| | Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να | |
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Keryan Vasilis Age : 34 Côté coeur : Il bat Messages : 33 | Sujet: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 1:40 | |
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Keryan (Milo) Vasilis
Μπορώ αν θέλω να - Je peux si je veux
→ ÂGE : 21 ans → DATE et LIEU DE NAISSANCE : 21 Juin 1990 à Iraklio → GROUPE : Vampire → ANNEE D'ETUDES : 4ème année → POUVOIRS (et contre-pouvoir) X → MATIERE/METIER : X → CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen → CODE RÉGLEMENT : Ok bye Crys'
→ VOTRE PSEUDO : Keryan → VOTRE ÂGE : 23 ans → DISPONIBILITÉ : 7/7 jrs → AVIS SUR LE FORUM : J'aime beaucoup le design et le contexte. Je sens que je me plairais ici !
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HISTOIRE
« Ceux-là n'aiment pas qui ne montrent pas leur amour. » Qu'est-ce que la vie ? Un cœur qui bat ? De l'oxygène pour la première fois dans mes poumons ? Les cris de ma mère qu'un médecin insurgeait de pousser ? Oui, c'était le début de ma triste vie. Je naquis le 21 Juin 1990, jour annonciateur du printemps, dans une villa près d'Iraklia. Ce fut mon père, médicomage célèbre en son temps qui accoucha ma mère. Il voulait un fils, il l'eut. Je fus nommé Keryan Malo Vasilis, des prénoms typiquement grecque, et je n'en étais pas peu fier. J'aimais mon prénom, et c'était bien l'une des rares choses que j'aimais en cet endroit. Ce fut ma mère qui me les choisit, elle me nomma comme son frère, disparut quelques années plus tôt. Elle savait, tout au fond d'elle, qu'il m'irait comme un gant, elle n'avait pas tort mais elle ne le sut jamais car elle mourut la nuit de ma naissance, pour des raisons que tout le monde ignore. Mon père n'a rien pu faire, et ce malgré son talent. Depuis ce fameux jour, où il passa du bonheur extrême à son contraire, le malheur. Il passa de joie à tristesse, d'amour à haine. Il venait de perdre son unique amour, la femme de sa vie. Tout son amour envers elle se mua en haine envers moi, qu'il me jugeait responsable de sa mort. Moi, un bébé d'à peine un jour, je venais de tuer ma mère.
Ma vie fut rythmée par l'alcoolisme dans lequel mon père tomba, ses excès de fureur envers moi et son amour envers ma sœur, de 3 ans mon aînée. Arwen. Elle s'occupa de moi et prit un rôle qui ne lui était pas destiné, celui de mère. L'année de mes 3ans, mon père perdit son travail. Rien d'étonnant à cela vous me direz. Oui mais, c'était la seule chose qui le maintenait encore, ne serait-ce qu'un peu, à la raison. Il venait de perdre la seule chose qui lui restait avant ma sœur : son unique passion, la médecine. Après ce fameux jour où il se fit poser un ultimatum : arrêter de boire ou être viré, il ne fut plus jamais le même. Il sombra définitivement dans l'alcool et la dépression. La seule chose qui lui restait était ma sœur, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à ma défunte mère. Parfois, j'avais même l'impression qu'il oubliait qu'elle était sa fille, et qu'il s'imaginait qu'elle était sa femme.
Arwen m'éleva et me transmit tout l'amour dont j'avais besoin mais que je ne quémandais jamais. Mon père passait son temps à boire, à déprimer et à me battre quand l'idée lui prenait. Quand à ma sœur, elle faisait son possible pour me protéger et se placer au milieu de nous deux. Plusieurs fois, elle se fit battre à ma place et je ne pouvais rien faire, je n'étais pas assez fort pour la protéger. A chaque fois qu'il levait la main sur elle, mon père pleurait et venait s'excuser en rampant à ses pieds. Je n'ai jamais su où elle trouvait la force de lui pardonner. Pour ma part, je ne le supportais plus. J'avais bien essayé de l'aimer, de comprendre, de l'aider, mais je n'ai jamais réussi. Il me répétait sans cesse qu'il avait toujours voulu un fils, mais pas comme moi. Que la seule chose que je savais faire c'était tuer les personnes qu'il aimait, que je n'étais qu'un imbécile de bon à rien. Il me blessait physiquement et moralement. Imaginez un petit garçon vivre avec une faute qu'il n'a pas commise et dont on accusait sans cesse. Il passait tous ses nerfs sur moi, et je ne pouvais que le détester, le haïr de nous faire vivre tout ce calvaire.
Nous perdîmes irrémédiablement tous nos biens, et faillîmes nous retrouver à la rue, mais il n'en fut pas le cas. Un ami de mon père paya notre villa et nous pûmes la garder. Ce fut grâce à ma sœur, mais mon père n'en sut jamais rien. Il ne voyait pas tout ce qu'elle faisait pour lui, pour moi, pour nous. C'était elle qui s'occupait de tout. Une gamine de 8 ans qui était responsable de toute une maison et d'un père endetté jusqu'au cou. Et pourtant, elle tenait bon, elle était courageuse. Qu'est-ce que je pouvais l'aimer ma Arwen. Quelque fois, j'avais l'impression que mon père était jaloux du temps qu'elle m'accordait, et qu'il s'en servait encore comme une excuse pour me battre. Je n'en pouvais plus de ce père indigne. Dès que je pouvais, je sortais dans le jardin pour m’entraîner à la boxe, sport qui me permettait de me dépenser. Je savais que j'aurais besoin de me défendre un jour ou l'autre, et que ce serait à moi d'inverser les rôles, moi défendant ma sœur. Elle avait réussi à m'apporter un sac de sable que je frappais de toutes mes forces, me libérant de toute ma colère et ma haine envers cet homme que je détestais.
Un beau jour, ma sœur reçut une lettre de Poudlard, elle était invitée à y aller, c'était une sorcière, mais cela, je le savais déjà. J'étais heureux pour elle, elle allait enfin quitter cette maison de l'horreur, du dépit et de la haine. Mais d'un côté, j'avais peur qu'elle me laisse. Il n'y avait qu'elle qui me retenait ici, il n'y avait qu'elle que je connaissais et que j'aimais. Je n'avais personne d'autre qu'elle et elle allait me quitter. Comme à mon habitude, quand j'avais besoin d'extérioriser mes émotions, j'allais dans le jardin pour frapper ce foutu sac. Je le frappais, encore et encore, de toute mes forces, libérant tout ma tristesse et ma colère. J'avais peur de ne pas avoir de pouvoir, j'avais peur de rester ici toute ma vie, seul avec cet homme incapable. Je ne vis pas tout de suite Arwen qui m'observait, accoudée à la fenêtre. Elle m'apprit qu'elle n'irait pas dans cette école, qu'elle resterait ici avec moi. Je la regardais, étonné. Des sentiments contradictoires s'opposaient en moi, le bonheur et le malheur. Je voulais qu'elle reste, mais en même temps je voulais qu'elle parte. Elle me prit alors dans ses bras et me serra tout contre son cœur, me promettant qu'elle ne me laisserait jamais tomber, qu'elle serait toujours avec moi, quoiqu'il arrive. Nous n'avions pas entendu notre père arriver. Pour la première fois depuis 8 ans, je l'avais vu sourire et être heureux de l'arrivée de cette lettre, il était encore plus fier de sa fille. Et voilà qu'il l'entendait refuser cette chance pour un gamin qui n'apportait que le malheur. S'en était trop pour lui.
Heureusement, à cet instant l'ami qui nous avait permis de garder la maison arriva avec une femme que je n'avais jamais vu mais qui était habillée assez strictement, costume et chignon. Poutant le sourire qu'elle m'adressa était plein de tendresse et mon impression de sévérité disparut. C'était la première fois, en enlevant les photos de ma défunte maman, que je voyais une femme adulte, quoique un peu vieille si je devais en juger par les plis qu'elle avait, des rides. Ma soeur et moi fumes arrachés à notre père et placés en famille d'acceuil. Ne me demandez pas pourquoi je fus envoyé en Bulgarie et elle, en France. La vie qui nous avait unit envers et contre tout venait de nous jouer un sale tour, nous séparer. Grâce à ma Arwen, qui m'avait apprit à écrire, on se donnait des nouvelles le plus souvent possible. Ce placement en famille d'accueil lui permit d'entrer à Poudlard. Je pensais la rejoindre mais il n'en fut pas le cas.
3 ans plus tard, j'entrai à l'école de Durmstrang pour la plus grande fierté de mes parents. J'avais de la chance d'être tombé sur ces personnes merveilleuses. Pour une fois, je savais ce qu'étais une vraie famille. Je gagnai un petit frère, Aaron à qui je m'attachai plus que je ne l'aurais pensé. Quant à mes parents, ils m'élevèrent comme si j'étais leur propre fils et m'apprirent ce qu'étais un foyer chaleureux, chose que je n'avais connu. Je regrettai souvent la présence de ma sœur, mais je me disais qu'elle était dans un endroit où elle était heureuse.
5 années se passèrent avec merveille. Je croquai la vie à pleine dents. J'avais des amis, une soeur à qui je parlais par lettres le plus souvent possible, une famille, un adorable petit frère et un pouvoir très utile que j'apprenais à contrôler : la télékinésie. Tout se passait pour le mieux, je vivais à fond et je n'avais peur de rien, une vraie tête brûlée. Malheureusement pour moi, cette vie de débauche ne pouvait pas durer. Ce fut comme si la vie reprenait la 2ème chance qu'elle m'avait donné. Le destin, si l'on croit à ces choses là, décida de noircir mon tableau de lumière qui s'éclairait au fur et à mesure des années. La noirceur arriva lors d'une mauvaise rencontre, à la suite d'un soirée très arrosée dont je revenais, en compagnie d'un ami. Nous étions tout, sauf maître de nous-même, riant et nous amusant de tout comme de rien. Je ne sais pas ce qui, en nous, attira le prédateur, mais nous fîmes une très mauvaise rencontre sur le chemin du retour. D'humain, j'étais passé à sorcier, et de sorcier, je passais à créature, à vampire. Je ne sais pas si on peut parler de chance, et je ne sais pas qui a été le plus chanceux dans l'histoire, mais mon ami, contrairement à moi, ne devint pas vampire, non il mourut sur le trottoir près de moi, je n'ai pu réussir à le sauver. Je venais de passer du jour à la nuit.
Depuis ce jour, rien ne fut plus pareil. Je dus arrêter les cours, ayant perdu toutes mes facultés magique et mes pouvoirs, chose qui me toucha profondément. Je me sentais inutile dans cette famille qui m'aidait comme elle le pouvait, ne comprenant pas tout de suite la situation. Je n'avais jamais été normal, mais je l'étais encore moins. J'étais maintenant devenu un monstre. Du moins, c'était ce que je pensais à ce moment là, et que je pense encore. Je n'ai jamais accepté toute la part de ma nouvelle condition. J'ai eu énormément de mal à m'adapter, à me contrôler car je n'étais plus moi-même. Mais avec le temps, et le soutien de mes deux parents adoptifs, je réussis à surpasser le dégoût de ma nouvelle condition pour en voir les avantages. Force, vitesse, puissance, rapidité. Mes forces physiques étaient décuplées, et mon caractère s'en trouva influencé dans les premiers moments. Je m'énervai beaucoup plus vite, je ne tenais plus en place et j'avais soif, tellement soif, toujours soif. Le contrôle sur moi-même fut long, sinueux et difficile mais je suis fier d'affirmer qu'aujourd'hui, je me contrôle presque parfaitement. La seule chose que je regrette dans cette condition qu'est la mienne est la perte de mes pouvoirs. Mais j'ai appris à l'accepter et je commence tout juste à m'accepter. Je n'ai plus peur de moi, je sais que je suis maintenant plus forme qu'un homme, plus fort qu'un sorcier, je n'ai plus peur de rien.
Aujourd'hui, j'ai décidé de suivre de reprendre les études, porté par le soutient de mes parents. Dire qu'ils ont toujours été là pour moi, et que je ne les ai jamais vraiment aidé. Je ne leur ai jamais montré à quel point je les aimais, car je n'étais pas du genre démonstratif, mais je les aimais et j'étais certains qu'ils le sentaient, je n'avais pas besoin de paroles. Je retrouvai la plupart de mes amis dans cette école, et fit de nombreuses rencontres. Je savais que je n'étais pas le seul vampire, mais le fait de côtoyer mes semblables m'apprit un peu plus à m'accepter dans ma transformation. Je suis maintenant le cursus des sciences magiques, comme avait du le faire mon paternel. Rien que l'idée de faire ce qu'il faisait m'énervait au plus haut point, mais je voulais être utile, je voulais sauver des vies, en hommage à celles que je n'avais pu sauver. Évidement, je suis également un cursus sportif pour me perfectionner dans mon contrôle et pouvoir devenir le meilleur. La créature qui m'a transformée le payera de sa vie, foi de vampire !
QUARTIER LIBRE
Je ne suis pas humain et ça me manque, ça me manque plus que tout au monde ! Voilà mon secret. Je fumais. La fumée emplissait mes poumons et y restait le temps que je la recrache. C'était une belle nuit d'été, de quoi être heureux. De toute façon, vu mon taux d'alcool dans le sang je ne pouvais qu'être euphorique. Je crachai la fumée qui commençait à brûler doucement mes poumons. Mais j'étais jeune, je m'en fichais. J'avais un credo, un credo d'imbéciles sans doute, mais un credo quand même : « Si un jour on doit tous mourir, qu'est-ce que cela change de mourir plus tôt ? » Je n'ai pas tort d'un côté, mais cette phrase fait ressortir mon côté blasé, vous ne croyez pas ? En attendant, j'y croyais dur comme fer, et je croquai la vie à pleine dents. Fêtes, Alcool, Tabac, Filles, Sexe, Amis, une vie de débauche, une vie de libertin, une vie de rêve. Je profitai sans penser aux conséquences, je m'en fichai tout ce que je voulais c'était vivre, vivre au jour le jour, sans penser à rien d'autres. Vivre. Je ne le savais pas encore, mais le destin, la fatalité, si cela existe vraiment, m'avait entendu. Je levai la tête vers mon ami, qui fumait en ma compagnie. Je ne sais pas pourquoi l'on riait, mais on était heureux, tout simplement heureux. L'alcool me faisait flotter sur un nuage, tout comme la drogue que je venais de fumer. A combien en étais-je ? Arf, je ne les avais plus compté à partir du 4ème. Des joins, de l'alcool et des filles. On s'était amusé comme des fous, comme de vrais libertins qui ne souciaient de rien. Nous étions heureux, je n'avais plus aucun souvenirs pour me ralentir, je ne faisais que profiter, encore et encore. Abuser des bienfaits de la vie. Un jour, je le payerais, mais ce jour était encore loin. J'avais tout une vie de sorcier devant moi. Du moins c'est ce que je croyais. « - Cassons-nous d'ici... ! »« - Ahaha ! Pour aller... où ? »« - Là où nos pas... Comment on dit déjà ? »« - Emmènerons ? »« - Ouais mon pote ! T'as tout... Tout compris * hic * » D'heureux crétins, voilà ce que nous étions. Nous primes le chemin, un chemin inconnu, isolé. Allez savoir pourquoi nous sommes partis à droite et non à gauche. Pourquoi nous sommes allés en direction d'une étroite rue plutôt que d'une grande rue principale. Nous étions complètement fais, alcoolisés à souhait, shootés à souhait, et nous allions le payer. L'air s'était refroidi, je l'avais senti, et ce malgré mon taux très élevé d'alcool. Quelle heure était-il ? Je ne m'en souvenais plus. Tout ce que je savais c'était cet ami, ce meilleur ami qui me soutenait et que je soutenais. Une bierre à la main, une cigarette dans l'autre et une voix qui chantait à tue-tête des chansons paillardes. Nous n'étions pas beau à voir, c'était un spectacle affligeant, je me dois de le reconnaître. Mais on s'en fichait de ce que pouvait penser les gens sur nous, qu'ils pensent, qu'ils critiquent, ils ne savaient faire que ça de leur pauvre vie emplie de normalité. Je perçu comme un mouvement à ma droite et je m'arrêtai. L'alcool était toujours présente, mais j'avais l'impression qu'elle venait de passer en second plan. J'avais l'impression d'être revenu à mon enfance, lorsque j'avais peur de le croiser au détour d'un couloir, dans le coin d'une pièce. Je flairai la peur, et je la sentais qui repoussait l'alcool pour prendre sa place. Mais de quoi avais-je peur ? « - Eh, mec ! Tu fais quoi * hic * là ? »« - Ferme là pour une fois Mathias, et écoute. Tu ne sens pas le changement ? »« - Mais tu te fais des idées mon pote.. On est seul ici, regarde! » Justement, je regardai et non, je sentais que l'on n'était pas seul, bien au contraire. Un nouveau mouvement me fit me retourner. Mes sens me revenaient petit à petit, mais si l'on se faisait attaquer, même à deux, nous n'étions pas assez maître de nous-même pour riposter. « - Keryan ? C'était quoi ça ? »« - Arrêtes de poser des questions et cassons-nous d'ici, j'aime pas l'ambiance. » Mais quelle merveilleuse idée ! Partir, et le plus vite possible. Mais dommage, elle était venue trop tard, nous étions fais comme des rats. Un homme apparut soudainement devant nous, figeant dans notre pauvre tentative de fuite. La rue était trop peu éclairée pour que je puisse distinctement voir son visage mais je me souviens encore de ses yeux quand il s'est penché vers moi, d'un rouge sanglant. Et sa voix, dure et douce à la fois, une voix qui semblait affamée. Un voix à faire froid dans le dos. Une voix qui m'avait murmurait que la fin était proche, que ça ne servait à rien que je crie, nous étions seuls, seul avec un monstre. Il a bondi sur mon ami en premier, l'envoyant balader dans les poubelles d'un seul coup de coude. Puissance. Il venait à peine de se tourner vers moi que je fus à mon tour envoyé sur le sol, me cognant durement la tête. Rapidité. Je sentis alors un liquide chaud couler le long de mon cou, je saignais. Soif. Cette odeur attira inévitablement la bête auprès de moi. Pourtant, à peine venait-il de planter ses dents dans mon cou, dans ma jugulaire qu'il trouva aisément, je réussis à envoyer une poubelle qu'il ne pu éviter, étant trop près de moi et trop concentré sur le repas que je lui procurais. Avant que je ne comprenne ce qu'il m'arrivait, j'entendis un cri venant d'en face. Il s'était jeté sur mon ami, que je lui avais donné en pâture, assommé par le coup donc il avait été la victime. J'avais merdé. En voulant me protéger, j'avais jeté mon ami dans la gueule du loup, tout du moins, du vampire. Je voulus bouger mais je me rendis compte que mes membres ne m'écoutaient plus. Je n'arrivais plus à penser, seulement à la douleur que j'éprouvais, qui partait de mon cou et semblait me paralyser. J'entendis les cris d'agonie de mon ami, ainsi qu'un effroyable craquement. Ma respiration s'accéléra, j'avais mal mais je me devais de l'aider, je ne pouvais pas le laisser mourir, je ne pouvais pas mourir. Ma sœur avait donné sa vie pour moi, je ne pouvais perdre la mienne aussi bêtement. Pourtant, je ne pouvais rien faire que de penser à la douleur qui me tenaillait. J'avais envie de hurler, hurler ma douleur, mais je ne pouvais même pas ouvrir la bouche pour émettre un son. La dernière chose que je vis fut une lumière vive qui me transperça les yeux avant de sombrer dans l'inconscience, que je croyais être ma prochaine mort. Je me suis réveillé dans une chambre blanche, des menottes aux chevilles et l'une au poignet droit. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Mais que faisais-je ici ? Tant de questions qui se bousculaient et un trou noir pour mémoire. Je n'arrivais pas à me souvenir d'un quelconque accident que j'aurai pu avoir pour atterrir ici. Ni même de ce que j'avais bien pu faire pour être menotté de partout. Je me faisais penser à un criminel (enfin) coincé ! Un médecin est entré peu après, se tenant à une certaine distance de moi et il empêcha ma mère de m'approcher plus près. Je ne comprenais pas. Une distance de sécurité ? Mais pourquoi, donc ? Je les regardai avec une inquiétude qui ne faisait que grandir au fil des minutes. Pourquoi ces larmes ? Ces visages tristes et anéantis ? Pourquoi cette distance ? Tant de questions et aucune réponse, seuls des visages qui ne faisaient qu'augmenter ma frayeur et ma colère. Pourquoi ce silence ? Pour qui se prenaient-ils ?! « - Mais qu'est-ce qu'il vous prend ? Pourquoi tout ce CIRQUE ?! »Cet excès de colère me surprit, mais je ne pris pas la peine d'y penser. Ce fut quand la menotte qui me tenait le poignet céda que je pris conscience que quelque chose n'allait pas, que quelque chose avait changé. Et ce fut, tel un boomerang, le retour de mes souvenirs. Je compris alors ce que signifiait cette méfiance, cette sécurité et ces visages de désolation. J'étais devenu un monstre.
Dernière édition par Keryan Vasilis le Ven 6 Avr - 23:42, édité 21 fois |
| | | Jackson Overstreet Messages : 33 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 2:07 | |
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| | | Sasha E. Burton Age : 29 Côté coeur : célibataire Humeur : Triste Messages : 257 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 10:37 | |
| OMG Très bon choix d'avatar ! Bon sinon welcome here, et bonne chance pour ta fiche ! |
| | | Crystal A. Blackness Côté coeur : Célibataire Emploi/loisirs : faire du mal Humeur : Massacrante Messages : 490 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 11:11 | |
| Bienvenue parmi nous, si tu as des question n'hésite pas |
| | | Béatrix A. Thorne Age : 35 Côté coeur : Fiancée à Louis DeBellay. Mais le maître-nageur me plaît bien ♥ Humeur : Tu veux un bonbon ?! Messages : 154 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 11:33 | |
| Bienvenue parmi nous, Keryan Hayden |
| | | Crystal A. Blackness Côté coeur : Célibataire Emploi/loisirs : faire du mal Humeur : Massacrante Messages : 490 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 11:48 | |
| Béa Hayden Liam il me manque. Comment ça je pourrie la fiche du nouveau |
| | | | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 12:13 | |
| Bienvenue ! |
| | | Irina P. Roumanov Côté coeur : ça ne te regarde pas Emploi/loisirs : Etudiante et vampire à plein temps! Humeur : Je te le demande moi?? Messages : 165 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 13:10 | |
| Welcomeeeeeeeeeeeee Hayden |
| | | Charlie A. Robbins Age : 27 Messages : 274 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 13:40 | |
| Un vampire ! mâle ! et horriblement sexy en plus ! Bienvenue parmi nous ! |
| | | M. Gwenaël Winchester Age : 36 Messages : 304 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 16:54 | |
| Haydeeeeeeeeen Welcome ! |
| | | Mischa J. Winchester Age : 32 Côté coeur : en couple <3 Humeur : lunatique Messages : 590 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Sam 17 Mar - 18:57 | |
| bienvenue beau gosse han *w* |
| | | Keryan Vasilis Age : 34 Côté coeur : Il bat Messages : 33 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Dim 1 Avr - 15:22 | |
| Merci mes amours ! Histoire corrigée et RP en cours d'écriture ! PS au 03/04 : RP fini !
Dernière édition par Keryan Vasilis le Mar 3 Avr - 19:39, édité 1 fois |
| | | Ezechiel C. Morgan Age : 34 Côté coeur : Amoureux/en couple Messages : 1099 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Dim 1 Avr - 15:33 | |
| Bienvenue sur le forum ^^ |
| | | Keryan Vasilis Age : 34 Côté coeur : Il bat Messages : 33 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Mar 3 Avr - 19:39 | |
| Thanks Eze ! En attendant : Fiche terminée ! |
| | | Felindra E. Flawers Age : 36 Humeur : Souriante Messages : 56 | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να Mer 4 Avr - 13:00 | |
| Bienvenue à toi ! :3 Très bon choix d'Avatar ! |
| | | | Sujet: Re: Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να | |
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| | | | Keryan Vasilis - Μπορώ αν θέλω να | |
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