 | | Sujet: Nikolaï Sergueï Eryanov Mer 21 Mar - 21:37 | |
|
Nikolaï Sergueï Eryanov
→ ÂGE : 22 ans → DATE et LIEU DE NAISSANCE : 16 avril 1990 à St Petersburg, en Russie. → GROUPE : Durmstrang → ANNEE D'ETUDES : 4ième → POUVOIRS (et contre-pouvoir) : Il est capable d’effacer et de créer de toute pièce des souvenirs chez les personne à qui il s’attaque. En contre partie, il a une mauvaise mémoire en général et perds lui-même des souvenirs de manière aléatoire, plus ou moins grands selon l’utilisation du pouvoir. → CÉLÉBRITÉ : Luke Grimes → CODE RÉGLEMENT : Ok by Eze' → VOTRE PSEUDO : TinkerBell, Vadrouille → VOTRE ÂGE : 18 ans → DISPONIBILITÉ : 4/7 jrs → AVIS SUR LE FORUM : Je suppose que si j’ai choisit de m’y inscrire c’est parce qu’il me plait. Enfin, je crois XD Ce que j’aime particulièrement, c’est l’idée du contexte qui est…super. J’espère que c’est aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.  | |
HISTOIRE
« La mémoire, ce passé au présent. » Ce journal n’est pas un journal intime ou un truc tout aussi pourrit. Je ne suis pas une fillette. Dans ce journal, j’essaierai d’être le plus neutre possible, de ne pas trop m’attarder sur mes émotions mais sur les faits. Car c’est pour ça qu’il a été créé. J’ai découvert mon pouvoir il y a assez longtemps mais je n’avais jamais imaginé qu’il me mènerait jusque là. Mon pouvoir ? Effacer des souvenirs ou bien en créer. Classe, hein ? Moins classe lorsqu’on se rend compte que ses propres souvenirs s’émiettent en même temps. Oh, ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas des choses essentielles et marquantes qui s’estompent, celles là sont gravées dans une mémoire bien plus profonde. Non, j’oublie simplement des petits détails du style, la fois où mon grand père m’a appris à rouler à vélo sur les chemins de sa maison de campagne. Ou bien, la fois où mon frère à ramené un rat mort en disant qu’il l’avait tué à mains nues. Des trucs assez banals. Mais c’est ce genre de souvenirs qui nous forment une histoire et une personnalité. Et je n’ai aucune envie de devenir quelqu’un d’insensible, sans histoire, sans individualité propre. Je sais comment sont les personnes sans mémoires… C’est pourquoi, j’ai décidé de marquer dans ce journal tous les souvenirs qui me passent par la tête et de les marquer tels quels. Comme ça, je peux les relire et ne jamais oublier. Et à la fin de chaque semaine, j’écris les moments forts que j’aimerai ne jamais effacer de ma mémoire. Ici, vous retrouverez un petit recueil de mon histoire. Seulement les tournants essentiels de ma vie. Comme ça, vous saurez qui je suis et ce qui m’a forgé.
C’était l’été. Maman n’arrêtait pas de m’engueuler et je n’arrêtais pas d’aller pleurer chez papa. C’était ma technique pour l’énerver, lui montrer que je lui préférais mon père. Pour Alekseï, c’était le contraire. Comme d’habitude, j’étais le préféré de papa et lui de maman. Enfin, ce n’est pas vraiment ça qui est marquant.
Ce dont on doit se souvenir de cet été là, c’est qu’on est allé à la Montagne, sur les Monts Oural. Chez le père de ma mère. Mon grand-père, quoi. Ce gars-là est complètement fêlé. Et ça peut expliquer en grande partie le caractère complètement maniaco-dépressif de maman. Quand on est arrivés dans la propriété –un château qui aurait appartenu à un Tsar selon la légende mais qui à mon avis à été édifié en deux trois coups de baguette-, il nous a accueillit avec une joie manifeste. Faut dire qu’à part les goules, il y a peu de monde qui passe par là. Sa manière de nous accueillir était cependant quelque peu particulière. Des confettis qui pleuvaient de sa baguette et un air soviétique sortit de nulle part. Personnellement, cette chanson me faisait froid dans le dos et j’ai vu mon père grincer des dents. Tu m’étonnes, vu comment –même en tant que sorcier- il a profité du retour au capitalisme pour baiser la moitié de la Russie, il doit ne pas beaucoup aimer les chants soviets. Enfin, je dis ça mais à 7 ans, je ne me rendais pas bien compte de toute cette subtilité. Je savais juste que les communistes moldus étaient des crétins selon mon père et que ce monsieur que j’avais vu trois fois dans ma vie était en train de provoquer papa chéri. Du coup, j’ai donné un coup de pied à mon grand-père. Et du coup, je me suis retrouvé dans la cave pendant plusieurs heures.
Alekseï se tenait juste de l’autre côté de la porte de la cave. On faisait toujours ça quand l’un de nous deux était punit. Inséparables, jusqu’au bout. On est jumeau ou on ne l’est pas, hein. A l’intérieur, il faisait noir comme dans un four. A sept ans, le noir ça fait peur. Surtout quand il y a des rats ou d’autres bestioles qui gigotent tout autour. De l’autre côté, j’entendais la respiration calme de mon frère.
« Alekseï… »
« …Oui ? »
« J’entends un bruit, au fond de la cave. »
« Une fuite d’eau ? »
« Une goule. Je suis sure que c’est une goule T__T Maman a dit que c’était infesté par ici. »
« Mais enfin, pourquoi elle serait venue s’installer ici plutôt que dans… »
« Que dans les glaciers alentours ? Ahah, mais quelle question pertinente !»
« Il n’y a pas de goule, Kolian. »
« Tu crois ? »
« Je te le promets. »
« D’accord. »
Je le cru sur parole. Mon frère ne mentait jamais, surtout quand il m'appelait par mon surnom. Et il avait raison, bien sur. Comme d’habitude.
La neige tombait sans cesse depuis plus de deux jours. La couche neigeuse atteignait des proportions étonnantes mais aucun des membres de ma famille n’y prêtait attention. Papa était en train d’écrire des lettres, probablement à l’un de ses maîtresses. Maman était allée prendre le thé chez une amie où elle comptait raconter tous les problèmes familiaux. Un mari et père irresponsable, trop violent, rabaissant. Un gosse irritant, prétentieux et égoïste (moi) et l’autre parfait mais qui ne donne toujours aucun signe de magie.
Alekseï et moi, on était dans notre chambre. La couche nuageuse était tellement basse que malgré le fait qu’on soit au beau milieu de l’après-midi, il faisait noir comme une nuit sans lune. Alors, j’avais allumé une boule de magie qui virevoltait au milieu de la pièce. J’arrivais de mieux en mieux à contrôler la magie qui était en moi mais je savais que de toute façon, je n’en ferais pratiquement jamais usage. Mes parents s’étaient enfin décidés à m’envoyer à Durmstrang plutôt qu’à Poudlard. C’avait été un gros débat. Ma mère disait que la baguette était indispensable et mon père argumentait que mon pouvoir pouvait être phénoménal. Mais ils tombaient tous les deux d’accord pour dire que dans la vie courante, il était plus utile d’avoir une baguette et de pouvoir faire un ‘lumos’ plutôt que de savoir déplacer des objets et d’avoir un contre pouvoir en prime. Il avait donc été décidé qu’on laissait la question en suspens jusqu’à dernier ordre. Jusqu’à il y a quelques jours, je faisais de la magie comme tous les petits sorciers ; je faisais voler une plume lorsque j’étais heureux et les meubles craquaient lorsque j’étais furieux. Mais, il y a maintenant deux jours, j’avais effacés les souvenirs d’un de mes tuteurs. Ce crétin avait remarqué que je volais du chocolat. Franchement, ce n’est pas quelque chose de dramatique, hein ? Toujours est-il, que j’avais réussit à le lui faire oublier. Comme ça. Mais j’avais aussi réussit à lui faire oublier qu’il travaillait pour nous. Du coup, il s’est retrouvé dans le manoir, sans savoir pourquoi il se trouvait ici. J’ai du tout avoué à mes parents. Ils ont dit que le pouvoir se manifestait souvent de manière grandiose la première fois et qu’après, il fallait réussir à le faire ressortir et le contrôler. Ils m’ont aussi interdit de l’utiliser, expliquant que je risquais la mort si je le faisais.
Ce pouvoir est venu tôt. Tout le monde le disait. Et il semblait puissant et intéressant que j’apprenne à le contrôler. Imaginez que j’arrive à effacer les souvenirs désagréables. Ce serait cool, nan ? Ma mère, cette pauvre femme incapable de supporter la réalité telle quelle, trouvait ça génial. Mon père, gros bourgeois et profiteur de la société, imaginait plutôt les pouvoirs manipulateur qu’on pouvait en retiré. Ils m’avaient donc officiellement annoncés que j’irais à Durmstrang.
Alekseï se taisait. Il n’avait encore jamais montré aucune aptitude à la magie. Pas la moindre petite branche cassée à distance. Le mot cracmol résonnait dans nos têtes sans qu’on ose le prononcer. Jusqu’à aujourd’hui.
« Arrête. »
« Quoi ça ? »
« La lumière magique, éteins là. »
« …ok. »
« … »
« Ca va pas ? »
« Je suis cracmol. »
« Ne dis pas n’importe quoi, imbécile ! »
« Ne m’insulte pas ! »
« C’est toi qui t’insulte ! »
« T’es vraiment débile… »
« Quoi !? T’es pas un cracmol. »
« Si. Et j’espérais que tu ne le prendrais pas comme quelque chose de mauvais… >< »
« Mais… mais c’est comme si t’étais moldu »
« Ta voix part dans les aigu, c’est moche. »
« … »
« Je ferai jamais de magie. »
« Si. »
« Tu crois ? »
« Je te le promets. »
« … d’accord. »
Il ne me croyait pas. Moi, je me croyais. Mais comme à chaque fois, je me trompais et Alekseï avait raison.
Durmstrang. J’avais quitté la maison. J’aurais dû être heureux, vu la situation de ma famille. Ma mère devenait complètement hystérique. Bonne bourgeoise persuadée de vivre dans un monde parfait. Mon père était de plus en plus souvent absent, parcourant le monde à la recherche de sociétés à couler pour nous donner encore plus d’argent. Les Eryanov ont toujours adorés l’argent, un monde paisible et des gens à arnaquer. Avec ces trois choses combinées, n’importe quel membre de ma famille peut trouver son bonheur.
Sauf que moi, il me fallait une seule chose pour être heureux. Mon jumeau. Et il n’était pas là. Durmstrang ne l’accueillerait pas.
Les cours me passionnaient. Surtout les potions. Tout ce passait pour le mieux. Amis, ennemis, cours. Parfait quoi. J’envoyais souvent des lettres à Alekseï mais il me répondait rarement. Il suivait des études moldues et se sentait très exclu de la famille. Faut dire que mon père peut être très irritant et froid quand il veut. Je m’en voulais. J’avais l’impression d’avoir volé tout le pouvoir magique d’Alekseï dans le ventre de notre mère. La culpabilité ne fait pas bon ménage avec la prétention. Aussi, je refoulais mon sentiment de culpabilité en l’écrasant par toute l’arrogance dont j’étais capable.
J’étais de retour à la maison pour les vacances. Alekseï aussi. On était froid l’un envers l’autre. Il me reprochait secrètement d’être un sorcier et moi, je lui reprochais d’être un moldu –enfin cracmol mais qu’importe, c’était un faible. Hypocrites comme jamais, on se souriait tout le temps d’un sourire glacial et sans aucun amour. Je le détestais de me détester. Et c’était réciproque. Lui, mon jumeau et mon meilleur ami, on n’arrivait plus à s’entendre.
Jusqu’à ce qu’il y ait le point de rupture. Il y eu des cris, des injures. Alekseï se montra odieux envers moi. Alors que j’étais beaucoup plus mesquin que lui, je réussis à me retenir pour ne pas trop le blesser. Lui, l se défoula.
« Tout est de ta faute ! Tu as toujours tout voulu posséder, tu ne supporte pas qu’on puisse te résister. Même en tant que cellule tu étais tellement cupide que tu m’as volé ma magie ! Ne me parle pas de la dégénérescence consanguine, je n’y crois pas ! Mais pire ! En plus de m’avoir tout volé, tu me reproche de ne rien avoir. Tu me déteste pour ce que je suis, tu… »
Il se tut subitement. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites. S’immobilisèrent, vides. Je me sentis trembler, épuisé. Mais qu’est-ce qui venait de se passer ? J’avais l’impression d’avoir lâché une décharge d’énergie immense tellement je me sentais sur le point de m’écrouler. Alekseï se tenait debout mais ne semblait pas voir ce qui se passait devant lui.
« Alekseï ? »
« Alekseï ? »
Heu… ? Pourquoi répétait-il ce que je disais ? Il me contemplait d’un regard vide de sens.
J’avais effacés tous ces souvenirs sans même m’en rendre compte. Et il était devenu complètement con. Un légume. Mon frère, j’avais vidé mon frère. Mon jumeau. Mon double. Et moi ? Moi, qu’est-ce que j’avais perdu comme souvenirs ? Normalement, à chaque fois que j’usais de mon pouvoir, j’en payais les conséquences. Sauf que je ne savais pas ce que j’avais oublié, évidemment. Sinon, je ne l’aurais pas oublié.
Mon frère était devenu un légume par ma faute. On s’est vite rendu compte qu’il risquait de le rester longtemps, aucun souvenir ne voulant plus s’accrocher à sa mémoire.
A ma sortie de Durmstrang, j’entrai à l’Université Magique. J’avais un fort accent russe et je dus en taper plus d’un pour qu’ils arrêtent de se moquer de moi. Mais en réalité, j’étais plutôt fier de mes origines. Ici, mon but était de devenir potionniste. J’avais des cours de botanique et de médecine aussi. J’avais aussi décidé de prendre des cours d’astronomie car toutes les sciences magiques m’intéressent. Pourtant, les étoiles, aussi belles soient-elles, ne m’intéressaient pas autant que l’idée de pouvoir mettre du bonheur ou la mort dans un flacon. J’espérais pouvoir travailler dans un hôpital en tant que chercheur pour trouver de nouveaux remèdes. Ou alors voyager à travers le monde et découvrir des plantes et leurs propriétés magiques. Et puis après, je poserais mes brevets sur mes découvertes et je deviendrais riche. Même si, techniquement, j’étais déjà riche vu mon héritage.
L’université, c’était bien. Vraiment, ça changeait de Durmstrang où il n’y avait que des mecs. Fallait juste que j’apprenne à noyer, une nouvelle fois, ma culpabilité sous une tonne d’arrogance. Sauf que ça ne marchait pas trop bien, évidemment. J’écrivais toujours des lettres à mon jumeau. Et il ne me répondait évidemment pas. Un légume n’écrit pas.
QUARTIER LIBRE
« Souvenir. Ce qui reste après le geste. » « Il est en haut. »
« Je sais. » Nikolaï jeta un regardé glacé à sa mère, Natalia. Où pouvait-il être d’autre, de toute façon ? En train de jouer au Quidditch, en train de lire un livre de philosophie ? Non. Il était toujours en haut, dans son lit. Natalia lui répondit par le même regard froid. Elle lui en voulait encore comme au premier jour. Le jeune homme haussa les épaules, lui aussi s’en voulait encore. Il se haïssait bien plus que sa mère pouvait le maudire. Il mit son pied sur la première marche, regrettant que son père ne soit pas là. Aussi débile qu’il soit, Maksim restait la seule personne de la famille sur qui Nikolaï puisse compter. Il l’aurait surement accompagné jusqu’en haut, lui aurait posé la main sur l’épaule et lui aurait faire remarquer qu’un homme, surtout un russe, n’avait jamais peur de rien et ne regrettait jamais rien. Il serait partit dans son rire bourru et aurait attendu sur le pas de la porte que Nikolaï rencontre Alekseï. Nikolaï lui aurait jeté un regard grave pour lui signifier que si, il avait peur et, si, il regrettait. Comment ne pas regretter ? Comment ne pas y penser à chaque seconde ? Mais Maksim n’était pas là. Et le jeune homme devait monter seul à la rencontre de son frère. Enfin seul, pas tout à fait. Chacun de ses pas serait accompagné par le regard lourd de reproche de sa mère. Cela faisait quatre ans qu’Alekseï ne parlait pratiquement plus, que ses gestes étaient lents et précautionneux, qu’il avait les yeux en forme de points d’interrogation. Et personne n’avait jamais réussit à le guérir. Pourtant, à l’Université, Nikolaï s’était rendu compte qu’il n’avait pas seulement le pouvoir d’effacer la mémoire d’autrui mais aussi de créer des souvenirs inexistant. Cette découverte avait été pour lui une source d’espoir telle qu’il était tout de suite rentré à St Petersburg. Il avait tenté de ranimer la flamme dans les yeux de son jumeau, de lui faire retrouver tous ses souvenirs. Mais rien. Aucun souvenir ne voulait se raccrocher à la mémoire d’Alekseï. Comme si Nikolaï lui avait volé les souvenirs de plusieurs vies à la fois. Depuis la découverte de cette deuxième forme de son pouvoir, le jeune homme n’arrêtait plus de s’entrainer. A l’université, il ne cessait de tenter de créer des souvenirs de plus en plus complexes, de plus en plus puissant. Il atteignait un niveau qu’il n’aurait jamais cru pouvoir seulement apercevoir. Et il n’était qu’en 4ième année, l’espoir de pouvoir redonner sa mémoire à son frère revenait peu à peu. Mais pour l’instant, il fallait aller affronter le regard vide d’Alekseï. « Dépêche-toi. Il t’attend. » Nikolaï sourit ironiquement à sa mère. L’attendre, vraiment ? Comme si le légume d’en haut pouvait se souvenir qu’il avait un jumeau. Tout en pouffant avec mépris, Kolian fit un deuxième pas vers le haut. Un troisième, un quatrième. Avant même qu’il n’ait eu le temps de se préparer, il se retrouva en haut. Quelques pas dans le long couloir, tourner à gauche dans un deuxième couloir. Se retrouver face à une porte. Inspirer. Ouvrir la porte. Et se retrouver devant son portrait craché en mode concombre de mer. La culpabilité jaillit en même temps que le dégout et le mépris. Son âme sœur, son jumeau, son confident se retrouvait réduit à … ça. Mais malgré tout, il ne pouvait pas s’empêcher de le trouver pitoyable. Bravo, bravo. La honte suivant les trois premiers sentiments, Nikolaï fit quelques pas en avant. Alekseï était assis sur le lit en train de grignoter des cacahuètes. Beaucoup de la fortune familiale passait dans les envies momentanées de la plante humaine que voici. Ce qui était débile puisqu’après trois minutes, il avait déjà oublié son caprice et rejetait les Tacos qu’on venait de lui amener de chez le seul traiteur espagnol de la ville –encore heureux qu’il y en ait un. Pour toute réponse ce dernier lui envoya une cacahuète. Une parabole parfaite, il suffit à Nikolaï d’ouvrir la bouche pour l’attraper. Cela sembla plaire à son frère. Ils se sourirent. Même comme ça, ils se comprenaient au moindre coup d’œil. C’était d’autant plus douloureux. Nikolaï s’assit aux côtés de son frère et l’embrassa sur la joue. Alekseï le regarda bizarrement avant de se reconcentrer sur ses cacahuètes. Personne de son entourage ne savait, pour Alekseï. Et encore moins pour le rôle qu’y avait joué Nikolaï. Enfin, personne à part sa famille. Tous les autres qui avaient pu avoir accès à une source d’information avaient immédiatement oubliés. Oui, Kolian utilisait et abusait de son pouvoir. Et pas seulement au sujet de son frère. On a toujours des choses à cacher ou à faire croire. Il se moquait des conséquences que l’utilisation de son pouvoir pouvait avoir sur lui, de toute façon, il notait tout dans un carnet spécial. Et puis même, s’il avait un pouvoir c’était pour l’utiliser, non ? Nikolaï sursauta. Fixa Alekseï avec stupeur. Puis lui sourit, heureux de constater que même les légumes peuvent aimer.
Dernière édition par Nikolaï S. Eryanov le Dim 25 Mar - 19:34, édité 5 fois |
|
Sasha E. Burton  Age : 28
Côté coeur : célibataire
Humeur : Triste
Messages : 257
| | Sujet: Re: Nikolaï Sergueï Eryanov Mer 21 Mar - 21:44 | |
| Welcoooooooooooome  Bonne chance pour ta fiche, et en passant, très bon choix d'avatar  |
|
Citylove
n'hésite pas a les posé tes questions ont aime bien les boulet 
