An enemy in addition! Yippee!

Encore une journée de cours comme les autres! J'en avais plutôt marre de cette routine, j'avais déjà entendu ma mère moldue dire cette expression "boulot, metro, dodo". Je comprenais maintenant, c'était finalement une routine plutôt lassante. Et aujourd'hui, j'avais décidée que ça n'allait pas être une journée comme les autres, j'allais changé tout cela. Les cours commençaient habituellement à 8 heures. Mais en fait, je n'y avais pas pensée tout de suite, mais... cela faisait sept ans aujourd'hui que mon père était mort. Rien qu'en y pensant, j'avais la nausée. C'était comme ça à tous les "anniversaires" de la mort de mon père. J'étais patraque. Mais aujourd'hui, j'allais faire grasse matinée et ne pas aller en cours dès huit heures. Je ne voulais voir personne! Il allait encore falloir que je cache ma peine, rien d'étonnant, comme d'habitude quand je n'allais pas bien, j'allais me montrer toute guillerette comme je le savais si bien faire! Enfin bref, à force, cela ne me posais plus du tout de problème, au contraire. J'aimais faire paraître aux autres que j'avais la joie de vivre. Ce qui était tout à fait vrai, sauf ce jour-ci, mais, je n'allais pas changer!
Bref, je sortis du dortoir quand je fus enfin prête, il était onze heures. J'étais habillée impeccablement avec mon uniforme etc.. Et là, manque de pot, je croisais le pion, et il me demanda ce que je faisais à cette heure là dans les couloirs.. Et je bredouilla que je ne me sentais pas bien ce matin. Alors, il me rétorqua que ce n'était pas une excuse. Il me mit deux heures de retenue du coup! Comme si j'avais que ça à faire! Il fallait que je l'attende devant son bureau pour qu'il me donne ma tâche! Pffff, je rentrai donc en cours, et je les suivis normalement, en ayant tout de même la tête ailleurs, je pensais à tous les bons moments que j'avais passée avec ma mère et mon père, en famille quoi. J'avais hâte que la journée se finisse, même si je savais très bien que je n'allais pas me coucher tôt puisque j'allais aller traîner dans les couloirs ou plutôt dans le parc. J'étais tout le temps insomniaque ces jours "d'anniversaires de mort" de mon père. Bref, j'allais en étude pour faire mes devoirs que l'on m'avait demander pour le lendemain. D'ailleurs, j'étais sûre que j'avais fait un bon boulot! J'allais ensuite devant le bureau du pion, à attendre que ce soit l'heure. Il arriva et me dit que je n'allais pas être seule. *Super!* Enfin, tout cela dépendait sur qui j'allais tomber! Il me dit alors ensuite, que j'allais devoir aller dans la salle des trophées et tout astiquée à la manière moldue! *Non mais il est fou, je suis pas sorcière pour rien!!* Enfin bon, je l'avais déjà fait ça avec ma mère quand j'étais plus petite. Mais, j'allais bien trouver une ruse pour faire ça vite fait avec ma baguette sans qu'il ne voit! Et puis, j'étais sûre qu'il n'allait pas rester avec nous, il n'avait pas que ça à faire non plus!! Bref, j'allais dans la salle des trophée, il me donna un chiffon, et tout l'attirail moldu pour y arriver. Il repartit, et une jeune fille rentra, je me retournais alors que j'étais en pleine réflexion sur un sort à jeter. Je vis que c'étais une Serpentard, ça allait déjà moins bien! Il y avait quelques filles Serpantards gentille mais elle, elle avait l'air d'une vraie Serpentard pure et dure! Alors je lui dis en la regardant:

"Salut"

Je sentais que ça n'allait pas le faire, qu'n allait se détester, surtout si elle apprenait que ma mère était une moldue! Enfin bon, j'allais bien voir, mais je savais que tout allait mal se passer! Quoi? Non, je ne suis pas du tout défaitiste, ni pessimiste, mais plutôt.... réaliste!

Il fut un temps ou j'aimais beaucoup aller en cours ou même me lever tôt pour rejoindre mes amis, mais cette période était révolue et c'est avec beaucoup de mal que je me levai . Après avoir jeté un furtif regard dans mon dortoir, j'allais me préparé, comme à mon habitude. Je descendis ensuite dans la grande salle, et j'eus la surprise de recevoir une lettre de mon père. Je l'ouvris, la lus à toute vitesse puis la mis dans mon sac, ne voulant pas que quelqu'un d'autre la lise. Depuis que je partageais les convictions de mon père, nous nous étions grandement rapproché, et j'étais maintenant la fille qu'il avait toujours voulu avoir, ce qui ne plaisait pas vraiment à ma mère. J'haussai les épaules et commençai à déjeuner tranquillement, n'écoutant que d'une oreille ce que me disait la fille à côté de moi.

* Je répondrai à père après les cours, de toute façon il a bien spécifier que ce n'était pas urgent, alors pourquoi me presser? *

Ce n'est que quand ma voisine m'avoua qu'il était temps d'aller en cours que je me mise à marmonner des choses incompréhensibles. Bien que ma soif de connaissance ne s'était pas ternie avec mon changement radicale de caractère, je ne pouvais plus supporter un grand nombre de professeur et donc les heures de cours devenaient vite un vrai supplice pour moi. Je savais qu'à peine rentré dans la salle, je me ferais collé les minutes qui suivraient, et je ne me trompais pas puisque le professeur dont je faisais l'humble honneur de participer à son cours, jugea ma répartie trop aiguisé. C'est ainsi que deux heures de colle me tombèrent sur la tête tandis que je bougonnais toujours de devoir faire les corvées des elfes de maisons, qui ne faisaient plus grand chose à Poudlard. Je suivais le pion qui allait m'annoncer ce que j'allais faire en trainant des pieds tout en hésitant à lui lancer un sort pour m'en aller bien vite. Cependant, j'étais bien plus rusée que ça, et je n'avais pas envie de me faire renvoyer de l'école pour si peu . Mon sourire en coin qui était apparut durant mes courtes pensées de vengeance s'en alla bien vite quand le pion me tendit un chiffon et des produits moldus pour nettoyer je ne sais quoi . Je le regardai d'un air dégoutée tout en haussant un sourcil, signe que je ne comprenais pas ce qu'il attendait de moi.

* Il va quand même pas croire que je vais prendre ça dans mes mains rassurez moi...*

Les paroles du pion résonnèrent dans ma tête et je me raidis comme si on venait de me lancer un stupéfix. Je secouai la tête et un rictus sortit de ma bouche.

- J'espère que tu n'as pas vraiment cru que j'allais faire ce que tu me demandes .

Le pion soupira d'un air exaspéré et je posai mes mains sur les hanches, le regardant d'un air nettement supérieur. Il me mis néanmoins les produits dans les mains et m'emmena de force dans la salle des trophés, me disant qu'il fallait que je les nettois tous. Je posai un regard surpris sur toutes les coupes se trouvant dans la pièce et je soupirai d'un air agacé. Je ne savais même pas comment il fallait faire, chez moi, les elfes de maison le faisaient sans demander leur reste. C'est alors que je vis une autre fille, qui portait l'uniforme au couleur des gryffondors. Elle m'adressa un bref "salut". Mon regard noisette se posa sur la jeune fille tandis que je croisai les bras.

- Ouai salut, et bien qu'attends-tu pour commencer? Les trophés ne vont pas se nettoyer tout seul.

Ce que je venais de dire résumait toutes mes intentions, je n'allais pas nettoyer ces coupes, et encore moins avec des produits moldus. C'est pour ça que je comptais sur la gryffondor pour faire tout le sale travail à ma place.