J'étais sous mes dras, dans mon lit à baldaquin. J'entendais l'eau tombé sur les rares fenêtres du dortoir. Oui, nous sommes dans les cachots à Serpentards donc dans les sous-sols de Poudlard! Bref, on était Dimanche, donc on avait pas cours aujourd'hui! Mais vu qu'il pleuvait dehors, j'avais pas du tout envie de sortir de sous mes draps, j'étais bien au chaud! Bref, il devait pas être loin de onze heures et demi, fallait que je me lève! Surtout que j'avais envie de voir quelqu'un en particulier: Julian! Je ne vais pas le cacher, j'en suis tombée amoureuse... Mais... Lui, il ne l'est pas, je le sais très bien! Il n'est pas comme ça! Pour lui, je ne suis qu'une simple amie, à qui... Il dit tout... A qui... Il fait confiance..
Bref, je me levai, ouvrit mon armoire, pris un jean noir assez moulant, un débardeur blanc et ma veste en cuir noir ainsi que des sous-vêtements. Oui, j'allais faire dans le simple aujourd'hui, rien d'extravagant. Je pris ma serviette et me dirigea vers les douches. Je passai au moins trente minutes sous la douche bien chaude. Je finis alors par la suite de me préparer. Je descendis donc dans la grande salle prendre mon petit déjeuner, une fois finit, je redescendis jusqu'aux dortoirs. Je pris un morceau de parchemin, et écrivis:

"Mon cher Julian,
Je ne sais pas où tu es, ce que tu fais, mais j'ai envie de te voir... ça te dirais le parc? Tu sais le beau sol pleureur, au moins, là-bas on sera au sec et à l'air frais. Tranquille pour parler quoi!
Bisous!! ♥
Kiara.

Je regardai donc ce morceau de parchemin ou l'on pouvait voir ma fine et appliquée écriture. Je remontai donc au hall d'entrée et pris mon courage à deux mains pour sortir du château. Je courus presque jusqu'à la volière. Je sifflai une fois à l’intérieur, et mon faucon "Flash" vint sur mon épaule, je lui accrochai donc le morceau de parchemin à la patte. Et murmurai:

"Donne ça à Julian s'il te plait! Et met pas trois heures! Dépêches-toi!"

Il secouai doucement la tête comme s'il avait compris et partis. Je courus donc trempée jusqu'au saule pleureur, je m'y assis dessous, j'étais enfin à l'abris. Je pris ma baguette et murmurai un sortilège et je fus sèche! Pratique finalement cette baguette. Malgré que je déteste les sorciers, je pouvais malgré tout avouer que cela était finalement bien pratique! J'attendais maintenant que Julian arrive, je ne sais pas combien de temps ça allait prendre mais bon... J'allais attendre ça c'est sur!! J'avais très envie de le voir, d'être dans ses bras, seulement ça me suffisait!
Au début, je pensais que coucher avec pleins d'autres mecs allait faire que... Et bien... Que j'allais l'oublier, mais non, pas du tout... Au contraire... Je ne pensais qu'à lui, il me hantait!

Il était tôt ce matin lorsque Julian sortit de son lit. Il s'assit au bord du lit à baldaquin et tenta de se calmer, en effet le jeune homme avait été réveillé ce matin par un cauchemar. La brute de son enfance. Un sorte de rage se forma dans le ventre de Julian et ses yeux s'assombrirent aussitôt. Ses poings serrèrent le bois sombre du lit et sa mâchoire se crispa. Julian se prit la tête entre les mains et passa sa main dans ses cheveux humides de transpiration tout comme son t-shirt gris ainsi que son corps entier. Il ferma les yeux et sentit son cœur résonnait dans sa tête. Les battements vif et rapides reprirent vite leur cadences habituelle.
Julian se leva et questionna sa montre, les chiffres dansaient devant ses yeux. Le jaune se frotta les yeux et découvrit qu'il était seulement sept heures onze du matin. Il grommela un injure destinée à la brute et tituba jusqu'à la salle de bain attrapant au passage son jean ainsi qu'un sweat gris avec le logo de poudlard sur le torse. Il posa tout cela à côté du lavabo et se regarda dans le miroir. Des cernes lui tombaient sous les yeux et son teint était légèrement pâle. Il s'aspergea le visage avec de l'eau et la laissa couler le long de son cou brulant. Il prit une grande inspiration et se déshabilla avant d'entrer dans la douche. L'eau chaude décontracta ses muscles et Julian se sentit aussitôt mieux. Il ne reste pas longtemps dans le petit carré que formait la douche. Un peu claustrophobe notre Julian ?

Notre beau Poufsouffle dévala les escaliers pour arrivait dans la salle commune totalement vide. Il s'assit au coin du feu et regarda les premières gouttes de pluie tombaient dehors. Le ciel était aussi noir que du charbon. Julian soupira, aujourd'hui impossible de travailler le château allait être remplit d'élèves qui gueulent et courent dans tous les sens. Le jaune adorait la compagnie mais seulement de ses amies, or aujourd'hui il voulait être seul. Il regarda le feu avec nostalgie et se perdit dans ses pensées.
Il fut vite tiré de sa rêverie par une soudaine envie de travailler. Il avait un devoir à rendre pour demain et il devait encore recopier le brouillon. Il avait bosser dur pour le sujet sur les gobelins et le jeune homme était fier de son résultat. Il remonta dans son dortoir pour prendre ses affaires et commença à recopier. Une fois le travail achevait il regarda sa montre qui lui indiquait alors neuf heures moins le quart. Il se leva lourdement et traina le pied jusqu'à la grande salle où il prit son petit déjeuner. Une fois le bol de céréales engloutit et le jus de citrouille avalé, il redescendit en direction des cuisines pour prendre son écharpe. Aujourd'hui hors de question de rester à l'intérieur !

Julian Rodney traina un peu dans la tour d'astronomie où il était seul par ce temps glacial. Il avait prit son violon avec lui et jouait quelque morceaux. Il aimait ces moments là où il se retrouvait à travers la mélodie qui s'échappait de ses cordes. Il arrêta de jouer pour se perdre dans ses rêves. Il voulait trouver la fille qu'il aimait. Il s'imagina alors la plus belle des princesses. Soudain sa représentation de la jouvencelle lui parut familière. Il réfléchit un instant pour trouver qui cela pouvait bien être mais fut interrompu par un hibou qui arriva droit sur lui.
Julian prit la lettre que lui tendait le hibou et le renvoya en le remerciant. Il déplia le parchemin et lut l'écriture fine de sa meilleure amie Kiara. Une pointe de bonheur l'envahit soudain.

"Mon cher Julian,
Je ne sais pas où tu es, ce que tu fais, mais j'ai envie de te voir... ça te dirais le parc? Tu sais le beau sol pleureur, au moins, là-bas on sera au sec et à l'air frais. Tranquille pour parler quoi!
Bisous!! ♥
Kiara."

Il se leva et prit aussitôt ses affaires pour courir en direction du parc. Il ne savait quelle joie l'animait mais il était heureux comme un gosse de onze ans devant un éclair de feu. Il dévala les escaliers prenant soin d'éviter toute personnes en travers de son chemin et déboula dans le parc. Il fut aussitôt tremper par la pluie qui avait redoublé de force depuis se matin et avança en direction du saule pleureur comme un aveugle.
Il aperçut bien vite un silhouette au sec sous le vieil arbre et se hâta. Il arriva derrière Kiara et se sécha d'un léger sort sans faire de bruit. Il posa délicatement son violon au sol et posa ses mains sur les yeux de son amie en criant :

- C'est qui ?

Il ne laissa pas le temps à la verte de répondre, il avait déjà déposé un baiser sur sa joue et passé un bras sur l'épaule de la belle.

- Alors ma belle, tu voulais me voir ?

Julian était heureux et ça se voyait. Il avait un sourire qui lui montait jusqu'aux oreilles !

Je m'étais levée, j'avais pus voir en ce dimanche matin que la pluie était de mise, en même temps, pas très surprenant, l'Angleterre était plutôt réputée par sa pluie aussi. Enfin bon, j'aime la pluie, j'aime danser sous la pluie, j'aime courir sous la pluie, j'aime chanter sous la puis comme dans la célèbre chanson « I'm Singing In The Rain ».

D'ailleurs, j'avais courus sous la pluie pour arriver jusqu'à la volière et donner une lettre à monc cher Flash pour qu'il la porte jusqu'à Julian. Oui, j'avais envie de le voir. J'étais si bien avec lui ! Un sourire, un câlin de sa part faisait que j'étais de bonne humeur. D'ailleurs, je n'étais pas de très bonne humeur ce matin quand je me suis levée. Quelques élèves de toutes maisons confondues en ont d'ailleurs fais les frais dans les escaliers, on va dire que je les ai quelques peu bousculé ! Je déteste les sorciers ! Et c'est encore pire quand je suis de mauvaise humeur ! Ils n'ont pas qu'à être sur mon passage ! Quand Kiara passe, elle passe, elle s'en fiche s'il y a du monde devant elle, elle pousse. Et voilà maintenant que je parle de moi à la troisième personne. Ça ne m'allais vraiment pas d'être méchante. Le pire que cela n'était qu'une haine, au fond, je suis loin d'être méchante, au fond, je suis gentille, attentionnée, à l'écoute. Mais il n'y a que très peu de personnes qui ont le droit à ce visage caché, comme Julian et Mischa. Mischa c'est ma meilleure amie Serpentard que je connais depuis que je suis haute comme trois pommes, on a toujours vécues plus ou moins ensemble. Et puis Julian, c'était le garçon dont je suis secrètement amoureuse. Je suis même très amoureuse de lui, il est si gentil ! C'est peut-être le seul qui me parle sans pour autant vouloir coucher avec moi. Et ça, ça fait du bien d'avoir des personnes comme ça autour de nous.

D'ailleurs, je l'attendais ce cher Julian sous ce si beau saule pleureur. Je savais qu'en le voyant, ma bonne humeur allait tout de suite venir pour chasser cette mauvaise humeur de furie qui me hantait à ce moment là, c'est dingue comme je pouvais être mauvaise quand j'avais la haine. C'est aussi pour ça que le choipeaux m'a envoyé à Serpentard, et puis, je l'avais supplier pour ne pas décevoir mon cher père. Ce père qui décidait tout pour moi jusqu'à mes petits amis. Il me fallait « quelqu'un de mon rang » comme disait mon père. Et si j'avais envie de me mettre avec Julian ? Je faisais comment ?! Et bien je ne pourrais pas ? Pourquoi parce que mon père ne serait pas d'accord ! Et puis de toute façon, je vois pas pourquoi je me préoccupe de ça maintenant puisque Julian ne m'aime pas, je ne suis que sa meilleure amie, rien que ça !

Mais là, je sentis des mains se poser sur mes yeux, je reconnus toute suite la voix qui ne me laissai même pas le temps de protester et de répondre puisque j'eus tout de suite un bisous sur la joue. Mon sourire illuminai mon visage, j'étais heureuse qu'il soit là ! « Julian ! » Il avait maintenant un bras sur mes épaules, je l'embrassai alors sur la joue « Bah oui, parce que ma mauvaise humeur ambiante commençait à être insupportable, mais ça y est, je suis de bonne humeur !! » Je lui souris, j'étais vraiment heureuse qu'il soit là !