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Je suis l'enfer ( OUVERT)

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Liam J. Heathcliff
Liam J. Heathcliff
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MessageSujet: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyDim 8 Jan - 15:29

Je me levais d’un bond… je n’arrivais pas dormir, non pas ce soir. Je réfléchissais. Tout ce changement dans le château, ça avait tendance a me foutre les boules. Franchement. Okay y’avait eu un mort, un assassinat…ouais d’accord quelqu’un avait infiltré le château. Cool, quoi d’autres ? S’ils avaient réussit une fois ils pourraient très bien recommencer ça c’était une certitude, ben ouais il allait pas se dire « Tiens Poudlard ferme tout a 19h, bon tant pis je fais demi tout, ça sera une autre fois pour semer la terreur… » Pff n’importe quoi. Ce directeur était vraiment un abruti fini s’il pensait ça. Comme si ses petites restrictions allaient changées quoi que ce soit dans ce qui se passerait par la suite..Il avaient taper fort une fois, ça suffirait, ils ne reviendraient pas et puis même s’ils revenaient tout ce nouveau règlement ne protégerait pas plus les élèves au contraire.
Enfin bref, je soupirais. Poudlard devenait infernal, insupportable et ça avait tendance a me mettre les nerfs a vif.
Je passais toute la nuit a réfléchir a beaucoup de choses, quand le matin pointa le bout de son nez je n’avais toujours par fermer l’œil de la nuit. Je pestiférés sentant mes muscles se contracter, sentant la fatigue m’envahir. J’étais exténué.
Jeremiah se réveilla, visiblement je devais vraiment avoir mauvaise figure parce que la première réflexion de mon meilleur ami ne fut pas forcement agréable.

« - tu t’es battu avec un loup garou cette nuit ou quoi ? »


Non. Presque. Je me suis battu contre le sommeil. Et visiblement j’ai gagné. Aha. Je grognais.

« - non, j’arrivais pas a dormir »
« - ouais ben mon vieux tu fais peur a voir ! »

Je sais ça va. Je tournais les talons, je n’avais pas envie de parler a qui que ce soit en fait. J’étais plutôt énervé et dans ces situations le moindre mot m’agacait sérieusement.Je descendais prendre mon petit déjeuner. Je cherchais Anne du regard, oui c’était devenue une habitude de la chercher du regard tout les matins, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs,ça faisait vraiment gamin. Je la trouvais a la table des serdaigle en compagnie de Melody, Lysander et d’autres Serdaigle dont je me foutais royalement…ces 3 là m’allaient parfaitement. Je les observais quelques instants quand je croisa le regard de la brune qui détourna les yeux aussitôt…faudrait vraiment que je tente de lui parler un de ces jours, elle était vraiment craquante.
Jeremiah venait d’arriver, il ne m’en voulait apparemment pas pour ma mauvaise humeur…valait mieux d’ailleurs vu le nombre de fois où moi je n’avais pas relevé ses remarques désobligeante alors qu’il était énervé…bon les trois quart je lui répondais mais il arrivait que je me taise quand même !
La matinée se prolongea par des cours qui m’ennuyait franchement. Les professeurs m’horripilaient tous un a un et je me demandais même ce que je foutais là. Ce qui du se voir sur ma figure a moitié endormi car je fut viré de cours de Potion…hum le « Oui vous me dérangez, non je n’aime pas votre cours et oui je m’ennuie comme un rat crevé » n’avait pas du être apprécié par le professeur.
Du coup je me retrouvais dehors…Jeremiah me rejoignit après le cours de Potion en s’esclaffant de rire. Moi j’étais officiellement énervé. J’en voulais a tout le monde et chacune des personnes qui passaient par là me donnait envie de vomir. Je craquais, je voulais me barrer d’ici le plus vite possible et d’en finir avec toute cette mascarade qu’on nous imposait. Je me levais d’un bond…le Hall d’entrée commençait a être bondé, les élèves changeaient de cours. Un pouffsoufle me bouscula. Ouch ! Je me retournait vers lui l’œil mauvais… c’était vraiment pas le moment de me pousser a bout là. Vraiment pas.
Le pouffsoufle de 7ème année me toisa du regard. Je restais surpris. Je le reconnaissais vaguement…sans savoir son nom je savais qu’il était d’origine moldu…j’eu une mine de dégoût en le regardant. C’était sa race qui avait passait sa vie a faire du mal a mon frère… tout ça c’était de la racaille pour lui. Les moldus ne valaient rien et les « sorciers » issus de ce milieu n’était rien d’autres que des imposteurs qui ne méritaient même pas de pratiquer la magie. Le pouffsoufle ne bougeait pas, il me regardait toujours avec sa tête d’abruti fini. Je serrais les poings, il eu un rictus et tourna les talons…

« - les serpentards sont vraiment des pauvres types, c’est de pire en pire…non mais t’as vu sa tête. »

En plus de lui avoir tournait le dos il se foutait de ma gueule en se moquant de moi ouvertement avec son ami ?
Je sortais ma baguette

« -Everte Statix ! »

je l’envoyais valser contre le mur du Hall.
Comment osait-il se moquer de moi, se montrer si insolent a mon égard. Il n’était qu’un insecte qu’on écrase avec le pied, une vulgaire poupée de chiffon, un jouet a démembrer. Etait-il fou ou juste stupide ? Croyait-il vraiment que j’allais me laisser faire par ce misérable macaque !

« - Tu fais moins le malin là hein ! Espèce de sale sang de bourbe. Levicorpus ! ».

Je maintenais toujours ma baguette levé contre le pouffsoufle qui visiblement ne comprenait rien…génial il avait hérité d’un insecte, long a la détente. Je m’amusais…en fait je jubilait radicalement. Rien a foutre de ce que les gens pouvait dire, j’en avais ma claque de cette bande d’arriérés.

« - Dit le que tu es un sang de bourbe…DIT LE ! »

je l’envoyais se coller contre la paroi du mur. Je sentais mon pouls dans ma gorge. Je ne voyais personne d’autre. Je m’en fichais. Il avait été trop loin, et il avait choisi le mauvais jour pour tenter de jouer avec moi. Ce petit crétin allait regretter de s’être foutu de lui. Le regretter amèrement et moi je rierait tellement fort de le voir désespéré. Je ne connaissais vraiment aucun meilleur jeu que celui-ci. D’un coup de baguette il retombait par terre. J’enchaînais.

« Petrificus Totalus. Tu crois aller ou comme ça ? Voir papa et maman moldu ? Oh j’ai peur, je suis mort de trouille ! Ils vont me faire quoi ? M’envoyer des œufs a la figure ? »

J’avais envie de lui faire mal, de le toucher, de lui rappeler sa condition inférieure a la mienne. Il avait voulu jouer mais il avait perdu.

« - Tu sais quoi, c’est les gens comme toi qui pousse le crépuscule a agir comme ça, tu n'es qu'une larve, rien d'autre, les gens comme toi qui se croient superieur alors qu’ils devraient rester a leur place ! »

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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyDim 8 Jan - 19:55



||| La jeune demoiselle ne savait pas quoi faire de sa nuit. Etant donné qu'ils ne devaient plus quitter l'enceinte du château dès 19h, elle avait tout le temps pour faire ces devoirs et n'avaient plus rien à faire la nuit. Elle ne pouvait pas non plus sortir, du moins elle n'était pas sensée sortir de sa Salle Co' pourtant, elle ne faisait que ça. Que pouvait-elle faire d'autres ? Dormir tout simplement ? Ahaha, non elle n'y arrivait et n'avait pas vraiment envie de retrouver ses cauchemards et encore moins son subconscient qui aimait lui jouer de vilains tours lors des rares nuits où elle tombait, vaincue par le sommeil. Auparavant, elle sortait, elle allait dans le Parc, se promenait dans les couloirs du Château à la recherche de je ne sais quoi, perdue dans de sombres pensées mais se fichant éperdument de se faire prendre. Quelques fois, elle faisait de belles rencontres et d'autres elle restait seule. Après tout, il n'y avait pas tellement d'insomniaque dans le château, mais il y avait toujours quelques fantômes pour lui tenir compagnie. Elle les connaissait tellement bien maintenant, mais en ce moment, personne n'était de sortie sauf elle. Elle se retrouvait seule dans un château vide, surveillé de près. |||

||| Elle se tournait et se retournait dans son lit, elle n'avait pas envie de sortir, elle n'avait pas envie d'être seule. Quelles foutues réformes qui lui gâchait la vie. Ils ne pouvaient plus rien faire, ils se retrouvaient dans une prison dorée. A se lever, suivre leurs cours, manger, faire leurs devoirs et dormir. Wahou, quelle vie. Plus de Quidditch, plus de Parc après 19h, plus de Lac après 19h, plus personne dans les couloirs après 20h. Wahou, un truc de fou. Que croyaient-ils faire avec ces réformes ? Eviter une nouvelle attaque ? Et en quoi ? Crétins de politiques. Elle ne les avait jamais aimé. C'était tous des menteurs qui enrobaient leurs discours mensongers de belles paroles. Et elle, le mensonge, elle connaissait très bien, une sorte de vieil ami. Elle soupira et se retourna encore une fois, sentant la fatigue l'envahir brusquement. Non, elle ne devait pas dormir, surtout pas. Pas avec des pensées si noires. Elle devait se lever, elle ne devait pas dormir. |||

- Lèves toi Gwen... Tu dois te lever !

||| Elle se leva d'un bond pour se retrouver sur la moquette chaude du dortoir. Chaud, trop chaud. Elle avait beaucoup, beaucoup trop chaud. Elle devait sortir du dortoir, sortir de la Salle Commune, elle devait prendre l'air, elle ne devait pas se laisser aller. Elle prit son gilet en cachemire qu'elle avait eut par sa tante à Noël et qui tenait chaud. Pour une fois qu'elle pensait à prendre quelque chose pour se protéger du froid glacial du château la nuit. Sans bruit, elle prit sa baguette et sortit du dortoir, puis de la Salle Commune avant de saluer la Grosse Dame qui la prévint une fois encore et lui demanda de rentrer, peine perdue évidemment. Elle était donc sortie une fois encore, et allait se retrouver une fois encore seule car tous les fantômes étaient de ronde quelque part dans le château avec certains professeurs depuis le fameux incident. Elle soupira doucement et se promena parmis les dédales de couloirs. Le froid du sol lui remit les idées en place, la fatigue était donc partie loin d'elle, partit embêter quelqu'un d'autre et c'étant tant mieux. La Gryffonne se dirigea tranquillement vers l'une des fenêtres du couloir et plongea son regard dans le Parc embrumé et sombre. Elle n'aurait pas aimé être dehors à cette heure là, sauf si elle se trouvait à l'abris des branches du Saule Pleureur qui l'acceuillait tellement souvent. Elle soupira, sauta sur le rebord de la fenêtre avant de sortir son calepin pour dessiner. Ce serait une longue nuit. |||

||| Elle se dirigeait vers le Hall d'entrée d'un pas lent, elle était exténuée. L'infirmière l'avait tellement fatiguée, avec son refrain habituel dicté par sa voix si horripilante. Tu n'aurais pas du faire ça, tu dois manger, rolala, ces jeunes qui ne prennent jamais soin d'eux, il faut toujours être derrière leur dos pour voir si tout va bien c'est fatiguant. Nianiania. Oui beh si c'est si fatiguant change de métier, hein. Elle ne comprenait pas pourquoi le professeur de Potions l'avait envoyé chez elle à cause d'une simple crise hypoglycémie habituelle, car elle ne déjeunait jamais. Il devait être habitué pourtant, non ? Non il la trouvait plus pâle que d'habitude, il avait peur qu'elle ne soit malade. Ben tient. Non, elle était juste fatiguée par sa nuit, car cela allait bientôt faire plus d'un mois qu'elle n'avait pas dormi. C'était pour bientôt. Mais bon, ce n'était pas une raison pour l'envoyer à l'abattoir chez cette insupportable infirmière ! Elle soupira bruyament quand elle entendit des exclamations avant de voir un Poufsouffle s'envoler dans les airs pour le voir retomber quelques instants après. Que se passait-il donc ici ? |||

« - les serpentards sont vraiment des pauvres types, c’est de pire en pire…non mais t’as vu sa tête. »
[...]
« Petrificus Totalus. Tu crois aller ou comme ça ? Voir papa et maman moldu ? Oh j’ai peur, je suis mort de trouille ! Ils vont me faire quoi ? M’envoyer des œufs a la figure ? »

||| Elle aurait reconnu cette voix entre mille. Lorcan. Elle poussa les gens qui se trouvait devant et ne voulait pas la laisser passer. Elle se retrouva à se faire insulter par un Serpent qui regardait avec un sourire sadique le spectacle. Elle sortit sa baguette et lui colla un Silencio. Le pauvre ne pouvait plus sortir un son et n'avait que ses yeux pour la fusiller du regard, même si elle se doutait qu'il devait être en train de l'insulter de tous les noms d'oiseaux qui devaient lui passer par la tête. Elle n'en avait rien à faire, après tout, s'il l'avait laissé passer sans ennuis, il n'aurait rien eu. Bien fait pour lui, donc. Elle devait encore se frayer un bout de chemin avant de se retrouver au premier plan pour voir Lorcan perdre tous ses moyens avec le Poufsouffle qu'elle ne reconnut pas. Elle tourna son regard vers son ami pour voir à quel point il était hors de lui. Sa main serrait tellement sa baguette qu'elle eut un instant peur qu'il la brise. Il était tellement contracté et ses yeux lançaient des éclairs. Il n'était plus vraiment lui-même et si elle ne le connaissait pas, elle aurait pris peur. Mais elle le connaissait, elle savait qu'il n'était pas comme ça. Elle devait agir, car il ne devait pas continuer à faire ce qu'il faisait. |||

« - Tu sais quoi, c’est les gens comme toi qui pousse le crépuscule a agir comme ça, tu n'es qu'une larve, rien d'autre, les gens comme toi qui se croient superieur alors qu’ils devraient rester a leur place ! »

- Finite !

||| Le sort de pétrification prit fin et le Serpent se tourna vers l'opportun qui venait de le déranger quand il s'aperçut que c'était elle. Celle qui était sensée prendre son parti et l'aider à faire ce qu'il faisait plutôt que de l'interrompre. Elle vit son regard froid et glacial et elle eut un douloureux pincement au coeur. Il lui en voulait, c'était clair mais elle ne pouvait pas le laisser continuer à faire ce qu'il faisait. Non pas qu'elle n'était pas d'accord avec lui, mais il subirait de lourdes conséquenses s'il venait à se faire prendre et ça, elle ne le voulait pas. Elle releva la tête et se plongea dans les yeux de son ami. |||

- Tu peux me dire à quoi tu joues, là ? Tu t'acharnes sur un Poufsouffle doublé d'un moldu, tu sais très bien qu'il ne pourra jamais se défendre, ou alors que ça loupera. Tu l'as si bien dis, c'est une larve ! Et une larve c'est bien trop faible pour se défendre et qui en subit les conséquences continuellement. Mais toi, tu es quoi ? Tu es bien au-dessus non ? Alors tu peux me dire pourquoi tu lui as sauté dessus comme tu viens de le faire ? Il t'a insulté, on est d'accord. Il a cherché, il a trouvé on est d'accord. Mais là, je te signale que si un adulte arrive c'est toi qui prendra tout et je sais très bien que tu n'en as rien à faire, mais pas moi. Alors...

||| Elle ne pu finir sa phrase car elle avisa le Blaireau qui venait de se relever et qui pointait sa baguette sur Lorcan. Elle se déplaça pour se placer entre deux en paravent avant de se pendre un léger Expelliarmus qui manqua de la faire tomber. Ses yeux passèrent d'un marron inquiet à un rouge carmin avant d'expédier l'oportun contre le mur d'un Expelliarmus bien plus puissant. |||

- Ca c'est ce que l'on appelle un sort, oké ? Et je te prie de ne pas me déranger quand je parle. Je te signale que je suis en train de t'éviter des souffrances inutiles donc à ta place, je me ferai tout petit c'est clair ?

||| Tous des crétins ces Poufsouffles. Elle venait le sauver, enfin elle venait surtout pour éviter une punition à son ami, elle n'en avait rien à faire du Poufsouffle, il l'avait cherché après tout. Elle savait parfaitement que Lorcan avait un fort caractère mais elle n'aurait jamais pensé le voir autant exploser pour ça. Elle se tourna vers lui et le regarda droit dans les yeux. Il avait des cernes sous les yeux, des cernes qui traduisaient une nuit trop peu reposantes. Il était fatigué et il avait explosé, chose logique mais qui pouvait aller loin. Elle devait tout faire pour l'arrêter et le calmer. |||

- Lorcan, regarde moi. Tu es au-dessus de ça tu ne crois pas ? Pourquoi ne pas chercher un adversaire à ta hauteur plutôt que de le prendre lui ? Il n'en vaut pas la peine. Tu t'imagines puni à cause de ce crétin fini ? Non tu vaux bien plus que ça.



Dernière édition par Gwendoline M. Austen le Lun 9 Jan - 21:02, édité 1 fois
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Lucian Fenrir
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyDim 8 Jan - 21:47

Encore un cours de fini, un de plus dans cette année, un de moins à faire pour atteindre la fin de l'année. Lucian adorait son boulot, il manipulait des créatures, était en extérieur, lui permettait d'éviter plein d'ennuis avec plus de facilités qu'avant. La seule chose qui gênait Lucian en fait, c'était les élèves. Ils étaient fainéants, inintéressé et inintéressant. La plupart se pensait de grand sorcier aux principes nobles. Ils se pensaient tous plus haut que tout le monde et se pavanaient partout en déversant de belles paroles sans en connaitre le moindre mot. Des adolescents en fin de compte, plus arrogants que la génération précédente et moins que la prochaine. Ce phénomène était dû au fait que les parents facilitaient de plus en plus la vie à leurs enfants. Leur comportement désespérait Lucian. En fait, beaucoup d'adulte énervait aussi Lucian avec leur belle manière, leur belle parole. Aucun n'était naturel, sincère et direct. Lucian avait pû apprécier le professeur d'histoire de la magie, Miss Wood autour d'un verre. Elle seule, s'était légèrement démarqué du reste de l'équipe pédagogique pour tout dire. Le directeur bien sûr avait tout le respect, et la loyauté de Lucian. Mais le reste des adultes de Poudlard était tout aussi plat que les autres. A croire que Lucian se lassait de la société humaine et commençait à vouloir vivre en ermite, en marge de la conneries humaine, avec ces bêtes et sa magie.

Mais Lucian ne pensait pas vraiment à tout ça. Il rentrait au château tranquillement. Mais comme d'habitude voilà qu'il y avait du grabuge dans le Hall. Quelle surprise. Encore une rixe entre élève pour savoir qui a embrassé qui, qui a volé la lettre de qui. Cette fois les cris étaient quand même plus fort que d'habitude. Et voilà que les sortilèges fusaient. Mais cette fois, ce n'était pas un "dentesaugmento" ou un "furunculus". Lucian reconnut de loin la magie propre à serpentard. Un sortilège inventé il y quelques années par un certain Severus Rogue. Un nom qui était souvent répété dans la famille des Fenrir. Se doutant qu'il y ai un peu plus de dégats que d'habitude, Lucian changea de direction et décida de se rendre sur la scène du drame. Des insultes fusaient, question de sang et de race. Et enfin, le nom du Crépuscule tomba. Lucian se frayait un chemin dans la foule d'élève avec difficultés. Ses pétits bambins lui faisait u nvrai obstacle quand ils étaient en masse. Un second sortilège au rayon rouge fusa dans le Hall. Le Duel semblait continuer et les cris étaient encore plus fort.

Lucian en eut marre et décida qu'il était temps d'intervenir. Il sortit sa baguette et la pointa au plafond. Si lucian n'avait jamais été doué avec la finesse de la magie, la subtilité du coup de poignet, il savait y mettre le coeur. Sa baguette était parfaite pour lui, courte et rigide, elle était peu flexible et peu maniable pour les sorts. Grossière dirait certains. Mais le vendeur lui avait dit que ce qu'elle manquait en subtilité, elle gagnait en puissance. Une devise qui s'appliquait aussi pour lui même. Lucian murmura une incantation pour créer une énorme explosion. Le bras tendu en l'air, il se boucha une oreille à l'aide de son épaule et l'autre avec sa main libre. Un énorme Bang retenti dans le Hall assourdissant tout le monde. La déflagration arriva juste après faisant vibrer tout le monde. Même Lucian qui s'y était préparé et protéger se senti vaciller. La plupart des élèves furent projeté au sol. Lucian point la baguette vers sa gorge et grogna "sonorus" et se mit à hurler d'un énorme son gargantuesque et rauque :

"SIIIIIIIIIIILLEEEENNNCE!"

Lucian reprit sa marche en direction des élèves qui semblaient au milieu de la scène. "C'est quoi ce bordel?! Qu'est ce qui s'passe?!" Se rendant compte qu'il avait encore un haut parleur magique dans la gorge, il posa à nouveau sa baguette sur la gorge. Puis regarda les élèves en attendant une réponse. Un jeune Seprentard semblait fulminer de rage. Lucian décida de s'acharner sur lui car il était sûr qu'il avait les réponses. Il le regarda avec insistance mais sans montrer un quelconque signe de méchanceté, de provocation ou de manque de respect. S'il devait le remettre à sa place, il le ferait dans les règles.
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Liam J. Heathcliff
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyLun 9 Jan - 14:58

C’est des gars comme lui qui me faisaient vomir. J’avais passé mon enfance à me méfier des moldus au même caractère que lui. Ils étaient insensibles et ils se croyaient au-dessus de toutes règles. Lysander en avait beaucoup souffert et moi-même j’avais beaucoup souffert de voir mon frère faire tant d’effort envers leur misérable race et de se faire lyncher à chaque fois.
Et après on me parlera de ma colère. Ma colère à moi ? Mais ma colère et mon dégout découlait de leur agissements, mon amertume je la leur devais. Je n’avais aucune pitié pour les moldus, ils mettaient leur propre monde à feu et à sang et pourquoi ? Pour de l’argent ? Pour une histoire de croyance ? De Morale ? Ah mais laissez-moi rire…qu’en savent-ils de la morale ? Que savent-ils de ce qui est bon ou mauvais. Ils arpentent le chemin croyant faire quelque chose de juste et répétant indéfiniment les même erreurs tout simplement parce qu’ils sont stupides et corrompus. Alors même que l’un d’entre eux devient un sorcier pour moi il ne vaudra pas mieux que ses parents et que toute cette race. Alors que je m’amusais avec mon très cher ami qui m’avait considérablement mis en boule, le sortilège de saucisson s’arrêta. Je me retournais afin d faire subir le même châtiment a la personne qui avait osé m’interrompre et finalement je me stoppais.
Je fusillais du regard la jeune fille en face de moi que je connaissais très bien. Mais qu’est ce qu’elle foutait bon sang ! Je restais la surpris. Je vis la blonde s’avancer vers moi. Je n’avais pas envie de lui parler, d’abord parce qu’elle venait de libérer le gars qui m’avait contrarié et en plus parce que je ne voulais pas la blesser elle avec mes réparties. Alors je me taisais la dévisageant toujours. Elle se mit en colère. Non mais j’hallucine ! Elle allait se calmer de suite là !

« - à quoi je joue ? Ben je joue avec mon nouvel ami ! Ça se voit pas peut être ? Pourquoi je lui ai sauté dessus ? Simple, j’en ai marre que de la racaille pareille se baladent dans Poudlard. Tu sais quoi, je m’en fous de ce que tu penses actuellement, je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce. Un adulte peut bien arriver je m’en contrebalance royalement et tu sais pourquoi ? Parce que Poudlard tombe en ruine. Maintenant Gwen ne m’interrompu plus, je n’ai pas envie de te faire du mal alors écarte toi ! »

Je poussais Gwendoline sur le côté. Elle parlait toujours quand je la vis s’interrompre et mon œil se tourna rapidement vers le pouffsoufle qui s’était relevé et qui au lieu de fuir (chose intelligente qu’il aurait dû faire en temps normal) il avait repris sa baguette et s’apprêter à jeter un sort. Gwen se mit entre lui et moi et elle se prit un sort. Alors lui il allait vraiment passer un sal quart d’heure.

« - Mais t’as vu ce petit Crétin ! Il n’est même pas capable de voir quand on l’aide cet abruti ! EXPEDIMENTA, dit pardon à la demoiselle ! J’ai dit DIT PARDON A LA DEMOISELLE VITE ! »
Je le voyais s’agitait dans les airs tel un moustique prit dans une toile d’araignée, j’avais envie de rire, cela devenait incontrôlable. J’esquissais un rictus puis je lâchais prise me retournant vers Gwendoline.

« - je m’en fous d’être puni, tu veux qu’ils fassent quoi ? Qu’ils me tuent ? Haha…très drôle ! »

Ce fut à ce moment-là qu’un sortilège de couleur rouge me passa a ras de la tête, j’eu juste le temps d’attraper Gwen et de l’abaisser pour pas qu’elle soit touchée, le sortilège éclata une fenêtre derrière moi Je me relevais d’un bon et lui lançais un autre sortilège qui le projeta contre le mur. Il tomba dans un fracas assourdissant et je me régalais de le voir désorienté.
Soudain il se passa quelque chose, tout le monde se mit à vibrer et après quelques secondes on entendit une voix s’élever dans les airs
« SILENCE »…bah ouais ça avait plutôt bien marché cette fois-ci. C’est pas vrai, voilà que j’allais me taper les discours des profs. Je me tournais vers le professeur et découvrais Monsieur Fenrir. Super. Cool. Le pouffsoufle s’était tu, il ne parlait plus…pff…je lui écraserais bien mon poing dans sa gueule a ce petit imbécile sang de bourbe. Le professeur s’avança vers moi. Je me sentais bouillir, je n’arrivais pas à garder la tête froide et à réfléchir. Cette fois je n’avais pas envie de m’en sortir, je m’en foutais carrément à vrai dire.

« - en quoi c’est votre problème ? N’avons-nous pas droit à certaine distraction ? »

Aie…tant pis. Je tenais le regard du professeur sachant pertinemment que ça n’en resterait pas là.
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyLun 9 Jan - 15:43

Lucian toisait le jeune homme du haut de ses deux mètres dix. Las d’être obligé d’intervenir pour régler les disputes de jeunes pré-pubères, Lucian était plus souvent tendu qu’avant. Incontestablement une preuve que la société humaine avait pour effet d’énerver sa propre communauté. N’ayant pas la patience d’être très pédagogique, Lucian appliquait les anciennes méthodes pour éduquer les enfants. Le jeune Serpentard regarda Lucian droit dans les yeux. Comme un chien qui ne veut pas détourner son regard pour montrer qu’il n’a pas peur, il ne manquait plus que le serpentard montre les crocs et essaye d’aboyer. Il ne montra pas les crocs, mais il ne manqua pas d’aboyer :

« - en quoi c’est votre problème ? N’avons-nous pas droit à certaine distraction ? »

Lucian fut totalement surpris par cette réponse. Une réponse qui se voulait insolente sans être agressive. Provocante mais pas insultante. Lucian ne s’attendait pas à une telle réponse car elle était vraiment stupide. Des sortilèges qui fusaient de partout dans le château, des cris, des insultes et il demandait en quoi un professeur était concerné là-dedans. Lucian haussa les sourcils, l’air perplexe. Il se ressaisit et répondit :

« Tu t’fous d’ma gueule ou t’es juste con ? Tu m’dis c’qui s’passe ici et d’puis l’début et t’oublies aucun détails. Prend moi pour un encore une fois et ça va chier pour ta gueule. »

Lucian avait prononcé la dernière phrase la mâchoire serré dans un grognement rauque et menaçant. Il regarda ensuite la jeune gryffondor qui était à coté de lui.

« Quand t’as que’que chose à dire toi, tu lèves la main et t’attends que j’te donne la parole. Si tu dis rien, c’est que t’approuves ce qu’il dit. Toi le poufsouffle tu viens ici aussi. Et toi le serpentard, pas un seul commentaire sur ce qu’ils disent. Une fois que t’as donné ta version, plus de rectification. On fait ça vite, j’ai pas que ça à faire moi.»

Lucian voulait avoir une vue globale de ce qu’il se passait. Comprendre les évènements dans l’ensemble afin d’agir au mieux. Lucian ne se préoccupait pas des affaires des gens, mais s’il devait se mêler à quelque chose, il le faisait bien et allait au bout des choses. Lucian regardait les trois élèves debout devant lui les uns après les autres. Il n’avait plus l’air méchant, mais il n’y avait aucun sourire sur son visage. Aucune malice ni amusement. Une fois n’est pas coutume, il arborait un visage sérieux et calme. Les élèves autour de lui continuaient à s’agglutiner, pour voir ce qu’il se passait. Certains criaient des insultes, cachés dans la foule. D’autres rigolaient ouvertement. Le vacarme habituel reprenait son cours habituel. Mais les trois élèves et le professeur étaient au centre de ce vacarme. Plein d‘élèves semblaient vouloir intervenir.
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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyLun 9 Jan - 22:48



||| Il était complêtement hors de lui et un instant elle eut peur de s'en prendre plein la figure. Elle savait qu'il n'aurait dit ça que sur le coup de la colère, mais elle savait aussi qu'elle serait blessée, et pas qu'un peu. Pourquoi tenait-elle autant à lui ? Mystère. Pourtant, il ne fut pas aussi froid qu'elle s'y serait attendue. Il ne l'avait pas vraiment rembarrée mais il lui avait clairement signifier qu'elle n'avait rien à faire dans l'histoire et qu'il n'aurait pas aimé avoir à la blesser pour qu'elle se retire. Ben tient, comme si elle allait se retirer. Il rêvait le petit, là. Il faisait son Jem'enfoutiste complêtement hors de lui et elle détestait cela. Il se croyait au-dessus de tout ou quoi ? Poudlard tombait en ruine ? Tout de même pas à ce point, mais c'est vrai que ce n'était pas au beau fixe. Mais cela ne lui donnait pas le droit de se comporter ainsi. |||

- Et tu crois que ça te donne le droit de te comporter ainsi, hein ?! Tu te contre fiches peut-être de ce que je peux penser ou de mes envies, mais moi au moins, je me soucis de toi ! Donc tu n'as pas à me reprocher mes actes, je fais ce que je veux et tu n'as rien à me dire !

||| Il l'avait légèrement énervé, et elle dut se retenir pour ne pas le secouer. Elle se plaça ensuite entre lui et le Poufsouffle et se prit un sort à la place de son ami. Heureusement pour elle, il n'était pas si fort mais il la fit reculer et chanceler quelque peu. Crétin de Poufsouffle. Elle essayait de calmer son ami et lui, ce pauvre crétin, il venait de pousser sa colère à son summum alors qu'elle était déjà très très haute. Crétin, boulet, crétin. Comme elle s'y attendait, Lorcan partit au quart de tour et réintera ses sortilèges. Elle devait l'arrêter, vraiment, avant que ça ne dégénère trop loin. Pourquoi était-il intervenu ce crétin de blaireau ? Ne pouvait-il pas se terrer ? Ou rester simplement à sa place ? Non fallait qu'il se fasse voir. Ben tient, il était maso ou quoi ? Lorcan la fit sortir de ses pensées en faisant une blague très peu drôle qui la fit frissoner. Tuer. Dieu qu'elle détestait ce mot. Savait-il ce que ça signifiait de perdre un être cher ? Savait-il quel mal cela pouvait faire ? Comment osait-il jouer avec ce mot ? Crétin. Elle détourna le regard qui venait de passer d'un rouge à un bleu sombre, délavé et triste. Il ne voulait pas blesser mais il ne s'était même pas rendu compte à quel point il venait de la meurtrir par deux petits mots " Me tuer " . Elle allait répliquer quand il la prit et l'entraîna en direction du sol quelques secondes avant qu'une explosion retentisse et les fasse tous vibrer. D'où venait se sortilège ? Il l'aide à se relever et elle eut tout juste le temps de voir une immense silhouette se dessiner devant eux pour savoir que venait d'arriver le professeur de Soin aux Créatures Magiques, Lucian Fenrir. Super. Après un Poufsouffle, elle en avait encore un autre et pas un des moindres. Elle aimait les cours qu'il donnait, et la personne qu'il était, pour le peu qu'elle la connaissait, ne la dérangeait pas. Sa maison un peu plus. Un peu beaucoup plus. Il avait les mêmes caractéristiques que sa foutue maison, c'était la raison pour laquelle elle ne pouvait pas vraiment l'apprécier. Manquerait plus qu'un énième pour avoir la total. Trop de Poufsouffles, trop de Poufsouffles, beaucoup trop. |||

||| Evidement, il devait s'enfoncer celui-là. Le Jem'enfoutiste royal, le must du must. Ils étaient tombés sur Lucian, et il aurait pu n'écoper que d'une légère punition s'il s'était tu mais non, il avait du être insolent sans être vraiment hargneux. Et encore une évidence, leur professeur réagit au quart de tour. Oui beh en attendant c'était un Poufsouffle et ils n'étaient que des bons à rien. Tous, même si certains étaient meilleurs que d'autres, elle devait l'avouer. Leur professeur semblait un peu plus dégourdi que ses ex semblables, et semblait pouvoir se défendre tout seul. Enfin en même temps il était adulte, comparé à tous ces crétins de gamins, de pré ado et d'adolescents. Mais même pour un professeur, et encore plus pour un Poufsouffle d'où il lui parlait sur ce ton ? "Toi" ! Pardon ? Il pouvait pas être un peu plus correct, ou un peu plus poli ? On se plaint que les élèves le sont de moins en moins mais les professeurs pourraient l'être aussi. C'est envers Lorcan qu'il est énervé, pas envers elle. Mais il ne fallait pas trop lui en demander, c'était un Poufsouffle en même temps. Un Poufsouffle qui se prenait bien au sérieux, vu son visage, sans sourire quelconque. Non pas que la situation donnait à sourire mais tout de même. Pourtant, elle devait rester polie et ne pas dépasser les limites, mais c'était difficile. Les préjugés lui tournaient et tournaient dans la tête et le vacarme ambiant ne l'aidait pas. Elle devait garder son calme et elle entendait des cris, des injures et ricanements. Elle serra fortement sa baguette tandis que ses yeux passaient à un rouge sanglant montrant son énervement. Ayez, elle était énervée. Ce n'était vraiment pas sa journée. L'infirmière horripilante, Lorcan hors de lui, un imbécile de Poufsouffle, un Professeur impoli et trop sérieux & des crétins horripilants qui n'avaient rien suivis à la situation mais qui se permettaient de commenter. Dieu qu'elle détestait les personnes dans leur genre. Elle aurait aimé les baffer, tous, les claquer, les remettre à leur place. Oh oui, leur professeur avait arrêté la cohue mais demander aux élèves de partir, non. Il fallait les placer sur l'estrade, bien face aux projectiles et aux piques. Facile, trop facile. S'il essayait de faire son boulot, qu'il le fasse bien au minimum. Mais après tout c'est un Poufsouffle, il ne fallait pas trop en demander. Elle releva alors la tête et le toisa malgré le fait qu'elle ne soit pas de taille. Elle était énervée et elle le payerait sans aucun doute, mais trop, c'était trop. Elle ne leva même pas la main, si elle avait un truc à dire elle le disait, point barre. Liberté d'expression. Ils leur avaient pris leur liberté avec leurs foutues réformes, il fallait peut-être leur en laisser un peu quand même, non ?|||

- Ce crétin de Poufsouffle s'est mis à balancer des insultes comme s'il se croyait supérieur aux autres, tout ça pour une petite bousculade. S'il avait fait attention où il allait, rien de tout ça ne serait arrivé et s'il s'était excusé comme il aurait du le faire, Lorcan ne se serait pas énervé. Donc au lieu de le traiter de con parce qu'il est énervé, il aurait fallu connaitre le début de l'histoire pour comprendre sa colère, n'est-ce pas Professeur ?

||| Elle venait de parler d'une voix qui restait polie, mais d'une insolence et d'un froid suprême. Elle ne comprenait pas, elle en voulait pas comprendre. Elle entendait des voix qui les insultait, elle, Lorcan ou encore le pauvre crétin. Pour ce dernier elle s'en fichait, pour elle également mais pas pour son ami. De quoi droit osaient-ils les juger ? Dieu, qu'elle les détestait ces gens qui critiquaient sans savoir, juste avec ce qu'ils ont sous les yeux ou des brêches de conversations. Que les hommes étaient cons. De vrais moutons, ils suivaient la meute et aboyaient comme des petits toutous. Sombres crétins. Elle avait de plus en plus de mal à se retenir et comprenait de moins en moins leur professeur. C'était ça leur punition ? Etre donné en spectacle sur la place publique ? Liquidé ? Détruit par des gens extérieurs qui ne connaissaient rien. Ou c'était un simple oubli de la part d'un idiot de Poufsouffle qui ne pouvait pas penser à tout ? Elle ne connaissait pas la réponse et ne voulait pas la connaître. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'ils partent et qu'ils ne se mêlent pas de ce qui ne les regardaient pas. |||

- Vous pouvez me dire pourquoi vous n'envoyez pas bouler ces crétins plus loin, professeur ? Ca ne vous suffit pas d'avoir explosé la moitié du plafond, il vous faut en plus des spectateurs prêt à vous applaudir pour la décision que vous allez prendre ? ||| persifla-t-elle d'une voix ironique et plus tellement polie. |||

||| Elle se serait donnée elle-même des claques. Dieu qu'elle était insolente et pénible. Ne pouvait-elle pas expliquer clairement ses sentiments plutôt que de jouer avec les mots et de chercher la bagarre ? Oui bon oké, c'était un Poufsouffle mais c'était aussi un Professeur à qui elle devait le respect, même si c'était un de ces détestables blaireaux. Pourtant, elle ne regrettait en rien ses paroles et elle ne se rendait pas vraiment compte de la façon dont elle avait parlé. Elle savait pertinament qu'elle n'avait pas été aimable, mais elle ne pensait pas avoir été aussi froide. De toute façon, elle était énervée à cause de tous ces crétins de moutons qui regardaient avidement le spectacle. Qu'ils maudissent le crétin de Poufsouffle, qu'ils la maudissent, elle s'en fichait. Ils pouvaient penser ce qu'ils voulaient. Mais ils n'avaient rien à dire sur les gens qu'elle aimait. Elle serra les poings et lâcha momentanément prise pour céder à une extrème fureur. Ses yeux se voilèrent tandis qu'elle levait sa baguette et lançait un qui se répercuta sur les murs tandis que le silence prenait peu à peu place. Elle ferma les yeux et inspira un grand coup avant de les rouvrir et d'entendre le vacarme revenir peu à peu.Il pouvait pas se bouger ce professeur ! C'était à lui de faire quelque chose, non ?! |||

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Liam J. Heathcliff
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyMar 10 Jan - 14:26

Je regardais toujours Gwendoline, un air énervé devait se lire sur mon visage puisque la gryffondor fut sur la défensive dès l’instant ou je me tournais vers elle. Il faut dire que sur ce coup-là elle m’avait vraiment saoulé. Je la fusillais du regard d’un air qui voulait dire « t’inquiètes je n’oublie pas ». Même si Gwendoline était comme une sœur dans mon cœur cela ne lui donnait pas le droit de me dire quoi faire, quand et avec qui. Et tout ce grabuge ça ne regardait vraiment que moi. Maintenant elle aussi allait être impliquée dans cette affaire. Bravo Gwendoline, vraiment « well done » t’avais vraiment tiré les bonnes cartes maintenant.
Je me tournais vers les élèves curieux et leu lancé à tous un regard noir. Pff, aucun d’eux ne se bougeait pour réagir mais par contre les insultes cachées là ça marchait hein. Quelle bande d’hypocrites, on se croirait dans un zoo. Le pouffsoufle reprenait toujours ses esprits, je savais qu’il allait encore essayer de retenter quelque chose dans sa stupidité éternelle. Mais je me préparais et lorsqu’enfin il tenta un sort de désarmement je lançais un « protego « efficace. Gwendoline semblait vouloir me sauter à la gorge, ben qu’elle essaie ça mettrait peut être du véritable piment dans cette altercation plate et lente. Faudrait vraiment que ces abrutis revoient leur manière d’agir.

« - j’ai jamais dit que je m’en contrefichais putain arrête de tout mélanger, si je m’en fichais de ce que tu voudrais tu crois que je te parlerais ? Non alors cesse ce jeu merci ! Ce qui se passe ici ne te regarde pas ! T’as pas à être impliqué dans cette histoire et tu fais ce que tu veux ouais okay sauf quand ça touche à moi d’accord ? Je suis un grand garçon qui sait ce qu’il fait alors tu me lâche point barre ! »

La foule hurla quelques peu derrière nous, soient ils balançaient des « ouais va y Lorcan » soit ils pestiféraient à mon encontre ou envers Gwendoline. Je me retournais l’air hargneux et hurlait de toute mon âme
.

« - SI QUELQU’UN A QUELQUE CHOSE A DIRE QU’IL VIENNE LE DIRE ICI ! SINON FERMEZ LA TOUS AUTANT QUE VOUS ÊTES ! »

Après que le château ai été ébranlé, le professeur Fenrir était apparu. Je ne l’aimais déjà pas à la base, lui et ses cours où il se permettait de nous qualifier d’ignorant et d’être désagréable dès qu’il en avait envie, c’est-à-dire tout le temps. Je me demandais d’ailleurs pourquoi j’avais pris cette option, je devais vraiment ne pas être net ce jour-là.
Il semblait plutôt enervé, du haut de ses deux mètre il n’avait pas l’air commode. Mais ça tombe bien, je ne suis pas quelqu’un de relativement commode non plus et là j’ai vraiment le sang chaud. Son allure imposante ne m’intimida pas le moins du monde, les muscles et tout ça, ça faisait pas tout. Je savais pertinemment qu’il y avait certaines choses qu’il ne pouvait pas faire à mon égard, de ce fait j’eu un sourire narquois.

« Tu t’fous d’ma gueule ou t’es juste con ? Tu m’dis c’qui s’passe ici et d’puis l’début et t’oublies aucun détails. Prend moi pour un encore une fois et ça va chier pour ta gueule. »

Puis ensuite

« Quand t’as que’que chose à dire toi, tu lèves la main et t’attends que j’te donne la parole. Si tu dis rien, c’est que t’approuves ce qu’il dit. Toi le poufsouffle tu viens ici aussi. Et toi le serpentard, pas un seul commentaire sur ce qu’ils disent. Une fois que t’as donné ta version, plus de rectification. On fait ça vite, j’ai pas que ça à faire moi.»

J’allais répondre par une réplique cinglante quand à ma grande surprise…enfin pas tant, connaissant Gwen, je savais qu’il ne fallait pas trop la pousser à bout elle et son impulsivité permanente. Je l’aimais beaucoup pour ça, on se ressemblait sur ce point. Mais je savais que ce genre de réactions pouvaient lui retomber sur la figure alors j’étais toujours là a veiller sur elle, histoire que les choses ne dégénère pas…je crois qu’elle me détestait quand je faisais ça, bien que je ne sache pas pourquoi. Houlà…elle allait loin là quand même pour quelqu’un qui n’avait rien fait. Pour lui éviter d’être punie je prenais la parole.

« - Gwendoline n’y est pour rien. Elle n’a rien fait mis à part intervenir avant que je…hum… comment dire, fracasse le crâne de ce crétin ici présent. Pour ce qui est de dire ce qui s’est passé dans son intégralité ça me parait difficilement faisable puisque que ça vous regarde pas et ce n’est pas vos affaires, non pas parce que je suis con mais parce que ouais je me fous de votre gueule. »


Vu la carrure du prof, je supposais qu’il devait être rare qu’on lui parle de la sorte, mais mes nerfs étaient tellement a vif que je me contrefichais de ce qui pourrait bien se passer.

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Lucian Fenrir
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyJeu 12 Jan - 15:47

La jeune et hardie gryffondor lui répondit avec panache et force. Un zeste d’insolence et un soupçon d’arrogance dans le ton. Et si elle était subtile dans ses paroles, son regard meurtrier était tout à fait explicite. Enfin tout aussi meurtrier que le visage d’une enfant maquillée peut l’être. Lucian avait plus l’habitude de voir des yeux secs et glacials sur un visage ridé et plein de cicatrices, une barbe mal rasé et les cheveux en bataille. Le visage angélique de la jeune fille, les cheveux soigneusement coiffés, un léger maquillage mettant élégamment en avant ses yeux était une vaste blague pour Lucian. Elle lui parla de colère et de compréhension, tout en lui reprochant son comportement. Puis elle finit par critiquer ses méthodes en remettant en question ses talents de pédagogue et d’éducateur. En fait, tout dans l’attitude de la jeune fille était une vaste blague aux yeux de Lucian. Il tapota le front de la gryffondor du bout de l’index trois fois comme pour lui faire rentrer quelque chose dans le crâne de force. Il tapota doucement mais en poussant à chaque fois la tête en arrière pour le faire reculer afin de rentrer dans son espace intime pour créer un sentiment de harcèlement. La machoire sérrée, le professeur marmonna :

« Tu réfléchis avec ta p’tite tête ou quoi ? J’ai dit « con » parce qu’il s’acharne sur un pauv’ mec ou parce qu’y pose des questions à la con à ton avis. Faut écouter ! Et pis tu connais quoi de la colère ? Tu crois vraiment que c’est une bonne raison en plus. Un pauv’ abruti a dit des choses pas gentilles. Pis je demande à connaitre l’histoire ! Donc au lieu de dire des conneries, tu me la racontes et plus en détail. Par contre, je veux bien croire que ty t’y connaisses en complexe de supériorité toi, ton papa t’a fait trop de câlin quand t’étais p’tite. Et si j’les envoie pas bouler ces crétins, c’est parce que j’m’en coutrefous d’eux. J’men contrefous d’vos vies. »

Lucian devait y être allé un peu fort avec la jeune fille. Trop présent, trop sur elle, trop grand et imposant. Il ne faisait que reprendre les inepties que la jeune fille pouvait dire, rectifiant ce qu’elle avait modifié à son gout pour l’interpréter comme elle le voulait. Mais il parlait avec trop d’intonation, avec trop de coffre, une voix très rauque. Il n’avait pas sa voix de gros nounours en ce moment, il avait sa voix pas commode. Rocailleuse et menaçante. Il ne le faisait pas intentionnellement, c’était la situation à laquelle il s’adaptait. Les deux élèves de Poudlard ne devaient pas être habitués à ce qu’un professeur leur parle de la sorte, se comporte de la sorte. Si direct, si franc, si honnête. Un professeur qui n’avait pas envie de jouer le rôle de parent ni d’éducateur. Eux qui étaient si agressifs, ils n’avaient pas l’habitude qu’un professeur le soit aussi envers eux. C’est pour cela que le jeune serpentard, soudain rempli de noblesse et de fierté arrogante pourtant si caractéristique des Gryffondor, reprit la parole pour recentrer Lucian sur son cas. Avant que la jeune gryffondor ne puisse lancer une réplique cinglante à l'enseignant, Scamander dédouana Gwendoline avant de répondre avec des mots plus tranchant et fort pour finir par insulter ouvertement Lucian.

« - Gwendoline n’y est pour rien. Elle n’a rien fait mis à part intervenir avant que je…hum… comment dire, fracasse le crâne de ce crétin ici présent. Pour ce qui est de dire ce qui s’est passé dans son intégralité ça me parait difficilement faisable puisque que ça vous regarde pas et ce n’est pas vos affaires, non pas parce que je suis con mais parce que ouais je me fous de votre gueule. »

Instinct animal, réflexe malheureux, il était impossible de l’expliquer, mais Lucian réagit au quart de tour. Il plia légèrement les genoux pour se mettre plus à la hauteur du jeune homme. Sa main libre qui ne tenait pas la baguette partit tel un cognard à la gorge du Serpentard. Ses doigts se refermèrent sur son coup tel une mâchoire de cerbère, le bout des doigts exerçant une forte pression sur sa nuque, la paume de la main écrasait la paume d’Adam du jeune homme. Lucian qui manipulait des créatures aussi belle que puissante, aussi attirante que dangereuse avait acquit une force supérieure à la moyenne dans ses mains. Il senti les cervicales du jeune homme se plier très facilement sous ses doigts. C’est alors qu’il réalisa qu’il pouvait le tuer à mains nus sans aucun soucis. Il réalisa que c’était encore juste un enfant, fragile et inconscient. Lui-même avait fait des conneries, lui-même s’était attiré les foudres de plus dangereux que lui. Mais au final, il réalisa que ces mêmes gens l’avaient pardonnés, l’avait aidé. Sans certains d’entre eux, il n’aurait probablement pas survécu à sa lycanthropie. Lucian tenait la gorge du jeune homme dans sa main depuis une ou deux secondes à peine, la scène s’était déroulé très vite. Il relâcha son étreinte avant que le jeune homme ne devienne vraiment rouge et tendit le bras pour le pousser en arrière. Lucian ne s’était pas énervé, n’avait pas crier. Il avait juste agi à l’instinct et c’est pourquoi il reprit la parole calmement d’un ton légèrement compatissant :

« Tu vaux même pas la peine que j’t’apprenne la signification de l’expression « fracasser le crâne ». Tu vaux rien. Même ce que tu dis, ça vaut rien. Tu brasses du vent avec des mots qu’tu comprends pas vraiment, ce que tu dis ça a pas d’poids. J’vais t’faire une fleur, j’m’en contrefous de ce qui s’est passé en fait. Il aurait pu insulter ta mère que j’m’en fous. T’as pu utiliser un sortilège impardonnable que j’m’en fous. Vous allez tous repartir chacun de votre côté sans rien dire. Tout ce que je te dis, c’est de pas te faire remarquer… par moi en tout cas. Ensuite, tu fais ce que tu veux de ta vie, tu peux aller courir tout nu dans la foret interdite, tout ce que je te dit c’est d’faire en sorte que j’te vois pas. La prochaine fois, t’auras plus la carte de la pitié, je t’arrache la tête. »

Lucian avait parlé calmement sans provoquer le jeune homme. Il l’empêcha de l’interrompre bien qu’il semblait fulminer de rage. Il était aussi choqué qu’un professeur, qui était légalement interdit de porter la main sur lui, l’avait étranglé de cette manière.

« Maintenant, tout le monde reprend son train-train habituel, aller manger, aller en cours et soyez tous gentiment dans vos dortoirs avant le couvre-feu.»

Lucian avait prononcé sa dernière phrase à voix haute pour que tout le monde puisse l’entendre. Il voulait essayer de disperser la foule.

[Veuillez faire une pause dans le RP. Pour plus de précisions, attapez moi sur la CB. Merci bien.]
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Ezechiel C. Morgan
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyJeu 12 Jan - 19:22

James n’avait pas encore trouvé le temps d’écrire une lettre à son père. Il était pourtant le seul qui pourrait le renseigner (ou pas d’ailleurs) sur ce qui se tramait dehors et sur l’impact du meurtre qui avait eu lieu à Poudlard. Il n’avait pas eu une seconde à lui pour plusieurs, raison, premièrement parce qu’il s’était occupé de Lily sa petite sœur, qui vivait les récents évènements plutôt mal, deuxièmement parce qu’il avait eu pas mal de cours à rattraper, troisièmement parce qu’il lui restait encore 10h de retenues à écouler. Il passait donc le plus clair de son temps à travailler ou en retenue, parfois il alliait les deux en bossant en retenue, mais c’était assez rare. Les heures de retenues étaient plutôt le moment pour lui de ruminer seul les derniers évènements et l’implication possible de la famille Potter. Ajoutez à cela son aversion pour les nouvelles règles de sécurité et vous avez un James Potter de très mauvaise humeur.

Il sortait de la Grande Salle lorsque comme à peu près tout le monde il entendit un raffut du diable dans le hall. Il se fraya un chemin parmi la foule de curieux car il avait reconnu la voix de celui qu’il considérait malgré tout comme son cousin éloigné, Lorcan. Il reconnut également la voix de Gwen, joueuse dans son équipe de Quidditch. Lorsqu’il arriva enfin en première ligne, il vit que le professeur Fenrir tenait son cousin par le cou. James écarquilla les yeux et bien que l’envie de le laisser se faire corriger fût grande il finit par intervenir tandis que le professeur relâchait l’élève.

« Bon sang, je ne sais pas ce qui vous a amené là mais vous êtes sérieux ? Lorcan te connaissant t’as emmerdé quelqu’un ? Gwen ? Vous n’avez rien d’autre à foutre ?! Je savais que les nouvelles mesures de sécurité nous rendaient tous dingue mais de là à vous retrouver en plein accrochage avec un prof… Ya franchement mieux à foutre. Si c’est ça qui vous rend dingue, alors bougez-vous le cul bande de larve. » Il se foutait royalement de savoir ce qui avait déclenché l’engueulade, il savait juste que ça ne ferait pas sauter les mesures de sécurité. Il se tourna alors vers le professeur.

« Vous croyez vraiment que c’est utile ? Appart nous rendre dingue, à quoi ça sert ? Je veux dire, il y a eu un putain de meurtre, ok. C’est moche, mais c’était un putain de sortilège impardonnable ! Si ça doit se reproduire ce n’est pas en nous enfermant dans les dortoirs ou en nous privant de Quidditch que ça va nous protéger. C’est un mal trop grand pour croire à de telles conneries ! Non d’un sang de gobelin, dites-moi au moins que vous en êtes conscient ? Parce que si vous croyez en ça, alors nous sommes tous perdus. » Fit-il avec beaucoup de cœur et de conviction à l’attention du professeur. Il ne l’agressait pas contrairement à l’attitude que Lorcan semblait avoir eu. James espérait au moins qu’une véritable discussion même non concluante, aurait lieu. Il fixait le professeur, en attente de réponses.
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Liam J. Heathcliff
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptySam 14 Jan - 22:48

J’essayais de faire en sorte que gwen ne prenne pas trop cher. Je sais qu’elle était du genre impulsive mais elle ne se rendait pas toujours compte ce que ses paroles pouvaient engendrer devant un professeur. Elle détestait tellement que je lui dise quoi faire, que je la protège dès qu’il lui arrivait un truc. Je ne comprenait pas pourquoi d’ailleurs, je sais pas, y’avait un truc qui me touchait chez elle, comme le féminin de Lysander, comme une sœur quoi. C’est l’une des rares que je n’avais pas essayer de mettre dans mon lit, bien qu’elle soit plus que belle, je pense qu’elle méritait autre chose que ça. Elle était profonde et sensible avec un caractère bien trempé. J’adorais ça a vrai dire. Je croisais les bras et toisait le professeur face a moi.
Je n’avais pas du tout apprécié la façon dont le professeur « toutdanslesmusclesriendanslatete » lui avait parlé. Non, vraiment pas. Je serrais des points essayant de me détendre. Moi aucune remarque ne pouvait me toucher, mais quand on s’en prenait a des gens qui comptaient pour moi (oui parce que quand même je ne suis pas qu’un gros bâtard, il m’arrive d’apprécier certaines personnes a leur juste valeur, c’est rare mais ça m’arrive).
Je fronçais les sourcils tout en soutenant le regard noir du professeur. Ce prof c’était vraiment un carnage, je me demande bien d’où est ce qu’il arrive comme ça, a Poudlard, on dirait qu’il sort de la 4eme dimension. Non je ne l’aimais pas du tout, encore plus depuis les quelques dernières secondes.

« - je vous ai dit qu’elle n’y était pour rien, lâchez là maintenant ! »

après je me rappelle plus trop comment j’ai enchaîné les choses mais je crois que le fait que je lui avoue ouvertement que je me plumais sa tête a du pas mal l’énerver puisqu’il m’a attraper par le cou tel un pantin. Bon… évidemment, contre ses bras je ne pouvais rien, le seul truc que je savais faire c’était réfléchir et trouver les mots qui surpasserait la force. Lancer un sortilège contre un prof ne me semblait pas très raisonnable, le pousser a commettre quelque chose d’interdit par contre était une solution que j’admettais, s’en prendre a un élève c’était pas quelque chose de prohibé a la base lorsqu’on était professeur ?
le professeur me tenais toujours par la gorge, loin de m’effrayer je soutenais le regard noir de celui-ci et affichais un sourire narquois sur les lèvres.
J’allais répliquer quand le professeur m’empêcha d’en placer une. J’étais très en colère. Je fulminais et si j’avais pu j’aurais sans doute hurlé toutes les obscénités qui me venaient en tête a ce moment précis.

« - en fait je suis conscient de chaque mot qui sort de ma bouche et je les assume totalement! Mais je ne suis pas sûr que ce genre de méthodes soient appréci…»

c’est tout ce que j’eu le temps de placer avant qu’il ne me fasse taire a nouveau, resserrant quelque peu sa main sur mon cou pour m’empêcher de parler. Je n’arrivais plus a déglutir mais la rage était bien là, palpable. Je lançais un regard noir haineux a ce cher Lucian Fenrir. Mon sourire provocateur n’avait en rien diminué même si la poigne du professeur laisserait sans doute des marques sur mon cou.
J’entendis une voix casser la foule. James…manquer vraiment plus que lui.
Le professeur me lâcha, je me massais lentement a l’endroit ou j’avais senti ses doigts. Je reprenais mon souffle.

« - c’est ça…rentrer tous dans vos dortoirs a l’heure du couvre feu comme des moutons…allez donc vous enfermer dans votre prison allez y c’est bien ! »

je me tournais ensuite vers James toujours tendu a cause de ce crétin de prof.

« - oh s’il te plait, me ramène pas ta morale sans savoir ce qu’il s’est passé okay. »


par contre pour la seconde partie j’étais plutôt d’accord avec lui. Fallait reconnaître que sur ce coup là, il pensait exactement pareil que moi. Je fusillais le professeur Fenrir du regard. Je puis je ramenais Gwen a ses côtés essayant de la calmer. Elle devait vraiment l’avoir mauvaise.

« - Laisse tomber James, ça ne sert a rien de leur indiquer quoi que ce soit, qu’est ce que tu veux qu’ils en aient a foutre sérieux ! si le crépuscule veut s’immiscer une fois de plus dans le château c’est pas quelques restrictions qui les empêcheront. Genre ils vont faire demi tours quand ils verront qu’il y a un couvre feu…pfff n’importe quoi. Tout ça c’est des conneries, soit ils sont complètement débiles de penser ce genre de trucs, soit ils en ont rien à foutre et c’est juste pour faire genre. Ou soit les deux, ce qui ne m’étonnerait pas ! »

oui bon… la diplomatie c’est pas mon fort, de plus énervé comme je le suis-je me fiche complètement du choix des mots dans ma phrase, qu’ils aillent tous au diable.

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Sasha E. Burton
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyMer 18 Jan - 17:21

Je courrais partout depuis ce matin. Je m'étais réveillé en retard, et j'avais loupé le premier cours. Bon, ce n'était pas la première fois que je séchais les cours alors ce n'était pas très grave. De toute façon, qu'est-ce qu'on pouvait me dire ? «Pourquoi n'êtes vous pas allez en cours pour la quinzième fois ce mois-ci Mlle Burton ?» Laissez-moi rire ! Le directeur avait bien d'autre chose a penser depuis le bal d'Halloween. Comme faire respecter les couvres feux, ou nous faire sentir comme des prisonniers. Je rattrapais les Serpentards de 7ème année au quatrième étage. J'étais tellement endormie que je n'étais même pas capable de savoir le nom du cours ou de la personne assise à côté de moi. Je suivais les autres comme un mouton.

Finalement, la matinée passa plutôt rapidement. Je discutais avec Mischa tout en descendant les escaliers pour aller manger. Cela faisait quelques heures que mon ventre criait famine, il n'a pas du apprécié de sauter le petit-déjeuner. Je dévalais les escaliers d'un pas bondissant, et Mischa avait du mal à me suivre. J'avais trop faim, je ne pouvait pas attendre une minute de plus. Surtout que quand j'avais faim, je devenais d'une humeur massacrante.

Malheureusement pour moi, à peine avais-je atteint le rez-de-chaussé que je vis un attroupement. Le silence qui régnait habituellement dans le hall avait laissé place à un brouhaha indicible. Je n'arrivais pas à saisir un seul mot de ce qui ce disait. Je n'entendais que Mr Fenrir, le prof de soin aux créatures magiques, crier après quelqu'un. J'attrapais un troisième année et le tournais vers moi. Il était à Gryffondor. Je le tenais fermement par les épaules et me baissait un peu pour me retrouver à sa hauteur. J'étais déjà grande, mais les talons ne m'arrangeait pas aujourd'hui. Je le regardais dans les yeux et lui demandais ce qu'il ce passait.

« Euh... c'est un Serpentard et un Pouffsoufle qui se sont battus et un prof est intervenu. »


Je n'en sus pas plus puisque le garçon devint écrevisse et se défit de mon emprise pour entrer dans la grande salle en courant. *Bon, on va aller jeter un oeil.* Je jouais alors des coudes pour me frayer un chemin jusqu'aux voix. J'ai même écraser d'un coup de talons quelques pieds qui me freinais.

« Si ça doit se reproduire ce n’est pas en nous enfermant dans les dortoirs ou en nous privant de Quidditch que ça va nous protéger. C’est un mal trop grand pour croire à de telles conneries ! Non d’un sang de gobelin, dites-moi au moins que vous en êtes conscient ? Parce que si vous croyez en ça, alors nous sommes tous perdus. »

Je n'eus même pas besoin de voir le visage à qui appartenait cette voix. Et elle me donnait envie de vomir. Bien que je n’aie pas saisi le début de sa phrase, j'étais totalement d'accord avec lui. Quand je fus enfin arrivée au centre, je vis Lorcan debout en train de se frotter le cou. D'ailleurs, son cou était violet et rouge. Gwen à côté de lui, elle n'avait pas l'air bien. James qui faisait face au professeur, et le professeur qui fixait Lorcan. Mes yeux firent rapidement la navette entre Lorcan et le prof, et il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que le Serpy s'était, une fois de plus, mis dans la merde. Et que le prof avait frappé Lorcan. Je m'avançais vers le Serpy et Gwen.

« Vous savez professeur, qu'il est interdit de frapper les élèves ? Oh, mais vous êtes sûrement devenus comme les bêtes que vous côtoyez. Vous avez trouvez la part primitive en vous. Violent et irrespectueux des règles. Comment un professeur tel que vous peut-être employez ici ? Enfin, si le directeur est assez idiot pour croire que seul un couvre feu peut empêcher un nouveau meurtre de ce produire, je suppose qu'il l'est aussi en ce qui concerne ses professeurs. Et bien que je puisse pas supporter Potter, je suis forcée d'admettre qu'il a raison ! »

Un petit sourire arrogant était apparu sur mon visage. Il ne fallait pas me chercher, ou chercher à faire du mal aux personnes qui m'étaient chères. Dommages pour le prof, mais Gwen comptait parmi elles. Lorcan aussi, enfin, beaucoup moins que la Gryffondor. Je me tournais d'ailleurs vers elle pour voir si elle allait bien.
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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Je suis l'enfer ( OUVERT) Je suis l'enfer ( OUVERT) EmptyMer 18 Jan - 18:23



||| Ouh. Il était presque plus énervé après qu'elle ait parlé. Elle savait qu'elle n'aurait pas du s'énerver sur lui mais ça avait été plus fort qu'elle. Dieu qu'il pouvait être borné et tellement têtu parfois ! Bon, elle était mal placée pour dire ça mais quand même, elle ne tenait pas la comparaison face à lui. Il s'énerva, tout comme elle, à l'encontre de ces crétins observateurs qui critiquaient. Tel était la nature de l'homme. Critiquer, juger, toujours. Pourquoi personne ne pouvait-il rester simplement neutre ? Ne prendre aucun parti ? Rester là, aidant les autres, ne jugeant pas, comprenant, écoutant sans critiquer, sans poser un jugement particulier face aux actes des autres. Non il fallait toujours que tout le monde juge et critique afin de monter une réputation. Que les hommes étaient cons, vraiment. Quand Balzac a dit que « La bêtise a deux manières d'être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable. » il avait tellement raison. Ce fut la prise de parole de son professeur, après qu'elle lui ai jeté bon nombres de choses en plein visage qui la ramena à détourner le regard de Lorcan pour lui poser dessus. Il lui balança de nombreuses phrases à la tête mais elle n'en retint qu'une : « Par contre, je veux bien croire que ty t’y connaisses en complexe de supériorité toi, ton papa t’a fait trop de câlin quand t’étais p’tite. » Ses yeux qui étaient d'un noir de jais suite à son énervement passèrent au rouge sang, signe qu'il venait de la blesser plus qu'autre chose. Comment osait-il ? De quel droit ? Comment pouvait-il balancer quelque chose comme ça ? Qui était-il pour oser la juger et porter un jugement sur sa famille ?! Elle serra les poings jusqu'à s'enfoncer les ongles dans la peau. Elle avait mal, mais c'était son coeur qui saignait le plus. |||

* Tais-toi Gwen, reste calme, ferme là juste le temps de te calmer. Ca ne peut pas t'avoir autant touchée s'il n'avait pas touché un point sensible. Inspire, expire, laisse passer. *

||| Elle se concentra sur les paroles de Lorcan qui venait de la défendre. Un autre jour, elle se serait énervée mais là elle était trop blessée pour faire quoi que ce soit. Elle soufflait tout doucement et on aurait pu croire qu'elle essayait d'évacuer sa colère, non elle voulait évacuer les souvenirs qui affluaient à cause de cet imbécile de professeur qui avait touché un point tellement sensible, son père. Elle rouvrit les yeux juste à temps pour voir leur professeur se saisir de la gorge de son ami avant de le relâcher quelques secondes après. Elle n'avait pas eu le temps d'esquisser un seul geste et n'avait vu le mouvement que très brèvement. Ses yeux passèrent à nouveau à un noir d'encre et la colère prit le dessus sur la souffrance qui se fit reléguer loin, très loin. |||

- Mais vous êtes malade ou quoi ?!

||| Elle n'avait pu s'écrier que ça, choquée par le geste qu'avait eu leur professeur qui venait de changer de sujet. Comme si elle allait oublier ce qu'il s'était passé. En plus d'être des crétins pas finis les poufsouffles pouvaient être violents, mais où allait le monde ? Le professeur avait aussi ajouté des menaces mais d'une voix calme. Dieu qu'il se prenait au sérieux Mr-J'ai-Tout-Pleins-De-Muscle-J'suis-Imbattable. Ouais mais comme on dit, tout dans les biscottos rien dans la tête, pas vrai ? Elle allait ajouter quelque chose quand Potter fit son entrée, tel le grand justicier. Elle allait lui répondre assez froidement sur sa façon d'être, quand il embreya directement sur le sujet qui minait tout le monde, les restrictions. Elle l'écouta sans rien dire, parfaitement d'accord avec ce qu'il venait d'affirmer. Elle allait réagir quand elle se sentit tirer en arrière. Lorcan venait de la remplacer à ses côtés, comme si... Comme si quoi ? Il lui lança un regard, comme pour s'assurer qu'elle allait bien et qu'elle n'était pas trop hors d'elle avant de répondre à James. Il donna à son tour son avis sur les restrictions, les jugeant inutiles. Comme si elles allaient repousser les gens du Crépuscules. A eux d'eux, ils venaient de dire tout haut ce que pensait tout le monde, l'un avec plus de diplomatie mais le résultat était le même. Elle vit Sasha s'avancer dans le cercle formé, à l'intérieur d'un autre cercle. L'un de 5 personnes, plus un Poufsouffle out, l'autre de nombreuses personnes. Son amie s'avança et lança de nombreuses piques à leur professeur, avec une arrogance suprême. Gwendoline n'aurait pas dis mieux et elle la rassura d'un sourire, lui montrant qu'elle allait bien. Le débat semblait prendre place, même s'il était bien plus d'élèves contre un professeur qui semblait dépassé. C'était enfin à elle de pouvoir en placer une et d'enfoncer un peu plus encore le clou. |||

- Tout le monde sait qu'il se passe quelque chose dans le monde extérieur, et qu'on serait en sécurité ici. Oui mais non, il y a eut un drame. On s'est servit d'un élève, un Poufsouffle comme par hasard, pour tuer un autre élève. Mais vraiment, si on a déjà subit une attaque, vous croyez vraiment que ces satanés restrictions telles que nous empêcher d'aller sur le terrain de Quidditch, fermer le parc et empêcher d'y accéder à partir d'une certaine heure, nous obliger à rester enfermer dans nos salles communes et dortoirs respectifs à encore une autre heure, va les empêcher d'agir à nouveau ? On sera tous au même endroit, et s'ils se sont introduis une fois, ils recommenceront. De plus, les règles trop stricts ne sont pas celles qui sont le plus transgressées ? A la fin, les élèves les disgresseront et c'est là que le mal se fera si jamais il recommencera. Vos règles sont inutiles. Du moins, celles du Directeur, plutôt.

||| Elle avait prononcé ça d'une voix calme, et claire. C'était un raisonnement logique qui lui été apparut très vite. Surtout en sachant qu'elle ne faisait que les transgresser elle, ces règles. Elle ne pouvait pas le dire, mais elle savait parfaitement qu'elle était tout, sauf la seule à le faire. L'idée du Noctish et la soirée qu'ils avaient passé à jouer sur le terrain en était un autre exemple. Oui, ces règles étaient définitivement inutiles. |||

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