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Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain

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Matthew T. Adams
Matthew T. Adams
Côté coeur : Célibataire
Emploi/loisirs : Maitre-Nageur
Messages : 75

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MessageSujet: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptyJeu 17 Nov - 22:51



MATTHEW TYLER ADAMS






ÂGE : 28 ans
DATE et LIEU DE NAISSANCE : 18 Mai 1983, à Nottingham, Angleterre
GROUPE : Personnel de l'Université
ANNEE D'ETUDES : /
POUVOIRS (et contre-pouvoir) : /
MATIERE/METIER : Maitre-Nageur Very Happy
CÉLÉBRITÉ : Jared Leto
CODE RÉGLEMENT : Ok by Eze'

VOTRE PSEUDO : Sha
VOTRE ÂGE : 18 ans
DISPONIBILITÉ : x/7 jrs (Ca dépend vraiment de la période, mais je m'arrange pour passer tous les jours)
AVIS SUR LE FORUM : Il envoie du pâté o/



Orientation sexuelle :
Hétéro
Bisexuelle
Gay

Statut :
En couple
Célibataire
Compliqué





HISTOIRE

A universe is trapped inside a tear
Je n'avais... Jamais vu ma mère pleurer. Jamais, jusqu'à ce jour-là. Et ce jour-là me restera toujours en mémoire... On dit que quand un homme se sent obligé de tailler tout le monde, ou de déconner tout le temps, c'est parce que ça n'est qu'une façade. On a pas tout à fait tort, en tout cas, ça a été mon cas...

Je suis fils unique d'une petite famille britannique, qui n'a jamais rien demandé à personne. Mes deux parents étaient des sang-mêlés, et fiers de l'être. Ils ont toujours lutté pour l'égalité de tous les sorciers, parfois de manière risquée. Mais ils se sont toujours tenus droits. Toujours. J'étais fier, tellement fier d'être leur enfant. J'étais choyé, chouchouté, adoré, bref, tout ce que vous voulez... Étrangement, alors que la plupart des mômes en aurait profité, j'ai gardé les pieds sur terre, n'ai jamais abusé de tout ça. Ouais, j'étais un gamin sage, sans aucun problème, le genre de gamin que tous les parents auraient voulu. Celui qui va aux toilettes avant de se coucher, qui pense à se laver les dents matins, midis et soirs, qui dit « s'il vous plait »-« merci » à chaque fois, qui obéit aux ordres, et j'en passe. Je voulais tellement leur ressembler... Alors je faisais de mon mieux. Dans ma tête, c'était clair... « Matthew, si tu n'arrives pas à leur niveau, tu n'arriveras à rien... Quoi qu'il advienne, tu prouveras à tous que tu en es capable... »

Mais ce genre de situation ne dure jamais.

J'avais reçu ma lettre d'admission à Poudlard, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants de joie. Bon sang, j'allais enfin pouvoir montrer à tous que j'étais leur digne fils !! Mais mon problème, il était là... Quand on est persuadé d'avoir des parents extraordinaires, géniaux, inégalables, et que vous êtes aussi certain que vous êtes forcément tout aussi génial, puisque vous êtes leur enfant, votre égo gonfle subitement... Le moment à partir duquel vous vous persuadez que vous allez juste exceller... Cette ambition dévorante qui vous fait vous dire que vous aller, que vous devez, sans aucun doute, être parmi ceux dont on se rappellera, rien que pour la fierté de vos parents, quitte à tout faire pour. C'est le moment où vous savez que tout sera bien différent de ce à quoi vous vous attendiez. « Serpentard ! »... Silence de ma part, ni sourire, ni cri de joie, rien. Mes deux parents avaient été des Gryffondors. Pourquoi est-ce que moi, je ne pouvais pas ? Pourquoi ? Rage. Haine. A onze ans, quand vous êtes pris par ces sentiments trop puissants, vous sombrez. Je devenais peu à peu invivable, vache avec tous mes camarades, me faisant doucement une sale réputation au sein de l'école, subissant ces foutus préjugés sur Serpentard... Mais ils ne comprenaient pas, si ? Ils ne voyaient pas que c'était dû à la douleur de ne pas avoir été à Gryffondor, et non parce que j'étais tombé chez les verts-et-argents. Adams, l'élève qui va faire des saloperies, qui va balancer des trucs qui foutent la honte en plein public... C'était une vengeance, lamentable, mais tellement douce, tellement agréable et sucrée à mon goût... Une véritable drogue. Je grandissais, encore et encore, excellant durant les cours, mais enchainant les échecs critiques socialement. Quand je rentrai chez moi durant les vacances, je passais la plupart de mon temps dehors, sans oser poser le regard sur mes parents. Oui, j'avais honte. C'était con, mais j'avais terriblement honte de mon comportement, dont j'étais pourtant si fier devant mes camarades. Je passais mes nuits chez mes « potes » d'abord, puis quand j'avais l'âge, en boite, à me souler la gueule, à draguer, à coucher. Je n'ai jamais touché la drogue, sans pour autant en passer loin. La guerre contre... Voldemort, alors que j'avais aux alentours de 15 ans, n'a pas non plus aidé, parce que quand tout s'effondre autours de vous, et que vous ne pouvez rien y faire, peu importe à quel point vous le voulez, vous commencez à vous en vouloir. C'est idiot, mais terriblement humain. Ça n'a fait qu'amplifier mon malaise. Le rendre plus fort, plus présent, plus douloureux.

Et il y a eu ce soir. Ce soir où ma vie a changé du tout au tout, juste à cause d’une connerie. Une engueulade avec mon père, sur le trottoir en face de chez moi, sur mon « incapacité à grandir », sur le fait que je n’étais qu’un gamin immature, incapable d’assumer ses actes, qui passait son temps à fuir et à pourrir les gens que je côtoyais… Même si vous savez que c'est vrai, l’entendre dit par vos parents, c’est douloureux. Vous sentez que cette fierté que vous cherchiez tant sur leur visage n’existe pas, et n’existera jamais. Ma fureur montait, ma tristesse aussi. Et, alors que je n’avais que dix-sept ans, pendant les vacances de noël, cette dispute me fit perdre mon père. Juste un moment de colère. Une voiture qui passait à cet instant. La collision. Ma mère, qui avait assisté à tout ça depuis la cuisine, sortit brutalement pour courir vers le corps étendu de mon père sur le sol. Moi, j’étais incapable de bouger. Je revoyais ce bref instant comme un film au ralenti, la voiture heurtant violemment ses côtes. Mes bras le long de mon corps, les pupilles complètement dilatées, une expression d’horreur peinte sur mon visage, le teint très certainement livide… Les ambulances arrivèrent, on le transporta à l’hôpital. Il décéda là-bas. Et j’étais toujours été incapable de faire quoi que ce soit, de dire quoi que ce soit. C’est à cet instant-là, que je l’ai vue pleurer. A cet instant que, quand ses yeux se sont posés sur moi, j’aurai préféré mourir. Mourir sous le poids de ses reproches silencieux, parce que j’étais responsable du décès de mon père.

Elle ne m’adressa plus la parole. Elle ne voulait même plus me voir. Souvent, on dit qu’il faut faire comme si « ça n’était pas de sa faute », mais elle savait parfaitement que si, elle l’avait vu. Elle savait que mes gestes avaient été intentionnels. Je ne pouvais pas supporter d'avantage cette situation. Je pris mes affaires, achetai des billets de train, et filai au Pays de Galles, chez un de mes camarades de maison. Si quand il me vit pour la première fois devant sa porte, il la claqua violemment en la refermant. Il finit par me laisser rentrer quand il remarqua que je squattai alors depuis plus d'une journée. Ce mec fut... Mon premier, et seul véritable ami, je crois. « Ben alors, Adams, t'as fini par te retrouver SDF parce que t'as soulé tes parents ? » En voyant mon regard, il regretta bien vite ses paroles. C'est dans ces moments-là que j'ai envie de montrer au monde entier que les Serpentards ne sont pas tous des crevards. On avait tous hérité des préjugés qui accompagnaient chacune de nos maisons, mais on se noyait trop souvent dedans. Sans ce gars-là, je sais pas ce que je serai devenu, en fait. Il m'aida à me remettre sur pied pendant le reste de l'année, me forçant à manger quand je me refusais à avaler quoi que ce soit de consistant, et alla même jusqu'à m'assommer à coup de poêle (vraiment, pas pour déconner) pour que je dorme enfin. Ça doit être pour ça qu'il me manque une case. Enfin. Quand nous avons fini nos études, avec des notes plus que satisfaisantes aux ASPIC, nous avons décidé de prendre un studio ensemble, et de nous mettre à chercher un boulot. Si lui savait d'avance qu'il voulait devenir auror, ce fut plus compliqué pour moi. Alors je l'ai suivi, entamant à mon tour la même carrière, pas vraiment motivé, mais ne sachant pas quoi faire d'autre. Ma révélation à moi ne vint que des années après. On avait entendu parler de cette histoire d'université, mais lui comme moi étions déjà lancés dans le « monde du travail », alors nous n'y avions pas prêté plus d'attention que cela. C'était étrange, parce qu'ayant grandi dans un univers comme celui-là, j'avais du mal à réaliser que ma voie pouvait être aussi... Moldue, peut-être. Oui, c'était ça. Ça n'avait rien à voir avec la magie. Et c'était pour ça que sans cette sortie, je n'aurai certainement jamais trouvé ce que je voulais réellement. En revanche, je dois avouer que quand j'y repense, encore aujourd'hui, je trouve ça complètement con. Bref. Cette sortie.

Je ne sais plus très bien pourquoi. Ni comment. Enfin, je ne me rappelle plus ce qui nous a poussé, mon meilleur ami et moi, à nous faire « Tiens, on va aller à l'aquarium, ça peut être sympa ! » Après tout, on a jamais été très... Fada des animaux, lui et moi. Alors ouais, effectivement, c'était étrange. Mais sur le coup, on s'était dit que c'était une bonne idée. Alors on s'y est rendus un jour de congé. Plus nous avancions entre les différents bassins, et plus quelque chose raisonnait en moi. Comme si... C'était mon élément. J'enviais les animaux marins plus que tout, je voulais... Voir ce que ça faisait. Je voulais savoir. Je voulais connaitre ce qu'on pouvait ressentir dans l'eau, en se mouvant avec cette aisance qu'ils possédaient, me demandant si ça pouvait sembler aussi naturel pour un être humain que ça l'était pour eux. Il fallait que j'essaye. Alors, en dehors de mon travail, je pris des cours de natation, en premier lieu. Parce que quand j'étais gamin, je n'avais appris que le strict nécessaire, pour ne pas me noyer. Rien de plus. J'ai dû passer par delà mes appréhensions, par delà mes premières peurs liées à l'eau. Et si jamais il y avait un problème ? Finalement, quand je me lançais, la réaction fut presque immédiate. Oh, n'allez pas croire que je me suis découvert un don, loin de là. La première séance fut une catastrophe, et j'avais bu la tasse au moins trois fois. Mais j'étais bien décidé à remettre ça, et j'étais plus que carrément motivé pour une fois... Alors, quand j'avais du temps libre, je retournais à la piscine. Mon meilleur ami avait du mal à comprendre pourquoi, en tant que sorcier, j'attachais plus d'importance à la natation qu'à la magie (ce qui était bien le cas, je crois), mais il ne cherchait pas non plus à m'empêcher de m'adonner autant au sport. Il voyait que ça me faisait du bien d'avoir enfin trouvé quelque chose qui me plaisait vraiment, qui me donnait réellement envie de me bouger. Ça ne m'empêchait pas de travailler à côté, bien sûr. Mais peu à peu, au fil du temps, j'avais fini par atteindre un niveau dont j'étais plutôt fier.

C'est ce niveau qui m'a permis d'être là où je suis aujourd'hui, à cette université que j'avais auparavant totalement négligée. Plus intéressé par ma nouvelle passion que par mon travail, j'avais passé les différents brevets moldus qui y étaient liés, sans trop vraiment savoir à quoi ça allait me servir. Mais les avoir pouvait toujours être utile, n'est-ce pas ? Je le réalisais plus tard, quand mon meilleur ami a remarqué que je n'avais vraiment plus la tête à être auror. On a commencé à réfléchir à ce que je pourrai faire, aux différentes possibilités qui s'offraient à moi. On a contacté des gens que nous connaissions, pour voir les différentes offres d'emploi. La réponse la plus intéressante fut celle d'une de mes proches, qui étudiait à l'université. C'était il y a deux ans. Elle s'était renseignée sur les offres d'emploi qu'il y avait là-bas, et m'avait listé les postes libres, certains disponibles seulement depuis peu. Les mots « maître-nageur » avaient suffit à réveiller mon intérêt, et il n'en avait pas fallu d'avantage pour que je tente mon coup. Et là, les diplômes que j'avais en poche m'avaient servi. Honnêtement, lier le sport que j'aime, avec l'univers dans lequel j'ai grandi, il y a franchement pire, non ? Toujours est-il que ma motivation était bel et bien revenue avec toute cette histoire, et mon moral avec. Enfin...

On en arrive du coup au dernier point, au niveau de ma relation avec les femmes. Je pense que ma manière de me comporter avec elles mérite une explication, ça n'est pas comme si c'était totalement... Injustifié ? Peut-être n'est-ce pas le bon terme, mais passons... Il y a quelques années, quand je travaillais encore en tant qu'auror, j'ai rencontré une fille... Cette nana-là, c'était juste... Juste whoah quoi. Intelligente, drôle, jolie comme tout, réfléchie... La fille parfaite, en somme. J'en suis tombé dingue, comme je ne suis jamais tombé pour aucune autre fille. On a commencé à sortir ensemble. Vous savez ce que c'est, le premier amour, celui qui vous change, qui vous donne pour la première fois l'impression d'être vivant. Celui qui vous fait mal, mais qui vous fait en même temps tellement de bien. Celui qui pourrait vous tuer avec autant de facilité qu'on claque des doigts, juste parce que vous vous donnez plus que vous ne vous êtes jamais donné... Notre relation dura deux ans, jusqu'à l'été qui précéda mon arrivée sur le campus. Le fait d'avoir enfin trouvé un boulot qui me convenait réellement m'aida à ne pas sombrer, parce que j'avais quelque chose à quoi me raccrocher. Mais j'étais détruit. Parce que je lui avais tout donné, mon cœur, mon corps, la totalité de mon être. Que je lui avais tout offert sur un plateau d'argent, sans jamais reprendre quoi que ce soit. Ma confiance, mon amour. Même mon futur, je le lui avais promis. Et en un soir, elle avait simplement tout réduit en miettes. Pas méchamment. Oh non, elle avait été d'une délicatesse sans égal. Mais elle aurait pu tout aussi bien me gifler et me hurler dessus que le résultat aurait été le même. La douleur ressentie était... Atroce. Avoir le cœur brisé ? Expression idiote... C'était comme si tout mon être s'était brisé, comme si chaque part de moi-même était piétinée sans ménagement. A partir de ce moment-là, je ne pouvais plus me résoudre à retomber là-dedans. M'attacher encore une fois, pour finir de la même manière ? Hors de question. Je ne l'envisageais même plus. Alors j'ai commencé à agir autrement. Mon comportement ne plairait pas ? Tant pis. Je préférais encore enchainer les filles les soirs que de revivre ça...

En attendant, ça fait dix ans que je n'ai pas vu ma mère. Dix ans que je n'ai pas de nouvelles, et qu'à chaque fois que je me dis « Aller mon grand, il faut y aller. », quelque chose me retient. Je ne sais même pas si elle a déménagé. Je ne sais pas si, maintenant que le temps est passé, elle a refondé une famille... Possible, je n'en sais rien.




QUARTIER LIBRE


We’re not droplets in the ocean
Il n'y a aucun bruit dehors. Le soleil n'est pas encore levé, et pourtant je suis levé depuis un bon moment déjà. Le réveil a été dur, et vraiment peu motivé, mais il fallait que je me mette debout. J'ai enfilé un caleçon, un jean, une paire de chaussettes épaisses, un t-shirt simple, un sweater et des baskets, j'ai récupéré mon sac contentant mes affaires, et je suis sorti alors que tout le monde devait certainement dormir sur le campus, la capuche rabattue sur la tête. Je me suis rendu au complexe sportif en silence, les mains dans les poches, encore à moitié ensommeillé. Puis je suis allé jusqu'à la piscine, allumant toutes les lumières, restant un instant près de l'eau, me contentant de regarder la surface. En fait, alors que je me racle doucement la gorge, enrouée par la nuit et le silence, sortant une de mes mains de mes poches pour la passer sur mon visage, je suis encore en train de la contempler. Bon, il est temps de s'y mettre. Je file dans les vestiaires, me change, puis range tout ce qui ne me sert à rien. Je passe négligemment une main dans mes cheveux, puis retourne au bord de l'eau.

Je fais quelques étirements, dégourdissant un peu mes muscles qui semblent avoir du mal à se mettre correctement en marche ce matin. Passant ma main devant ma bouche, je baille doucement, avant de me diriger vers les plongeoirs. Je regarde un instant à travers les vitres. Le ciel est toujours sombre. J'ai plus que largement le temps de m'entrainer un peu avant que ma journée ne débute réellement. Je fais rouler mes épaules, celles-ci claquant dans un bruit qui ressemble à une protestation de mon corps. J'inspire et expire profondément. Ce moment-là, il est à moi, et à personne d'autre. Je sais qu'il n'y a que peu de monde qui puisse comprendre ce que je ressens, mais ça n'est pas grave. Là, je suis décidé à en profiter. Je monte sur le plongeoir le plus proche, balance mes bras d'avant en arrière comme le ferait un enfant. Arrivé au bord, je regarde en dessous de moi la surface de l'eau qui est toujours calme. La pensée qu'elle ne le restera pas longtemps m'arrache un sourire. Finalement, je me lance, plongeant dans l'eau comme j'ai appris à le faire il y a quelques années, alors que j'étais encore à la place de l'étudiant, et non à celle du « maître ». Mes mouvements sont fluides, contrôlés, maitrisés alors que je commence à nager. L'habitude. Cette même habitude qui me permet de garder les yeux ouverts sous l'eau, sans user de quoi que ce soit. Qui me permet, sans magie, de tenir ma respiration un paquet de temps. Dire qu'au début, mes facultés respiratoires laissaient parfois à désirer... Je traverse le bassin, puis pars en sens inverse, faisant une nouvelle longueur. Pour le moment, ni crawl, ni nage papillon, juste une simple brasse, le temps de m'échauffer un peu.

Puis, alors que j'arrive au bord du bassin, je me dis que je peux passer au reste. Alors vient l'enchainement des longueurs, veillant à contrôler mon souffle pour ne pas finir épuisé avant même d'avoir terminé. J'ignore combien de temps passe tandis que je suis dans l'eau, mais le jour se lève, et je n'en suis pas encore sorti. Comme à chaque fois, je ressens cet instant comme étant... Privilégié. Je me sens bien, je me sens... Moi, à ce moment précis. Je me dis que ce que je fais là, je le fais parce que c'est ce dont j'ai vraiment envie. Après un certain temps, je pose mes mains sur le rebord de la piscine puis, forçant sur mes bras, je me hisse pour pouvoir m'asseoir, les jambes encore dans l'eau. Mon cœur s'est emballé. Encore une fois, je souris. Mon souffle est légèrement tremblant, j'ai peut-être un peu forcé. Je ne sais pas quelle heure il est. Je n'ai jamais été doué pour le deviner rien qu'à la couleur du ciel. Je reste là, sans bouger, pendant quelques minutes. Puis je me lève, et me rends à la douche, avant de me changer à nouveau. Il devrait y avoir moyen de prendre le petit déjeuner... Je récupère mes affaires, ferme derrière moi en sortant. Je ne cherche pas à savoir si cette journée va être occupée ou non. A vrai dire, je reste encore à moitié dans cet entrainement matinal. Rien d'autre ne compte vraiment à cet instant, et je sais parfaitement qu'il me faudra un paquet de temps avant de réaliser que dans quelques heures, le boulot commence. Mais ça n'a pas d'importance. Le reste, je m'y attarderai quand il serait temps. Quand les voix rempliront la piscine, quand tout le calme ne sera plus qu'un vague souvenir.
Quand, au final, je regarderai les jeunes dans l'eau, espérant que quelques uns d'entre eux puissent s'y sentir aussi à l'aise que moi... Disons qu'on peut toujours rêver, n'est-ce pas ?



Dernière édition par Matthew T. Adams le Mar 24 Jan - 18:20, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptySam 19 Nov - 14:04

bienvenue au fait! =)
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M. Gwenaël Winchester
M. Gwenaël Winchester
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptySam 19 Nov - 15:54

Arf, Potions oO

Bienvenue parmi nous Razz
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Rachel De Luca
Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptySam 19 Nov - 15:58

Bienvenue ici et à la prochaine fois en Potions je suppose ! (a)
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Matthew T. Adams
Matthew T. Adams
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptyDim 20 Nov - 20:18

Normalement c'est bon \o

Merci pour l'accueil =D
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Ezechiel C. Morgan
Ezechiel C. Morgan
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptyDim 20 Nov - 20:23

C'est bon cette fois, je te valide

Pense à recenser ton avatar, ton patronus, aller demander le rôle de prof de potion.
Ensuite il ne te restera qu'à ouvrir fiche de liens/rp et boite à hiboux à la volière.

Bienvenue pour de bon ^^
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Matthew T. Adams
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Emploi/loisirs : Maitre-Nageur
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptyMar 24 Jan - 18:21

Voilà m'sieurs dame, normalement c'est okay, dites moi si je dois reprendre un truc =)
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Ezechiel C. Morgan
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain EmptyMar 24 Jan - 19:12

Rebienvenue parmi nous, j'ai beaucoup aimé ta fiche, poétique le rp test, parfait.
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MessageSujet: Re: Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Matthew T. Adams - Erase all the memories, they'll only bring us pain Empty

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