Caleb Tobias
☼PRINCE☼

-ft-Gary Oldman

Me ☼ Myself ☼ I

Je suis Caleb Tobias Prince âgée de 42 ans. Je suis né(e) le 27 décembre 1979 à Londres. D'origines Anglaise, je suis de sang mêlé. Je suis célibataire. ♬ Métier : Médicomage ♬ Baguette : Bois de sorbier (guérison et vie) et larme de phœnix, 28 cm ♬ Patronus : un springboks ♬ Groupe : l'Eclipse ♬

☼Tell me a story☼

☼Citation☼

Prologue

Les douze coups de minuit du grand Big Ben résonnaient entre les murs de la ville de Londres. Une brume épaisse enveloppait les rues étroites, les voilant si bien que la perception de l'œil humain n'excédait pas les deux mètres. Le ciel, jonché de nuages noirs et menaçants, annonçait clairement l'arrivée imminente d'un orage. Cependant cette menace était de loin la moins importante à cette heure dans les rues piétonnes de la ville de Jack The Ripper. Ses pavés avaient la réputation d'avoir vu plus de sang que de pluie. Si les murs avaient pu parler, sans nulle doute nous auraient-ils confié les innombrables horreurs auxquelles ils avaient été contraints d'assister. Heureusement pour Jack, ils demeurent muets, renfermant les secrets comme les tombes renferment les morts.
Vers 22h, la plupart des passants commençaient à se hâter de rejoindre leur chaumières, pour se mettre à l'abri. L'agitation régnait alors encore un temps, seulement un temps. Jusqu'à ce qu'elle laisse place au vide perturbé par les quelques vagabonds qui aimaient encore à roder dans les environs si tardivement. Ceux-là n'ont peur de rien. Et pour cause, ce sont eux qui sont craints. Ils errent dans les rues, les connaissent par cœur, la brume n'est pas un handicape, au contraire. Elle leur permet l'effet de surprise. Ils ne se perdent pas mais aiment à recueillir plus ou moins amicalement les quelques âmes perdues et esseulées. Non, il ne fait pas bon se perdre dans les rues de Londres après minuit. Dans ce cas, la pluie prend des airs de véritable ami, lorsque par magie, elle écrase la brume qui jusque là vous empêchait de faire face ou d'éviter les menaces potentielles.

Un craquement retentit, à l'exacte suite du dernier son de cloche de la majestueuse tour. Un claquement sourd, et des volutes de fumées noires vinrent perturber le brouillard environnant. En son sein, un homme, grand et enveloppé dans une cape flottante étonnement noire. La silhouette amaigri portait précieusement un petit paquet, finement dissimulé dans le pli de sa robe. Il lui murmura quelques mots, abaissant son visage aussi prêt que possible du paquet de linge puis releva soudainement la tête, surpris par un premier éclair violent. Celui-ci frappa juste sur le bâtiment auquel l'homme en noir faisait face, illuminant par la même occasion l'imposante et repoussante devanture d'un orphelinat. Sur le fronton, on pouvait lire ceci : C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté.
L'homme fixa cette devise pendant un temps puis s'approcha, d'un pas assuré vers les marches de l'orphelinat. Il s'accroupit sur le sol pour y déposer la petite boule de draps et déposant un doux baiser sur son front il murmura quelques mots... « Puisses tu la trouver et à jamais, la garder. »
S'écartant légèrement, les prunelles noires de l'homme s'ancrèrent dans celles émeraudes du petit être si bien blottit dans l'épaisseur de tissu. Le petit minois semblait examiner chaque trait de visage de l'homme qui le surplombait, comme s'il souhaitait le graver dans sa mémoire à tout jamais, comme s'il le découvrait, stupéfait. L'homme esquissa un léger sourire teinté d'une profonde tristesse cependant, avant de se lever et de s'écarter pour de bon. Il fit quelques pas en arrière et l'enfant se mit à pleurer. Il ne voyait plus le visage de l'homme. D'un sortilège imprononcé, on frappa avec véhémence à la porte qui bientôt s'ouvrit. Au même moment, un nouveau craquement vint troubler le silence orageux. L'homme n'était plus là.
Une jeune femme brune apparut sur le seuil et s'accroupit presque aussitôt pour ramasser l'enfant lorsqu'elle entendit ses premiers pleures. Elle le prit dans ses bras et jeta un regard à l'horizon, tentant de calmer l'enfant en le berçant doucement et en lui offrant un doigt qu'il attrapa.

Un petit morceau de parchemin avait été glissé dans son berceau de fortune.

« Caleb Tobias Prince,
né le 27 décembre 1979 »

A la manière d'une gourmette, c'était là les seules bribes d'identités.

Chapitre I

Septembre 1989

La petite tête au cheveux étonnement bruns et aux yeux étonnement verts avait déjà bien grandit. Il n'était plus ce nourrisson à peine venu au monde. Dans trois mois, le 27 décembre, il entrerait dans sa dixième année. Mais là n'était pas le plus important en cette année de 1989. Il s'était depuis sa plus tendre enfance attaché à une petite fille, orpheline comme lui, abandonnée à la naissance avec pour seule identité, un nom, un prénom et une date de naissance. Elle était arrivé un an avant lui à l'orphelinat et grandissant ensembles, se sentant inexplicablement proches l'un de l'autre, ils s'étaient liés d'une amitié sans limite. Il devint alors très rare de les trouver l'un sans l'autre, si ce n'est la nuit, lorsque le couvre feu retentissait et qu'ils devaient rejoindre leur dortoir respectif. C'était de loin le moment le plus triste de la journée. Aussi étaient-ils les enfants qui dormaient le moins au sein de la résidence. Ils avaient pris l'habitude de se coucher le plus tard possible et de se lever le plus tôt possible, quitte à s'assoupir dans la journée, du moment qu'ils étaient ensembles.
Caleb n'était pas un enfant sauvage. Il fut tourmenté comme tous les autres par les questions que l'on est en droit de se poser lorsque l'on est orphelin, mais cela ne perturba pas son enfance, et encore moins son rapport aux autres. Pour la petite fille, prénommée Arianna, il en fut légèrement autrement. Elle ne cessait de répéter à Caleb qu'ils étaient différents et qu'un jour ce serait une évidence. Caleb ne comprenait pas ce qu'elle voulait lui signifier et Arianna aurait été bien incapable d'expliquer elle-même ce sentiment étrange d'être à part. Elle le sentait, disait-elle, comme une intuition, un pressentiment, plutôt heureux de surcroit. Elle aimait à se sentir différente, peut-être même supérieur.
Le fait est qu'elle avait raison. Lorsqu'il se passait quelque chose d'anormal ou d'extraordinaire au sein de l'orphelinat, ces deux enfants n'étaient jamais bien loin. Et lorsqu'à 11 ans Arianna reçu sa lettre de Poudlard lui annonçant qu'elle était une sorcière, ses soupçons furent confirmés, pour de bon.
Cet événement marqua Caleb. Deux hommes étrangement vêtu vinrent emporter son amie. Il crut bien ne jamais la revoir. Ce fut après quelques semaines d'absence totale de nouvelle et de déprime pour le petit garçon, qu'une lettre arriva, apporter par un hibou. Elle lui était adressé, à lui, et à personne d'autre. C'était Arianna. Elle était dans une école pour sorciers, avait été envoyé chez les Serdaigles et se sentait parfaitement à sa place. Caleb fut complètement secoué et la crut folle un instant. Qu'avaient-ils fait à son amie pour qu'elle raconte de telles sornettes.. Elle lui assurait qu'il la rejoindrait bientôt, qu'il n'avait pas à s'en faire, qu'elle rentrerait pour les grandes vacances et qu'ils repartiraient ensembles cette fois à « Poudlard ». Caleb avait refermé cette première lettre, complètement incrédule. Il s'était décidé à ne plus répondre, la croyant bercée de folie. Mais une autre lettre arriva, celle-ci beaucoup moins agréable. La lettre était rouge sang et se mit à parler, que dis-je, à hurler sur le petit garçon, aussitôt qu'il l'eut touchée. Une lettre qui vous sermonne ? Bon sang mais par quel diable avait-elle été ensorcelé.
Le garçon se laissa séduire peu à peu, finissant par correspondre avec son amie d'enfance qu'il voulait croire à présent. Il se mit à imaginer tout ce que lui racontait sa meilleure amie et à craindre de ne pas être à la hauteur de ses espérances. Et s'il n'était pas comme elle ? « Son petit sorcier » comme elle avait pris l'habitude de l'appeler ? Et s'il n'avait aucun pouvoir lui ? Étrangement, les phénomènes paranormaux avaient cessés depuis le départ d'Arianna. Le garçon avait tout pour croire qu'elle seule appartenait à ce monde magique qu'elle lui décrivait.
Il avait envie d'y croire. Croire qu'il sortirait un jour de ce lieu sombre et triste, croire que peut-être là-bas il en saurait plus sur ses origines, que quelqu'un pourrait mieux le renseigner. Car s'ils avaient tout deux des pouvoirs magiques, s'ils appartenaient au monde magique, alors il apparaissait évident qu'au moins l'un de leur parents en soit également.

Arianna rentra effectivement pour les grandes vacances, des étoiles plein les yeux.

Le petit garçon avait attendu ce jour depuis dix longs mois. Ils n'avaient jamais été séparés aussi longtemps. Arianna rentrerait ce matin, après presque une année passée dans un monde inconnu du garçon. Il se leva encore plus tôt que d'habitude et se prépara pour accueillir son amie. Elle lui avait tant manquée. L'année sans elle avait été encore plus triste à l'orphelinat. Et bien qu'il se soit lié d'amitié avec d'autres, nul n'avait su remplacer la petite fille de son enfance. Elle était comme sa sœur, comme une jumelle. Il avait réussi à négocier un droit de sortie pour aller lui-même la chercher à la gare avec l'envoyé ministériel qui serait chargé de la ramener à l'orphelinat.
Ce voyage fut pour lui le premier pas vers ce monde auquel il appartiendrait surement bientôt. Il fut bientôt ébahi de passer à travers un mur pour découvrir une voie de train caché des humains dénués de pouvoirs magiques. Le Poudlard Express ne tarda pas à faire son apparition et un sourire niais et incontrôlable naquit sur son petit visage. Il ne cessait pas de gigoter, tremblant de partout, complètement excité à l'idée de la revoir. Il la chercha des yeux et lorsqu'il l'aperçut enfin, ce fut une explosion de joie. Elle était bien revenue, comme elle le lui avait dit. Elle était là et si on en croyait ses prévisions, ils n'auraient plus à se quitter maintenant.
Elle le vit à son tour et un large sourire illumina son visage tandis qu'elle courrait vers lui, trainant derrière elle d'énormes valises. Il en fit de même, sans les valises cependant et elle lui sauta dans les bras.

« Caleb ! » lâcha-t-elle tandis qu'il lui répondait d'un simple sourire. « Bon sang ! Mais qu'est ce que tu as fait à tes cheveux ? T'attend quoi pour les couper ? » Fit-elle en attrapant une mèche de cheveux ébène. « J'aime bien les avoir longs, tu n'aimes pas ? » Répondit le garçon amusé de cette toute première remarque. « Bah... Si, enfin ça te va bien, c'est sûr, mais c'est juste que je suis pas habitué.. » Fit-elle en le détaillant du regard avant de reprendre ses valises lorsque l'homme envoyé par le ministère les eut rejoint. « Mince comment tu fais pour porter tes deux énormes valises ? » Fit le petit garçon en en prenant une à la petite fille. « Elles sont impressionnantes mais je les ai ensorcelées pour qu'elle ne pèse rien, juge par toi-même ». Caleb s'exécuta et ses yeux s'écarquillèrent. C'était là une preuve de plus que la magie existait réellement.

Les deux gamins rentrèrent à l'orphelinat de nouveau réunis.
Les vacances furent l'occasion pour Arianna de montrer ses cours à son ami. Elle aurait aimé lui en montrer plus en exécutant quelques sortilèges devant lui mais c'était formellement interdit et elle risquait le renvoi de Poudlard.
Le moment le plus heureux de leur vacances fut celui ou Caleb reçu à son tour sa lettre pour Poudlard. Elle avait décidément eu raison sur tout, depuis le début. Ils étaient tout deux différents, ils appartenaient à un autre monde.

Chapitre II

Les plus belles années..

Cette deuxième rentrée pour Arianna fut la première pour Caleb qui contre toute attente ne fut pas envoyé chez les Serdaigles comme son amie l'avait été. Ce fut les verts et argents qui lui ouvrir leur porte. Cette seconde mise à l'écart aurait pu les séparer cette fois pour de bon, mais il n'en fut rien. Caleb et Arianna ne prirent pas à ce point leur maison au sérieux. Leur vie continua à peu de chose près comme à l'orphelinat. Ils passaient leur journée ensemble et s'arrangeaient pour se quitter le soir, le plus tard possible et se lever le matin, le plus tôt possible. Rien ne pourrait les séparer.
Leurs scolarité fut celle d'enfants parmi tant d'autre.
Ils firent tout d'eux honneur à leur maison, affirmant tout deux des caractères très différents, tout comme les opinions.

Arianna montra une curiosité de tout, une avidité de savoir sans précédent. Elle n'était jamais rassasiée de connaissance, voulant toujours en apprendre plus, approfondir, maitriser mieux. Elle fut un très bon élément. Ses professeurs durent même la freiner dans ses recherches pour qu'elle ne se perde pas en chemin. Elle étudia tout ce qu'elle avait à portée de main.
Caleb appris beaucoup à ses côtés, elle lui racontant ses lectures, ses trouvailles les plus surprenantes.
Lui montra des capacités extraordinaires en potions et eut alors des rapports privilégiés avec le directeur de sa maison et professeur de potions, qui n'était autre que son père biologique. Rogue ne lui révéla jamais la vérité, malgré les questionnements et les périodes de malêtre du garçon concernant ses origines.
Le garçon trouva en Severus Rogue un véritable mentor. Ce dernier veilla sur lui, dans l'ombre la plus totale. Caleb passa beaucoup de temps à apprendre à ses côtés, passionné par les potions, il demanda comme des cours particuliers. Rogue fut là pour lui, malgré son côté étrangement mystérieux et sombre que Caleb ne réussit jamais à percer de lumière. Il lui confia ses doutes et ses craintes, ses peines également et le professeur pourtant si froid, trouva bien souvent les mots pour le soulager.

Flashback

Les cheveux du garçon ne cessaient de pousser, faisant peu à peu disparaître son visage. L'adolescence avait apportée avec elle, de nombreuses questions. Caleb avait passé des nuits entières à réfléchir. Il n'avait aucun repère, si ce n'était Arianna et leur rencontre à l'orphelinat. Par où commencer les recherches lorsque tout ce que l'on a c'est un nom un prénom et une date de naissance. Il savait qu'il était sorcier et donc qu'au moins un de ses parents l'était. Mais c'était bien trop mince pour espérer ne serait-ce qu'une toute petite piste. Non, il ne savait rien de ses origines et il n'en saurait peut-être jamais plus.
Les insomnies que lui provoquait ces questionnements en faisait peu à peu un véritable zombie, lui prenant toute son attention et le fragilisant nettement. C'était dans cet état qu'il avait raté la première potion de toute sa vie à Poudlard. Oui, il avait oublié une étape, ou du moins un détail qui pourtant été primordial pour le résultat. Une potion plutôt simple que tous les autres avaient réussis haut la main. Lui avait échoué. Il fut dès lors convoqué par le professeur et directeur de sa maison. C'était le sort réservé à quiconque échoué dans son cours. Un rattrapage en guise de punition et d'apprentissage.
Caleb se rendit alors dans les cachots vers 20h afin de refaire et de parfaire cette potion si simple sur laquelle il venait de trébucher. Rogue fut d'abord sec avec lui, comme à son habitude, regrettant l'échec de son meilleur élève. Mais l'élève semblait diminué, nettement affaibli.
Il n'en fit rien. Il ne devait pas se ramollir, montrer quelque affection, même à son propre fils. Non, c'était formellement interdit. Il le laissa travailler, restant en retrait après quelques réprimandes pour son manque d'attention lors des derniers cours. Caleb s'exécutait mais son esprit était ailleurs.

Il leva la tête de son chaudron et fixa le professeur.
« Je ne sais pas qui je suis... Jusque très récemment, ça m'était complètement égal mais... Comment pourrais-je savoir ce que je veux faire, qui je veux être alors que je ne sais même pas qui je suis et d'où je viens ? » Fit le garçon qui jusque là n'en avait encore parlé à personne. Il fixait intensément son professeur comme si ce dernier pouvait lui offrir les réponses à toutes ces questions. Lorsqu'il le vit baisser la tête, il perdit espoir. Personne, jamais ne saurait lui dire qui il était. Il baissa la tête à son tour.
« Tu es Caleb Tobias Prince, élève de 6ème année chez les Serpentards, élève brillant en potion et promis à un grand avenir s'il poursuit son option médecine des plantes... » Commença Rogue avant d'être coupé par le garçon « de père et de mère inconnus ». Rogue baissa la tête une seconde fois. Il avait l'impression que le garçon savait quelque chose, ou qu'il pourrait le lire s'il soutenait trop longtemps son regard. « D'ou tu viens ne fait pas de toi ce que tu es Caleb. C'est ce que tu fais chaque jour qui te construit et t'amènera à devenir quelqu'un. » Finit-il simplement. « Reprend le travail veux-tu ? »
Le garçon jeta un dernier regard à son professeur puis observa la salle de potion avant de se replonger dans la confection de la sienne.
Lorsqu'il eut finit, la potion réussit cette fois et brillamment, Rogue lui permit de partir. Il put alors respirer de nouveau. Chaque moment passés avec son fils semblaient suspendus.

Il resta quelques heures à réfléchir dans son bureau avant de rejoindre celui de Dumbledore. L'envie de tout révéler à Caleb l'animait. Il n'en pouvait plus de le laisser sans réponses alors qu'il aurait pu soulager l'esprit du garçon. Il remerciait le destin d'en avoir fait un sorcier car ainsi il pouvait veiller sur lui et le voir grandir, le cotoyer, mais il regrettait de ne pas pouvoir être plus pour lui qu'un directeur de maison, qu'un professeur de potion. Ce gamin avait besoin de repère, avait besoin d'un père à défaut de pouvoir un jour avoir une mère.

« Mais pourquoi faudrait-il continuer de le lui cacher ?! Il a besoin de savoir ! »
« Il serait en danger Severus, et que faite vous de la promesse faite il y a 16 ans ? »
« Il perds pieds Albus... »
« Severus, souvenez vous des motivations de ce choix. Il ne doit pas savoir, tout comme Arianna ne doit pas savoir. Ils sont en sécurité tant que tout le monde ignore qui ils sont réellement. Ne croyez vous pas que celui à qui vous avez secrètement juré allégeance pourrait être furieux d'un tel secret ? Votre fils est aussi celui de Lily.. Le demi-frère du garçon qui a survécu. Nous ne pouvons nous permettre des les mettre en danger Severus. »
Rogue déglutit haïssant ce choix qu'il avait fait 16 ans plus tôt.
« Je sais qu'il doit être difficile pour vous de le voir chaque jour, de le voir se chercher puis se perdre.. Mais c'est le mieux à faire. » Termina Albus Dumbledore.

Fin du Flashback

Arianna elle, se montra moins perturbée que Caleb concernant l'absence d'origines, en apparences du moins. Car elle n'aurait pu l'avouer mais elle espérait qu'au détour d'un grimoire elle apprendrait quelque chose qui la renseignerait sur ses origines, quelques choses qui ne ferait aucun doute, sonnerait comme une évidence. Cette évidence n'arriva jamais.
Arianna avait de tout temps, la ferme intuition de la supériorité des sorciers sur les moldus et du danger que représentait le mélange des sangs. Caleb lui ne s'était guère intéressé à de telles considérations et ce préjugé lui semblait bien surfait. Ignorant jusqu'à la composition de leur propre sang, ce sujet fut plusieurs fois source de conflit entre eux mais ne les sépara pas, encore une fois.

Ils obtinrent tout deux leurs buses puis leur aspic avant de quitter Poudlard.

Chapitre III

L'après Poudlard...

Caleb devint médicomage à Sainte Mangouste. Ses connaissances en potions et en médecine par les plantes lui permirent d'intégrer immédiatement l'hôpital et de faire rapidement ses preuves en tant qu'interne.
Le jeune homme, encore marqué de morosité parfois, à l'âge de 18 ans, cru bien que tout ses idéaux s'effondraient lorsque la réputation de Severus Rogue fut salie. L'homme qu'il avait tant aimé, l'homme qu'il avait pris pour modèle venait d'assassiner le directeur de Poudlard et de prendre la tête de l'école en affirmant son appartenance aux rangs du Lord, les mangemorts.

Flashback

Lorsque la nouvelle tomba, Caleb se trouvait à l'hôpital. Il était de garde pour la nuit dans le service des pathologies des sortilèges, au 4ème étage, le service qu'il détestait le plus arpenter. Son service préféré étant au 3ème étage, empoisonnement par potions et plantes. Ce service était le plus effrayant et aussi le plus dangereux. La plupart des patients, atteins de démence irréversible, étaient bien souvent imprévisibles. Caleb aimait être de garde, mais pas dans ce service. Il n'avait pourtant jamais manqué de courage, mais c'était à vous glacer le sang, une nuit dans ce service. Des cris, des pleurs, des sorciers attachés, d'autres qui parlent seuls, d'autres encore arpentant les couloirs sans se lasser. Il fallait se méfier des gens ici. Ce n'était pas de leur faute, ils étaient malades ou fous.
Le service était étrangement calme lorsqu'il entendit la nouvelle. Le ministère est tombé... Dumbledore est mort... Rogue prend la tête de Poudlard... Autant d'informations plus folles encore que les patients de ce service peu rassurant.
Il se rapprocha de la radio magique et réécouta attentivement. Il n'en croyait pas un mot. C'était impossible.. Rogue ne pouvait pas avoir fait cela.
Rogue un mangemort ? Rogue un assassin ?
Une medicomage de garde avec lui entra dans le laboratoire et le fixa les yeux écarquillé.

« Tu as entendu ?! » Fit-elle. Caleb acquiesca d'un signe de tête. Elle sortit précipitamment pour répandre la nouvelle et Caleb resta seul avec ses pensées. C'était tout bonnement incroyable. Comment cet homme qui l'avait tant soutenu à sa manière, durant ses années à Poudlard, pouvait être un homme si mauvais ? Comment avait-il pu se tromper à ce point sur son directeur de maison et mentor.
Il se laissa tomber sur son siège et prit sa tête entre ses mains. Son monde, le peu de repères qu'il avait eu s'effritait en même temps que la vision de noblesse qu'il avait de cet homme. Ses yeux s'emplirent de larmes, de colère et de tristesse à la fois. Il n'était pas homme à pleurer pourtant. Ses yeux avaient bien souvent été secs. Mais c'était comme si on lui enlevait une part de son équilibre fragile, acquis à force de nombreux efforts.

Il ne put trouver le sommeil ce matin là en rentrant chez lui. Ou plutôt ce fut le sommeil qui ne voulu pas de lui.

Fin du flashback

Cette nouvelle fut un coup de massue pour le garçon qui n'en crut pas une miette au départ. Puis forcé d'accepter, fini par s'en relever, douloureusement. Il se promit de ne pas participer au combat sur le front. Il n'aurait su l'affronter. Il préféra rester de garde à Sainte Mangouste et prêter main forte au personnel soignant pour soigner les blessés, arrivant par centaines. Arianna elle participa sur le front à la bataille et en revint vivante.
Les ténèbres fut vaincus. Rogue fut réhabilité et l'esprit du garçon soulagé, la vie normale reprit dans cette accalmie au combien agréable du monde magique. Le Lord avait été défait. Et Rogue avait finalement été l'un des acteurs les plus important si ce n'est le plus important de la victoire du bien sur le mal.

Chapitre IV

La vie continue..

Arianna choisit de voyager, tandis que lui restait à Londres pour exercer son métier, sa passion, sa vocation. Ils ne cessèrent de correspondre et elle finit elle aussi par s'arrêter. Elle revint à Londres où elle entama sa carrière d'avocate. Elle se fit vite un nom dans le métier, défendant l'indéfendable. Elle fut soupçonnée d'avoir des pratiques douteuses comme le témoignage sous impérium ou encore l'utilisation d'un pseudo mentionicaserum, un sérum permettant, à l'instar du veritaserum, de faire dire des mensonges. Ceci ne fut jamais prouvé.
Caleb resta persuadé que son amie était bien incapable de telles choses.

Ils ont une quarantaine d'année lorsque tout bascule.
Un homme, tristement célèbre, qu'ils ont connu mais n'ont pas fréquenté, Harry Potter vint à leur rencontre et leur annonça qu'une prophétie parlait d'eux. Cette nouvelle prophétie inquiétant le ministère les concernait directement d'après l'homme directeur des Aurors.
Caleb apprit que son père n'était autre que celui qui avait veillé sur lui jusqu'à sa mort. Le choc fut grand, mais ce ne fut rien comparé à ce qui suivait. Arianna, celle avec qui il avait grandit, celle qu'il avait imaginé pouvoir aimer encore plus, celle qu'il ne pouvait imaginer perdre, n'était autre que la fille de Dumbledore. Le père de l'un ayant tué le père de l'autre. Malgré toutes les justifications qu'apportèrent les deux garçons, la jeune femme, aveuglée par la haine déclara la guerre à ceux qu'elle considérait d'ores et déjà comme les assassins de son père.
Elle s'emporta de colère. Fille du grand Dumbledore et de mère inconnue. Sa rage la dévora. Elle avait combattu pour cette paix qui avait sacrifié son père. Elle avait tenu pour ami celui dont le géniteur lui-même, avait exécuté le sacrifice. Tant de déshonneur pour des valeurs dans lesquelles elle ne se reconnaissait pas. Rien ni personne ne put la raisonner et elle jura de venger son père.
Dès lors la rupture était consommée. Elle avait connaissance des premières idéologies de son père, « pour le plus grand bien » et ne supporta pas qu'il fut sacrifié pour la cause inverse.
Elle disparu.... Mais les rumeurs rapportent qu'elle serait en train de monter une véritable armée, réunissant ceux qui autrefois auraient suivi le seigneur des ténèbres. On raconte que ses rangs s'élargissent de jours en jours.
Un premier drame, une attaque sur la Tamises fut revendiquée par un groupe nommé le « Crépuscule ». Une guerre froide à commencée.

Caleb désemparé refusa de prendre la tête de ce que Harry Potter nommait déjà l'Aube. Un groupe d'opposant au mal grandissant. Comment aurait-il put faire face à son amie de si longue date dans un conflit qui de toute façon les mènerait à leur perte ? Il espère qu'elle revienne de sa folie. Il espère n'avoir jamais à l'affronter, ou pire à la tuer de sa main.

☼As I am☼

☼Caractère☼

Caleb fut un garçon sans bruit. Son séjour à l'orphelinat fut des plus sereins. Il n'eut pas d'ennui avec les autres orphelins et fut bien souvent, bien au contraire, source d'apaisement. Très pacifique, il n'était pas du genre à ouvrir les hostilités mais plutôt à fuir les conflits. C'était un enfant tout ce qu'il y a de plus normal, si ce n'est qu'il n'avait pas de parent, pas de famille. Il s'attacha tout naturellement à la petite fille qu'était Arianna, la considérant un peu comme sa sœur, sa meilleure amie, sa confidente, voire plus par moment. Ils grandirent ensembles.
Caleb était un enfant réfléchis, calme, serviable et fragile. D'après les gouvernantes, il n'était pas rare qu'elle le trouve morose, perdues dans ses pensées. Dénué de toute méchanceté, il apparaissait comme un garçon fragile, vulnérable. Pourtant, il n'était pas du genre à se laisser faire non plus. Mais il n'employait jamais la violence, si ce n'est pour se défendre après que le premier coup soit parti. Sa force à lui, c'était les mots. Très intelligent, il savait calmer les ardeurs des plus véhéments et apaiser les tensions. Il savait aussi affirmer ses opinions sans les imposer aux autres. Il n'avait pas besoin de savoir que les autres étaient d'accord avec lui. Il n'avait pas besoin d'imposer ses idées. C'était un petit garçon qui se forgeait ses idées seul, à force de lecture, questionnant toujours le plus longtemps possible avant d'en tirer quelques conclusions hâtives.

Il doit ses instants de tourments et d'introversions qui le rendent parfois si mystérieux aux nombreux silences et incertitudes qui l'ont tourmenté toute son adolescence et durant sa vie d'adulte. Ce n'est qu'après son entrée à Poudlard que son besoin de trouver des repères, de connaître une part de vérité, de savoir qui il était et d'où il venait, est apparut. C'est durant cette période qu'il a commencé à se poser réellement des questions et où l'absence de réponse la rendu quelque peu fou. Il s'est renfermé par moment, à la recherche désespérément d'une vérité sur lui-même, d'un petit quelque chose qui lui dirait qui il est.
Excellent en potions et appartenant à la maison de Salazar Serpentard, il se rapprocha tout naturellement de son professeur et directeur de maison, Severus Rogue. Ses relations avec ce derniers furent plutôt étrange. Il se souvint pendant longtemps du jour de sa répartition. Il s'était avancé vers le tabouret et le choixpeau magique l'avait coiffé avant de l'envoyer sans aucune hésitation chez les Serpentards. Il avait alors rejoint la table de ceux qui déjà l'acclamait et avait jeté un oeil vers celui qu'Arianna lui avait décrit comme extrêmement sévère et directeur de sa nouvelle maison. Le regard de cet homme lui avait glacé le sang et il avait déglutit difficilement en soutenant son regard un instant avant de baisser la tête. Les premiers cours avaient été tout aussi effrayant.
C'était comme si ce professeur n'avait jamais eu de cœur à battre sous sa poitrine, il y avait dans sa voix plus de glace que dans n'importe quel pays polaire. Il était droit, fier, sec et au combien impressionnant. Caleb eut bien du mal à garder ses moyens lors des premiers cours. Mais il s'imposa rapidement comme le meilleur élément de la classe en matière de potions et prit plus d'assurance avec ce professeur qui dès lors n'aurait surement rien à lui reprocher.
Avec le temps et toujours avec beaucoup de respect, de retenue et de courtoisie, il approcha le statut d'élève particulier, d'apprenti pour le professeur qu'il considérait déjà comme son mentor.
Son statut de directeur de Serpentard aida cette relation qui pourtant resta à la fois distante et rassurante.
Caleb avait l'impression que cet homme pouvait lui accorder du temps, même l'écouter le soutenir, à condition qu'une certaine distance soit conservée et qu'il n'en demande pas trop. Il n'avait pas le droit de poser des questions à cet homme qui ne désirait pas être connu, qui n'était pas homme à se confier. Caleb respecta presque toujours cette règle dès lors qu'elle fut posée.

Il apprit tout ce qu'il pouvait apprendre aux côtés de son professeur, buvant ses paroles comme un chrétien aurait écouté l'évangile. Il y eu quelques moments étranges où le garçon se sentit plus proche de son professeur que de quiconque d'autre. Et puis d'autres moments où il surprit Rogue à chercher ses mots.
Caleb comprend seulement maintenant avec une parfaite clarté ce que signifiaient ces moments qu'il n'avait su nommer avant la révélation.

Il a quitté Poudlard plutôt satisfait, ayant eu ses diplômes avec de bons résultats générales et donc les portes de l'hôpital Sainte Mangouste toutes ouvertes pour l'accueillir en son sein et le former. Il se fit vite une place, sérieux, ponctuel et avec son esprit d'initiative, il devint très vite un bon élément, sur lequel ses supérieurs pouvaient compter sans conditions. Il prit son travail très à cœur, c'est plus qu'un job pour lui. Il aime son travail et ne compte pas ses heures.

Jusqu'à aujourd'hui, il vivait toujours dans l'attente d'une vérité, de sa vérité. Pourtant, cette vérité qu'il a tant attendue vient de faire voler sa vie en éclat. Oui il comprend qui il est, d'où il vient. Il comprend mieux qui était Rogue pour lui et pourquoi ils ont été si proche. Il comprend également mieux ses capacités en potions et son orientation professionnel. Mais Arianna a perdu la tête. Elle est sorti de sa vie aussi vite qu'elle y était entrée. Il a perdu une amie.
Une guerre l'attend apparemment, mais il ne veut pas y prendre part, il n'a jamais était un soldat, un combattant ou pire un leader. Il n'a pas cela dans le sang. Il n'a pas appris à donner des ordres et encore moins à se battre. Il ne veut pas avoir à faire face à cette destinée qui tente de s'imposer. Il ne refuse d'affronter celle qu'il a le plus aimé et qui l'a accompagné toute sa maudite vie. Il ne veut pas prendre part au combat et assumer cette tache qui lui revient.

A bien y penser, il aurait peut-être même préféré ne rien savoir. Parce qu'il avait appris à vivre avec mais qu'il n'a pas appris à vivre sans Arianna, et encore moins à vivre contre elle. Il espère que tout cela ne soit qu'un cauchemar, qu'elle retrouve la raison, ou que Harry Potter se trompe. Il aimerait que son amie d'enfance ne soit pas, comme certains le disent, en train de former une armée. Il n'est pas prêt.

☼Behind the screen☼

☼Nom/Pseudo☼

Salut bah moi c'est Manu j'ai 21 ans. Je me suis un mec qui a trouvé SI grâce à rien. Je me suis inscrit(e) parce que j'avais envie xD et je trouve que le forum est intéressant. Je m'engage à être sur le forum 5/7jrs et je certifie avoir lu le règlement car je connais même le code que voici: Ok by Eze'. Sur ceux je vous laisse en vous faisant mes plus plates salutations et un petit mot pour la fin: Caput Draconis !