Quand Fred ouvrit les yeux ce matin là, il se dit que ça allait être une belle journée le soleil était au rendez vous et déjà ça faisait beaucoup sur l’humeur de notre Gryffondor. Ca voulait dire qu’il allait pouvoir allez dans le Parc près du lac essayer les nouveaux trucs que son père lui avait envoyé la veille. D’autant plus qu’aujourd’hui il n’avait pas cours et rien ne pourrait gâcher sa journée. Il se leva donc de bonne humeur et en douceur qui plus est, Gus son boursoufle vert était posé sur son ventre et Fred caressa la petite boulle de poil avant de se lever et de posé Gus sur son oreiller. Une fois debout il attrapa dans sa commande des vêtements et il partit direction les douches. Il n’y resta pas bien longtemps le temps de se lavé les cheveux et le corps et hop en 10 min c’était bouclé il n’avait pas besoin de se coiffer étant donné qu’il ne l’était jamais, ses cheveux châtain roux était toujours en bataille mais c’est ce qui lui allait le mieux. Il avait enfilé un jean simple noir et une chemise blanche pas vraiment repasser et un pull sans manche par-dessus ça lui donnait un look cool mais classe et bien sur il enfila ses converses. Jamais vous ne verrez Fred avec d’autre chaussure c’était juste impossible. Une fois près il remonta dans son dortoir où James dormais toujours et comme à son habitude il réveilla son cousin pas vraiment en douceur puisqu’il lâcha une flaque d’eau sur le gryffondor encore endormi et oui Fred était insupportable mais avec James c’était juste plus fort que lui quand il le voyait dormir il se sentait obligé de le réveiller mais bon son meilleur ami le lui rendait bien. Après sa plaisanterie et alors que son cousin râlait toujours il lui dit « Je vais manger tu me rejoins dans la grande salle ! » Dit-il sans même laisser le temps à Jimmy de répliquer.

Bref Fred avait entre temps récupéré Gus qui s’était faufilé sur son épaule, il avait pris le chemin de la grande salle le sourire aux lèvres. Une fois dans en bas dans la grande salle il s’installa à la table des gryffondor et englouti un bon petit déjeuner. Il y resta un moment pour y attendre son cousin mais il ne vint pas du coup il se décida à aller le chercher par la peau du cul. C’est qu’ils avaient des choses à faire tout les deux ce n’était pas le moment pour trainer au lit toute la matinée. Sauf que voilà en remontant dans la salle commune des rouges et ors au septième étage il tomba nez à nez avec Claire Wright, une fille avec qui il avait eu une aventure juste avant les vacances d’été et à qui il n’avait donné aucune nouvelle. Il avait couché avec elle mais il ne voulait pas aller plus loin. Fred était comme ça il n’avait jamais eu d’histoire sérieuse et ça n’était pas avec la Serdaigle que ça allait commencer. Du coup depuis la rentré il faisait comme ci il ne s’était rien passé entre eux comme ci elle n’existait pas c’était pas très gentleman de sa part mais après tout il n’avait jamais prétendu l’être toute les filles connaissaient sa réputation, elles savait toute à quoi s’attendre pourtant beaucoup lui courait encore après alors qu’il était réputé pour être un bourreau des cœurs… Bref la jeune femme l’interpella et lui dit « Tiens Fred... Quel plaisir de te voir... Quoique... » Bizarrement le plaisir n’était pas vraiment partagé. Notre jeune homme considérait qu’il ne lui devait rien, ils ne s’étaient rien promis, il n’avait jamais été question d’une relation exclusif et encore moins durable. Il n’avait même pas été question d’une relation, ils avaient couché comme ça une fois c’était suffisant Fred avait eu ce qu’il voulait et il ne voyait pas qu’est qu’il pouvait faire de plus pour la jeune femme. Il répondit alors affichant un sourire narquois sur les lèvres « Plaisir non partager… ». Le jeune Weasley était plutôt du genre franc et la jeune femme ne l’impressionnait pas du tout elle pouvait le toiser comme elle voulait ça ne lui faisait ni chaud ni froid après tout il avait gagné. Il avait eu ce qu’il voulait et maintenant il ne voulait plus rien avoir à faire avec elle c’était aussi simple que ça.

D’ailleurs il ne manqua pas de lui rire au nez quand elle le toisa du regard, finalement il trouvait la situation amusante, il la regardait dans les yeux alors qu’elle était à peine à un mètre de lui et qu’elle avait planté son regard dans le sien. Fredy avait toujours ce sourire narquois sur les lèvres et celui-ci n’était pas près de le quitter. En tout les cas pas tant que la jeune femme n’était pas partie. Elle reprit alors la parole après avoir laisser un long silence. « Cela faisait un moment qu'on ne s'était pas vu... Et plus de nouvelles de tout l'été en plus? Tu n'es pas très gentleman mon cher et je n'ai pas du tout aimé tes manières. Je ne savais pas qu'il était dans les habitudes d'un Gryffondor de mettre une fille dans son lit avant de prendre lâchement la fuite. » Notre jeune rouge et or ne pu s’empêcher de rire non mais vraiment elle était comique. Elle repris même la parole comme ci elle en avait pas déjà assez dit pour se ridiculiser. « D'ordinaire, les rouge et or sont des êtres galants et courageux mais le Choixpeau a du se tromper en te mettant dans leur maison. Quelle honte pour tes condisciples! » La jeune femme le bouscula alors et puis elle s’assit sur un muret sans doute attendant qu’il lui réponde. Il allait le faire mais bon il fallait avant qu’il arrête de rire. Sérieusement elle le faisait beaucoup rire.

Une fois calmer le jeune homme posa son regard sur la jeune Serdaigle puis il prit à son tour la parole. « Tu me manquais pas… J’ai jamais prétendu être un Gentleman, c’est pas comme ci tout le monde ici ne savait pas comme je suis… Qui parle de lâcheté ? J’ai eu ce que je voulais et c’est tout ! On s’est rien promis ! » Après tout c’était vrai ils ne s’étaient rien promis et il ne voyait pas pourquoi il aurait du rappeler la jeune femme. Ils avaient passé un bon moment ensemble et puis ça s’arrête là c’était souvent comme ça avec Fred on couche ensemble et ensuite tu disparais. Il enchaîna ensuite pour finir de répondre à la jeune femme. « Non les Rouges et Ors sont des êtres juste courageux, la galanterie n’est pas un critère d’entrée chez les Gryffondor ! Par contre l’intelligence est un critère d’entré chez les Serdaigle mais difficile à croire que tu l’es quand on sait que JE t’ai EU !! » Fred avait accentué le « Je », après tout il est vrai que bien souvent il couchait avec des filles qu’on pouvait d’écrire simplement en disant « soit belle et tais toi ! » Toujours le sourires au lèvre il adressa à Gus son boursouflet vert une caresse puis s’appuya sur le mur derrière lui fixant la jeune femme avec toujours et encore ce petit sourire narquois qui énervait bon nombre de personne.

Claire jouait négligemment avec une mèche de ses cheveux. Son regard était toujours posé sur le jeune homme qu'elle essayait de sonder jusqu'au plus profond de son âme. Au moment de leur relation qui fut agréable bien qu'éphémère, elle savait bien peu de choses de lui. Au fond, elle ne savait rien si ce n'est son âge et sa maison mais surtout qu'il était assez craquant. Depuis la rentrée, elle avait changé son optique et s'était renseignée sur lui. Elle avait appris bien des choses sur lui et elle devait avouer que les informations recueillies révélaient de nombreuses failles chez le jeune homme. Fred était très attaché à sa famille et les toucher eux, c'était comme s'attaquer à sa raison d'être. James Potter, son cousin semblait être également son meilleur ami. Ils étaient inséparables et Claire était consciente que briser ce duo fort serait une tâche complexe mais si elle devait en arriver là un jour, elle le ferait.

Au cours de son "enquête", deux demoiselles avaient néanmoins retenu son attention. La première n'était autre que la sœur de Fred. Depuis déjà un long moment, Claire prenait un malin plaisir à faire des remarques assez perfides à la Poufsouffle. Au début, cela n'avait aucun lien avec ce que Fred lui avait fait mais depuis le début de l'année scolaire, cette dimension s'était ajoutée et même si elle n'avait pas encore lancé une grande offensive, elle y songeait. Si son plan par rapport aux amoureux échouait, elle détruirait sa sœur. Elle ferait du mal à sa jumelle pour que sa douleur à elle s'inscrive dans sa chair à lui. Elle ne lui laisserait aucun répit et il verrait enfin ce que cachait son cœur sombre. Cependant l'heure de la vengeance n'avait pas encore sonné et elle dut s'efforcer de contenir sa joie.

Claire reporta son attention sur le jeune homme. Elle sourit car il essayait de lui retourner ses arguments au visage mais tout cela manquait de conviction mais surtout d'originalité. Elle savait que la méchanceté ne faisait pas partie du caractère du jeune homme. Certes, il avait du répondant et ne se laissait pas faire mais prendre du plaisir à blesser autrui ne ferait jamais partie de son caractère. En cela, ils étaient différents. Il répondit à ses salutations par : « Plaisir non partagé… ». Non mais que croyait-il? Qu'elle était vraiment contente de le voir? Quel idiot ce Fred! Claire eut envie d'éclater de rire face à son sourire qui se voulait narquois. Il croyait vraiment l'impressionner avec si peu. Il la prenait pour qui? Une de ces autres filles qu'il avait eu le plaisir de mettre dans son lit et qui n'avait jamais osé protester face à son manque de courtoisie?

Lorsqu'il lui rit au nez, elle ne réagit pas. Pas plus, elle ne lui donna le plaisir de voir un sentiment quelconque se refléter sur son visage quand il éclata de rire. Il croyait peut-être l'énerver? Pourtant, il était loin du compte car un calme olympien s'était emparé d'elle. Elle n'était pas le genre de fille à se laisser impressionner par si peu. Et en plus, il se baladait avec un boursouflet vert, vous imaginez l'image ridicule que cela devait donner. Amusée, elle l'écouta déverser sa bille sur elle. Sans grande surprise, elle constata qu'il avait de la répartie mais encore beaucoup à apprendre. Ses paroles trouvèrent un écho indifférent en elle : « Tu me manquais pas… J’ai jamais prétendu être un Gentleman, c’est pas comme ci tout le monde ici ne savait pas comme je suis… Qui parle de lâcheté ? J’ai eu ce que je voulais et c’est tout ! On s’est rien promis ! » ou encore : « Non les Rouges et Ors sont des êtres juste courageux, la galanterie n’est pas un critère d’entrée chez les Gryffondor ! Par contre l’intelligence est un critère d’entré chez les Serdaigle mais difficile à croire que tu l’es quand on sait que JE t’ai EU !! ».

Claire n'avait jamais prétendu lui manquer et puis surtout lui ne lui avait pas manqué, pas le moins du monde. Elle avait eu d'autres amants et des biens plus expérimentés et habiles de leur doigt que le jeune homme alors pourquoi lui aurait-il manqué. Il parlait de ce qu'il était mais sans doute n'entendait-il pas tout ce que l'on pouvait dire de lui : "Il est pas mauvais au lit mais c'est sans plus...", "Quel lâche, il ne m'a même pas dit en face qu'il ne voulait plus de moi...", "C'est un salaud, je comprends pas qu'on l'ait accepté dans une école si prestigieuse!",... La réputation du jeune homme n'était pas très glorieuse auprès de la gente féminine. Lorsqu'il osa insulter son intelligence, elle sentit une colère froide la gagner. Pour qui se prenait cet avorton? Il se vantait de l'avoir eu mais il se trompait et elle allait bien lui faire comprendre :

- Parce que tu crois que toi tu m'as manqué? En effet, on ne s'est rien promis mais tu apprendras que tes manières de rustre, de paysan ont laissé des traces et que les filles commencent à se lasser.

Elle le regarda de la même manière qu'on observe une chose insignifiante. Elle continua d'un ton très cassant :

- Tu parles d'intelligence toi qui ne parvient qu'à peine à obtenir la moyenne? Ton niveau scolaire est déplorable tout comme ton niveau psychique. Les professeurs ne sont pas fiers d'avoir un élève comme toi et si tu avais un minimum de sens de l'observation, tu saurais que mes notes en classe sont excellentes et que mon niveau est nettement supérieur à celui de la majorité des autres sorciers de l'école. Je suis sûre que tes parents sont déçus d'avoir un enfant avec aussi peu d'intelligence et que souvent ils te font le reproche. Ils voudraient que tu sois comme ta sœur Roxanne et je les comprends car au moins elle, elle est une fille dont on peut être fier.

Elle n'y avait pas été de main morte et elle savait que même s'il ne laissait rien paraître, elle avait touché un point sensible. Elle connaissait la façon dont résonnait les parents et ce, depuis la nuit des temps. Tout parent, aussi juste soit-il, avait toujours comparé ses enfants entre eux. Afin de porter un coup final, elle ajouta :

- Tu crois vraiment que tu m'as eu? J'aime le sexe et tu as été un chouette joujou entre mes mains. Je te voulais et je t'ai manipulé pour que tu viennes à moi, pour que tu croies que c'était toi qui menait la barque. Depuis le début, tu ne fais qu'entre dans mon petit jeu et tu n'as jamais été le maître. Certes, on ne te demande pas d'être un gentleman mais je ne suis pas sûre que Crystal apprécierait d'entendre la façon dont tu parles des filles...