète. Je me levai, les jambes encore tremblantes, sans faire attention au bijou qu'il avait toujours en main. Je n'y pensai même plus, mes pensées n'étaient plus concentrées sur une photo mais sur la personne encore à genou devant moi. Je dus m'empêcher de lui passer une main dans les cheveux. Pourtant, j'eus encore la force de parler. |||

« - Tu sais qui tu es Dante, tu n'as pas besoin d'une inconnue pour savoir qui tu es. Mais si, quelques fois, il t'arrive de te perdre, penses aux personnes que tu aimes et qui t'aimes, pense à l'avenir que tu construis chaque jour qui passe sans te soucier du passé, penses au moment présent et profites-en. Tu verras alors que tu sais qui tu es, ce que tu veux être et ce que tu peux être. Mais je ne doute pas que tes choix seront les bons. De nous deux, tu as toujours été le meilleur pour savoir ce qui allait le mieux pour toi ou pour les autres. »

||| Ses paroles m'arrachèrent un sourire en repensant aux souvenirs qu'il me restait de lui, de ce que j'étais avec lui, de nous. Je chérirai ses souvenirs comme je l'avais toujours fais depuis le drame, et je m'éloignerai à jamais de lui. J'avais déjà fais assez de mal comme ça. En repensant à ce que j'avais fais, je ressentis un dégoût innommable envers la petite personne que j'étais. Mes yeux trahissaient les sentiments contradictoires dont j'étais la victime, car il ne faisait que changer de couleurs, oscillant entre le noir qui démontrait la colère que j'éprouvais envers moi-même, le rouge qui signifiait la souffrance, et le bleu qui traduisait ma tristesse. Je tournai une dernière fois mon regard face à cette personne que j'aimais tellement et je ne pus m'empêcher de le serrer une nouvelle fois dans mes bras. Ce serait la dernière chose que je lui prendrai, la toute dernière à jamais. |||

« - Adieu, Dante. »

||| « Je t'aime. » Depuis combien de temps n'avais-je pas dis ces trois simples mots ? Depuis bien trop longtemps. Depuis que j'avais perdu toute ma famille à vrai dire. Et pourtant, sans les lui prononcer, ces trois mots me frappèrent tel la foudre et je les pensai. Seul la couleur de mon regard, qui s'était mouvé en un rose léger, pouvait traduire ce que je ressentais : tendresse et amour. |||

||| D'un bond, je me redressai et partis sans me retourner vers la personne à qui je tournai le dos et de qui je m'éloignais au fur et à mesure de mes pas. Je priai pour qu'il ne me rattrape pas, car je savais que s'il le faisait, je n'aurais plus la force de le repousser une fois encore. S'il me rattrapait, je ne pourrai pas tenir la promesse que je lui avais faite, de le laisser vivre sans qu'il me voit à l'horizon.|||

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