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Maudite marche! [Anne et Elenna]

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MessageSujet: Maudite marche! [Anne et Elenna] Maudite marche! [Anne et Elenna] EmptyMar 23 Aoû - 19:53

Sur cette photo apparaissait un beau jeune homme, grand et musclé que l’on aurait pu comparer à un Apollon. Il avait des cheveux châtains clairs légèrement décoiffés, ce qui lui donnait un petit air de charmeur. Son front était haut et ses grands yeux verts lançaient des clins d’œil pleins de malice. Il était entrain de marcher la tête haute avec un balai à la main. Son équipe de quidditch marchait derrière lui. Le soleil au dessus de lui, éclairait son torse bombé où l’on pouvait voir apparaître l’écusson du capitaine d’équipe. Il semblait être prêt à affronter vents et marées.

Pourquoi l’avais-je laissé tombé ? J’étais vraiment la reine des maladroites. J’avais rendez-vous avec Anne dans le hall d’entrée. Mais voilà, je ratai la dernière marche et lâcha l’enveloppe qui contenait la lettre et la photo de Gildwin Laaksonen mon correspondant durmstrongien. Gildwin et moi, nous nous étions rencontrés lors de la dernière coupe du monde de quidditch qui avait eu lieu en Finlande. Mon père m’avait convaincu de l’y accompagner alors que j’avais une sainte horreur de ce sport. Mais voilà, comment pouvais-je refuser alors que je savais que cela lui tenait à cœur? Je n’avais pas réellement le choix. Du coup, sans grande motivation ni conviction, j’yétais allée. Heureusement pour moi, le voyage en avait valu la peine.

C’était le mois de juin, nous étions arrivés par portoloin à Helsinki. Après avoir installé notre tente auprès des amis de mon père, nous nous étions rendus au stade. Une fois avoir trouvé nos sièges, je proposai à mon père d’aller nous chercher quelque chose à boire. C’était un moyen pour moi d’échapper quelques instants à tous ses férus de sport. Alors que j’attendais au bar, j’entendis un salut derrière moi. Surprise je me retournai. Face à moi se trouvait un charmant jeune homme dans l’accent de manquait pas de charme. Je dirais même que sa voix rauque avait quelque chose d’envoûtante. Nous avons discuté une quinzaine de minutes, avant de devoir retourner à nos places pour voir le match. Il me proposa qu’on se revoie à la fin. J’acceptai. Je dois admettre ne pas avoir beaucoup suivi le match. J’étais bien trop occupée à me questionner sur mon bel Apollon, dont j’avais complètement omis de demander le prénom. Son apparence physique, son intelligence et ses goûts vestimentaires m’attiraient comme un aimant.

À la fin du match, nous nous sommes retrouvés et avions passé notre soirée à discuter. Il m’expliqua qu’il se nommait Gildwin. Son prénom signifiait un ami prêt au sacrifice. Ses parents l’avaient choisi, car sa mère avait été élève à Poufsouffle. Son père, lui, avait également été à Durmstrong et il refusait que son fils unique reçoive une éducation aussi laxiste que celle offerte par Poudlard. Gildwin, lui, aurait préféré, car il ne partageait pas les idées élitistes de son école. En effet, selon lui le sang ne répondait pas des capacités magiques. Malgré tout ses qualités, il y avait des choses en lui que je ne pouvais supporter. Ce garçon était obsédé par la célébrité et la richesse, ce qui avait le don de m’agacer. Toutefois derrière ses airs hautains et suffisants, il était franc et très doué.

Après cette soirée, nous avions commencé à entretenir une correspondance. Dans nos lettres, nous partagions notre enthousiasme et notre goût de l’aventure. Nous étions un soutien l’un pour l’autre dans nos réussites et des coachs lors de nos échecs. Il avait beau être un vrai gentleman avec moi, je n’arrivai pas à voir en lui, le prince charmant que je recherchai. C’est pourquoi, je ne me gênai pas à avoir d’autres garçons dans ma vie. Et oui ! Je ne lui ai jamais promis la fidélité ni une relation de couple.

Mais voilà, savoir qu’Anne se retrouvait face à sa photo, cela signifiait que je devrais lui expliquer ce que cela signifiait et je n’étais pas sûr de vouloir en parler. En effet, je n’étais pas vraiment au clair sur ce que cela signifiait. Qu’allait-elle bien pouvoir me demander… Nous avions rendez-vous dans le hall pour nous rendre à la volière. En effet, cela faisait quelques jours que je devais répondre à ma cousine et à mes parents.

Je me relevai et me dirigeai vers mon amie.


-Salut Anne. Comment ça va aujourd’hui ?

Tentant de noyer le poisson dans l’eau, je me baissai pour ramasser la photo et la lettre.
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Charlie A. Robbins
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MessageSujet: Re: Maudite marche! [Anne et Elenna] Maudite marche! [Anne et Elenna] EmptyMar 23 Aoû - 23:34

J'avais passé une sacrée matinée, pas très bonne à vrai dire. Tout d'abord Bulle qui d'habitude me réveille à l'heure, ce qui me permet de ne pas avoir de réveil, a manqué à l'appel. Je suis donc arrivée en retard en cours de divination et me suis pris une heure de retenue. Il faut dire que ce n'était pas la première fois que j'arrivais en retard à ce cours mais je n'y peux rien je déteste ce cours, je trouve le principe débile et la prof me déteste, bon je ne l'apprécie pas énormément non plus, je l'avoue. Ensuite, comme je l'ai déjà dis, je ne sais pas où est Bulle. Il n'était pas là à mon réveil et n'est pas revenu depuis, ce n'est pas à son habitude de manquer mon réveil car il sait que c'est le moment ou je le nourris et le câline, et je n'ai pas eue le temps de retourner dans le dortoir pour voir si toute fois il serait revenue et attendrais mon retour. De plus, le second cours était un cours d'étude des Runes, l'une des matière dans laquelle je suis une vraie buse. J'ai beau essayer, je n'y arrive pas, ces mots ne rentre pas. Et pour finir je n'avais pas eu le temps de petit-déjeuner et déjeuner pour la simple raison que j'étais toujours à la recherche de Bulle dans tout Poudlard, autant vous dire que ça prend du temps. Et moi lorsque je n'ai pas mangé, je ne suis pas forcément de bonne compagnie. Cependant l'après-midi promettait d'être meilleure, comment faire pire en même temps. J'avais rendez-vous avec Elenna dans le hall d'entrée pour ensuite aller à la volière ensemble car j'avais une lettre pour mes parents à envoyer. Je sortis de mon cours de potions pour me rendre dans le hall. Lorsque je fus enfin arrivée dans le hall, je vis Rusard courir vers moi tenant quelque chose dans ses mains, celui-ci cria mon nom malgré que j'étais devant lui.

« Mademoiselle Taylor, mademoiselle Taylor ! »

Je ne dis aucun mot. Il s'arrêta pile devant moi, reprit son souffle puis me jeta Bulle qu'il tenait par la peau du dos dans les bras.

« Cette vermine est encore aller fouiner dans les cuisines ! La prochaine fois, ce sera une heure de retenue ! »

Puis il repartit en courant du côté opposé. Bulle lui était à présent niché dans mes bras, et me regardait avec ses petits yeux me suppliant de ne pas le punir. Comment voulez-vous que j'arrive à le tenir celui-ci, à peine avais-je le dos tourné qu'il se ruait sur une bêtise à faire. Je le soupçonnais d'être jaloux lorsque je passe du temps avec les autres et pas avec lui. Et puis c'est un gros gourmand, les cuisines, il adore. Ceci me fit pensé que je devais racheter des chocogrenouilles dont il raffole. Peut-être était-ce la raison de sa fugue, il était peut-être partis à la recherche d'un de ces fameux chocolats. Bon, j'avais tout de même le réconfort de l'avoir retrouvé enfin récupéré. Cependant il fallait pour une fois que je le punisse, rien de bien méchant mais il le fallait. Je ne souhaitais pas être punis par sa faute. Je ne voulais pas faire une scène ici, en plein milieu du hall mais je n'eus pas trop le choix car je n'avais pas le temps de remonter dans les dortoirs. Elenna était déjà dans les escaliers et n'allait pas tarder à arrivé auprès de moi pour partir à la volière. Je grondai alors Bulle en lui faisant les gros yeux et en le pointant du doigt, même si j'étais persuadée qu'il s'en contrefichait. Il baissa tout de même la tête comme un enfant qu'on vient de gronder.

« On en reparlera ce soir, crois moi ! » lui fis-je.

Oui je parlais à mon furet, et je m'en fichais de ce que les autres pouvaient penser. C'était mon furet, celui qui était là lorsque ça n'allais pas. Je le mis sur mon épaule en attendant Elenna. Celle-ci arrivait avec une lettre en main. Normal quand on va à la volière mais cette lettre n'était pas à poster, elle était d'ailleurs en train de la lire lorsqu'elle trébucha sur une marche et pour se rattraper fit tomber la lettre laissant échapper une photo. Je ne pu m'empêcher de regarder la photo, un garçon était dessus, un très beau garçon. Châtains clair aux yeux vert, cheveux en bataille, tout à fait mon genre. Avec un superbe uniforme de quidditch, qui d'ailleurs me disait quelque chose, je l'avais déjà vu quelque part, et pas à Poudlard. En regardant plus en détails, je compris où est-ce que je l'avais vu. Il portait l'écusson et l'uniforme des élèves de Durmstrong, et cette uniforme je l'avais déjà vu chez moi. Dans l'armoire de mon père qui avait conservé son uniforme d'élève. Cet élève était donc un Durmstrongien. Mais comment l'avait-elle rencontré et puis surtout pourquoi elle me l'avait caché ? J'aurais des questions à lui poser une fois qu'elle serait avec moi, mais j'attendrais d'être à la volière ou sur le trajet pour aller à celle-ci. Je ne voulais pas la précipiter.

Elle se releva tant bien que mal puis vînt vers moi.

« Salut Anne. Comment ça va aujourd'hui ? »

Elle se baissa l'air gêné pour ramasser la photo, la lettre et l'enveloppe.

« Salut Elenna. Bof, on peux pas dire que c'est la joie mais on fait aller. Et toi ? »

On partis ensuite vers la volière. Sur le trajet je lui racontai la merveilleuse matinée que je venais de passer. Et lui demandai :

« Et toi ta journée, des nouvelles ? »

J'espérai qu'elle me parlerai de cette lettre et cette photo d'elle même et que je n'aurais pas à le lui sortir les vers du nez mais ce ne fut pas le cas et j'allais devoir lui demander. Mais pour cela j'attendrais d'être à la volière, au moins nous serions au calme et nous pourrions discuter tranquillement.
On commença à monter les marches de la tour, un peu plus essoufflées à chaque nouvelle marche. Lorsqu'on arriva au sommet de la tour, à la volière, j'abordai enfin le sujet tout en donnant ma lettre à l'un des hiboux de Poudlard. C'était un vieille hibou mais j'avais pris l'habitude de lui donner mes lettres et c'était très souvent lui qui s'y coller. Et je crois bien qu'il avait fini par m'apprécier lui aussi. J'ignorai son vrai nom et l'avais surnommé ''Boubou'', pas très beau ni originale me direz-vous mais c'était le premier nom qui m'était passé par la tête.

« Dis moi, je suis désolé mais je n'ai pas pu m'empêcher de regarder la photo tout à l'heure. Et, euh..Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais une correspondance avec un élève de Durmstrang, je ne t'en aurais pas voulu pour autant..? »

Je lui avais dit ça calmement pour ne pas avoir une once de reproche dans ma voix. J'étais maintenant adossé sur le mur de la tour, regardant les hiboux aller et venir dans tout les sens et attendant une réponse, un explication.


Dernière édition par Anne R. Taylor le Dim 28 Aoû - 19:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Maudite marche! [Anne et Elenna] Maudite marche! [Anne et Elenna] EmptyMer 24 Aoû - 22:39


Anne semblait avoir passé une mauvaise matinée. Cela allait peut-être la détourner de ma photo. Je ne lui avais jamais parlé de Gildwin, non pas par méfiance mais plus par gêne. Je savais qu’elle adorerait rencontrer un durmstrongien et moi je l’avais rencontré par hasard. Anne me raconta son réveil, son arrivée tardive en cours de divination, son heure d’étude des Runes et la perte de Bulle. Ce simple nom me fit frémir. Toute ma vie, j’avais rêvé d’avoir un furet. Mais je n’en avais jamais eu et Anne oui. Elle avait Bulle. Bulle, je l’adorai. Il était vraiment très marrant, gourmand et affectueux. C’est pourquoi, je ne comprenais pas pourquoi Rusard ne l’appréciait pas ? Cette bête était un génie ! Il avait trouvé la cuisine de l’école ! Ce n’était pas juste moi aussi, j’aurais rêvé avoir le droit de m’y rendre. Mais voilà l’accès aux cuisines était caché aux élèves. Peut-être qu’un jour, je pourrais m’y rendre et réaliser un de ces merveilleux gâteaux au chocolat !

*Je devrais peut-être me changer en animagus, comme ça je pourrais me rendre dans les cuisines sans que personne ne me voit*

Revenant à nos moutons ! J’étais donc en compagnie d’Anne, la première amie que je m’étais fait chez les Serdaigles. C’était une jeune fille en qui j’avais confiance. Certes, j’étais jalouse. En effet, elle avait un furet ! Mais en même temps, j’avais un durmstrongien dingue de moi. Ce qui pouvait bien compenser. Avec Anne, nous avions la même passion pour les animaux. Mais voilà, les passions peuvent aussi être dangereuses. Malheureusement, il existait également de la jalousie entre nous. Anne et moi avions un esprit compétitif. Nous voulions toujours faire mieux, avoir plus que l’autre… Je l’adorai mais il est vrai que pour moi c’était plaisant d’avoir quelque chose qu’elle n’avait pas. C’est pourquoi, je ne voulais pas lui parler de mon correspondant. Je savais que grâce à cela, j’avais un petit avantage sur elle.

C’est pourquoi sur le chemin de la volière, nous avions discuté de nos journées respectives. Je lui racontai mon cours de potions qui fut un désastre et mes prouesses en sortilège. Hé oui, on dit toujours qu’il vaut mieux finir par ce que l’on veut que les gens retiennent. Après lui avoir conté ma matinée loin d’être intéressante, nous avons discuté de divination. Il est vrai que ce cours n’était pas fameux. De plus, nous étions particulièrement mauvaises…. Franchement, lire mon avenir dans une tasse de café alors que je déteste le café, j’ai toujours eu du mal à y trouver de l’intérêt.

Anne soupira. Je savais pertinemment qu’elle espérait que je lui parle du jeune homme de la photo mais je me défilai à chaque fois qu’elle tentait une approche détourné. Ceci semblait l’agacer. Nous montions donc les escaliers quatre par quatre sans dire un mot. Je savais que je ne pourrais pas y échapper plus longtemps. Mais qu’allais-je bien pouvoir lui raconter ? Qu’il était dingue de moi et que moi je n’y étais pas spécialement attachée. Qu’il m’écrivait toutes les semaines ? Qu’il voulait m’inviter chez lui ou alors que moi j’aimais quelqu’un d’autre ? Non. Je préférai garder ce dernier détail pour moi. Les gens n’avaient pas besoin de le savoir.

Voilà, nous étions arrivées à destination. Je savais que le moment où je devrais parler allait arriver. Je souhaitais l’éloigner le plus possible. Je décidai de jouer la follette que j’étais pour éloigner son envie. Je me mis à faire une petite danse puis me jeter dans un tas de paille. Les oiseaux se mirent à gronder. Ils ne semblaient pas apprécier mon petit spectacle. Une fois couché dans la paille, je teins ma tête avec mes mains et posa mes coudes au sol. Puis, je regardai mon amie et lui demandai :

-Anne tu écris à qui ? Moi, je dois répondre à ma cousine et à mes parents. Ils m’ont écris.

Anne tenait son hibou Boubou, une sorte de vieille chouette, et accrocha une lettre à sa patte. Je me demandai comme cet oiseau parvenait encore à voler. Mais je ne dit rien. Je fis pareil avec Jack. Je lui crochai la lettre pour mes parents et celle pour ma cousine. J’écrirai à Gild un autre jour. Jack, c’était mon hibou. Lui et moi étions très proches. Je l’avais depuis mes onze ans. C’était mon hibou et mon ami. Lorsque j’avais besoin de parler, c’était à lui que je me confiais. Il est vrai qu’il était difficile pour moi de me confier aux humains avant qu’ils me prouvent qu’ils le méritaient. Je savais qu’Anne le méritait mais je ne savais pas comment m’y prendre, car j’avais peur que si je réponde à ses questions, cela créerait une tension entre nous. Ce que je craignais se réalisa au moment même où elle me posa sa question.

« Dis moi, je suis désolé mais je n'ai pas pu m'empêcher de regarder la photo tout à l'heure. Et, euh..Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais une correspondance avec un élève de Durmstrang, je ne t'en aurais pas voulu pour autant..? »

Sa voix avait été douce mais je savais que cela cachait quelque chose. Je n’osai pas la regarder. Je ne savais pas comment mon amie allait réagir. Je finis par répondre :


-J’ai rencontré Gildwin à la coupe du monde de Quidditch à Helsinki. Il est à Durmstrong et si je ne t’en ai pas parlé c’est parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire. Il m’écrit fréquemment. Enfin, je dirai même chaque semaine. Mais tu vois le truc… Il n’est pas méchant mais en même temps, tu me connais… Enfin… Gild… Ce n’est pas mon genre… genre regarde ça….

J’en avais déjà trop dit. Alors quitte à en avoir trop dit, je devais lui montrer. Je lui tendis la lettre de mon correspondant. Dans cette lettre, il me racontait sa vie et me disait combien je lui manquais.
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Charlie A. Robbins
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MessageSujet: Re: Maudite marche! [Anne et Elenna] Maudite marche! [Anne et Elenna] EmptyJeu 25 Aoû - 16:33

Je voyais bien que ma question la dérangeait mais je n'aimais pas tellement qu'elle me cache des choses. C'était pas à notre habitude. Elle ne me regardait même pas, elle savait qu'elle aurait du m'en parler. Cependant elle finit par me répondre.

« J'ai rencontré Gildwin à la coupe du monde de Quidditch à Helsinki. Il est à Durmstrong et si je ne t'en ai pas parlé c'est parce qu'il n'y a pas grand-chose à dire. Il m'écrit fréquemment. Enfin, je dirai même chaque semaine. Mais tu vois le truc... Il n'est pas méchant mais en même temps, tu me connais... Enfin... Gild... Ce n'est pas mon genre... genre regarde ça... »

Elle me tendit la lettre. Je commençais donc à la lire. Elenna me regardait à présent. Cette lettre était écrite avec une écriture assez..., pas très jolie, cependant c'était lisible. Le garçon, Gildwin, y racontait sa vie, sa journée et il répétait sans cesse qu'Elenna lui manquait, qu'il voudrait vraiment la revoir, l'inviter ou même venir la voir chez elle. Il semblait éperdument amoureux d'elle, mais elle ne l'était pas. Rien que de penser ça me fit mal au cœur pour Gildwin, il espérait beaucoup d'elle et elle s'en fichait. Je ne la comprenait pas tellement, d'accord il semblait un peu ''collant'' et n'avait pas une très belle écriture mais c'était un garçon et c'est assez commun que les garçons ne prennent pas tellement soin de leur écriture, de plus l'écriture n'est pas le plus important dans une relation. En dehors de ça, il était beau, et semblait très gentil. Bon il y avait aussi la distance qui justifiait le comportement d'Elenna mais tout de même.

« Et bien, il n'a pas l'air méchant, il semble même très gentil. Je ne comprend pas tellement pourquoi tu ne veux pas le revoir. Ce serait possible durant les vacances. Mais bon après c'est ton choix, tu corresponds avec et c'est déjà bien. »

J'avoue que j'étais un peu jalouse d'elle, je craque depuis toute petite pour les Durmstrongiens, certainement à cause de ce célèbre joueur de quidditch, Victor Krum. Ils étaient viriles et charmants. J'aimais beaucoup regarder le quidditch, surtout les garçons qui y jouent, mais je n'étais pas très bonne à ce sport et je m'y étais faite avec l'âge. Et elle, il suffisait qu'elle aille à la coupe du monde de quidditch pour en rencontrer un. Et moi le seul Durmstongien que je connaisse c'était mon père et non merci. Je lui rendit la lettre, et la regarda.

« J'aurais quand même apprécié que tu m'en parles même si ce n'est pas grand chose pour toi. Je n'aime pas tellement qu'il y ait des secrets entre nous.
Ah et puis pour répondre à ta question de tout à l'heure, c'est une lettre pour mes parents, cela fait un moment que je dois leurs répondre mais je n'avais pas le temps et ils vont finir par s'inquiéter, surtout ma mère qui s'inquiète toujours pour un rien.
Mais ça fait longtemps que tu corresponds avec ? »


Je m'assis sur l'un des rebord de la tour, en faisant bien attention à ne pas trop me pencher, je ne souhaitai pas tomber. Je la regardai toujours.
Ce n'était pas le fait qu'elle ait un correspondant de Durmstrong qui me dérangeait le plus mais le fait qu'elle ne m'en ait pas parler, ça je l'avais un peu en travers. Je me demandais si c'était la seule chose qu'elle m'ait caché. Ma confiance en elle venait d'être remise en question.

« Il y a d'autre truc que tu me caches où je peux dormir tranquille ? »

Cette fois-ci j'avais parler avec un ton de reproche dans la voix mais toujours calmement. J'étais un peu vexée mais j'attendis cependant sa réponse. Ça ne servait à rien de s'énerver, il suffisait de s'expliquer, elle devait bien avoir des raisons ou bien elle ne me faisait pas confiance. Je n'avais pas envie de me disputer avec elle, j'avais déjà passé une assez mauvaise journée comme ça.
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MessageSujet: Re: Maudite marche! [Anne et Elenna] Maudite marche! [Anne et Elenna] EmptyDim 28 Aoû - 19:45

Je n’appréciais pas spécialement cacher des choses mais je n’aimais pas non plus en dire trop. C’était pour cela, que j’avais préféré lui montrer la lettre. De plus, je savais qu’Anne avait dû être blessée par mes cachoteries. Nous nous disions toujours tout. Mais voilà, entre nous, il y avait toujours eu une forme de compétition et ma rencontre avec Gild n’allait rien arranger. Depuis que nous nous connaissions, Anne m’avait toujours dit qu’elle souhaitait rencontrer un Durmstrongien, car elle avait toujours trouvé sexy Victor Krum. Certes, il était un peu vieux mais dans sa jeunesse le slave avait été un homme très séduisant.

Mes craintes furent confirmées lorsqu’Anne se mit à lire la lettre. Je savais qu’elle ne me comprenait pas. Gildwin était un garçon gentil et attaché à moi. Mais mon problème, c’était que j’avais quelqu’un d’autre en tête. Il était vrai que je pensais accepter de revoir ce garçon afin d’oublier définitivement l’autre personne qui troublait mon esprit. Mes parents souhaitaient se rendre en Laponie pour les vacances de noël. La Laponie n’était pas si loin de chez mon correspondant, il pourrait donc sans difficulté venir me retrouver. La Laponie… Le pays du père noël. Le père noël était un être créé par le moldu qui était sensé apporter des cadeaux aux enfants sage le soir de noël. Je me réjouissais de m’y rendre. Cela risquait d’être drôle. De plus, je reverrais enfin ma cousine chérie. Elle pourrait alors me raconter où elle en était avec son joueur de football américain.

Et voilà, je m’étais à nouveau perdue dans mes pensées. Heureusement, Anne était toujours là pour me ramener à la réalité. Elle exprima exactement ce que je pensais. En effet, elle me demanda pourquoi je ne voulais pas le revoir. Par contre, elle paraissait étonnée que j’accepte de correspondre avec lui. Toujours installé sur ma meule de foin, je me couchai alors sur le dos et lui dit :

-Je pense peut-être le revoir à Noël, car je vais me rendre en Laponie avec ma famille. La laponie ce n’est pas si loin de chez lui. Mais je ne suis pas encore sûre. Le truc c’est que je ne sais pas s’il fait parti de ces personnes qui n’aiment pas les moldus, car si c’est le cas, je ne pourrais jamais créer de lien avec lui. Tu vois ma cousine est moldue et c’est la personne qui compte le plus pour moi.

Anne me rendit ma lettre, me fixa et me dit qu’elle aurait apprécié que je lui parle tout de même de Gildwin. Il était vrai que ce n’était pas très cool de ma part. Mais voilà, le sujet des garçons m’intéressaient lorsqu’il touchait les autres mais pas lorsqu’il me concernait. Il me semblait logique qu’il existait toujours des secrets même dans les plus grandes amitiés. Cependant, je décidai de ne rien dire. Je ne compris pas tout de suite de quoi elle me parla. Après un moment de réflexion je compris qu’elle répondait à une question que je lui avais posée, quelque minute plus tôt, au sujet de sa lettre. Apparemment, ses parents étaient des bileux et il valait donc mieux les rassurer en leur écrivant de temps à autre. Puis comme-ci elle n’avait pas fait de parenthèse, Anne me questionna à nouveau sur mon prétendant.

-Depuis cet été donc non que depuis quelque semaine. Et toi ? As-tu rencontré quelqu’un cet été ?

Il était vrai que nous n’avions pas eu l’occasion de beaucoup discuter depuis notre retour à l’école. Je ne savais pas comment c’était déroulé son été. Peut-être avait-elle également rencontré quelqu’un. Mon amie se rendit sur le rebord de la fenêtre et me fixa. Je savais que quelque chose la perturbait mais elle ne semblait pas décider à me le dire. Je lui posai alors la question. Puis après quelque minute, elle me répondit avec une voix pleine de reproche :

« Il y a d'autre truc que tu me caches où je peux dormir tranquille ? »

Je me sentais plutôt mal. J’appréciai beaucoup Anne mais il était vrai que j’avais toujours eu un jardin secret que je ne partageais avec personne. Que pouvais-je donc lui dire. Je décidai qu’elle comptait assez pour moi pour que je me montre honnête avec elle. Je pris donc une inspiration et lui répondit :

-Si tu veux avoir des infos au sujet des garçons et bien tu connais mes sentiments par rapport à Potter ou la relation que j’entretiens avec Jaden. Maintenant, tu sais également que je corresponds avec Gild. Si je ne t’ai rien dit c’est uniquement parce qu’il n’y avait pas encore de quoi parler. Je l’ai rencontré. On a discuté et on a commencé à correspondre mais je ne sais pas encore ce que cela va donner. Ma vie sentimentale a été un néant depuis que j’ai accepté ce pari stupide. Comme on dit chez les moldus, c’est l’arroseur qui fut arrosé. C’est pourquoi, maintenant j’ai peur de me prendre à nouveau les pieds. Après pour le reste de ma vie, tu connais tout. Tu sais que je ne te cache rien d’important. Je suis sûre que toi aussi tu as un jardin secret, non ? Ne t’arrive-t-il jamais de ne pas me dire quelque chose?

Je lui avais parlé avec mes trips. Je savais que je n’avais pas répondu, comme elle l’aurait voulu. Mais je n’aimais pas dire aux gens ce qu’ils voulaient entendre. Je leur disais toujours ce que je voulais bien leur dire.
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Charlie A. Robbins
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MessageSujet: Re: Maudite marche! [Anne et Elenna] Maudite marche! [Anne et Elenna] EmptyMer 31 Aoû - 0:13

Elenna était toujours affalée sur son tas de foin, même si elle s'était retournée sur le dos pour pouvoir me parler plus ''directement'' et sans me tourner le dos. Elle me raconta qu'elle allait peut être le revoir mais que ce n'était pas certain, surtout vis à vis de ce qu'il pouvait penser sur les moldus. Elle partirait en Laponie avec ses parents durant les vacances et reverrait sa cousine adorée, et peut être Gildwin. Si elle savait ce que je pense sur les moldus, elle serait folle de rage et ne m'adresserait sans doute plus la parole. Je me dis que je faisais bien de garder ça pour moi. Jusqu'à maintenant, absolument personne ne connaissait ces pensées là, et le jour où quelqu'un d'autre que moi les apprendrait, n'était pas près d'arrivé. Je ne voyait pas l'utilité d'ailleurs, qu'elle-même le sache, si ce n'est pour créer encore plus de problèmes entre nous.

Après que je lui ai rendu la lettre et que je lui ai posé de nouveau une question, elle m'expliqua qu'elle parlait avec Gildwin que depuis quelques semaines. Cela me rassurait un petit peu de savoir que cela ne faisait pas des mois et des mois qu'elle me cachait sa correspondance sans pour autant la rachetée totalement. Puis comme pour changer de sujet, elle me demanda si moi, j'avais fait des rencontres durant les vacances.

« Non, je suis juste aller en France pour revoir mes anciens amis et ma famille. Donc non. Et puis comme mes parents ne sont pas très quidditch, ils ne m'ont pas non plus emmenés voir la coupe du monde. Mais bon en même temps, à part pour voir de beaux garçons donner toutes leurs forces sur un terrain, je ne vois pas trop à quoi ça sert. D'autant plus que cette année, l'équipe est assez féminine. Et puis je t'avoue que je ne recherche personne en ce moment, je laisse le temps au temps. S'ils viennent, ils viennent. S'ils ne viennent pas, je n'irai pas les chercher. Pour le moment j'ai ma p'tite vie tranquille et assez d'amis pour me combler. »

Elle me regarda un instant alors que j'étais sur le rebord de la fenêtre. Puis elle me demanda ce qui n'allait pas, elle avait bien vu que quelque chose me tracassait et se demandait quoi. Je fit alors une question-réponse. Elle savait à présent ce qui m'embêtait mais avait par la même occasion une question à laquelle elle devrait répondre. Elle réfléchit un instant, prit une grande inspiration et me répondit du tac-ô-tac. Elle me lança tout ce qu'elle avait sur le cœur. Elle me parla de Potter, elle m'en avait souvent parlé de celui-là. Elle semblait vraiment amoureuse de lui et elle serait avec à l'heure qu'il est si elle n'avait pas fait une grosse bourde il y a quelques années. Encore une chose que je n'avais pas du tout approuvé, et elle le savait. Jouer avec les garçons qui ne t'ont fait aucun mal ne m'a jamais vraiment accroché. Je ne jugeais donc pas utile de lui rappeler, de plus qu'elle était vraiment mal rien que d'y repenser. Elle me parla aussi de Jaden, son ex. Encore une raison pour laquelle nous serions capable de nous disputer. Elle est moi étions toute deux assez proche de lui, elle l'avait été bien plus que moi je ne le suis. Et elle n'était pas tout à fait au courant de la relation que j'entretenais avec Jaden, en même temps comment voulez-vous expliquer une relation aussi variable. Cependant, je lui en parlerais certainement un jour quand ce sera plus clair dans ma tête. Bref, elle me parla aussi de Gildwin, rien de nouveau à ce niveau. Elle me dit que je savais tout ce qu'il y avait à savoir sur elle, le plus important. Cela me rassura un peu. Puis elle finit par me demander si je n'avais pas, moi aussi, un jardin secret. Et si je ne lui cachais pas des choses quelques fois. Je repensai alors à ma vision des moldus et à Jaden. Et me dis qu'il y avait des choses qu'on ne pouvait pas dire, même si Gildwin ne faisait pas vraiment parti de ces choses, m'en parler n'aurait rien changer à sa vie, du moins pas grand chose.


« Et bien maintenant que tu le dis, j'avoue que j'ai quelques secrets rien qu'à moi mais il y a des choses qu'on ne peux pas dire sous peine que ça chamboule toute sa vie. Tu comprends ce que je veux dire ?! Mais je comprend aussi que tu veuilles garder des choses pour toi et j'essaierais de faire abstraction de tes secrets à l'avenir. »

Je me retirai de mon perchoir pour aller chercher Bulle qui jouait comme un fou dans le foin. Nous n'allions pas tarder à redescendre dans la salle commune. J'attendais simplement que Elenna ait fini avec ses lettres et son hibou, Jack.
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