Lucian entamait un nouveau cours aujourd’hui. La direction lui avait demandé d’étudier des créatures qui s’approchaient plus du programme scolaire défini par le ministère. Son premier cours sur le Baku n’avait pas été si populaire que ça, d’autant plus qu’à sa grande surprise, la personne qui lui avait vendu ne faisait pas parti de l’éducation magicale. Il était introuvable et le ministère le soupçonnait d’être un contrebandier d’animal asiatique. Lucian, totalement surpris et choqué de cette horrible action, devait choisir ces sujets de cours plus soigneusement. Il avait donc obtenu une portée de lionceau avec l’accord du ministère pour son prochain cours. Il prépara donc son cours comme d’habitude en se levant aux aurores. Il se dirigea vers l’enclos pour vérifier les animaux. Les barrières en bois étaient exceptionnellement entourées d’un grillage qui s’enfonçait profondément dans la terre. En effet, il fallait que l’enclos soit fermé afin que les lionceaux ne puissent pas s’enfuir. Ils ne pouvaient pas encore sauter bien haut, donc Lucian n’avait pas eu besoin de faire apparaitre des grillages trop haut. Les bébés lions étaient encore en train de dormir paisiblement. Lucian décida de ne pas les réveiller. Il laisserait les élèves le faire à sa place, et puis, autant qu’ils étudient l’animal sous tous ses aspects et pas seulement en situation préparée.

Finalement, Lucian ne prépara rien. Il improviserait comme d’habitude en parlant et en discutant avec les élèves. Il sortit sa baguette et fit apparaitre un tableau. Il l’ensorcela pour que les points importants de son cours s’écrivent tout seul. Bien sûr, son sortilège était simple et basique. Seuls les titres s’écriraient sur le tableau. C’était plus des notes sous formes de brouillon pour tout dire. De cette façon, quand le ministère reviendrait pour lui chercher des noises, car Lucian savait que le ministère reviendrai, il aurait au moins argument conventionnel pour dire qu’il fait ses cours dans les règles. D’un autre coup de poignet, le professeur fit pousser une souche d’arbre creuse à côté de l’enclos dans laquelle il s’assit. Il fit aussi apparaitre un feu car l’air était froid en ce début d’hiver. Il s’installa confortablement et ferma les yeux. Les élèves devaient arriver dans une demi-heure, trois quarts d’heure avec leur retard habituel. Il comptait se reposer un peu car la nuit fut courte pour lui. En effet, la veille, il avait revu un vieil ami à la tête de sanglier et avait mal finit la nuit.

Après dix bonnes heures de sommeil, je me réveillai comme une fleur dans mon lit bien chaud. Emmitouflée dans ma couette, remontée jusqu'au dessous de mon nez, j'hésitais à sortir du lit. J'avais, plusieurs matin eu la surprise de l'air glacial dans le dortoir au sortir du lit. Et alors c'était de mauvaise humeur que j'arrivais en cours. Après s'être plaint avec les autres filles de mon dortoirs à la direction, on avait fini par attraper deux petits malins de seconde année qui s'amusaient parfois à couper toute source de chaleur dans le dortoir. Évidemment, ils avaient passé un sale quart d'heure dans le bureau du directeur. Je risquai un bras par dessus la couette et pu constater que ce petit remontage de bretelles leur avait servis et qu'il faisait tout aussi bon dans le dortoir que sous la couette. Je repoussai alors la couette au bout du lit en me tortillant dans tous les sens et m'étirai. Mon Dieu ce que ca faisait du bien ! J'enfilai un tee-shirt bien trop grand pour moi m'arrivant à mi-cuisse, pris mes affaires et me rendis à la salle de bain. Après une bonne douche, bien chaude et bien longue, je sortis enfin. La buée masquait à présent les miroirs et les vitres. J'enfilai mon uniforme, saisi une serviette et essuyai le miroir pour me maquiller. Bah oui, c'est mieux si on veut pas finir comme un tableau à la mode Picasso. J'avais beau avoir beaucoup de respect pour ce peintre moldu, je n'avais jamais apprécié ses toiles. C'était limite si elles ne faisaient pas peur. Bref, une petite touche de mascara, un trait de crayon et le tour est joué. Trop de maquillage tue le maquillage. Ça, certaines filles ne devaient pas en avoir conscience, maquillées comme des voitures volées, elles n'étaient pas jolies, elles faisaient peur à voir. Et pourtant, c'étaient le genre de filles sur qui les garçons sautaient... *Bande d'idiots !* Je repassai aux dortoirs pour prendre mes affaires, je restai un instant devant la glace à arranger mon uniforme. Je l'aimais bien moi cet uniforme, d'ailleurs j'étais l'une des rares à l'apprécier. Simplement, il suffisait de l'arranger un peu pour qu'il devienne plus beau à regarder. Je remontai la jupe noire pour qu'elle m'arrive à mi-cuisse, rentrai le chemisier blanc à l'intérieur, remplaçai les chaussures noirs – qui je l'avoue ne sont pas belles du tout et en prime, pas confortables – par une paire de converse montantes bleus marines. Oui, j'avais beaucoup de mal à me séparer de mes converses, j'étais trop bien dedans pour les laisser pourrir dans au pied du lit. J'ajustai la cravate, et enfilai un gilet. Je pris sous mon bras mon sac rempli d'affaires pour la journée, mon écharpe à l'effigie des serdaigles et ma cape. Et c'était comme ça tous les jours. L'association de la jupe et des converses en avait surpris plus d'un mais qu'importe, j'étais bien dedans et c'était le principal.

Je descendis jusqu'à la Grande Salle où je n'aperçus ni Rose ni Lysander, ils étaient sans doute fourrés ensemble dans un coin de Poudlard. Depuis quelques temps, je ne la voyais plus aussi souvent que d'habitude, elle passait le plus clair de son temps avec Lys', avec le beau Lysander... Cette pensée me fit frémir, il était vraiment beau quand même mais trop sérieux à mon goût, et c'était pas plus mal, au moins je n'allais pas avoir de problème avec Rose pour un mec. Je passai dans les rangs et ébouriffai les cheveux de William sans m'arrêter pour autant. Je ricanai en entendant sa protestation. Évidemment, je n'aperçus pas non plus Ezra. C'était l'un des inconvénients à avoir un prof comme meilleur ami, nous ne mangions jamais ensembles et c'était cachés qu'on devait se voir. Je soupirai. Je saisi un morceau de pain, et tartinai généreusement de la pâte à tartiner dessus avant de m'enfuir avec, en chemin pour mon premier cours. C'est le sourire aux lèvres que je sortis du château. Je commençais avec un cours de soins aux créatures magiques, mon cours préféré. J'avais déjà été voir le professeur pour lui demander si je ne pouvais pas être son « assistante », il n'avait pas refusé. Cependant, nous attendions tout deux l'accord de mes parents. Je traversai le parc en me demandant ce qu'il pouvait bien nous avoir réservé pour le cours.

« Bonjour ! » lançai-je joyeusement au professeur en arrivant.

J'étais l'une des premières arrivées, chose pas très étonnante à vrai dire. Beaucoup arriverait en retard ou ne viendrait tout simplement pas, apparemment, ils n'aimaient pas cette matière. Mais... comment pouvait-on ne pas aimer cette matière ? Je ne sais pas. Je rejoignis Melody et une autre fille, une serpentarde que je ne connaissais que de vue. Je les saluai elles aussi avant de remarquer les petites boules de poils dormant paisiblement dans l'enclos. Je souri en les regardant. Cependant, quelque chose me tracassait et je m'aperçus que je n'étais pas la seule à me poser la question. Ce sont des créatures moldus, pourquoi les étudier dans ce cours ? Et au moment même ou la réponse me venait à l'esprit, Melody répondit à Sasha. Elle avait pensé à la même chose que moi. Je hochai la tête avant de me baisser légèrement pour les voir de plus près. Qu'est-ce que ces petites boules de poils pouvaient avoir de magique ? Je penchai la tête vers la droite témoignant une grande réflexion avant de me relever et de m'accouder sur la barrière de l'enclos. C'était là, ma place habituelle, celle où la vue était la meilleure.

« Réveils-toi ! Réveils-toi ! Réveil-toi ! » Albus était secoué. Il ouvrit une paupière pour voir un de ses colocataires le tenir par l'épaule. Celui-ci était déjà près à partir. « Si tu ne te lèves pas maintenant, tu vas encore finir en retard au cours des soins aux créatures magiques, tu sais, celui que tu ais censé aimer. Allez, magne-toi ! » Puis il s'en alla. Albus soupira. Il repoussa sa couette et s'assit au bord de son lit. Il jeta un coup d'oeil à la chambre. Celle-ci était vraiment en désordre. Il ne savait même plus où pouvait bien se trouver son uniforme. Se levant et commença à fouiller jusqu'à ce qu'il le trouve. Il prit une douche chaude rapidement. Il se prépara rapidement et passa une ou deux fois sa main dans ses cheveux pour les « coiffer ». Il prit ses affaires pour les cours de la mâtiné et fila. Il se retrouva dans la grande salle de réception, là où se déroulait le petit-déjeuner. Enfin si on pouvait appeler ça un petit déjeuner, vu que ça ressemblait plus à un majestueux festin qu'autre chose.

Il vit Scorpius, assit à la table des Gryffondor et alla le rejoindre. Il se servit largement, la faim lui dévorant le ventre. Après de bonnes minutes à parler, rire et bien sûr manger avec son ami, Albus posa ses yeux sur la grande horloge. Il n'avait pas vu le temps passer ! C'était bientôt l'heure du cours du professeur Fenrir et il ne voulait pas rater cela. Albus ne savait ce qu'avait Scorp' comme cours et lui dit au revoir d'un geste de la main avant de se diriger d'un pas moyen vers la sortis de l'école. Le cours se déroulait en dehors de Poudlard, là où ils avaient mis une sorte d'enclos pour mettre les animaux que les élèves étudient. Albus en chemin, passa devant le terrain de Quidditch. Il n'avait pu y mettre les pieds depuis cet accident le jour du bal d'halloween. C'était stupide, cela n'avait rien à voir avec le Quidditch et le supprimé n'aidait en rien. Mais les professeurs ne voulaient rien savoir et malgré les nombreuses contestations, rien n'avait bougé.

Albus n'était plus qu'à quelques mètres de sa destination. Il aperçut le professeur, assit près ou sur une souche d'arbre. Il n'en était pas certain.

- Bonjour monsieur Fenrir

Après avoir salué le professeur, Albus se dirigea en direction de l'enclos et des trois élèves déjà présentes. Ce qu'il vit le rendit d'abord septique. Des lionceaux ? Certes, ils étaient plutôt mignons mais, Albus ne voyait pas ce qu'ils pouvaient avoir de magique. Il en avait déjà vu, au parc ou alors dans les zoos. Enfin, tout en haussant les épaules, Albus se tourna vers les trois filles, se disant que le prof, devait savoir ce qu'il faisait.

Albus était assez étonné. Trois élèves, il n'était pas arrivé en retard et même pas dans le dernier. À vrai dire, cela n'arrivait pas souvent, vraiment pas souvent. Il salua Anne, Melo' et Sasha. Il ne connaissait pas beaucoup Anne, juste de vu mais, il connaissait bien Melody et Sasha, toutes deux ses amies. Il sourit et s'adossa à un arbre. Au loin, on pouvait apercevoir des élèves se diriger dans leur direction. Le prof n'avait toujours pas bougé. Ils avaient donc tous encore quelques minutes avant de commencer ce cours, qui à coup sûr, leurs réservait quelque chose.

« JEREMIAH PUTAIN T’AS FOUTU OU MON TEE-SHIRT ! »
« -questcequisepasse »
« -T’es vraiment con je vais être a la bourre ! »

je balançais un coussin dans la tête de mon meilleur ami qui continuait de pioncer comme un loir. Apparemment il sécherait le cours de ce matin, tant pis j’irais sans lui c’est pas grave. A vrai dire, j’étais pas très enchanté mais bon, fallait bien que je me bouge un tant soit peu pour apprendre quelque chose dans cette fichue école. Déjà que c’était une prison si en plus il séchait les cours pour faire…ben rien, ça en serait fini de lui.
J’enfilais mon tee-shirt, mon pantalon et ma robe de sorcier et je descendais prendre mon petit déjeuner. Je vis Gwendoline a la table des gryffondor et je lui lançais un regard amical sans pour autant aller a sa rencontre. Puis mon regard se tourna automatiquement vers la table des serdaigles… Hum bonjour Jolie Melody, salut frerot ? Ah ben non t’es pas là, t’es où d’ailleurs ? Et….salut toi belle Anne…Je me demandais quand est-ce que j’irai lui parler, il fallait que je mette a jour une technique d’approche et vite.
je les observais en silence quand je vis Alexander s’asseoir en face de moi, je le saluait en riant.
Je me traînais considérablement ce matin… c’était pathétique moi qui d’habitude est toujours en train de courir dans tout les sens. Je vis Melody se lever, je la suivis du regard jusqu'à ce qu’elle sorte. J’avalais sans difficulté le reste de mon déjeuner, fourrant dans ma bouche pancakes, œufs aux plat et bacon, puis me rendit a mon cours de soins aux créatures magiques.
Arrivé a l’enclos de soins aux créatures magiques je vis aux loin 3 jeunes filles et un jeune homme. Je reconnu Sasha et j’esquissais un sourire. Depuis qu’elle avait fini dans mon lit sans que je sache pourquoi…si si sérieux, je ne savais pas pourquoi ! je dormais et pouf le matin je m’étais réveillé et elle était là, c’est pas une blague.
Je lui lançais un sourire brillant et taquin. Je vis a coté d’elle la rousse…qui d’ailleurs ne l’étais plus, ce qui la rendait encore plus jolie, et la belle et mystérieuse Anne. Je ne lui avais jamais parlé.

« -salut Sasha…tu n’as pas été somnambule cette nuit ? »

je plaisantais bien sûr. Enfin j’aurais aimé qu’elle soit dans mon lit pour d’autres raisons mais passons… je m’approchais de l’enclos de manière a me rapprocher le plus possible de la brune.

« - Au fait en passant Melody, tu es très jolie comme ça. »

Je lui fit un clin d’œil et me concentrais sur les petites bêtes qui se trouvaient a coté d’eux. Des...lionceaux ? Sérieusement ? Je me tournais vers les filles et leur lançais un regard interrogateur.

« Pourquoi le professeur Fenrir a-t-il amené des lionceaux ? Ils peuvent voler ou quoi ? »

j'attendais que le professeur commence son cours et qui mette fin au mystère qui entourait ces boules de poils apparemment magiques.

Lucian ferma les paupières quelques secondes puis les rouvrit. Avant de les fermer, le parc était vide, personne n’était devant lui. Il cligna des yeux et une foule d’élève se tenait devant lui. Il se réveilla dans un sursaut et grogna. Lucian se leva alors doucement et s’étira en se mettant sur la pointe des pieds, les bars écarté en tirant au maximum sur son dos et ses épaules. Il bailla longuement et bruyamment et fini par un grognement rauque. Il relâcha alors tout se msucle retombant sur lui-même et s’avança vers l’enclos. D’un coup de baguette magique, il fit disparaitre le feu qui lui avait tenu chaud. Frais et d’attaque grâce à ce petit somme de trois quart d’heure, Lucian s’adressa à ses élèves :

« Bonjour tout l’monde, tout l’monde est là ? Parfait. J’espère vous avez mieux dormi que moi cette nuit. Bon alors, vu que le cours sur le Baku a pas fait fureur, on va étudier des créatures un peu plus banales mais où vous allez pouvoir faire plus de pratique. J’ai choisi de prendre ces p’tits bestiaux parce que si vous êtes aussi dégourdi que brillant, vous allez réussir à vous faire bouffer. Avec eux, au pire, y’aura que un doigt d’arracher.

Avant de vous lâcher sur ces pauvres bêtes, on va refaire la même chose que d’habitude : D’abord étudier la bête. Comme d’habitude, je suis un ignorant fini, dites moi tout sur ces boules de poil jusqu’au moindre détail. Dites ce que vous savez et ce que vous devinez. »

Lucian se tourna vers les lionceaux qui commençaient à ouvrir doucement les paupières. Réveillés par le bruit et les cris des élèves, ils baillaient tranquillement. Le plus aventureux d’entre eux se leva pour s’étirer puis se mit à marcher lentement et fébrilement en rond. Il cherchait quelque chose sans vraiment le trouver. Lucian pensa alors qu’il fallait que ses étudiants soient un peu plus vifs d’esprit que d’habitude car les petits n’allaient pas être patient très longtemps.

[HRP : pas de retard, tout le monde est là quand lucian commence. Vous pouvez venir en cours de RP mais prétendez que vous êtes là depuis le début. Il y a d'autres élèves que vous les joueurs. ]

||| Elle n'avait pas envie de se lever. Elle était bien là, assise sur l'une des branches du Saule Cogneur, enveloppée avec son doux gilet de cachemire dans la brise fraîche du matin. Oui bon, elle n'était pas sensée être là, elle le savait bien. Elle avait passé la nuit à faire une recherche pour l'Histoire et vers les premières lueurs de l'aube, elle s'était toute préparée, et était sortie prendre l'air. Elle s'était faufilée sans se faire, en prenant bien garde mais après tout, un élève dehors aux alentours de 7h30, c'était interdit mais il y avait pire. On leur avait déjà pris pas mal de libertés, il ne fallait tout de même pas abuser. Les règles étaient faites pour être transgressées après tout. Elle s'était donc dirigée vers l'endroit où elle était toujours, ou presque. Si vous la perdiez de vue un jour ou que vous aviez envie de la voir, il ne faut pas passer des heures à la chercher, non il faut venir près du Saule Pleureur et l'appeler. Peut-être dégnera-t-elle sortir de sa cachette, qui sait ? Elle aimait tellement ce cocon, dans lequel elle se sentait à l'abri. Que ce soit dans le froid, dans la chaleur, la nuit, ou le jour elle aimait y être et se sentait protégée, à l'abri dans les hauteurs. De plus, personne ne savait exactement où sa cachette se trouvait. En même, il devait y avoir peu de personne qui irait s'aventurer dans les branches de cet arbre aussi. |||

||| Elle devait absolument se lever. Elle avait cours et ferait mieux de se dépécher, car leur professeur n'aimait pas les retardataires. Elle se prenait souvent une soufflante car elle arrivait toujours pile au moment où il commençait, donc ça allait mais non. Toujours quelques chose qui n'allait pas. Bon oké, elle était tout sauf ponctuelle, mais depuis le temps, quand même, il y a des choses qui ne changent pas. De toute façon, elle s'en fichait un peu qu'il l'engueule un peu, cela passait comme de l'eau sur elle. Jem'enfoutiste total a bien y réfléchir. Et pourquoi ? Parce que c'était un Poufsouffle et qu'elle ne pouvait pas les supporter. Comment pouvait-on les supporter d'ailleurs ? Dieu qu'ils étaient insupportables. Qui plus est que leur professeur ne faisait que les brusquer et les insulter de bons à rien, mécréant, imbéciles et elle en passait encore. D'où il leur disait ça ? Le rôle du professeur était de pousser les élèves vers le haut, non pas de les enfoncer. Ahaha, si c'était ça sa méthode pour les faire progresser, il se foutait le doigt dans l'oeil, pour elle en tout cas. Elle détestait qu'on lui crie dessus ou encore qu'on la traite d'idiote et de bonne à rien. Il ne les connaissait pas, comment pouvait-il juger ? Surtout que sans se vanter, elle se débrouillait plutôt bien car elle aimait bien cette matière. Mais non ce n'était jamais suffisant, jamais. Toujours plus, et encore plus, sans aucune récompenses, pas même un sourire ou un compliment. Ca l'énervait tellement et ça lui donnait envie de ne rien faire, cela la démotivait complêtement. Elle en avait marre des cours, des profs, des poufsouffles, des imbéciles nés, elle voulait partir et faire ce qui lui plaisait. Ou partir rejoindre son frère, c'était à voir. Non ça c'était transgresser une promesse et on doit toujours tenir ses promesses. Et puis, vivre était une chance que tout le monde n'a pas, une chance qu'il ne faut pas gâcher qu'il faut chérir, partager. Tout faire pour ne pas avoir de regrets. C'était loupé sur ce côté là pour elle mais bon. |||

||| Elle soupira bruyamment et finit par se lever. Elle regarda sa montre et vit qu'elle avait tout juste le temps d'arriver pile au moment où il était sensé commencer. Elle descendit un peu avant de sauter et d'atterir en pliant les genoux pour amortir sa chûte. Elle se redressa en lançant ses cheveux en arrière et cala son sac sur son épaule. Elle commença à se diriger vers la cabane du professeur quand elle se souvint de ce qu'elle portait. Elle enleva son gilet, dont elle prenait grand soin, et le rangea correctement plié dans son sac avant de passer sa robe de sorcier. On ne savait jamais sur quoi ils allaient tomber et elle se demandait bien ce qu'ils étudieraient aujourd'hui. C'était toujours intéressant, et elle adorait s'occuper de ses animaux. Oui vous l'aurez compris, elle aimait les animaux, bestiaux en tout genre. Et elle avait bien dit animaux, non pas insectes. Ark, elle détestait ces petites bêtes, affreuses et velues. Ses pensées la firent frissonner tandis qu'elle venait d'arriver. De nombreux élèves étaient déjà présents, elle remarqua Melody, Anne et Sasha, près de qui se trouvait Albus et Lorcan qui étaient penchés au bord d'un enclos dans lequel se trouvait leur professeur. Avec sa taille, et sa carure il ne pouvait pas passer inaperçut et il se voyait de loin, c'était à ne pas en douter. Elle salua ses amis et se plaça vers Albus juste avant que leur professeur ne prenne la parole. Elle n'écouta rien de ce qu'il dit, trop étonnée de voir que l'enclos était rempli de... Lionceaux. De petites boules de poils trop mignonnes qui semblaient plongées dans un lourd sommeil car ils bougeaient à peine les oreilles, alors que les élèves commençaient à faire pas mal de bruit. Oh qu'ils étaient mignons. Elle pencha un peu la tête, charmée par ces petits endormis qui commençaient doucement à ouvrir les yeux. Albus lui donna alors un coup dans les côtes pour lui faire relever la tête et lui permettre de suivre ce qu'il disait leur professeur. |||

||| Pardon ? Ils venaient encore de les traiter d'incapables, là ? Et lui, il était quoi, hein ? Les Poufsouffles étaient des incapables, il était mal placé pour les juger. Non mais. Pour qui se prennait-il ? Tout ça parce qu'il était prof il se sentait supérieur ? Ahah, elle en mourrait de rire. Comme si cela le mettait au-dessus de tout, ahah. C'est un ancien Poufsouffle et il le restait. Cancre, naïf, trop gentil, incapable, bête et elle pouvait encore trouver d'autres adjectifs pour les décrire. Certains se prennaient même trop au sérieux. Les pauvres, ils ne se rendaient que plus ridicules qu'ils ne l'étaient déjà. A croire que ce n'était pas assez. Ils la feraient mourir de rire un jour. |||

||| Elle reporta son attention sur les lionceaux. Ils semblaient si innocents, si peu dangeureux comme ça. Mais pour avoir eu un petit tigre il y a peu, elle savait qu'il n'en était rien. Ces animaux pouvaient être de mignonnes boules de poils comme de terribles prédateurs. Il fallait toujours rester sur ses gardes, on ne savait jamais ce qu'il pouvait se passer. Un conseil utile, mais ce n'était pas la peine de les dégrader pour autant. Au moins, elle fut d'accord avec la suite. Les Poufsouffles étaient des ignorants, tout le monde le savait. C'est bien pour ça qu'ils étaient toujours derniers. Ahah, bien fait pour eux, pauvres petits. Même si d'après elle, un professeur était tout sauf bête. Pourquoi continuait-il à dire cette phrase ? Il n'était pas obligé le dire comme ça, vraiment. Ils n'étaient pas bêtes à ce point, ils étaient grands quand même. C'était comme si il les voyait encore comme des gamins. Comme s'ils ne savaient pas qu'il fallait toujours dire ce que l'on savait, rajouter un peu de son grain de sel pour embellir une information donné par un autre. Elle savait quelques petites choses sur les lions, mais que pouvait-elle deviner ? Qu'ils n'étaient pas aussi gentils qu'on le croyait ? Tout le monde pouvait le deviner. Et puis, elle n'aimait pas répondre la première, elle préférait rajouter son grain de sel plutôt que de dire ce qu'elle pensait, mais ça ce n'était pas nouveau. Pourtant pour une fois, elle avait envie de parler la première, elle avait envie de participer. Elle prit donc la parole, sans lever la main et en se rappelant bien que leur professeur ne savait rien de rien. Facile, trop facile.|||

- C'est le petit de la lion et de la lionne. Il fait partie de la famille des.. Félidés si je ne me trompe pas, donc il est carnivore. Ils ont l'air adorables mais il faut faire attention car ils peuvent être redoutables.

||| En rime en plus, que c'était beau. Elle avait simplement exposée la base de la base, elle avait énoncé quelque chose que tout le monde savait, même le plus inculte de tous les incultes. Elle se tut et décida de ne plus parler. Elle avait déjà fait un effort en parlant la première, ça suffisait là. Elle rajouterai son grain de sel comme elle aimait le faire, mais après, il ne fallait pas lui en demander plus. Elle reporta alors son attention sur les lionceaux semblables à de petites peluches qui baillaient et se levaient petit à petit, curieux de voir autant de monde s'agiter autour d'eux. Dieux qu'ils étaient choux. Elle dut se retenir pour ne pas se pencher et effleurer leur pelage. L'un de ses camarades prit la parole et elle se reconcentra un bref instant sur le cours pour déduire qu'elle se fichait de ce qu'il disait, un Poufsouffle qui savait quelque chose, ben tient. C'était nouveau ça ? Ces petits animaux étaient bien plus intéressants. |||

Albus était toujours adossé à son arbre. Le cours tardé à commencer d'après lui mais, non en fait, pas du tout. C'est fou comme le temps peut-être trompeur quand on n'a absolument rien à faire. Enfin, quelques minutes avant que le cours ne commence, il eut de nouveaux arrivant, ben en même temps c'est normal, on ne fait pas un cours à quatre. Le premier des arrivants qui suivaient le jeune Potter était Lorcan Scamander. Lorcan, il n'était pas réputé pour adorer se présenter en cours, et qu'il arrive un peu en avance, c'est simple, c'était bien la première fois qu'Albus voyait ça. Après qu'il est jeté un coup d'oeil à l'enclos, il eut une réaction qui attira un petit sourire sur les lèvres du jeune Potter. Des lionceaux qui volent, ben oui, en plus, ça pourrait très bien être ça. Albus se redressa et s'approcha de l'enclos pour observer plus amplement les petits lionceaux qui étaient en train de se réveiller tranquillement. C'est alors que Gwen débarqua juste avant que le cours commence. Elle salua les personne présentes et vint se placer près du jeune Serpentard.

Voilà, le cours commençait. D'autres élèves venaient de débarquer en masse et s'étaient placé comme un troupeau autour de l'enclos. Oui, bon d'accord les petits lionceaux étaient mignons mais, ça restait des lionceaux. Le professeur Fenrir commença son discours. Voyant que Gwen avait la tête complètement ailleurs et que le prof était plutôt attentif aux réactions des élèves, Albus donna un petit coup de coude à Gwen pour lui faire relever la tête. C'est fou comme il était sympa ce prof, les traiter d'idiots, de quoi se faire apprécier. Puis, la participation des élèves fut mandée. Gwen fut la première à répondre suivis de Sasha. Petit des lions et lionnes, félidés, carnivore, mignons mais, dangereux, tué pour leurs peaux. Albus ne voyait pas ce que le professeur essayé de faire en les faisant d'écrire des lionceaux. Ils devaient bien avoir un rapport avec la magie mais, les décrient, cela n'aidait pas. Enfin, il détacha quand même son regard des petites bêtes en train de se réveiller et pris la parole.

- Les lionceaux, ainsi que leurs parents, vivent en groupe. Appelé « les rois des animaux » ce sont de dangereux prédateur mais, plus pour le reste des animaux que pour les hommes, étant le plus grand carnivore d'Afrique. La chasse aux lions est très pratiqué et c'est pour cela que maintenant, ils ont disparu de plus de 50% dans le monde, leur habitat se trouve principalement en Afrique.

Enfin, oui c'était un peu près cela. Les hommes avaient un impact trop fort sur ces petites bêtes. Ils ont beau être des prédateurs, contre les hommes, ils ne peuvent rien faire. Albus jeta un coup d'oeil aux élèves présent autour de l'enclos. Beaucoup était obnubilés par ces petits lionceaux, ce n'était pourtant pas des bêtes de foire. Enfin, maintenant, les lionceaux observaient aussi les personnes qui les entouraient. À cause du bruit, les petites bêtes avaient été réveillés et elles donnaient l'impression de vouloir bouger.

« Biiiip biiiip biiiip ! »

Alexander leva sa main puis la laissa retomber lourdement sur son réveil en grognant. Qu'est-ce qu'il pouvait le haïr ce foutu réveil ! Il repoussa la couette au bout du lit, enfila un short et se rendit à la salle de bain. Après une bonne douche bien chaude, il enfila l'uniforme et retourna au dortoir pour préparer ses affaires, le pas lasse. Il commençait la journée avec un cours de soin aux créatures magiques, il ne détestait pas ce cours mais il ne l'aimait pas non plus. D'ailleurs, il aimait beaucoup le prof, il le trouvait... drôle d'une certaine façon. C'était l'un des rares profs dont il se trouvait proche, certainement à cause de sa façon de se conduire, de leur parler. Il n'était pas d'une aussi grande retenue que certains autre prof casse-couilles et ça, Xander préférait. Il prit quelques feuilles de parchemins et une plume, tout en sachant qu'il ne s'en servirait probablement pas, et monta dans la Grande Salle. Il chercha Sasha du regard, en vain. Il rejoint alors Esteban à la table des serpentards et se servit un gros bol de céréales qu'il avala rapidement. Le matin, Alexander n'était pas d'une très bonne conversation, et pas que le matin d'ailleurs mais le matin, encore moins. Et la bonne humeur ambulante de son meilleur ami l'énervait parfois alors il préférait ne pas trop parler.

Ils finirent de déjeuner puis sortirent du château pour aller au parc, là où se déroulait le cours de soin aux créatures magiques. Sur le chemin, Alexander huma l'air frais et la brise matinale le réveilla quelque peu. Plus il avançait, plus il parlait et riait avec son meilleur ami. Ils arrivèrent enfin près de l'enclos. Le professeur était assis, comatant, sur une souche d'arbre près d'un feu. Une bonne idée, ce feu. Il y avait déjà un gros regroupant de personne sur le bord de l'enclos. Alexander hésita à rester en retrait plutôt que de s'approcher de l'enclos, de toute façon il n'y prêterait pas beaucoup attention. Mais il aperçut la chevelure de quelqu'un qu'il voulait voir, Sasha. Il s'approcha alors de la barrière, se frayant un chemin parmi les autres élèves. Et se glissa discrètement à côté de la jolie brune, il lui pinça les hanches, déposa un petit baiser sur sa joue. Il salua les deux serdaigles qu'il ne connaissait que de nom. Il s'accouda à la barrière, peut être qu'il s'en éloignerait quand le cours commencerait.

Un autre serpentard arriva, et pas des moindre, Lorcan. Il lui sourit, jusqu'à ce que celui-ci parle, à Sasha. Il avait déjà eu du mal à accepter que Sasha l'ait confondu et ait fini dans son lit, alors c'était pas pour subir ses réflexions à chaque fois. Il pouvait draguer toutes les filles qu'il voulait, d'ailleurs il était bien parti avec Melody, mais pas Sasha. Il serra les mâchoires et donna une tape derrière la tête du blond, lui lançant un regard pas très aimable. La réponse de Sasha ne l'aida pas non plus à se contenir. Il poussa un soupire avant de s'éloigner un peu des deux autres serpentards, à quelques personnes d'eux. C'est la venue de Gwendoline qui le détendit un peu, il l'accueilli en passant une main sur sa hanche avant de déposer un baiser sur sa joue pour lui dire bonjour. « Ca va ma belle ? » Il salua aussi Albus qui arrivait, de loin, avant de se ré-accouder à la barrière.

Le professeur ouvrit les yeux et sembla surpris de nous voir tous ici. Il commença son cours et Alexander percuta seulement maintenant qu'il n'avait pas prêter une seule fois attention aux petites bêtes qui se trouvaient dans l'enclos. Des lionceaux ? Alexander se demandait ce que des bêtes moldus faisaient là, ou bien si elles étaient magiques, ce qu'elles avaient de magiques. Il regarda les bestioles, il n'avait pas l'intention de participer vraiment à ce cours. Alors il écouta les autres répondre à la question du professeur.

Les élèves arrivaient petit à petit, plus ou moins enjoués à cette heure de cours. Pour ma part, j'étais heureuse, vraiment. Et un léger sourire fendait mon visage tout en observant les lionceaux. Albus arriva, je ne le connaissais pas beaucoup voir pas du tout, seul son prénom me disait quelque chose et puis je savais qu'il était le frère de Potter, après ça.. Il me salua et je lui rendis son salut. Un autre serpentard arriva, Alexander, celui-ci un peu plus connu il fallait le dire. Et pas forcément pour de bonnes raisons, il était souvent fourré dans les meilleurs, ou les pires coups qui soient, accompagné de sa bande de copains. Ils s'étaient trouvés ceux-là. Mais en réalité, si j'avais une fois remarqué Alexander, c'était plutôt parce qu'il était souvent fourré avec Lorcan. Comment ne pas le voir lui ? D'ailleurs il arrivait. J'avais souvent croisé son regard dans les couloirs ou lors des repas et j'avais chaque fois détourné l'œil. Là, une fois de plus, après lui avoir lancé un regard furtif, je détournai le regard. Je tentai de ne pas trop le regarder même si sa seule vue était agréable et me re-concentrai sur les petites boules de poils et sur le cours qui, je l'espère, n'allait pas tarder à débuter. Gwen arriva et je la saluai en souriant.

Concentrée dans ma contemplation des boules de poils qui se réveillaient à cause du brouhaha ambiant, je fus surprise lorsque la voix grave du professeur se fit entendre provoquant par la même occasion le calme. Le cours sur le Baku n'avait pas plu ? Pourtant moi j'avais adoré. Décidément, je ne comprendrais jamais rien à ces élèves qui n'aiment pas cette matière. Bon en même temps, d'autres pouvaient dire la même chose de moi lorsqu'il s'agissait de divination mais quand même. Qu'importe, ce cours là serait plus « pratique » que le dernier, ça c'était bien. Certains seraient plus heureux de toucher à ces petites bêtes toutes douces. Le professeur demanda, comme à son habitude, à ce qu'on dise tout ce qu'on savait sur les lionceaux. A peine avait-il finit de parler que les réponses fusaient déjà. J'écoutais chacun d'eux pour ne pas répéter la même chose.

« Chez les lions, c'est les femelles qui vont chasser pour les mâles. Les mâles eux se chargent de défendre leur territoire. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, les lions ne sont pas des félins très actifs et ils passent la plus grosse partie de la journée à dormir. »

Quels bande de machos ces lions ! me fis à moi même. Et dire que certains hommes étaient pareils.. J'avais parlé d'une voix audible et assurée, je connaissais assez bien les lions et contrairement au début des cours, j'avais pris de l'assurance envers le professeur Fenrir à force de l'aider auprès des animaux. Il ne m'intimidait plus autant bien qu'il restait impressionnant de part sa taille et sa voie grave. J'observai la réaction du professeur avant de me re-concentrer sur la contemplation des lionceaux qui commençaient vraiment à se réveiller et même à se balader dans l'enclos, tournant en rond tel un poisson dans un bocal.

Lucian écouta les élèves prendre la parole un par un. Ils donnaient des informations qui ne servaient à rien. Plus exactement des détails importants mais qui restaient inutiles sans les bases fondamentales. Rien de ce que disaient les élèves n’allait pouvoir les aider à prendre soin de ces animaux. Lucian, résigné hésita quelques secondes puis se décida. Il prit un air interrogateur et demanda :

« Vous voulez continuez ou j’vous libère de suite ? J’m’en bat l’œuf de dragon moi, c’est pas moi qui passe des exams en fin d’année. C’est pour vous, si vous pensez être assez doué pour tricher, bah rentrez au château. C’est pas méchant, vous êtes assez grand pour avoir la liberté de choisir par vous-même, je vous donne ce choix. Mais si vous restez, va falloir être un poil plus pertinent que ça. »

Lucian balaya sa classe du regard. Les élèves s’interrogeaient du regard pour savoir si c’était une blague. Certains hésitaient à partir pour prouver qu’ils étaient des rebelles de la société. C’étaient des durs à cuire, qui n’avaient pas envie de travailler. Des « bad boy » qui attendaient quand même l’approbation des autres pour partir.

[HRP: je relance dans deux jours]