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Faites vos jeux

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L'Oracle
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MessageSujet: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyMer 11 Avr - 17:33




DON’T PANIC



Un sifflement s'élève des airs. Une pluie diluvienne s'abat sur le campus. Les arbres tremblent, l'orage gronde dans la nature. Une alarme retentit alors à l'extérieur, une voix se fait entendre dans tout ce chaos :

« Les élèves du campus ainsi que tout le personnel sont priés de rester à l’ endroit où ils se trouvent peu importe le lieu. Ceux qui se trouvent dehors sont priés de rejoindre l'endroit isolé le plus proche afin d'attendre la fin de la tempête dans des conditions favorables. Nous vous tiendront au courant de l'avancée de la situation, pour le moment veuillez ne pas bouger, ceci n'est pas un exercice. La solidarité est de mise dans cette situation, ne paniquez pas... »

La voix grésilla puis plus rien... plus rien à part le souffle du vent dans les arbres, plus rien que le bruit de la pluie qui tape le sol. Le pouvoir de la nature dépasse toujours l'Homme, chacun l'apprendra à ses risques et périls...



Rappel des membres de ce groupe :

- Dante
- Irina
- Pixie
- Rachel
- Vitalic
- Charlie
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Charlie A. Robbins
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptySam 14 Avr - 21:20

C'était prévu depuis un certain temps, depuis le jour où j'avais retrouvée Pixie sur le campus et où on avait mis une bonne partie des choses qui nous tourmentaient toute les deux au clair. Évidemment, ça n'avait pas été comme avant. Il y avait eu cette gêne constante que je n'étais pas encore parvenue à mettre de côté. Cependant, nous avions décidé de se revoir, histoire de faire comme avant, de redevenir ce qu'on avait été, des meilleures amies qui traînaient en ville, dans les bars, à la piscine et au cinéma ensemble. Alors on s'était donné rendez-vous ici, au cinéma pour aller voir un film sur la danse classique, notre passion commune. Black Swan. Parées d'un gros pot de popcorn, nous étions plongées dans le film qui avait sa façon à lui d'être angoissant, nous émerveillant devant les quelques pas de danse, retenant notre souffle et fronçant les sourcils devant les scènes les plus dures. Ce film avait de quoi décourager la moindre danseuse classique qui n'ait pas un minimum de volonté ou de courage de continuer à danser et pourtant je ne pouvais pas décrocher mes yeux du grand écran.

Alors que le film touchait à sa fin, au plus haut point de l'angoisse. L'écran se mit à trembler et les voix à se déformer. On pouvait entendre le mécontentement des gens dans la salle qui se demandait se qui se passait, moi la première. D'un coup, un visage apparu sur le grand écran, celui du directeur Crowley. A ce moment, un grand silence se fit dans la salle, tous retenaient leur souffle devant la mine trop sérieuse du directeur. Pourquoi avait-il interrompu le film, ça ne pouvait être que très important voire même grave. Il prit un air grave et nous apprit pourquoi cette irruption dans le film. Une tempête, une énorme tempête se déroulait dehors nous obligeant à rester enfermer à l'intérieur. Mon cœur s'affola quelque peu alors que l'écran se remettait à trembler et les voix à grésiller. Le fim reprit comme si rien ne s'était passé, là où il s'était arrêté. Impossible de se remettre dans le film maintenant. Comment pourrir un bon film avec sa meilleure amie ? Je soupirai et regardai Pixie.

« On sort ? On viendra le revoir un autre jour ? Je sais qu'il était presque fini mais là, j'ai vraiment plus la tête à ça, je suis désolé. »

Je m'inquiétais pour les gens qui m'étaient proches. Ou étaient-ils ? Est-ce qu'ils avaient tous trouvés refuge ? Et qui était enfermé avec nous dans le cinéma ? Je me levai de mon siège en faisant la moue et dérangeai ceux qui avaient réussi à se replonger dans le film même après cette annonce pour passer. Je ne m'excusai même pas, j'avais la tête ailleurs. Et si les bâtiments ne tenaient pas le coup ? Je secouai la tête, chassant de mauvaises pensées et sorti de la salle. Je scrutai les alentours. Rachel était là, Vitalic aussi. C'était déjà deux personnes en moins pour qui je m'inquiétais. Dante était là lui aussi, et bien que je ne le porte pas tout à fait dans mon cœur, le voir là me rassura. Je me dirigeai vers une fontaine à eau, me servi un verre et le but directement avant de me servir un nouveau verre. J'allai m’asseoir dans un fauteuil le regard figé sur l'extérieur où la tempête faisait rage.
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Dante V. Thorne
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyLun 23 Avr - 20:10

De solitude voilà ce dont Dante avait besoin aujourd’hui. Trop de choses avaient changé depuis sa rentrée. D’abord il retrouver sa sœur Béatrix, il avait été le plus heureux du monde de pouvoir la revoir, mais il savait ce que cela voulait dire aussi que ses parents adoptifs n’aillaient pas tarder a débarqué et lui serais obligé de fuir de nouveau.

Il y avait aussi Rachel avec qui il avait eu une discussion plus que bouleversante au lac l’autre jour, elle était et sa elle lui avait prouvé tans bien que mal qu’elle était sa sœur, même sa jumelle. Et plus il y réfléchissait plus il lui donner raison, tas de choses étaient bizarre en sa présence, comme le faite qu’il ressentait des émotions qui ne lui appartenait pas, mais elle ne lui avait pas laissé de temps de parler. Rachel lui avait promis de disparaître de sa vie, elle l’avait laissé comme ça seule au bord du lac, ce jour la il n’avait pas eu la force de la suivre et l’avait regretté plus tard. Dante s’était contenté de regarder la surface de l’étendue d’eau en laissant ses larmes coulaient. Pourtant avec le recul, il avait tellement de choses à lui dire, tellement de questions qui restait sans réponse dans son esprit qu’il aurait voulu lui posé, mais jusqu'à présent la jeune femme avait tenu sa promesse et resté a l’écart du jeune homme se qu’il regrettait par-dessus tout.

Et comme si tous ses soucis n’étaient pas assez compliqués pour lui il y avait maintenant Rebekah, il avait rencontré la jeune fille il y a peu et pourtant elle arrivait à le perturber comme peu l’avait fait jusqu'à présent. Et puis il y avait cette ressemblance aussi, à chaque fois qu’il avait le bonheur de croiser la jeune femme au détour d’un couloir ou alors sur le campus il sentait son cœur se déchirer. Il avait pensé qu’au fil du temps la douleur passerait, mais bien au contraire et le jeune homme savait parfaitement pourquoi simplement il ne voulait pas se l’avouer.

Voila pourquoi dans tous se bordel il avait besoin d’un moment de pause ou il pourrait simplement penser a autre chose ou rigoler du malheur d’un autre que lui. Dante savait quel endroit était parfait pour ça, il prit sa veste et sortie donc de l’appartement. Le jeune homme leva les yeux au ciel et regretta de ne pas avoir pris un parapluie, l’air ambiant sentait la pluie signe qu’un orage n’allait pas tarder à éclater. Il hésita deux minutes devant la porte de son allé, mais finie quand même par se mettre en route. Au bout de dix minutes de marche rapide il arriva enfin devant le cinéma, il ne prit même pas le temps de regarder les différents films à l’affiche, il tendit l’argent à la caissière qui en retour lui donna son billet.

Dante avança tranquillement dans le couloir et jeta un coup d’œil au alentour, il n’y avait pas grand monde dans les couloirs et vue les bruits qui lui parvenait de derrière les différentes portes les films avaient déjà dû commençaient depuis un petit moment. Il était sur le point de pénétrer dans sa salle quand une alarme assourdissante résonna suivie d’un message plutôt bizarre. Aussitôt les portes s’ouvrirent laissant passait plusieurs élève affoler part l’annonce, Dante lui n’avait pas bougé toujours abasourdie. Quand il se remit enfin en mouvement le couloir c’était une nouvelle fois vidé et un groupe d’élève était maintenant dans l’entré. Il se dirigea rapidement vers la porte d’entrée et scruta les visages de ceux qui allaient partager son enfer. Il y avait plusieurs personnes qu’il ne connaissait pas dont un Drumstrang. Il y avait sa voisine de chambre la charmante Charlie et enfin en tourna un peux plus la tête il vit Rachel. Sans s’en rendre compte Dante poussa un soupir de soulagement à la savoir en sécurité avec lui, pourtant il ne fit aucun geste pour allait lui parlait.
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Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyLun 23 Avr - 20:14



||| Je me demandais ce que je fichais encore là, devant ce film. Mais qu'elle idée j'avais eu que de venir le voir. .. Toute seule ? Ben voyons. Il se trouvait que je rêvais de le voir, telle la danseuse que j'étais, et je dois dire que je n'étais pas déçue, pour le moment. Nous n'étions pas énormément dans cette salle, mais après tout, cela ne m'étonnait que très peu, car ce devait être les dernières fois qu'il devait passer. Moi qui ne suis pas d'une nature solitaire, il se trouvait que j'étais venue le voir seule. Décision incongrue, peut-être bien, mais je voulais le voir tranquillement et surtout, ne pas être dérangée. Ce n'est pas que ce film touchait de près l'une de mes passions, mais presque. Et puis, il fallait dit que j'adorais l'une des actrices qui jouait. Je restai attentive tout au long du film, qui me tint longuement en haleine à cause de tous les sentiments contradictoires qu'il me procurait. J'étais bien pour le moment, séduite par les images que je voyais, par les paroles que j'entendais, et par les pas de danse que je voyais et que je pourrai essayer de reproduire. Tout allait pour le mieux, aucun nuage à l'horizon. Du moins, c'est ce que je croyais. |||

||| Il ne restait plus beaucoup de temps, je le pressentais, et pourtant, alors que j'étais accoudée à mon siège, tendue devant l'apogée du film, l'écran tressauta, grésilla avant de s'éteindre complètement quelques secondes. Le visage du directeur Crowey apparu alors. Que venait-il donc faire ici ? Que se passait-il donc de si grave à l'extérieur pour qu'il prenne la peine d'arrêter le film et nous montrer ce visage tendu par l'inquiétude ? Il prit alors la parole, d'une voix grave qui se voulait sereine mais qui ne l'était pas. Angoissée, voilà quel sentiment exprimait cette voix, l'angoisse. Une angoisse qui semblait contagieuse et qui atteignit son paroxysme lorsque nous fûmes au courant de ce qu'il se passait à l'extérieur. |||

« - Les élèves du campus ainsi que tout le personnel sont priés de rester à l’ endroit où ils se trouvent peu importe le lieu. Ceux qui se trouvent dehors sont priés de rejoindre l'endroit isolé le plus proche afin d'attendre la fin de la tempête dans des conditions favorables. Nous vous tiendront au courant de l'avancée de la situation, pour le moment veuillez ne pas bouger, ceci n'est pas un exercice. La solidarité est de mise dans cette situation, ne paniquez pas... »

||| Extraordinaire. Nous étions piégés comme, pardonnez mon expression qui ferait pousser des cris d'hystérie à ma tante, des rats. Comme si nous étions en sécurité dans un cinéma. Un cinéma ! Quelle mauvaise blague. Et il fallait que j'ai peur des tempêtes, et bien tient, j'allais passer une splendide soirée. Mais... En me mettant de côté, qui était près de moi ? Je n'avais pas fais attention aux autres. Je me doutais que toutes les personnes à qui je tenais, et même que je connaissais ne devait sans doute pas être présente. Étaient-elles en sécurité ? Quelle horreur, que de questions sans réponses. Et je n'avais rien pour les contacter... Bravo Rachel, vraiment. Quelle bonne idée que d'avoir oublié ton portable sur ton lit, vraiment. |||

||| Le film reprit, coupant court à mes questions, bien, au moins le courant n'était pas coupé. «  Pas encore coupé... » me soufflait une affreuse petite voix dans ma tête, laissant présager le pire. Malheureusement, je n'arrivai pas à me concentrer dessus, et la fin ne me fit rien ressentir. Je ne faisais que penser à ce qu'il se passait dehors. Quelle horreur que de se retrouver confiné ici. Et avec qui ? Comme si quelqu'un voulait répondre à ma question, les lumières s'allumèrent, me permettant de voir quelles personnes se trouvaient dans cette salle. |||

||| Charlie, qui venait de se lever pour sortir de la salle, suivit de près par Pixie. Un poids en moins pour mon cœur, elle serait en sécurité. Du moins, rectification, elle serait près de moi. Je tournai mon regard pour apercevoir Irina, super ! Pourquoi fallait-il qu'elle soit ici ? Bon, j'étais quand même heureuse qu'elle ne soit pas perdue au milieu de nul part, après tout, nous avions été amies avant d'être ce que nous sommes devenues aujourd'hui. Quant aux deux autres personnes qui devaient rester ici, il y avait Vitalic et Dante. De quoi bien me rassurer. J'étais vraiment dans de beaux draps. Il ne manquait vraiment plus qu'eux. Non pas que leur présence me dérangeait, bien au contraire, et c'est justement ça qui n'allait pas. Je me devais d'éviter le premier, car je ne me comprenais pas en sa présence, un cœur qui battait plus que la normale, des rougeurs, rien de bien rassurant... Quant au deuxième et dernier, j'avais fais la promesse de ne plus l'approcher, de ne plus lui parler, de ne plus le regarder. De l'ignorer. J'avais fais une promesse que je tenais depuis pas mal de temps déjà, et voilà qu'il fallait qu'il se retrouve au même endroit. J'avais raison de me dire que j'étais maudite, je l'étais vraiment. Je fermai les yeux quelques secondes, et du me retenir de ne pas aller vers Vitalic et me blottir dans ses bras, tellement j'avais peur, même si je ne le montrai pas. Finalement, je fis de même que Charlie et allais à sa rencontre, un verre à la main. Je lui souris avant de m'asseoir face à elle et de tourner mon regard vers l'extérieur. Les autorités avaient eu raison de nous interdire de bouger, il faisait un temps effroyable. |||

« - Alors, qu'as-tu pensé du film ? »

||| Une question étonnante n'est-ce pas ? Ce n'était pas celle que j'aurai du posé, ce n'était pas celle que je voulais poser, c'était évident. J'aurai du lui demander comment elle allait, comment elle se sentait, comment elle envisageait cette soirée, mais non, rien à faire. Il fallait dire que je ne voulais pas parler de l'orage qui grondait au-dehors et qui me glaçait le sang, même si je ne le montrai pas. Si quelqu'un me regardait, il aurait pu croire que j'étais plus détendue que jamais, que je me fichais complètement de ce qu'il se passait, chose qui était absolument fausse, mais soit. Parler du film, c'était se soustraire à cette réalité qui ne présageait rien de bon. J'attendais patiemment qu'elle me réponde, tout en gardant un regard sur les deux garçons, et en particulier sur Dante. Je détournai aussitôt la tête en me forçant à fermer mon esprit pour ne pas qu'il ressente la terreur qui était mienne. Mais tout se passerait bien, tout irait bien. Pour tout le monde. |||



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Charlie A. Robbins
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyMer 25 Avr - 13:39

Le vibreur de mon portable me sortit de mes pensées et des inquiétudes qui tournaient dans mon esprit. Je clignai des yeux, revenant à la réalité et glissai ma main dans mon sac cherchant vainement l'objet moldu, qui il faut l'avouer, se révélait bien utile dans de telles conditions. C'est fou le nombre de chose que l'on peut trouver dans le sac d'une femme, me fis-je pour moi-même. Je finis enfin par le retrouver dans tout le bazar qu'était mon sac à main. Je l'attrapai et laissai retomber mon sac au sol. Je souri légèrement en voyant le nom s'afficher et poussai un soupire de soulagement en lisant le message. Matthew allait bien, et lui se trouvait au supermarché. Au final, il avait eu plus de chance que moi en se retrouvant coincé en ce lieu, au moins, il ne manquerait pas de provision contrairement à nous. Je doutais fortement que les barres de céréales, les confiseries, le popcorn et les boissons gazeuses soient suffisants pour tout le monde. Surtout pas moi. Un frisson me parcouru, mon dernier vrai repas remontait à l'aube. Comment allais-je faire lorsque la faim me gagnerait ? J'avais déjà du mal à me retenir de mordre tout le monde en temps normal mais là, confinée dans un cinéma sans un quelconque repas inhumain sous la main.. Ça promettait. Je n'avais plus qu'à espérer que le repas de ce matin ait été suffisamment copieux pour que mon estomac ne cri pas famine avant un bon bout de temps. Je répondis à Matthew, tâchant de ne pas laisser transparaître mon inquiétude, simplement de lui dire où j'étais, en sois disant sécurité, et que tout allait bien pour moi aussi. C'était l'avantage des sms, tu pouvais dire tout ce que tu souhaitais sans laisser apparaitre une quelconque émotion, par un regard, un geste ou l'intonation de la voix.

Un violent coup de tonnerre résonna juste au dessus de nos têtes me faisant sursauter. D'ordinaire, je n'avais pas peur de l'orage, celui-ci m'avait surpris, voilà tout. Pfff. Je devais être la vampire la plus peureuse que cette terre n'ait jamais connue. J'avais beau être bien plus agile, rapide et forte que la normal, les peurs qui avaient habitées ma vie humaine ne m'avaient pour la plupart pas quittés. Même la nuit de ma transformation n'avait fait qu'amplifier ma peur de traîner dans les rues la nuit. En revanche, j'avais toujours eu une peur effroyable de m'introduire dans la forêt interdite, autant de nuit que de jour et ça, cette peur, m'avait quittée. A présent, c'était jouissif que de se balader dans les forêts la nuit. Elles grouillaient de proies, à présent c'était plus un garde-manger pour moi qu'un nid à problèmes. Rien que d'imaginer tout ça me donnait l'eau à la bouche et cela n'était pas forcément de bon présage. J'attrapais mon verre d'eau sur la table basse et le fini cul sec avant de me plonger à nouveau, le regard vide, dans la contemplation du désastre qui se jouait à l'extérieur. Le vent courbant les arbres sous son souffle, les feuilles volant dans tous les sens, le ciel d'un noir de jais martelant le sol de ses torrents de pluie. Même un vampire n'aurait pas survécu à de telle condition, pas une débutante comme moi. J'étais finalement heureuse de me trouver à l'intérieur, au sec.

Une silhouette qui ne m'était pas inconnu se planta devant moi, je relevai la tête vers elle et lui rendis son sourire bien qu'en moi c'était un monstre d'inquiétude qui se battait avec la raison. J'avais au moins cette chance de n'être pas du genre à avoir besoin d’extérioriser énormément, je savais garder mon calme même dans les pires moments même si en moi il ne régnait pas vraiment. Ce n'était pas pour rien que j'avais fait préfète à Poudlard après tout. Elle s'assit en face de moi et dirigea son regard sur l'extérieur. Elle avait beau avoir l'air détendu, je voyais bien qu'elle ne l'était pas. Je la connaissais depuis bien trop longtemps pour qu'elle me cache ça aujourd'hui, d'autant qu'il aurait été étrange qu'elle ne le soit pas, elle qui déteste tant l'orage. Rachel tenta de détendre l'atmosphère avec une question qui ne se prêtait pas vraiment aux conditions mais je ne pouvais pas lui en vouloir, elle voulait qu'on pense à autre chose même si n'importe quel sujet finirait certainement par rejoindre la catastrophe qui se jouait dehors.

« J'ai adoré, vraiment il est superbe. Y'a pas un seul moment où j'ai décroché. » Euh.. en fait si mais je préférais éviter de parler de l'irruption du directeur dans le film, coupant court à la beauté de celui-ci. De toute façon, elle avait du me voir quitter la salle avant la fin, il n'était pas utile de lui préciser que pour moi, la fin avait perdue tout son goût dès l'annonce du directeur. « C'est bizarre, ça devrait plutôt me faire peur et pourtant en le regardant, j'aurais qu'une envie c'est d'être à la place de l'actrice principale. Ou au moins d'une des danseuses. » Je souris en m'imaginant à leur place, sur scène à danser jusqu'à n'en plus pouvoir. « Je pense que je vais retourner le voir, en entier cette fois... Et toi, tu en as pensé quoi ? »

Rachel avait le regard figé sur Vitalic et Dante, surtout Dante. Lorsqu'elle décrocha son regard de celui-ci, elle sembla gênée, pourquoi ? Qu'importe, je n'allais pas la déranger avec des questions qui la mettrait en plus mauvaise position qu'on ne l'était déjà tous. A mon tour, je posais mon regard sur Vitalic. C'était l'un des rares qui arrivaient à me comprendre chaque fois que j'allais mal, bien sur son pouvoir l'aidait amplement mais je me sentais bien à ses côtés, rassurée, moins seule. En réalité, j'aurais apprécié qu'il se joigne à nous et qu'il me prenne dans ses bras. Il ressentirait l'inquiétude que je tentais de garder en moi et tenterait de me rassurer.
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Rachel De Luca
Rachel De Luca
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyVen 27 Avr - 14:19



« J'ai adoré, vraiment il est superbe. Y'a pas un seul moment où j'ai décroché. C'est bizarre, ça devrait plutôt me faire peur et pourtant en le regardant, j'aurais qu'une envie c'est d'être à la place de l'actrice principale. Ou au moins d'une des danseuses.  Je pense que je vais retourner le voir, en entier cette fois... Et toi, tu en as pensé quoi ? »

||| Ce que j'en avais pensé ? J'avais littéralement fondu devant ce film qui m'avait permis de rêver pendant des dizaines de minutes, ce qui m'avait rendu reconnaissante envers lui. Un beau film qui s'était trouvé gâché par une interruption de notre très cher directeur à cause de l'arrivée pressante d'une tempête. Un éclair zébra alors le ciel, me faisant frissonner comme un lapin effrayé. Idiote. La vitre me rendit mon regard, d'un vert assez glauque. Je reportai alors mon attention sur mon amie qui n'attendait que ma réponse. |||

« - Eh bien, j'ai littéralement fondu devant. Par moment j'étais aussi excitée que l'actrice, puis je devenais morte de peur pour elle, avant d'être triste puis heureuse. Vraiment, j'étais plongée dedans à croire que je ne le regardais pas mais que je le vivais. Mais j'aurai tout donné pour être à la place de l'actrice ! D'ailleurs, je compte m’entraîner à reproduire ses danses... Je pense que je vais souffrir ! » ||| dis-je en riant légèrement. ||| « - Mais, je pense également retourner le voir, j'ai été complètement coupée sur ma fin et c'est assez mal passé je dois dire. »

||| Tu m'étonnes que ce ne soit pas si bien passé, vu à quel moment et de quelle façon le film avait été coupé. De quoi pleurer à chaude larme. Je secouai la tête et sans le faire exprès, comme si j'étais attirée par un aimant, mon regard se porta sur Dante, une fois encore. Comment allait-il ? Que pensait-il ? Je m'obligeai à tourner la tête à l'opposé de lui, je ne devais pas le regarder, je l'avais promis. Mon regard se porta sur le dehors. Je voyais les arbres qui se balançaient au rythme des infernales rafales, je voyais des objets s'envoler et le ciel, d'un gris menaçant, semblait prêt à se déchirer pour déverser des montagnes de pluie. Je fermai les yeux un instant et me retrouvai projetée dans mon passé. J'étais dans ma chambre, dans notre château et je m'étais cachée sous mon bureau, grelottant de toute part. Je ne savais pas où était partit mon frère, mais il n'était pas près de moi et je le maudissais de toutes mes forces à cette heure-là. Il savait que je détestais les orages et il n'était pas près de moi. Un éclair déchirait le ciel, suivit d'un bruit assourdissant qui m'arrachait un cri de frayeur. Je tremblais de tous mes membres tellement j'avais peur. Je cachais ma tête dans mes genoux, attendant que le mauvais temps passe, après tout ça passait toujours. Pourtant, il me semblait interminable et chaque minute me semblait des heures. D'un seul coup, je sentis une présence auprès de moi, tandis que quelqu'un me prenait dans ses bras et que je me serrai contre lui, comme si je voulais ne faire plus qu'un avec lui. Je voulais me cacher, je ne voulais pas être là. Des paroles me rassuraient doucement tandis que Dante me gardait serrée contre lui. J'avais toujours aussi peur, mais pourtant, je me sentais mieux. Je savais que j'étais en sécurité dans ses bras. |||

||| Je rouvris les yeux au moment où l'orage grondait à nouveau, ce qui m'arrachai un sursaut. Eh bien bravo Rachel, ton self-control est au mieux de sa forme, ne trouves-tu pas ? J'étais terrifiée, littéralement terrifiée. Je perdais peu à peu le contrôle de moi, et cédais petit à petit à la panique. Je fermai les yeux à nouveau et me concentrai sur ma respiration, me forçant à inspirer et à expirer doucement. Au bout de quelques minutes, je ne ressentais toujours aucun changement, j'étais toujours aussi tremblante de peur. Je me forçai à reporter mon attention sur mon amie qui regardait Vitalic. Je ne savais pas pourquoi, mais je me doutais qu'elle voulait être près de lui. Je me forçai à afficher un sourire, sourire qui paraissait vrai et qui n'exprimait pas la terreur que je ressentais. |||

« - Tu sais, nous devrions nous éloigner de cette fenêtre. Imagines qu'elle se brise, nous serions dans de beaux draps, tu ne crois pas ? »

||| Je souris à ma blague qui se voulait plaisante, mais elle sonnait trop ironiquement pour le prendre comme je l'avais espéré. Eh bien c'était fait, je perdais peu à peu mon contrôle au rythme de la tempête. Plus elle s'intensifiait, plus je perdais mon self-control, moins j'étais moi-même, plus je redevenais la gamine terrorisée par les orages. Je me levai alors tout en m'excusant auprès de mon amie. Je prétextai un léger mal de ventre et lui dis que j'allais prendre un médicament dans les toilettes. Rien en moi ne pouvait contredire ses paroles qui paraissaient tellement vraies, même pour quelqu'un qui me connaissait aussi bien qu'elle. J'étais devenue une reine au niveau des mensonges, il était dur de savoir si je disais la vérité ou pas. Je lui souris et m'excusai une fois encore de la laisser seule, mais je la poussai d'un regard à s'éloigner de la fenêtre pour qu'elle rejoigne quelqu'un et qu'elle ne reste pas seule ici. Après tout, je savais qu'elle était venue avec Pixie, elle serait capable de l'aider, de la réconforter ou de la rassurer plus que je ne le serais. Comment rassurer quelqu'un si on ne l'était pas soi-même ? Allez savoir. Je m'en voulais de la laisser mais je ne pouvais pas céder devant elle, ni devant personne. |||

||| Je marchai tranquillement vers les toilettes alors que mon esprit voulait y courir. Et voilà que les enfantillages recommençaient. Je fermai la porte à clé derrière moi en regardant plus attentivement la pièce dans laquelle je me trouvai. Il y avait des miroirs qui surplombaient plusieurs lavabos au nombre de trois, tout comme le nombre de toilettes présents. Un bruit assourdissant se fit entendre tandis que les lumières se mirent à tanguer. Super. Je m'étais isolée et maintenant, j'avais encore plus peur. Quelle idiote je faisais. Je me posai alors dans un recoin de la pièce et m'assis par terre, la tête entre les genoux, mes épaules la protégeant. On aurait dit une gamine, complètement dépassée par les événements, et c'est ce que j'étais à ce moment là. Je me forçai à respirer normalement tandis que je faisais tout pour me caler outre mesure. |||

« - Ce n'est qu'un moment, ça passera plus vite que tu ne le crois... » ||| Et voilà que j'essayai de me mentir à moi-même, ben voyons, comme si ça allait marcher. |||

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Pixie Parker
Pixie Parker
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyMar 8 Mai - 17:29

Ce matin, en me levant, je me sentais bizarre. Tous ces changements dans ma vie me perturbent vraiment. Ma transformation, mon éloignement avec tout le monde et surtout, l'absence de nouvelle de celle que je considérais comme ma sœur. Plus aucune nouvelle, rien. Pas un mot, pas une visite, silence radio. Qu'est-ce que j'ai pu t'en vouloir ! 15 ans de franche amitié qui partaient en fumée. Bien sûr, j'aurai pu t'écrire aussi mais ma lycanthropie m'en a empêchée.

Et il a fallu que l'on se retrouve ici, dans cette université. Ca été un véritable choc ! Et surtout, il a fallu que tu deviennes vampire, la créature qui doit être mon ennemie. C'est la société qui veut ça et nous, on a décidé de se battre contre tous ces gens qui nous poussent à nous détester et à nous haïr. Nous le savons, ça ne va pas être une partie de plaisir mais la détermination et notre amitié vont être plus fortes que tout.

Pour "célébrer" nos retrouvailles, nous avions décidé de se faire un petit film, comme au beau vieux temps. Et Black Swan était ce que nous avion choisi. J'ai peur car je ne veux pas ressasser mes démons du passé. J'ai peur de craquer devant la haine qui m'habite de ne plus pouvoir danser. Et j'hésite. Pourtant, je t'attends devant le cinéma, les mains dans les poches. Nous rentrons dans la salle et nous nous asseyons côte à côte. Mon cœur palpite, je ne sais pas si tu t'en rends compte avec tes nouveaux sens mais j'en tremble presque. Je ne suis vraiment pas bien et le dialogue est timide entre nous deux. C'est normal, il faut réapprendre à se connaître, apprendre la nouvelle condition de l'autre et surtout passer outre cette mauvaise odeur qui te colle. Parce que, sans être méchante, tu pues le renfermé! Je sais que pour toi, je pue le chien mouillé mais ça ne doit pas être pire que le doux fumet acre et poussiéreux qui me titille les narines, non ?

Un énorme pot de popcorn entre nous deux, voilà que le film débute. Je suis de suite happée par l'intrigue. Il n'y a pas dire, il est vraiment prenant. Mes yeux sont émerveillés par les moments de danse car je peux vous dire sans contrefaçon que le lac des cygnes est l'un des ballets les plus difficiles pour la danseuse principale et le film le fait très bien transparaître. Ce ne sont pas des cracks, rien que la musique de Tchaïkovski en a effrayait plus d'un, donnant du fil à retordre aux chorégraphes. Mais c'est une pure merveille. J'ai déjà vu plusieurs représentations du Lac des Cygnes, un de mes ballets préférés, il faut le dire, avec Casse-Noisette (un autre de Tchaïkovski soit-dit en passant...), le Sacre du Printemps de Stravinsky, Carmen de Bizet et l'Oiseau de Feu de Béjart... Je crois que je peux dire que c'est mon top 5 des ballets qui me font vibrer.

Bref, pour en revenir au film, je peux vous dire que le film est vraiment un chef-d’œuvre et mon cerveau enregistre à la vitesse de l'éclair les chorégraphies faites par le mari de l'actrice principale. Mes pieds ont du mal à rester en place dans mon envie de danser se fait oppressante. Mon impatience dut à ma nouvelle condition me met à mal et s’amuse à me voir trépigner. J’essaye de me concentrer sur le film mais j’ai de plus en plus de mal. Le directeur du campus m’aide à ne pas éclater de rage. Il annonce qu’il faut rester à l’intérieur du lieu où l’on se trouve à cause d’une énorme tempête qui se profile. Parfait, je ne pourrais pas aller me dégourdir les jambes ! Chose que je n’ai pas faite avant de la journée, trop anxieuse par la projection de ce film et de mes retrouvailles avec Charlie. Je n’ai absolument pas géré pour le coup et j’espère ne pas en payer les pots cassés… Surtout qu’il y a beaucoup de personnes que je pourrais blesser… Charlie est trop jeune pour réellement faire le poids et le temps du discours du directeur, les lumières s’étaient rallumées et j’ai pu apercevoir Irina. Elle, au moins et bien que ça me tue de le dire, pourra me maîtriser si je pète un plomb.

Charlie se lève, prétextant qu’elle ne peut plus se remettre dans le film et qu’elle préfère le voir une autre fois. Pourquoi pas, je suis même d’accord avec elle. Je reconnais d’autres élèves comme cet idiot de Vitalic. Notre rencontre ne s’est pas très bien passée et en plus, c’est mon colocataire… De quoi me mettre en rogne ! Mais ce n’est pas grave, je me concentre sur la vampire et me mets à respirer grandement pour me calmer. Non, ce film n’était pas une bonne idée.

Nous sortons de la salle et on se sert des rafraîchissements… Tiens, les dents longues peuvent boire autre chose que du sang ? Bizarre, je n’aurai jamais cru… Les coups de tonnerres pleuvent au-dessus de nos têtes et je vois la jeune femme sursauter. Mes lèvres s’étirent et je ne peux pas m’empêcher de la taquiner.


- Dit donc, pour une vampire, tu es plutôt trouillarde !

Une autre étudiante se plante devant nous et commence la discussion avec Charlie. Je ne la connais que de vue je m’écarte un peu du duo. C’est une sorcière et je ne suis jamais très à l’aise avec eux. Je préfère les éviter et tout le monde s’en porte mieux. Sait-elle qui je suis ? Sait-elle que ma meilleure amie est une vampire ? Ces questions restent sans réponse tandis qu’elles palabrent sur la joie que ça doit être de pouvoir danser. Je ne peux qu’acquiescer à leur souhait, je ne me sens qu’en paix avec moi-même qu’une fois que mon corps se met à danser au rythme de la musique. Je préfère m’éloigner une bonne fois pour toute, je suis trop fragile pour rester à faire la discussion. Je peux parler de Charlie, mais je ne vaux pas mieux. Je ne sais pas canaliser ce trop-plein d’énergie qui circule dans mes muscles. A tout moment, je peux perdre le contrôle et créer une catastrophe comme ce qui aurait pu arriver dans le parc si Ezechiel n’était pas intervenu. Je m'approche de la porte d'entrée et je peux entendre le bruit qui règne dehors. C’est un véritable déchaînement de la nature. La pluie tombe par trombe d’eau, le vent fait plier les arbres et les éclairs zèbrent dangereusement le ciel. C’est sûr, ce n’est pas un temps à mettre un chien dehors… Heureusement que la vampire n’est pas entendu cette remarque, elle se serait vengé de la pique de toute à l’heure !


Dernière édition par Pixie Parker le Jeu 10 Mai - 22:11, édité 1 fois
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Dante V. Thorne
Dante V. Thorne
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyMer 9 Mai - 18:51

Dante était resté a l’écart, il aurait pu aller voir sa voisine de chambre et discutait avec elle ou alors faire la connaissance des autres personnes coincées avec lui dans cet enfer pourtant, il n’en fit rien restant a l’écart tout en regardant sa sœur, sa jumelle discuté avec sa voisine. Rachel avait une attitude plutôt détendue, mais Dante pouvait le sentir dans son propre sang qu’à l’intérieure la jeune femme était terrorisé. Pourquoi ? Avait-elle peur des orages ? Où pensait-elle à quelqu’un qui était peut-être resté à l’extérieur. Tout ça il n’en avait aucune idée et pourtant, il mourrait d’envie de le savoir. Dante aurait tellement voulu aller la voir et la prendre dans ses bras pour la réconforté, mais il ne pouvait pas elle lui avait promis de resté à l’ écart de lui et pour lui rendre la tâche plus facile Dante ne voulait pas aller la voir pour s’imposer.

Le jeune homme cessa de se torturé et tourna la tête vers la fenêtre, il préférer regarder la tempête faire rage plutôt que de voir sa sœur l’ignoré comme ça. Aussitôt son esprit divagua, il se mit a pensé a ceux qui était peut être en danger dehors et aussitôt une image survint dans son esprit Rebekah où était-elle ? Il chercha dans ses poches à la recherche de son téléphone et il se rendit compte qu’il ne l’avait pas pris. Aussitôt la colère le submergea, qu’elle idiot faisait-il de ne pas l’avoir prit franchement, comment allait-il avoir de ses nouvelles maintenant. En jetant un coup d’œil derrière lui Dante se demander a qui il pourrait bien empruntait un téléphone juste histoire de se rassuré quoi. Il s’apprêtait a allait voir Charlie quand il vit Rachel quittait la pièce pour se dirigeait vers les toilettes des femmes aussitôt le jeune homme se figeas que pouvait-il bien se passé ? Était-elle malade ? Ou alors simplement une envie d’aller aux toilettes. Il patienta planter au milieu de la pièce comme un piquet, quelque chose n’allait pas cela faisait trop longtemps qu’elle était partie, soudain il se sentie mal comme nauséeux et la pièce se mit a tournée, Dante sut immédiatement que ces sensations n’étaient pas de lui et que le souci venait de Rachel. Il se mit presque à courir en direction des toilettes quand une petite blonde lui barra le passage.

-Pas le droit d’entré c’est les toilettes des filles. La jeune femme sourit de façon déplacée à Dante. Le jeune homme ne répondit même pas il se contenta de sortir son petit briquet en argent et l’ouvrit aussitôt une minuscule boule de feu se forma dans sa main. –Si tu tiens à ta tignasse blonde bouge de là. La jeune femme prit un air offusqué et parti dans la direction opposée du jeune homme. Aussitôt Dante franchit les portes des toilettes à la recherche de sa sœur. Il la trouva en boule dans un coin de la pièce en train de se parler à elle-même. Il s’approcha d’elle prudemment et se mis a genou devant elle. Doucement il vint placer sa main sur sa tête afin de caresser ses cheveux, Dante n’était pas habitué à avoir des gestes tendres comme ça avec une personne qu’il connaissait à peine pourtant avec Rachel il n’hésita pas une seconde. Il se rapprocha encore plus sans jamais cesser de lui caresser les cheveux et vint déposer un baiser sur le sommet de sa tête.

-Calme toi Rachel je suis là, il ne t’arrivera rien je te le promets, jamais. Il passa ses bras autour de Rachel et la serra fort, il voulait qu’elle sache qu’il était là et surtout qu’il la protégerait.
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L'Oracle
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyJeu 10 Mai - 19:18

Les dirigeants du Campus avaient eu la bonne réaction. Prévenir chaque étudiant et leur interdire de sortir, les obliger à rester sous un abri, dans un lieu sûr. Le Directeur en avait même sourit à l’idée que certains d’entre eux entendraient le message d’alerte tandis qu’ils se trouvaient au toilettes… Il avait pourtant bien vite perdu son sourire. Bien au chaud à l’intérieur de son bureau, le soleil avait depuis longtemps disparu sous les nuages et il n’avait presque pas vu la nuit tombée. Pourtant… Elle était là. Et elle n’était pas venue seule. Des rayons argentés puissant traversèrent les fenêtres du bureau du directeur, venant illuminer la pièce. Surprit, imaginant une accalmie, il se tourna vers la source de lumière et ce qu’il vit le fit frissonner d’effroi. Une Lune parfaitement ronde se frayait un chemin au dessus des nuages. Plus personne n’était en sécurité nulle part à présent. Les lycans, enfermés au même titre que les autres ne tarderaient pas à perdre contrôle, le loup en eux demandant à prendre le dessus. C’était une catastrophe… Les vampires ne tarderaient pas à avoir soif également. Que se passerait-il alors ? Un affrontement ? C’était hors de question ! Pas au sein de son école. Il fallait qu’il passe un deuxième message.

Une bourrasque de vent le sortit de ses pensées morbides et le bâtiment trembla si bien que son bureau fut sans dessus dessous en quelque seconde. Il manqua de se prendre la lampe dans le visage et tomba de sa chaise en arrière en tentant de l’éviter. Sa tête heurta le sol et il en fut assommé… Il n’y aurait pas de second message, les étudiants devront gérer la crise seuls.

Au supermarché pendant ce temps…
La tempête se fit plus menaçante encore et tandis que de petits groupes se formaient, les vitres au sommet du bâtiment explosèrent de toute part sous la pression. Le vent s’engouffra tel un ouragan à l’intérieur des lieux et les objets se mirent à voler sans même qu’une baguette ne se soit lever. Des rayons entiers se retournèrent. L’un deux heurta un groupe d’élève. Une élève resta bloquée sous l’amoncellement de boite de conserve tenu par l’armature métallique du rayon. Un cri strident sortit alors de sa bouche. Sa jambe était maintenant brisée, d’une magnifique fracture ouverte. C'était Mischa.

A la bibliothèque pendant ce temps…
Le bâtiment, l’un des plus vieux du campus, résista pourtant aux bourrasques de vent qui le menaçaient. Ezechiel venait de recevoir un message beaucoup moins ragoûtant. Quelqu’un venait d’utiliser le portable de sa petite amie pour le prévenir qu’elle venait d’être blessé dans l’effondrement d’un rayon au supermarché. Le garçon décida de la rejoindre et cette décision fit place à un débat, jusqu’à ce que la nature ne les fasse taire encore…
Le bâtiment fut littéralement secoué et des montagnes de livres s’écroulèrent des différentes bibliothèques. L’une d’elle s’écroula sur la jeune Lily qui discutait avec un jeune homme. Par chance, ce dernier était un lycan. Il ralentit la chute de la bibliothèque et lfut bientôt aidé par les autres pour aider à sortir Lily. Bon réflexe n’est-ce pas ? Sauf que les premiers rayons de la lune perçaient déjà à travers les fenêtres et que le jeune lycan, ayant fait preuve de sa force, se sentit perdre le contrôle, basculer. Son loup le secoua et…

Au cinéma pendant ce temps…
Il n’y avait pas de fenêtre en ce lieu et nulle ne savait alors que la pleine lune menaçait chaque lycan de transformation. C’était pourtant certainement le lieu le plus sûr du campus. Moderne, robuste, rien ne pouvait l’atteindre. On entendait le bruit de la tempête à l’extérieur mais rien ne venait ébranler le lieu. Cependant, il s’y trouvait deux vampires et un lycan en passe de se transformer. La sécurité n’y régnerait bientôt plus.
La jeune Pixie se transformerait et les deux vampires n’auraient d’autre choix que de la maitriser autant que faire se peut et ce sans la mordre. Car pour eux aussi, l’attente devenait une véritable torture. Les battements affolés de cœur humain ne cessaient d’appeler leurs canines à transpercer leur peau. La faim les tiraillant.

Dans le bar pendant ce temps…
Rien ici ne résista bien longtemps. Le lieu fut inondé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et bientôt, même les sortilèges d’étanchéité n’y purent rien. Des rafales d’eau s’engouffraient à l’intérieur, déplaçant les meubles et bientôt le lieu serait totalement irrespirable. Ceux coincés ici n’y resteraient pas bien longtemps. De plus, les menaces de transformations des lycans furent mises à exécution et tandis que Lucian luttait contre la sienne, il entendit la jeune Pixie se tordre de douleur. Il devenait urgent de la rejoindre et de l’aider à se contrôler. D'autant plus que les vampires présents dans le bar ne tarderaient pas eux non plus à ne plus répondre de rien.

VOTRE MISSION

Au supermarché, votre mission à tous sera de sécurisé l'endroit le plus possible, d'encadrer Mischa et de lui prodiguer les premiers soins après l'avoir sortie en délicatesse de sous le rayon. N'oubliez pas qu'un blessé doit bouger le moins possible.

A la bibliothèque, vous pourrez jouer ce que l'Oracle vient d'énoncer et donc faire vivre le débat pour ou contre la sortie du lieu pour rejoindre le supermarché. La transformation imminente de Louis ? Qu'allez vous faire ? Etes vous toujours en sécurité ?

Au cinéma, tous semblait parfait pour vous, pourtant trois d'entre vous sont sur le point de s'affronter ou de dévorer les humains. Le danger est à l'intérieur, pas à l'extérieur... Comment gérerez-vous cela ?

Au bar, la situation est des plus critiques, si certains d'entre vous pensaient y rester et boire tranquillement en attendant que cela passe, il se plantaient. Il est temps d'agir, d'autant plus que bientôt le cinéma sera le lieu d'un carnage.


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Pixie Parker
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MessageSujet: Re: Faites vos jeux Faites vos jeux EmptyJeu 10 Mai - 23:04

Dehors, c’est l’apocalypse mais je savoure le fait de me savoir à l’abri. Ici, je suis sûre que le plafond ne me tombera pas sur la tête… De moins je l’espérais fort ! J’avais délaissé quelques instants Charlie parce qu’il fallait l’avouer, je ne me sentais pas très bien. Je colle finalement mon dos contre un mur et je me laisse tomber par terre. Je l’observe du coin de l’œil, ma meilleure amie, ma sœur de cœur, celle pour qui j’aurais pu me battre conte le monde entier… Elle était bien loin la promesse qu’on avait faite d’être les meilleures amies, à la vie à la mort, quoi qu’il arrive. On ne savait pas à l’époque que nos natures allaient être si éloignées l’une de l’autre. Et pourtant, quand je te regarde, j’éprouve toujours cet amour fraternel à ton égard. Tu m’as manqué. Ton rire et ta joie de vivre… Nos moments bien à nous m’ont manqué. Notre passion pour la danse que nous aimions partager en allant voir des spectacles ou quand tu me poussais à m’entraîner plus durement pour que je sois la meilleure. Tu aimais bien me voir souffrir ! Les parties de rigolades que nous avons eues quand même ! Ragaillardie, je te souris quand tu tournes la tête dans ma direction. Je me lève pour te rejoindre mais je n’ai pas fait deux pas que je me stoppe net, une douleur venant de traverser mes reins. Non…

Mon sourire se fane et mon visage se crispe. Ce n’est pas possible… Je sais quand cela doit se produire, je fais très attention aux cycles lunaires pour ne pas me retrouver en compagnie à cet instant. Mes neurones s’affolent et l’image de mon calendrier me revient en mémoire. J’étais tellement anxieuse de passer ce moment avec toi que j’en ai oublié la pleine lune. Comment ai-je pu être si inconsciente !


- Charlie… Charlie !

Je ne sais pas comment réagir, je reste pétrifiée sur place. Dans ma tête, plus rien ne fonctionne, les minutes s’allongent, rien ne se passe, j’ai l’impression que le temps reste en suspens et des personnes se sont tournées dans ma direction, se demandant ce qui m’arrivent. Personne ne réalise le danger… Pas encore… Peut-être que c’est une fausse alerte, peut-être que mon imagination me joue des tours. Un éclair me traverse le dos, m’obligeant à poser un genou un terre et je n’ai pu retenir un gémissement. Cette fois-ci, il n’y a pas de doute sur ce qui va se produire dans quelques instants. Je panique car je sais que je n’ai aucun contrôle sur mes transformations. Pourvu que je ne me transforme pas en Crinos ou en Hispo parce qu’en plus d’être une catastrophe, je serais incapable de me contrôler et je sais que sous ces formes-là, je peux tuer sans aucune autre forme de procès. L’idéal serait que je me change en Lupus et je ne ferais de mal à personne mais j’ai remarqué que plus la situation était délicate et plus mes transformations étaient dangereuses.

Je commence à enlever ma veste mais une nouvelle vague de douleur me saisit me faisant interrompre toute action. Ma respiration est haletante, mon cœur cogne fortement contre ma poitrine, ma température augmente, le processus s’est enclenché. Mes pires craintes sont sur le point de se faire réelles. Je ne veux pas blesser un innocent et malgré le fait que je n’apprécie pas grand monde, je ne suis pas un monstre pour autant. Ma tête me lancine, mes muscles me torturent, tout dans mon corps n’est que souffrance. Je tremble et j’essaye de « retenir » la transformation, sans vraiment savoir comment je fais. La peur sûrement.


- Charlie… Va… Avec Irina… Aaaaah… Vous êtes les seules… Je ne contrôle rien… AAAAAAH !

Malheureusement pour moi, plus j’essaye de lutter et plus c’est un calvaire pour mon corps. Je n’ai eu le temps que d’enlever ma veste qu’un déchirement se fait entendre. Les coutures de mon pantalon sont en train de lâcher. Je prie pour que je me transforme en simple loup sauf que l’enfer qu’est devenu mon être me donne un très mauvais pressentiment. Des poils apparaissent alors que je me tords de douleur.

- Courez !

Ma voix est déjà plus grave et plus rauque. Je ne peux plus rien retenir et je me laisse submergée dans un cri terrifiant. Mes os craquent sinistrement, mes ligaments s’étirent jusqu’à vouloir se rompre, mon visage se métamorphose et bientôt, il ne restera plus grande chose de la petite et frêle Pixie que je suis.

La jeune femme disparaît alors qu’à se place grandit le Crinos. Le cri humain se change en hurlement bestial et dans un rugissement, la Bête déchirent sauvagement le reste de vêtement qui la gêne à sa pleine transformation. Tout est silencieux, personne n’ose bouger. Le souffle rapide, le Crinos pose les yeux sur la personne qui se trouve la plus proche d’elle. Une jeune femme. Mais pas n’importe laquelle, elle le sait. Elle renifle l’air et ses babines se retroussent. Un vampire. Les yeux flamboyant, la crinière blonde se hérisse et la Bête lève un bras en direction de la créature de la nuit la pointant de son long doigt griffu. Une voix gutturale se fait entendre :

- Tuer !
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