« I have a great family, really. »
Je vous arrête tout de suite. Ma vie de famille n'a rien de triste, désolante, catastrophique, bouhouhou-on-va-verser-des-larmes-à-n'en-plus-finir. Non, j'ai eu une enfance réellement heureuse et épanouie. Triste, hein ? Même pas un petit divorce, rien, nada, niet. Mais bon, vous inquiétez pas, les larmes viendront plus tard (ou pas).
Je suis né il y a 28 ans déjà (argh, j'approche de la trentaine, c'est horrible ! *va se pendre*) dans la magnifique cité de Glasgow. Oui, je suis écossais. Non, je ne porte pas de kilt. Ni de béret à pompon. Et n'essayez pas de faire de blague à ce sujet, je mords. Bref, je suis donc né en Écosse, dans une famille de sorciers basique. Mon père et ma mère se sont rencontrés à Poudlard, il y a longtemps maintenant. Au début, ils n'avaient pas grand chose en commun. Ma mère était à Gryffondor, lui à Serdaigle, ils avaient un an de différence... N'empêche qu'ils sont devenus de très bons amis. A cette époque, il n'y avait rien de plus. Ce n'est qu'après, alors qu'ils travaillaient tout deux au ministère de la magie, que la magie de l'amour est née (oui, je suis un romantique. J'assume. Non, je ne suis pas efféminé. Tu veux une baffe pour te le prouver ?). C'est allé très vite. Un peu comme s'ils s'étaient retenus pendant toute ces années. Un an après qu'ils aient commencé à sortir réellement ensemble, ma mère était enceinte de ma sœur, Isolde, qui a huit ans de plus que moi. Elle grandit dans une ambiance familiale joyeuse, après la disparition supposée de la mort du maitre des ténèbres. Vous n'avez rien remarqué ? Je n'en ai pas parlé une seule fois encore. Pourtant, mes parents ont vécu leur jeunesse pendant sa première ascension. En 1981, maman venait tout juste de finir sa septième année alors que papa la commençait. Mais ils n'ont jamais eu trop de soucis. Ils étaient tout deux des sang-pur.
Bref, six ans après, ils déménageait à Glasgow et c'est là-bas que je vis le jour à la fin de l'été 1993. Les quatre premières années de ma vie furent paisible. Puis Voldemort revint au pouvoir. Mes parents l'avaient prévu. Ils prirent parti dans cette guerre à leur façon, sans qu'on fasse vraiment attention à eux, en aidant le plus possibles les moldus victimes d'attentats dans le genre catastrophes « naturelles ». Ce n'était pas grand-chose, mais ma mère refusait catégoriquement de s'engager réellement dans l'Ordre du Phénix, dans cette guerre. D'après elle, elle et mon père n'auraient pas été d'une grande aide. Je crois surtout qu'elle faisait ça pour nous protéger, Isolde et moi. Bien qu'elle ai été à Gryffondor, peut-être n'était-elle pas si courageuse que ça... Je ne saurais dire.
Voilà, vous savez à peu près les choses importantes de ma vie avant Poudlard. Ah non, un dernier point avant que vous plongiez dans ma vie de sorcier, la seule et véritable particularité de ma famille. Vous, ou tout du moins, les plus cultivés d'entre vous, aurez reconnu mon nom de famille, « le Fay ». Mon père est un descendant directe de la fée Morgan. Si, si, celle de la légende arthurienne. Je suis donc l'un de ses descendants. C'est quelque chose dont on est très fière, dans ma famille. Ma sœur et moi portons tout les deux des grand noms en rapport à cette légende : Isolde, comme celle de Tristan & Isolde et Guenivere, reine d'Albion, responsable de la chute de son roi, pour ma sœur, et Arthur, comme le roi Pendragon, et Percival, ce chevalier qui aidera Gaalad à trouver le Saint Graal pour moi. Voilà, maintenant, je crois que j'entends le Poudlard Express qui entre en gare...
« I'm gonna have so much fun ! »
1er septembre 2004 – Dans les barquesMes yeux pétillaient de plaisir alors que se dessinaient dans la nuit sombre les impressionnantes tours de Poudlard. Ça y est, enfin, j'y étais ! Depuis le temps que je l'attendais, j'y étais ! Poudlard ! J'en pouvais plus d'attendre, surtout que ma grande sœur m'a tellement fait saliver à m'en parler toutes ces années ! Une vraie torture !
Je décrochais quelques instants de la vue qui s'offrait à moi pour me tourner vers ma voisine, complètement silencieuse. Elle semblait... effrayée. Wahou. Alors ça, ça m'étonnait. C'était tellement cool, Poudlard ! Peut-être avait-elle peur de la répartition ? Moi, je m'en fichais. Je connaissais les préjugés. Rien à faire. J'étais là pour les briser.
«
Pourquoi t'as peur ? »
La petite fille sursauta, et se tourna vers moi, les yeux écarquillés, surprise et apeurée. Je lui souriait, comme pour la mettre en confiance :
«
Moi, c'est Arthur, au fait. Arthur le Fay. Alors, qu'est-ce qui t'effraie à ce point ? La répartition ? T'inquiète pas ! Quelque soit ta maison, je suis sûr que tes parents seront fièrent de toi ! »
Elle tritura une mèche de cheveux, hésitante, avant de déglutir et de murmurer, gênée :
«
M... Moi... C'est... C'est So... Soraya. Soraya Wells. Je... La vérité c'est que... Tout me surprend, tout me fait peur... Votre monde... Je veux dire, se reprit-elle en rougissant,
ce monde...-
Oh ! Tu es une née-moldu, c'est ça ?-
Oui... Oui, je... mes parents ne sont pas des sorciers, répondit-elle, rougissant de plus belle.-
Je comprends mieux ! Tout est nouveau pour toi ! »
Elle hochai la tête, et je la dévisageait tant bien que mal dans l'obscurité ambiante. Au-delà de la peur brillait une vive intelligence dans son regard qui semblait argenté aux reflets de la Lune. De long cheveux ondulés, hésitant entre le blond et le châtains, lui tombaient dans le dos, et elle semblait petite, sans toutefois être maigrichonne ou fragile. Je lui prenait gentiment la main, et la serait doucement, toute la gentillesse du monde dans la voix :
«
T'inquiète pas. Je reste avec toi. »
Et on allait rester ensemble, pour sûr. Bon, on serait pas dans la même maison. Mais ça n'allait pas nous empêcher de devenir les meilleurs amis du monde.
Dans la Grande SallePfiou, l'angoisse. J'avais fait le brave devant Soraya, mais la vérité, c'est que je n'en menais pas large. Ça allait bientôt être à mon tour, je le savais. Et je sentais l'angoisse me tordre le ventre.
«
Arthur le Fay ! »
Je me mordais la langue. Allez, courage. D'autres l'avaient fait avant moi, j'allais survivre. Il suffisait que j'évite de me casser la figure devant tout le monde, mais ça n'allait pas arriver. Non, ça n'allait pas arriver.
Je m'avançais rapidement et m'asseyait précipitamment sous le choixpeau. Ce dernier eu l'extrême gentillesse d'hésiter. Longtemps. Raah, pouvait pas se grouiller un peu ??
« Hum... Je vois beaucoup de fierté, oui, beaucoup de fierté... Mais aussi un courage et une loyauté sans borne, détail non négligeable, sans compter une intelligence et une perspicacité visible... Mais tu es aussi très impulsif... Hum... C'est un choix cornélien... Mais je dirais... GRYFFONDOR ! »
Je souriais à l'annonce. Gryffondor et Serdaigle étaient mes maisons préférés. C'était celles de mes parents.
J'allais m'assoir à ma table, félicité par mes camarades, et attendait le tour de ma nouvelle amie, Soraya. Quand on appela son nom, je la vis pâlir et me chercher du regard. Quand enfin elle me trouva, je lui lançais un grand sourire et levai discrètement mon pousse pour l'encourager, avec une grimace pour la faire rire. Elle réussit à esquisser un sourire – ça me suffisait – et s'assit sous le choixpeau. Il sembla hésiter un peu avant de l'envoyer à Serdaigle. J'étais un peu déçu. J'aurais souhaité que nous soyons ensemble. Mais bon, tant pis.
Ma vie à Poudlard pouvait enfin commencer. Je le sentais bien, vraiment. J'allais vivre sept années de folies, obligé.
« I'm mister clumsy, but in worth ♪ »
17 janvier 2007 – Salle de métamorphose »
«
MONSIEUR LE FAY ! PUIS-JE SAVOIR CE QUE VOUS AVEZ ENCORE FAIT ? »
Je rentrais la tête dans les épaules face à la colère visible de mon professeur de métamorphose, sous le rire général de la classe. Ouh là là, c'était de pire en pire à chaque cours. Faut dire que la métamorphose, c'était pas mon truc. Autant dans les autres matières, j'étais plutôt doué, surtout en astronomie et en sortilèges, autant la métamorphose, c'était vraiment ma bête noir, rien n'y faisait. Je souriait avec assurance à Soraya qui me regardait, compatissante, deux rang plus loin, comme pour la persuader que je gérais la situation et lançait un coup de coude à Dean, mon voisin et meilleur ami, un Poufsouffle, qui ne trouvait rien de plus intéressant à faire que de rigoler sous cape. Alors qu'il me lançait un regard noir – peut-être y étais-je aller un peu trop fort, mais il l'avait cherché – je me tournais vers mon professeur, et prenant mon courage à deux mains, lui disait :
«
Ben... Vous nous avez demandé de transformer cette fourchette en cuillère.-
Oui. »
Ah. Claquement des ongles sur le bureau. Mauvais ça. Mais bon, je n'étais pas à une crise près.
«
Et... C'est ce que j'ai fait. Enfin, ce que j'ai essayé de faire. Je crois. »
Je m'embrouillais. Le prof n'allait pas aimer. Il me jeta d'ailleurs un regard aussi noir qu'une cave profonde dans laquelle vous vous baladez sans baguette pour un petit « Lumos ».
«
Vous avez essayé. Comptez-vous réussir un jour ?-
Ben... Heu... Si c'est possible, oui, pourquoi pas ? »
Sourire de Dean. Soraya qui lève les yeux aux ciel. Amusement général de la classe. Ah, c'était le moment. Sourire et regard angélique à mon professeur, qui soupire et lève les épaules :
«
Bah... On ne peut pas grand-chose pour vous il semblerait. »
C'était pas faux. Je jetais rapidement un regard à mon amie, dont les cheveux s'étaient foncés avec l'âge, virant au châtain foncé. Elle échangea un mot avec sa meilleure amie, Amy, une rouquine de Serdaigle, avant de se concentrer à nouveau sur le cours. Elle n'avait pas l'intention de me parler malgré la distance, apparemment. C'est moi ou elle devenait de plus en plus sérieuse avec l'âge ? Bah. Je me tournais alors vers Dean, et, pendant que ce dernier me charriait allègrement, j'essayait tant bien que mal de transformer ma fourchette en cuillère – et pas celles des autres en des machins non identifiés.
« Be scared. Cause I can kill you if I want »
22 mars 2008 – Hall d'entréeJe traversais le Hall rapidement. Je mourrais littéralement de froid. C'était pas possible des températures pareilles au mois de mars ! Ce cours de vol avait été une torture.
J'avais l'intention de filer directement au dortoir et de prendre une bonne douche froide, mais un petit groupe de personnes de mon année m'arrêtèrent. C'était Soraya. Au milieu. Et elle pleurait.
Je me dirigeais en courant vers eux.
«
Soraya ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu vas bien ? »
Je la prenais dans mes bras sans hésiter. Les gens pouvaient commenter autant qu'ils voulaient. Elle était comme une sœur pour moi.
«
C'est... C'est rien... Je suis stupide, je... »
Elle essaya de sourire, n'y parvint pas, et les larmes redoublèrent. Je la forçait à me regarder droit dans les yeux.
«
Eh, regarde-moi. Calme-toi. Voilà, comme ça. Souffle. Et maintenant, dis-moi ce qui ne va pas.-
C'est Octave. Il l'a traité de... De sang-de-bourbe.-
Amy, non ! Je t'avais dit de ne rien lui dire ! »
Mon sang ne fit qu'un tour, et je lâchait Soraya, me détournant d'elle malgré ses cris de protestation. J'allais le tuer. Oh oui, j'allais le tuer, et j'allais m'en faire une joie. Je me dirigeais droit vers les cachots, et attrapait un Serpentard de première année, lui crachant au visage :
«
Ramène-moi Octave Caffrey. Tout de suite. »
Le garçon décampa sans demander son reste, et deux minutes plus tard, l'arrogant vert et argent se tenait devant le jeune brun :
«
Qu'est-ce que tu me veux, Arthur ? T'as quelque chose à m'offrir ? » ricana t-il, mauvais.
Je lui lançais un regard haineux :
«
Excuses-toi. Tout de suite !-
Heu... Je crois que j'ai mal compris, là.-
Non, tu as très bien compris. Excuse-toi auprès de Soraya, ou je t'explose la tronche. »
Un rire mauvais échappa de sa bouche, et je senti mes points se fermer avec rage.
«
Pourquoi ? Je n'ai fais que la remettre à sa place. »
Je lui sautais dessus, hors de moi. Ce jour-là, je lui cassait le nez, et encore, je m'étais retenu. Je haïs profondément les gens comme ça. Je ne comprends même pas qu'on puise avoir de telles pensées, ça me dépasse. Tout ce délire de races, d'infériorité... Raah, ça me fous hors de moi. Vraiment. Et ça ne concerne pas que les Serpentards. Je connais quelques ex-Gryffons et ex-Serdy qui sont gratinés dans le genre.
« I'm lost in the middle of all that feelings »
14 mai 2011 – Parc de Poudlard«
Héééééé ! Arthur ! Tu m'écoutes ou quoi ? »
Je sursautai brusquement. Dean venait de me sortir de mes pensées, et je du attendre quelques secondes avant de me rappeler ou nous étions. Le parc, adossés contre un arbre, c'est vrai. Il faisait beau, aujourd'hui. Et chaud. C'est assez rare pour qu'on le souligne.
«
Heu... Quoi ? »
Mon meilleur ami leva les yeux au ciel, et, avec un soupire tout en théâtralité, me dit :
«
Tu vois la jolie brune, là-bas ? »
J'acquiesçais, intrigué malgré moi. Ou voulait-il en venir ?
«
Ben, même si elle fait plus, elle est en cinquième année, à Gryffondor. Et il paraît que tu lui plait. Beaucoup. Elle s'appelle...-
... Autumn Rachaël Wood, je sais, je la connais. -
Ben qu'est-ce que t'attends pour te la faire ? Vas-y, fonce ! »
Je lui lançais un regard mauvais et répondais, d'un ton qui cache mal mon agacement :
«
T'es sérieux là ? Elle a 15 ans, Dean ! Ça t'arrive de réfléchir, des fois ? Les femmes, les filles, c'est pas bon qu'à te permettre de prendre ton pied ! T'es con ou tu le fais exprès ?! »
Et quand on couchait avec sa meilleure amie, ça voulait dire quelque chose, bien qu'on essaye depuis plus d'une semaine de se persuader du contraire.
«
C'est bon, t'énerves pas, je... Désolé, répondit-il, piteux.
-
Laisse tomber. »
Je me levais d'un bond, avec un dernier regard pour la jeune fille, qui s'en rendit compte et détourna son regard en rougissant. C'est vrai qu'elle était vraiment très jolie. Mais mon attention fut bien vite détourné d'elle pour se poser sur une autre brunette.
«
Soraya ! »
Elle me lança un coup d'œil rapide avant de repartir de plus belle. Putain, mais quand est-ce qu'elle allait arrêter de m'éviter comme ça ?
Je lui courais après et l'attrapais par le bras, la forçant à se tourner vers moi. Elle fronça les sourcils. Elle avait l'air en colère. Je m'en fichais. Je nous éloignais des oreilles indiscrètes, et la contemplais quelques instants. Mon cœur s'accéléra. Bordel, qu'elle était belle, Soraya. Elle l'avait toujours été, mais maintenant, je la voyais d'une autre manière, et mon cœur battait fort, si fort, tellement fort, que j'avais l'impression qu'il allait exploser.
«
J'en ai marre, putain ! Arrête de m'éviter comme ça ! »
Elle ne répondit pas.
«
Écoute, Soraya, ce qu'il s'est passé entre nous... Je... Je ne l'avais pas prévu...-
Il ne s'est rien passé, Arthur. On... On avait trop bu, tout les deux. C'était stupide, irréfléchi. C'est tout. N'en parlons plus. »
Ses mots me firent l'effet d'un coup de couteau dans l'estomac, et alors qu'elle se détournais pour s'en aller, je la retenais.
«
Tu mens. Je sais que tu mens, murmurais-je, comme pour m'en persuader.
Et... Je t'ai menti aussi. Je n'avais pas bu, Soraya. Pas une goutte. J'étais en retard. Je venais à peine d'arriver, quand... Juste avant que... Qu'on s'embrasse, et qu'on, tu sais, passe la nuit ensemble. »
Aïe. C'était passé avec difficulté. En même temps, j'étais entrain d'essayer de lui dire quelque chose d'important, là.
«
Tu... Tu n'avais pas bu ?-
Non. Pas une goutte. »
Elle avait les larmes aux yeux. Elle les cligna plusieurs fois et rit, un rire nerveux, tinté d'agacement :
«
Ces stupides larmes... »
Elle secoua la tête et me regarda, la joie visible sur son si beau visage, dans ses beaux yeux gris.
«
Je... Moi non plus, je n'avais pas bu... »
Je n'attendais pas une seconde de plus, et me jetais sur sa bouche pour l'embrasser avec passion. Alors que je me détachais lentement d'elle, je lui murmurais ces simples mots :
«
Je t'aime, So. Je t'aime.-
Moi aussi. »
« I'm sorry I couldn't protect you. But I will have revenge, it's a promise. »
Mignon, hein ? Bah, j'assume, j'avais 17 ans et des rêves plein la tête.
Soraya et moi, ça a duré, quand même. On a rompu il y a quatre ans, pour tout vous dire. Ça ne nous a pas empêché de rester super amis. Je suis retombé amoureux une fois après elle. Ça a duré un an. Mais, même si je suis passé à autre chose, elle restait ma meilleure amie. Et puis il y a eu cet attentat. A la Tamise. Elle y était. Elle ne s'en ai pas sorti. Ma Soraya, ma So. Celle que j'avais tant aimé, tant protégé au cours de toutes ces années à Poudlard. Je m'étais révélé incapable de la protéger en dehors. Mais ils vont payer. Je le jure sur ma vie. Le Crépuscule et ses idéaux stupides va payer. Cher. Je donnerais ma vie pour les anéantir. Sans hésitation aucune. Ils ont tués ma meilleure amie.
J'ai quitté mon boulot au ministère. J'ai sauté sur l'occasion, j'avais besoin de me changer les idées, et le poste de professeur de Poudlard que je convoitais, celui d'astronomie, s'est libéré. Le pauvre prof était vieux, un peu trop. Il n'était déjà pas tout jeune quand il m'a eu comme élève... Par la même occasion, j'ai obtenu le poste de directeur de la maison Gryffondor.
Je sens que je vais adorer enseigner. Mais je n'oublie pas la guerre que se prépare. Et cette fois, les le Fay en feront parti.