Je suis Rhéa A. Glaw âgée de 24 ans. Je suis né(e) le 09/12/ à Merthyr Tydfil (Pays de Galles). D'origines Galloises, je suis de sang pur. Je suis célibataire. ♬ Métier : Professeur de Divination ♬ Baguette : Bois de Cerisier, Crin de Licorne, 18 cm ♬ Patronus : Corbeau ♬ Groupe : Crépuscule ♬
☼Tell me a story☼
☼« Le rouge gorge, le plus petit dans une cage, met toutes les forces de l'enfer dans sa rage. » (William Blake)☼
Chapitre 1 : La vie vaut elle la peine d’être vécue ? « Il est de certaines douleurs qu'on ne cherche pas à consoler .» Auguste Villiers de l'Isle-Adam
Il était une fois au Pays de Galles, dans un petit village entouré par les montagnes. Il y a jamais grand monde dans cette petite ville, enfin plutôt ce semblant de société perdue au milieu de nulle part. Ce jour, le 9 décembre, la pluie ne cesse de tomber depuis le début de la matinée, les rues sont encore plus vides qu’à l’ordinaire. La plupart des habitants sont des Anglais sans histoire mais un peu à l’écart, un grand manoir avec de nombreuses terres domine le village. Les habitants ne savent pas trop qui vit là bas, ils savent que c’est une grande famille, très riche mais sans plus. Ils ne se mêlent jamais aux autres villageois. Et ce matin là, dans ce vieux manoir, personne ne songe à aller dehors.
Miopé Bellanca Glaw, âgée d’environ 23 ans, est en train d’accoucher de son deuxième enfant, enfin le premier deuxième enfant sur les deux. Très rapidement, il s’était avéré que pour sa seconde grossesse, Miopé aurait deux enfants pour le prix d’un. Après plusieurs heures depuis la première contraction, le premier bébé vient enfin au monde. La médicomage présente s’occupe alors du nouveau né, un garçon. Mais elle n’avait pas le temps de s’occuper personnellement de lui, le deuxième commençait à montrer le bout de son nez, une minute après le premier. Cette fois, il s’agissait d’une fille. Une fois nettoyée et emmaillotée, la fille fut remise à sa mère. Son mari, Aeneas, était présent, regardant sa petite fille avec un sourire tandis qu’il tenait son fils dans ses bras. Faisant partie d’une grande lignée de sorcier de sang pur, Aeneas ne travaillait pas, il n’en avait pas besoin, l’argent n’était vraiment pas un problème dans cette famille. Et puis il put ainsi avoir le privilège de voir ses enfants naître bien qu’il aurait préféré être ailleurs durant l’accouchement. Miopé et Aeneas se regardèrent et surent tout de suite quel nom donné à leurs enfants, si il y avait un garçon c’était Albireo et si il y avait une fille, elle devait s’appeler Rhéa.
Rhéa fut donc le troisième enfant de cette branche de la famille Glaw, famille de sang pur qui comptait avant toute chose le rester. Pour le moment, sa famille était composée, d’elle, de son frère jumeau Albireo, et de son grand frère, Leandre. En tant que sorciers dit de sang pur, il n’était pas question qu’un membre des Glaw, ou parent proche, ne soit exposé aux impurs du reste du village et de la Grande Bretagne, les moldus étant les pires. Comme ses deux frères, Rhéa dut passer toute son enfance, seule dans cette immense maison. Pas question pour elle de sortir et le règlement était le même pour ses frères. Leandre, de 3 ans son aîné, et Albireo avaient vite compris qu’il ne fallait pas sortir mais on avait beau expliquer à Rhéa que dehors les gens n’étaient pas comme elle, elle n’avait qu’une envie : quitter cet endroit. Sa famille était devenue ses geôliers et elle la prisonnière.
Mais dîtes à un enfant de ne pas faire quelque chose et la seule envie qui lui vient est de justement faire ce qui vous lui interdisait. Plusieurs fois, Rhéa avait essayé de faire le mur pour ne serait que voir ce qu’il y a derrière la porte mais un elfe de maison arrivait toujours au même moment et l’emmenait voir sa mère. Aeneas et Miopé ne s’occupait pas particulièrement de leurs enfants, les elfes de maison étaient là pour ça. Albireo et Leandre arrivaient à contenir sa situation et semblaient même en être satisfait, ils étaient convaincu que dehors les gens n’étaient pas comme eux, qu’ils n’étaient pas des êtres assez purs pour qu’ils leur prêtent attention. Toujours sur la même longueur d’ondes, les deux aînés s’entendaient à merveilles, devenant assez proches. Et Albireo ne comprenait pas vraiment l’intérêt que sa sœur jumelle avait pour les moldus, il essaya plusieurs fois de lui expliquer que sa place était ici, dans le manoir familial dans ce village perdu, dans les montagnes Galloises. Mais ses parents et ses frères, même son jumeau, ne semblaient pas voir à quel point la jeune fille était malheureuse à rester enfermée dans cet endroit.
Seule… Pas tout à fait, Rhéa avait tout de même ses frères et même s’ils n’étaient pas aussi très proches que les deux garçons, ils y avaient toujours une certaine complicité entre eux. Et puis 5 ans après sa naissance, une autre fille s'ajouta au portrait familial. Cette fois venue toute seule, Aeneas et Miopé l'appelèrent Damara. Mais apparemment les parents Glaw aimaient bien faire des sessions par trois car un an après la naissance ce fut un autre garçon qui agrandit la famille puis enfin la dernière fille, deux ans après Hector, le troisième garçon. Les six enfants semblaient soudées en apparence mais alors qu’en fait il n’en était rien ou presque. Ils étaient plus trop, 3 d’un côté et 3 de l’autre, les premiers et les derniers. Chacun étant soudé ou presque, ils affirmaient entre eux qu’aucun secret n’existait et pourtant… Le premier secret que Rhéa cacha à ses frères, c’est qu’une après midi quand elle avait 9 ans, encore plus curieuse que d’habitude, elle eut l’idée de grimper sur le vieux chêne dans le jardin prêt de la porte qui donnait sur le village. De là haut, elle pourrait voir dehors.
Une fois qu’elle atteint les branches assez hautes, Rhéa put enfin voir le monde en dehors de sa maison. Quelques habitants du village d’à côté allaient et venaient dans tous les sens. Mais pourtant ils étaient comme elle, ils avaient deux bras, deux jambes. Alors pourquoi étaient-ils différents ? Elle finit par poser la question à ses parents pendant un repas où elle avoua ce qu’elle avait fait cette fameuse après midi. Ses parents étaient horrifiés par cette question dont la réponse leur semblait particulièrement évidente. C’est Aeneas qui décida d’expliquer le pourquoi du comment à sa fille et en profita pour dire à ses autres enfants d’écouter également car il n’allait pas le répéter deux fois. Les gens de dehors n’étaient pas de « sang pur » comme eux, ils n’étaient même pas sorciers et que pour les membres de leur famille, cela suffisait pour les dédaigner. Rhéa trouva ça complètement idiot et son père la fusilla du regard et sa mère semblait dégoûter de ce que son enfant pouvait penser ça, cette chose n’était pas sa fille ! Quant aux autres, ils restèrent sans rien, sans prendre la défense de leur sœur mais qui sait si au fond d’eux, ils n’approuvaient pas ? Leur relation ne fut plus jamais la même, Rhéa étant venue l’intrus de la famille, même aux yeux de ses frères et sœurs.
Rhéa se promis en silence que jamais elle ne penserait que le sang faisait les gens meilleurs ou pires, que les gènes n’avaient rien à voir avec la personnalité des personnes. Rhéa finit par arrêter de dire ce qu’elle pensait mais elle n’approuvait pas pour autant ce que ses parents disaient. De toute façon, elle savait que le mal était fait, elle ne pourrait plus être considérée comme une Glaw à part entière.
Elle dut donc se taire pendant plusieurs années et son sentiment d’être prisonnière se renforçait chaque jour et bien que Albireo essayait de la soutenir, ils avaient tous les deux leurs idées bien encrées et aucun des deux n’avaient vraiment l’attention de céder à l’autre.
Chapitre 2 : Le vilain petit canard. « Il est doux de se croire malheureux, quand on n'est que vide et ennuyé. » Alfred de Musset
De plus en plus un faussée se créait au sein de la famille Glaw. Les garçons étaient considérés comme des enfants prodiges, un modèle que Rhéa, selon ses parents, devait suivre à tout prix. Mais faut bien avouer que la jeune fille se fichait complètement de suivre ses frères, elle ne comprendrait jamais pourquoi le sang avait tant d’importance et elle ne voudrait jamais faire comme le reste de sa famille. Son envie de quitter cet endroit, de quitter le manoir familial, devenait de plus en plus forte et heureusement pour elle, son échappatoire n’allait pas tarder à arriver.
L’été de ses 11 ans arriva enfin et un midi, deux hiboux entrèrent dans le manoir et se posèrent sur la table. Chacun tenait une lettre dans leur bec pour Albireo et Rhéa. Il s’agissait d’une lettre du professeur Dumbledore, le directeur de Hogwarts. Les deux enfants Glaw avaient depuis leur naissance une place dans l’école de magie de Grande Bretagne. Depuis des années, ils savaient qu’un jour ils devraient étudier la magie dans ce château, tout comme leurs parents et les grands parents. Rhéa se remémora la première fois qu'elle avait découvert ses pouvoirs magiques, la première fois qu'elle sut qu'elle partirait loin de son manoir familial. C'était une nuit d'été, l'orage grondait au dessus des montagnes entourant le manoir. Les éclairs déchiraient le ciel et le tonnerre et le martèlement incessant de la pluie contre le manoir rendaient l'atmosphère encore plus lourde, plus difficile à supporter pour Rhéa qui avait peur de l'orage à cette époque. Emmitouflée dans ses draps, elle fixait sa porte les larmes aux yeux, attendant l'arrivée d’Albireo, il venait toujours quand l'orage frappait le manoir. Un éclair déchira le ciel de sa lumière blanche et le tonnerre ne se fit pas attendre, Rhéa se mit à hurler et sa chambre se transforma en champs de bataille. Tout explosa d'un coup, l'orage était finalement entré dans sa chambre... Un elfe de maison accourut pour s'occuper de sa petite maitresse, essayant de la consoler mais Rhéa ne voulait rien entendre, pleurant à chaude larme, elle voulait son frère. Réveillés par le bruit, Aeneas et Miopé accoururent et virent que leur fille était une sorcière, tout comme son frère qui était tombé du grenier. Trois enfants sur sis étaient sorciers, ils avaient de grands espoirs pour leurs derniers. Ce jour d'été où les lettres étaient enfin arrivées toute la famille était heureuse de la bonne nouvelle, surtout Rhéa qui se dit qu’elle ne verrait plus ses parents pendant toute l’année scolaire, seules les vacances la ramèneraient au Pays de Galles mais toute la famille n'était pas si heureuse de cet évènement, Damara, cadette de Rhéa, allait se retrouver seule face à son petit frère et sa petite sœur, les trois grands l'abandonnant dans le manoir. Mais pour Rhéa cette lettre était la liberté écrite noire sur blanc, elle allait enfin vivre, vivre sa vie, faire ce qui lui plaisait, rencontrer des gens et pas que des sorciers de sang pur.
Lorsque la rentrée arriva enfin, toute la famille quitta les montagnes galloises pour se retrouver au milieu de ce que Rhéa avait appelé au fond d’elle la civilisation. Il y avait des gens partout, tout le contraire de leur petit village. Albireo et Rhéa étaient assez curieux de découvrir Londres, la capitale de la Grande Bretagne tandis que Aeneas et Miopé étaient plutôt dégoûtés à la vue de moldus et autres horreurs qu’au heureusement la magie avait ignoré. Ils se dirigèrent vers la gare King’s Cross afin de prendre le Hogwarts Express. Aeneas et Miopé se souvenaient parfaitement comment atteindre la voie 9 ¾, surtout que Leandre y était passé pour la première fois que 3 ans plus tôt. Il suffisait de passer à travers une colonne entre les voies 9 et 10. Une fois l’explication donnée, Leandre traversa le portail magique suivi ensuite d’Aeneas et Albireo. C’était alors au tour de Rhéa qui regardait avec de grands yeux le passage magique. Elle n’osait pas y aller, elle avait peur de ce qu’il y avait après mais surtout ce qu’il y avait pendant. Sa mère agacée lui dit qu’elle n’avait qu’à courir en fermant les yeux. Rhéa comprit, vu le ton employé, qu’elle n’avait pas la choix. Elle commença à pousser son chariot rempli de bagages et elle courut vers la colonne. Mais au lieu de se pendre le mur de face comme elle le pensait, elle ne fit que passer à travers. Quand elle rouvrit les yeux, son père et ses frères attendaient devant le portail, sa mère arriva quelques instants juste après.
Une fois les bagages rangés, le train allait bientôt démarrer. La famille en profita pour se faire de derniers adieux, bien que tout était pour Albireo, Leandre avait déjà rejoint ses amis dans le train. Rhéa eut un vague « tiens-toi bien là bas ! ». Aucune phrase réconfortante ou un « tu vas nous manquer » ne fut prononcé pour elle. Albireo remarqua le malaise de sa sœur et décida qu’il était temps de monter dans le train. Avant de partir, leurs parents offrirent à leur fils un chat, un des rares animaux acceptés à Hogwarts, ils ne voulaient pas lui offrir un rat ou un crapaud, il fallait quelque chose de moins affreux. Une fois installés dans leur compartiment, Albireo tendit la cage avec l’animal à Rhéa. Il n’aimait pas trop les animaux car il oubliait souvent de s’en occuper. Rhéa sourit et accepta le cadeau de son frère, ce petit chaton noir avec une tache blanche autour d’un œil et sur une patte.
Lorsque le trajet vu achevé, tous les élèves avaient revêtit leur robe de sorcier et une fois sur le quai, un homme immense aux yeux de Rhéa du moins, appela les premières années à se rassembler. Rhéa, pas très rassurée, s’approcha de son frère qui lui prit la main et lui sourit. Albireo voulait rassurer sa sœur bien qu’au fond de lui, il n’était pas très rassuré non plus. Les premières années suivirent l’homme qui les emmena au château alors que les autres années prenaient un autre chemin. Quand ils franchirent les portes, un professeur était déjà là, elle se tenait droite et son chapeau noir lui donnait un air sévère. Elle expliqua brièvement le fonctionnement de l’école et emmena les nouveaux élèves dans la Grande Salle. Tous les autres élèves étaient déjà assis et un tabouret était posé sur l’estrade devant la table des professeurs. Chaque élève devait d’asseoir dessus et un chapeau magique serait posé sur la tête. Le professeur commença à lire le parchemin jusqu’à la lettre G.
« Glaw, Albireo ! »
Rhéa se mit à angoisser quand elle vit son grand frère s’avançait vers le tabouret, lui aussi semblait à moitié rassuré. Le Choixpeau fut posé sur sa tête et quelques instants après il cria la maison de son frère : Slytherin. Rhéa vit la maison acclamée son nouveau membre et sourit en voyant ses deux frères assis côte à côté, Léandre félicitant son jeune frère.
La suivante sur la liste était Rhéa. Elle était tellement inquiète pour son frère qu’elle avait oublié qu’après lui, c’était elle. Elle avança alors doucement sur l’estrade et s’assit sur le tabouret. Soudainement un chapeau assez lourd lui couvrit presque tout le visage. Elle aurait préféré pouvoir voir son frère mais la voix qui raisonnait à l’intérieur de sa tête la préoccupait plus. Finalement elle ne l’entendit plus avec sa tête mais avec ses oreilles, il venait de donner le nom de sa maison : Hufflepuff.
Une des quatre tables commença à siffler et à applaudir. Rhéa se dirigea vers celle-ci mais elle regarda celle où se trouvait son frère, ce n'était pas la même... Ils allaient être séparés alors qu’ils avaient passé leur enfance ensemble. Mais Albireo ne semblait pas s’en préoccuper, il sourit à sa sœur et lui fit un clin d’œil comme si de rien n’était. Tandis que Léandre lança un regard noir sur sa sœur qui avait définitivement trahi sa famille à ses yeux.
Mais ce n’est que le lendemain que Rhéa se rendit compte qu’elle ne faisait vraiment plus partie des Glaw. A l’heure du déjeuner, Albireo vint la voir avec une lettre écrite de ses parents, ils connaissaient le résultat de la répartition. Durant une bonne partie de la lettre, ils félicitaient Albireo, qu’il était un vrai Glaw et qu’il faisait honneur à la famille alors que pour Rhéa c’était complètement l’inverse. Elle n’était pas à Slytherin mais dans une autre maison, elle n’avait rien à faire dans la famille Glaw si elle ne pouvait pas être chez les Slytherin, ceux qui connaissent la valeur du sang comme ils disaient. Le seul mot « réconfortant » qu’ils avaient mis à son égard, c’était qu’au moins elle n’était pas à Gryffindor, elle avait limité les dégâts mais un déshonneur pareil était inacceptable.
En rendant la lettre à son frère, Rhéa eut le sentiment de tout ce qu’elle avait subit par ses parents n’était qu’un début et que le reste allait être bien pire.
Chapitre 3 : Heaven Versus Hell « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Bertolt Brecht
Suite à cette répartition, un peu raté pour Rhéa, sa vie n'allait pas vraiment comme elle l'avait espéré. Depuis cette première rentrée mais 3ème année d'étude, ses parents la dédaignent complètement et décident même par faire comme si elle n'existait pas, il n'y en avait toujours pour Albireo et le reste de ses frères et sœurs mais Rhéa n'en voulut jamais au reste de sa famille. Ses deux frères avaient été simplement bien plus intelligents qu'elle, il fallait bien l'avouer. Si elle n'avait rien dit, le jour où elle avait regardé dehors, ses parents penseraient qu'elle était comme eux et peut être qu'ils auraient mieux prit cette répartition. Mais au fil du temps, Rhéa essaya d'arrêter de culpabiliser sur ce qu'elle aurait du être. Il fallait qu'elle vive ce qu'elle était, elle n'avait de toute façon pas le choix, elle pourrait plus changer de maison ou donner l'illusion à ses parents qu'elle pouvait être comme eux, de toute façon, elle ne le voulait pas, le problème été réglé.
Le plus dur fut sa première année à Hogwarts. Cette année là où ses parents la rabaissaient le plus, où elle avait l'impression d'être une erreur. Elle commençait à être persuadée que si elle avait été cracmol ou carrément si elle n'était pas née, tout irait mieux. Albireo essaya de l'aider le plus possible tandis que Leandre rejetait complètement ce qui fut quelques mois plus tôt sa soeur. Rhéa ne supportait pas ces réflexions de plus en plus cinglantes mais il fallait bien qu'elle fasse avec. La culpabilité est le meilleur sentiment pour décrire sa première année, mais il y avait aussi le dégout quant elle croisait Leandre et les regards qu’il jetait sur elle. Ces regards noirs qui vous prennent de haut ou alors parfois cette indifférence totale vis-à-vis de sa sœur. Oui la troisième année fut surement la pire pour Rhéa Glaw.
Les autres années se passaient sans vraiment beaucoup de changement, au fil du temps et avec la maturité grandissante au fil des années, Rhéa apprenait à ne plus trop faire attention aux remarques de ses parents, au fait que pour les anniversaires, ils pensaient à Albireo et pas à elle ou les autres attentions ou plus les inattentions à son égard. Ce fut surtout en 5ème année que Rhéa décida de ne vraiment plus faire prêter crédit à ses parents, n'hésitant même plus à leur répondre froidement. Vive la crise d'adolescence ! Qu'est ce que ça peut soulager sérieusement, avoir 15 ans. Sans être libérée de son calvaire, elle n’avait pas l’attention de les laisser continuer de l’enfoncer.
Depuis l'année de ses 15 ans, Rhéa fait totalement abstraction de ses parents pour profiter pleinement de sa vie à Hogwarts, elle trouve qu'elle a déjà gâché sa troisième année et un peu les suivantes alors les dernières doivent être inoubliables. Elle essaya de se lier d'amitié avec un maximum de personnes dans sa maison et dans quelques autres, bien qu'elle évitait les Slytherin même si son frère si trouve. Mais en cinquième année, il y a aussi les BUSE, cet examen horrible à passer pour l'avenir professionnel. Bien que Rhéa n'a pas excellé dans toutes les matières, elle a eut suffisamment de point pour suivre encore tous ses cours et pour une des première fois depuis plusieurs années, sa mère l'avait félicité, enfin faut pas non plus s'emballer, c'était une simple "Continue comme ça...". Un petit encouragement qui bien que Rhéa soit en froid avec toute sa famille 10 minutes après, la jeune sorcière eut chaud au coeur d'entendre ça de la part de sa mère, c’était bizarre et agréable en même temps... Soudainement, elle faisait moins gardienne de prison ou juste mère biologique, il y avait un peu d' « affectif » si le mot est existe dans cette famille.
Sa 6ème année passa sans vraiment d'inquiétude, pas d'examen à la fin d'année, une pause entre les BUSE et les ASPIC. Mais sa 7ème année fut l’année à stress, examen à la clé pour savoir si oui ou non elle allait quitter Hogwarts, l’avenir professionnel à trouver et surtout la famille à supporter. La grande nouvelle de sa 7ème année fut celle que quand elle quitterait Hogwarts, ses parents allaient organisés deux mariages arrangeaient, celui d’Albireo et le sien. Le futur marié ? Ils s’en chargeraient. Tout ce que Rhéa savait, ou du moins supposé, c’est qu’il s’agirait d’un riche sorcier de souche et point barre. Un Slytherin arrogant et que Rhéa n’apprécierait même pas. De quoi donner envie de réviser ses examens n’est ce pas ? Cette année là passa encore plus vite aux yeux de Rhéa, elle ne saurait dire si c’était le stress de l’échéance et la peur de perdre à nouveau sa liberté qui fit avancer l temps aussi vite. Toutefois, les examens étaient arrivées et Rhéa avait quoiqu’il arrive plancher sur ses cours, misant principalement la Divination pour réussir son examen. Au fil Rhéa avait obtenu toutes ses ASPIC, avec la meilleure note en Divination, sa matière favorite en tant qu’élève. Mais maintenant Rhéa était une adulte à part entière et il fallait sérieusement qu’elle s’occupe d’un problème bien plus inquiétant que ses résultats d’examens…
Chapitre 4 : Erase and Rewrite « Le seul mauvais choix est l'absence de choix. » Amélie Nothomb
Le mois de juin était arrivé plus vite que Rhéa ne l’aurait espéré. Les examens étaient passés et Rhéa devait déjà rentré pour le Pays de Galles. La pluie martelait les vitres, le ciel se vidait de sa tristesse à la place de Rhéa. Elle affirmait à son frère qu’elle allait bien alors qu’elle avait de plus en plus l’impression d’être un oiseau que l’on allait mettre en cage. Miopé et Aneas attendaient leurs enfants ainsi que Leandre et Lena, pas encore scolarisée à Hogwarts. Ils attendaient les quatre Glaw encore à Hogwarts, Rhéa et Albireo qui avaient terminé leurs études s’ils avaient obtenus toutes leurs ASPIC mais il y avait également Damara qui avait terminé sa deuxième année et le petit dernier Hector qui était entré en première année. Une fois la famille au complet, les Glaw rentrèrent chez eux par portoloin.
Les vacances d’été avaient été l’angoisse pour Rhéa, pour la première fois de sa vie, elle ne souhaitait qu’une chose, redoubler. Elle voulait repartir pour Hogwarts et retrouver sa liberté. Mais apparemment ses correcteurs en avaient décidé autrement. Une après midi assise sur la branche d’un chêne à lire tranquille, un hibou vint se poser près d’elle, tenant dans son bec une lettre. Rhéa n’avait pas besoin d’avoir pris Divination aux ASPIC pour savoir que c’était les résultats de ses examens que l’oiseau apportait. Elle prit la lettre et l’animal étendit ses ailes pour reprendre son envol. Rhéa déchira l’enveloppe et prit le parchemin renfermant ses résultats. Rhéa posa la tête contre le tronc du chêne et ferma les yeux. Le soleil déclina et quand il commençait à toucher l’horizon, la jeune sorcière décida qu’il était tant qu’elle affronte sa famille et qu’elle rentre au manoir. En passant dans la grande salle à manger où tout le monde était réuni, Rhéa déposa sa lettre sur la table en regardant ses parents. Albireo semblait avoir obtenu ses ASPIC et ils allaient fêter la bonne nouvelle. Rhéa laissa ses résultats sur la table et prit les escaliers pour monter dans sa chambre. Aeanas s’approcha et prit la lettre. Moyenne générale : Efforts Exceptionnels. Rhéa avait eu ses ASPIC.
Ce qui faisait sujet de fête en famille devait une raison de déprimer pour Rhéa. Avoir ses examens signifiait qu’elle allait rester au manoir familial pendant un long moment. Ou pas… Quelques semaines été passée quand Miopé retrouva l’aînée de ses filles dans le jardin. Un malaise évident s’installa entre la mère et la fille immédiatement. Mrs Glaw brisa le silence en première et essaya d’être la plus directe possible.
« Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Rhéa… Ton père et moi t’avons choisi un futur époux très bien. Sorcier de sang pur, aussi riche que notre famille, bon il est plus vieux que toi mais qu’importe ! Evidemment nous n’avons pas parlé de ta… Particularité… »
Miopé continua de donner quelques détails sur le fiancé de sa fille. Le seul « avantage » que Rhéa trouva à ce mariage, c’était que son fiancé était Irlandais. Mais elle ne quittait une prison que pour rentrer dans une nouvelle. Bien que la jeune sorcière semblait indifférente aux dire de sa mère, elle ne réfléchissait qu’à une chose, comment sortir de cet enfer.
Le jour du mariage finit par arriver, les deux familles au grand complet – ce qui faisait tout de même un paquet de monde- s’étaient rassemblées dans une église isolée. Comme toute mariée, Rhéa avait sa pièce personnelle pour qu’elle puisse se préparer à l’abri des regards. Seuls certains elfes de maison étaient présents pour ajouter les derniers détails à sa grande robe blanche. La future mariée se retourna vers la glace. Ses lèvres rouges accentuaient la pâleur de sa peau, ses cils avaient été allongés et un fin crayon noir renforçait le bleu de ses yeux. Ses cheveux formaient un chignon impeccable avec juste une simple mèche bouclée sur ses épaules. Elle aurait pu être une parfaite mariée s’il y avait avec le bonheur de célébrer cet évènement. Dire qu’elle avait cru qu’elle se marierait un jour avec un homme qu’elle aimait et qui l’aimait aussi. Mais ses rêves n’étaient que des illusions et ses parents faisaient tout pour les briser. Quand elle fut enfin seule, Rhéa espérait vainement qu’on annule ce mariage pour x raison. La jeune fille avait soudainement besoin de prendre l’air et réussit à quitter l’église sans se faire repérer. Elle s’approcha de la falaise qui surplombait l’océan atlantique. Durant quelques secondes, l’idée de sauter dans le vide la traversa, au moins elle serait délivrée de sa famille, de sa souffrance perpétuelle. Mais finalement, ça serait leur donner raison. Il fallait tout simplement… Qu’elle efface et réécrive.
Rhéa tourna les yeux vers l’église. Ils n’allaient pas lui manquer et eux non plus ne seraient pas affectés par son départ, peut être que leur orgueilleux en prendrait un coup… Le sien en avait pris pendant 17 ans. Rhéa ferma doucement les yeux visualisant dans sa tête l’endroit où elle se sentait le plus en sécurité, ou elle avait son propre monde. Un claquement se fit entendre et Rhéa disparut. Elle se retrouva alors en quelques secondes dans sa chambre, finalement ce permis de transplanage allait lui servir à quelque chose. Elle retira sa robe de mariée en vitesse pour attraper des vêtements bien plus simple en vitesse. Elle attrapa un sac et fourra tout ce qu’elle put dedans. Sa famille allait remarquer son absence d’une minute à l’autre et il fallait qu’elle soit partie le plus rapidement possible. Son cœur fit un bond dans sa poitrine quand elle entendit la porte d’entrée claquée. Le stress commença à la gagner. Avaient ils déjà remarqué son absence ? Rhéa n’avait pas spécialement envie de connaitre la réponse et décida de passer par la fenêtre. Sa chambre était au premier étage, son saut ne serait pas trop haut. Elle ouvrit la fenêtre et jeta son sac sans vraiment regarder. Elle monta sur le rebord et regarda dans le vide. Une bouffé d’angoisse la prit à la gorge et l’envie de passer par là s’estompa très rapidement. Mais maintenant ses affaires étaient en bas, elle ne pouvait pas passer par les escaliers surtout si on la cherchait. Elle ferma les yeux et retint son souffle en se laissant tomber dans le vide.
Une douleur aiguë se fit ressentir dans ses chevilles et remonta tout le long de ses jambes. Malheureusement pour elle, elle n’avait pas le temps de rester allongée dans l’herbe en attendant que la douleur passe. Elle attrapa les lanières de son sac et se mit à courir le plus vite qu’elle pouvait pour s’enfuir. Chaque foulée la rapprochait de la grande grille du manoir, chaque pas vers la liberté. Une fois la grille passée, Rhéa continua de courir pour se retrouver dans ce petit village moldu qu’elle n’avait qu’aperçu du chêne de son jardin. Elle vit au loin un groupe de moldu qui attendait une sorte de gros… De gros elle ne savait quoi. Si les moldus y allaient de bon gré c’est que ce n’était pas dangereux. Rhéa monta à l’intérieur et découvrit un homme assis derrière un grand cerceau à l’avant, les autres s’étaient dispatchés au fond sur des sièges un peu partout. Rhéa prit place près d’une fenêtre et posa son sac sur ses genoux. La sorcière n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil un peu partout et fut surprise de voir que le truc dans lequel elle était montée se déplaçait. Sur un petit panneau, le nom de la destination s’afficha : Londres.
Chapitre 5 : Once upon a new time. « La fin de l'espoir est le commencement de la mort. » Charles de Gaulle
Après plusieurs heures dans cet engin moldu, Rhéa dût descendre comme tous les autres passagers. Elle se retrouva alors à la gare King’s Cross, comme si elle prenait le Hogwarts Express. En demandant plusieurs fois son chemin, la jeune sorcière réussit à retrouver la rue qui menait au Chaudron Baveur et donc le passage vers le Chemin de Traverse. Elle put récupérer un peu d’argent et fut rassurée de voir qu’elle pourrait vivre pendant un certain temps sans problème. Mais si elle était partie de chez elle, c’était bien pour refaire sa vie, avoir une vie normale. Et tout sorcier normal a… Un travail. Elle se rendit dans les différents magasins du Chemin de Traverse mais personne ne voulait prendre de un sorcier à peine âgé de 17 ans. Seul le gérant du Chaudron Baveur semblait intéressé d’avoir une nouvelle serveuse. En plus d’un boulot, Rhéa avait trouvé un toit au dessus de sa tête.
Les vacances d’été étaient passées, le bar se remplissait à vu d’œil par les jeunes sorciers qui faisaient leurs achats pour la rentrée de Septembre. Rhéa ne cessait de rêver et de repenser à sa scolarité à l’école de magie au fin fond de l’Ecosse. Mais elle dût quitter précipitamment ses rêveries, des clients assez particuliers étaient entrés au Chaudron Baveur. Des personnes qu’elle aurait préféré ne jamais revoir, ses trois cadets qui avaient décidé de boire quelque chose avant de terminer leurs emplettes. Rhéa fut toutefois rassurée de voir qu’un autre serveur s’occupait déjà de ceux qu’elle appelait quelques mois plus tôt sa famille. Alors qu’elle allait servir une table à l’opposé de celle de son frère et de ses sœurs, le gérant du lieu se mit à crier.
« Rhéa ! Va chercher du Whisky pur feu dans la réserve ! »
La phrase qui tue et qu’il ne fallait surtout pas sortir. Apparemment elle n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. La jeune fille vit sa jeune sœur levait la tête et regardait autour d’elle afin de voir si c’était la Rhéa qu’elle connaissait, un nom aussi peu courant n’était sûrement pas porté par beaucoup de sorcières… La serveuse préféra ne pas perdre de temps à attendre que sa sœur la trouve. Elle dépêcha de se rendre à la porte de la réserve. Son cœur s’était emballé, sans qu’elle sache réellement pourquoi, une vieille angoisse qu’elle soit retrouvée, qu’on la reconnaissance et qu’elle doive retourner au Pays de Galles pour y rester enfermée jusqu’à ce que mort s’en suive. Et ça, il n’en était pas question, elle ne pouvait pas revenir en arrière, maintenant qu’elle avait gouté à la liberté. Une fois qu’elle ouvrit la porte de la réserve et qu’elle se faufila à l’intérieur, Rhéa se plaqua contre le mur le plus proche, laissant son cœur ralentir et la pression descendre. Ses jambes tremblées et à cause de l’angoisse, sa respiration semblait siffler. Malgré la pénombre, Rhéa tourna les yeux vers la porte, terrorisée à l’idée qu’un membre de la famille n’y entre mais aussi à l’idée qu’elle devrait ressortir. Mais pourtant, elle n’avait pas le choix…
Elle commença alors à chercher dans les nombreux cartons, une bouteille de Whisky Pur Feu. Les mains tremblantes et maladroites, elle eut du mal à pouvoir faire sortir la bouteille de son emballage. Derrière elle, la porte de la réserve s’ouvrit à nouveau. Rhéa n’y prêta guère attention. Un autre serveur venu chercher quelque chose tout simplement, personne n’avait le droit d’y entrer de toute façon dans cette pièce du Chaudron Baveur. La jeune serveuse finit par arracher le Whisky Pur Feu à sa prison de carton et allait prendre son courage à deux pour sortir de la réserve et ne pas se faire repérer. Quelques secondes plus tard, le temps pour Rhéa de se retourner, et le son du verre qui se brise au sol retentit de la sombre réserve. Son petit frère Hector se tenait devant elle, sa baguette en direction de sa sœur aînée. Rhéa fit un bond en arrière et s’accrochait à la pile de cartons derrière elle.
« Comme on se retrouve Rhéa… »
Malgré l’obscurité, Rhéa crut deviner un rictus sur le visage de son jeune frère. Il lui fit signe de sa baguette de sortir, se plaçant derrière elle, toujours avec sa baguette pointant vers Rhéa. Elle sortit de la réserve et eut le « plaisir » de voir ses deux autres sœurs ainsi que Léandre. Apparemment, elles étaient allées le chercher, au cas où ils n’auraient pas été assez nombreux et qu’elle s’échappe une nouvelle fois. Il ne manquait plus qu’Albireo et toute la petite progéniture Glaw était au complet. Pour le plus grand malheur de Rhéa. A 4 contre elle et sans baguette, elle n’eut pas le choix que de les suivre sans rechigner. Ils formèrent un groupe compact autour d’elle, ne lui permettant pas de trouver une échappatoire dans la foule de sorciers qui faisaient leur achat de rentrée. Ils finirent par se mettre à l’écart du reste des sorciers, dans l’allée des embrumes où ils purent transplaner ensemble, s’accrochant tous à Léandre et surtout à Rhéa qui savait également transplaner. Si là, elle arrivait à s’échapper, la probabilité de la retrouver à nouveau ne serait que plus infime. Pour son plus grand regret, Rhéa vit la rue la plus animée du monde magique s’évanouir devant elle pour ne jamais la revoir. A la place, ce fut le hall sombre du manoir Glaw qui se matérialisa autour d’elle. Il ne faisait pas aussi bon qu’à Londres, la fraîcheur du Pays de Galles mais surtout de ce hall de pierre qui laissait à peine rentrer la lumière. Je vous laisse imaginer l’étonnement qui put se lire sur les visages des parents de Rhéa quand ils la firent. On pourrait dire qu’il y avait un mélange d’étonnement, de joie subtilement sadique et de dégout de revoir cette traitre à son sang qui s’était enfuie devant tous leurs amis sang pur et la famille de ce richissime irlandais de sang pur. Un cocktail que Rhéa trouvait particulièrement amère car elle faisait entièrement confiance à ses parents pour trouver une vengeance qui les soulageraient de ces 2 mois de honte insupportable.
Ils n’arrêtaient de se demander ce qu’ils allaient faire d’elle, quel châtiment serait le plus approprié pour lui rendre la monnaie de son gallion. Il y a bien eu des idées très sympathiques qui fusèrent comme construire un cachot pour l’enfermer à l’intérieur, lui lancer le sortilège doloris jusqu’à la rendre folle et en finir avec le sortilège de la mort. Un joyeux petit destin qui s’annonçait pour Rhéa qui n’osait plus bouger le petit doigt assise dans son fauteuil du salon. Elle attendait le jugement et la sentence qui allait s’en suivre. Mais finalement, quelques années après son retour, ses parents préfèrent jouer dans la finesse et la subtilité. Lui faire subir une vie infernale, la tuer à petit feu en utilisant ce qu’elle détestait le plus, les idéaux de sa famille. Depuis quelques mois, la fille cachée de Dumbledore, le plus grand sorcier de tous les temps, avait décidé de ne pas suivre les traces de son père mais plutôt de celui du Seigneur des Ténèbres, son pire ennemi. Mais surtout très « ami » avec les sorciers de sang pur. La femme voulait à son tour s’allier avec les plus grandes familles de sorciers et les Glaw répondirent présents à l’appel. Ils n’avaient pas participé aux autres batailles, il était temps pour eux que leur allégeance commence, surtout que presque tous les enfants pourraient apporter leur contribution au Crépuscule, le nom donné par Arianna. Un nouveau nom pour de nouveaux mangemorts.
Toute la famille alla à la rencontre de cette femme et lui jura fidélité bien que pour Rhéa ses paroles d’allégeance étaient aussi amères que désagréables. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que le dévouement de certains membres, enfin surtout d’une membre, de la famille galloise était à contre cœur mais Aeneas affirma que tous les membres lui seraient fidèles jusqu’à la mort. Ravie d’avoir une nouvelle famille à ses côtés, Arianna demanda toutefois quelle contribution pourrait apporter chacun des membres. Les plus jeunes étaient encore scolarisés donc elle accepta qu’ils ne participent pas tout de suite à sa cause. Quant aux 3 autres, leurs parents avaient déjà tout trouvé. Deux au Ministère et pour la dernière, pour la brider un maximum et s’assurer qu’elle ne leur glisserait plus entre les doigts, bien que ce léger détail ne soit jamais révélé à Arianna, on proposa qu’elle devienne professeur à Hogwarts. Au temps du père de la femme, cette école était l’endroit par excellence contre le seigneur des ténèbres. Et il y a des chances pour que cela soit de même 23 ans plus tard. C’est pourquoi un membre du Crépuscule là bas ne serait que plus stratégique et il n’y aurait pas meilleur moyen de montrer le dévouement de la famille Glaw. Arianna semblait ravie de cette idée.
Arianna : « C’est parfaite ça ! Et quel est ton domaine de prédilection ? Les potions, la métamorphose, un peu de magie noire dans les cours de Défense ? »
Rhéa : « La Divination… »
Evidement, ce n’était pas vraiment la réponse qu’attendait la femme mais c’était le seul Optimal qu’avait eu Rhéa à ses ASPIC et c’était sa matière préférée à Hogwarts. Mais finalement, elle trouva que ce n’était pas plus mal. Rhéa serait plus discrète, on ne soupçonnerait jamais un professeur enseignant une matière plus que secondaire. Rhéa dût alors poster sa candidature à ce poste de professeur. Elle était à la fois heureuse de retrouver Hogwarts, le seul endroit où elle ne s’était jamais sentie aussi libre mais en même temps sa liberté ne serait que des plus limitées avec cette demande constante d’information sur ce qui se passe à Hogwarts. Amèrement, Rhéa pensa qu’il était bientôt beau d’effacer mais ça ne servait à rien si une autre personne qu’elle réécrivait à sa place…
☼As I am☼
☼Caractère☼
Rhéa a un caractère assez particulier. Il est complètement contradictoire et dépend surtout de la personne avec qui elle se trouve.
Lorsqu’elle est avec une personne en qui elle a confiance et qu’elle affectionne, Rhéa est toujours très souriante et très calme. Pas très bavarde, elle est surtout une oreille attentive pour son interlocuteur, elle préfère de loin écouter la personne discuter plutôt que de se mettre en avant et commencer à parler pendant des heures. Son caractère aussi calme fait que souvent elle passe inaperçu au milieu du fête ou d’un groupe de personnes. Elle n’est pas du tout du genre à aller vers les autres et elle préfère attendre que les personnes aillent vers elle. Malgré qu’elle ne dit jamais ce qu’elle pense ou ce qu’elle ressent, Rhéa accorde très facilement son amitié et une fois qu’elle l’a accordé, elle fera n’importe quoi pour cette personne. Elle est particulièrement loyale envers ses amis, elle fera tout pour les aider et ne les laissera jamais tomber.
Mais envers les personnes qu’elle n’apprécie pas, le tableau n’est pas vraiment le même. Pour ce qui est du silence, elle le garde encore plus avec ses ennemis, la plupart du temps quand elle ouvre la bouche pour leur dire quelque chose, c’est plus pour les rabaisser. Son côté chaleureux et souriant disparaît très vite pour la rendre complètement froide et indifférente à ce qui l’entoure. C’est le genre d’attitude qu’elle opte lorsqu’elle est avec sa famille au Pays de Galles. Elle reste assise sur une chaise, les bras croisés, à écouter d’une oreille ce qu’on lui raconte à attendre que l’heure tourne pour que son supplice s’arrête. Pas très contrariante la fille Glaw. Il n’y a quasiment aucun moyen pour l’énerver vraiment. La plupart du temps elle encaisse tout sans rechigner jusqu’au jour où il faut qu’elle vide son sac et pas de chance pour lui, ça tombe très souvent sur son frère.
Mais au niveau normal, quand elle n’est avec personne en particulier. Rhéa est une fille très rêveuse. Très jeune, elle rêvait déjà d’un ailleurs. Aucun lieu en particulier, aucun pays ne l’intéressait plus qu’un autre. Elle voulait être juste autre part que là où elle se trouvait, elle espérait qu’un jour quelqu’un, n’importe qui viendrait la chercher, mais les comtes de fée, c’est bien quand on est petit mais au bout d’un moment on se désillusionne très vite. Rhéa est également quelqu’un de très renfermé, en plus d’être rêveur. Elle n’aime pas trop se confier, personne ne prêtait particulièrement attention à elle alors lorsqu’on commence à lui poser des questions, elle ne sait pas trop comment réagir et préfère donc esquiver la conversation. Oui Rhéa aime beaucoup noyer le poisson. Mais pour elle, ce n’est pas le pire défaut qu’elle peut avoir, ce qu’elle déteste en particulier, c’est son côté maladroit. Toujours la tête ailleurs, elle oublie que ses pieds sont là où elle se trouve réellement et à tendance à bousculer les gens ou le pire se faire mal toute seule comme une grande. Un autre défaut qui pourtant pour Rhéa est une qualité, la jeune femme est d'un naturel très curieux et ça depuis qu'elle est petite. Elle a toujours voulut tout savoir, tout comprendre et tout voir, ce qui n'a pas toujours arrangé les affaires de sa famille.
☼Behind the screen☼
☼Sayo☼
Salut bah moi c'est Sayo j'ai 20 ans. Je me suis une fille qui a trouvé SI grâce au hasard. Je me suis inscrit(e) parce que j'ai eu une bonne impression du forum et je trouve que le forum est super beau. Je m'engage à être sur le forum un maximum de temps et je certifie avoir lu le règlement car je connais même le code que voici: Ok by Eze'. Sur ce je vous laisse en vous faisant mes plus plates salutations et un petit mot pour la fin:
Dernière édition par Rhéa A. Glaw le Ven 2 Sep - 17:33, édité 10 fois
Ezechiel C. Morgan
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Mer 31 Aoû - 18:06
Bienvenue sur le forum ^^ Bon courage pour ta fiche et n'hésites pas si tu as des questions à t'adresser au staff.
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Mer 31 Aoû - 18:16
Merci James ^^
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Mer 31 Aoû - 18:52
Bienvenue Professeur
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Mer 31 Aoû - 19:02
Bienvenue et bon courage pour ta fiche
Crystal A. Blackness
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Jeu 1 Sep - 14:21
Bienvenue a toi j'espère que tu te plaira ici
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Jeu 1 Sep - 16:42
bienvenue a toi !! bon courage pour la suite de ta fiche et j'espére que tu te plaira ici ( aie et moi qui avait prévu d'esquiver la divination , je pense que je changerais surement d'avis mdr)
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Jeu 1 Sep - 18:04
Merci à tous ^^
Dan -> Personne n'esquivera la Divination c'est mon 3ème oeil qui me l'a dit
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Ven 2 Sep - 17:33
Désolée pour le double poste mais c'est pour vous prévenir que je viens de finir ma fiche ^^
Bonne lecture
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Ven 2 Sep - 20:19
Heyy ! Bienvenuuuuue
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Ven 2 Sep - 21:27
Merci Francesca ♥
Ezechiel C. Morgan
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Sujet: Re: Rhéa A. Glaw Ven 2 Sep - 23:53
Fiche impressionante, comme je les aime, peut-être la plus touffue et la plus plaisante que j'ai eu à lire, félicitations. On voit que tu y as mis du temps et de courage, ça fait plaisir ^^ Je te valide sur le champs. Bienvenue parmi nous et bon jeu !
(pense au recensement patronus et avatar )
Juste une petite remarque, j'aurais préféré que toute la fiche soit en français ^^