La journée s’annonce belle, pensais-je. Premièrement, j'irait faire quelques longueurs à la piscine. Il n'y en avait pas à Poudlard, alors vaut mieux en profiter maintenant. Puis j'irait faire un peu de vélo. Je me leva en vitesse, m'habilla d'un mini-short et d'une chemise à carreaux et me rendis dans la salle de bain afin de préparer mon sac. J'y mis mon costume de bain, une serviette de plage et mon mascara, question de faire des retouches après m'être mouillée. En route pour ma baignade, je m'arrêta prendre un café et un petit déjeuner afin de remplir un peu mon estomac. Je mangeai tranquillement en regardant par la fenêtre. J'aimais bien cette école, surtout parce qu'elle est suspendue dans les air. Je me suis toujours demandé comment il pouvait réussir à faire flotter une si grosse île. Je repensa alors à la fois où j'avais découvert la magie. J'étais si contente et si surprise! Parce qu'il faut savoir que j'étais une simple moldu lorsque j'étais petite. Je terminai mon assiette et ma tasse, allai payer et me dirigea vers le complexe sportif. Le soleil tapait sur ma tête et m'aveuglait, je me mis donc mes lunettes de soleil et commença à courir. Le bruits de mes sandales clappait sur le sol, indiquant ma présence aux personnes environnantes. Je ne connaissais presque personne ici, puisque j'étais nouvelle. J'aurais bien aimé avoir quelqu'un avec qui faire mes longueurs, mais je devais bien admettre que je n'étais pas la fille la plus sociale, j'étais même un peu timide. Je cessai de courir, voyant que le complexe se trouvait à quelques mètres devant moi. Je poussai la porte du vestiaire des filles en me disant que j'irais bientôt faire un tour dans la salle de musculation, et me choisis un casier qui n'avait pas de cadenas. Il n'y avait personne dans la pièce, mais je me dirigea tout de même dans une cabine où je retira mes vêtements en vitesse et mis mon maillot. Refermant ma case, j'enroula ma serviette autour de moi et me rendis à la piscine. Il y avait peu de gens qui se baignaient, j'allais donc pouvoir faire mes longueurs tranquillement. Quelques personnes ne fesaient que nager, d'autres fesaient des longueurs ou des plongeons. Mon regard se posa alors sur le maitre-nageur. Il devait avoir quelques années de plus que moi, il avait de beaux yeux et HIIII! Mes pieds glissèrent sur une flaque d'eau et essayant de me retenir sur quelque chose qui n'existait pas, je trébucha sur le sol mouillé. Ma tête se cogna par terre et ma vue devint flou. Je m'accotai sur mes coudes et j'essayai de regarder autour de moi, à la recherche d'une aide. J'aperçu alors le maître-nageur qui courrait vers moi et décida qu'il serait mieux que je reste étendue, afin de reprendre mes esprits.

Alors que je m’allongeais sur le sol, j'aperçu le maître-nageur venir vers moi en courant. Il s'agenouilla à côté du sol. Il semblait perplexe à la vue de mon visage, ce qui me fit paniquée. La vision de moi, la face à moitié défigurée me vint en tête. J'essaya de me convaincre que je m'étais seulement cognée, mais un doute persistait en moi. Allais-je devenir défigurée? Oh, mon dieu! Plus personne ne voudrait me parler, et mes amis et ma famille me renieraient. J'allais devenir une pauvre personne qui s'achèterait un petit appartement sale et qui vivrait avec seule compagnie sa dizaine de chats! Ma vie était fini. « Ça va ? Comment tu te sens ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu sais quel jour on est ? » Hein? Quoi? Je cessai de dramatisé et répéta les questions dans ma tête. « Euh, oui oui, je crois. J'ai un peu mal à la tête. » La journée? Merde. On est quel jour? « J'oublie toujours de vérifier sur le calendrier, mais j'image que nous sommes samedi? » Je commençais à me sentir mieux, mais il me retenait toujours sur le sol. « Tu te souviens de ton nom ? » Bien sûr que je me souviens de mon nom! « Anaey, Anaey Hudgens. » Il se tourna vers quelqu'un et dit quelque chose que je ne compris pas. Se retournant vers moi, il me montra sa main. « J'ai combien de doigts ? » Ma vue n'était toujours pas claire, je pris donc quelques secondes avant de distinguer ses trois doigts levés. « Trois. » Il prit alors un sac et me le mit sur la tête. Ahhhhh... Soulagement.