1 goutte d’eau… 2 gouttes d’eau… 3 gouttes d’eau… puis la pluie.
Mischa aimait bien la pluie. Elle pouvait s’y trouver dessous cela ne la dérangeait absolument pas. Sentir l’eau couler le long de sa nuque lui rappelait ce que c’était que d’être en vie. D’avoir des sensations. Comme les caresses ou les baisers, l’eau sur le contact de sa peau la faisait frissonner.
Elle repensa a la soirée d’halloween… Mon dieu, elle s’était d’abord amusée, elle avait savouré les instants passé avec lord Monstro puis lorsqu’elle avait compris qui il était, elle avait compris que quoiqu’il arrive, ils seraient toujours lié, comme attiré l’un a l’autre. Des aimants.
Elle se souvenait de la peur qu’elle avait ressentit pour lui, Evan… Son Evan. Ils s’étaient promis de se soutenir quoiqu’il arrivait. Ils y avait beaucoup de choses entre eux, Mischa parfois avait l’impression qu4Evan ressentait pour elle plus que de l’amitié, mais leur relation était trop ambiguë pour qu’ils s’avouent quoique ce soit. Ça serait simple pourtant, mais les deux jeunes gens ne se sentaient peut être pas la force de maintenir une relation stable et sans équivoque.
Elle pris un morceau de parchemin et une plume et écrivit ces quelques lignes…

Evan,
Retrouve moi a la tour d’astronomie a 17h30, j’ai besoin de te voir. Il faut que nous parlions.
Tu me manques. A toute a l’heure.
Mischa.

Elle se dirigea à petit pas vers la volière, l’air abattue et triste et monta les escaliers un par un. Il fallait qu’elle voit Evan. Savoir comment il allait après tout ces évènements au bal. l’hibou s’envola avec son parchemin.
Elle marcha une bonne heure sous la pluie, elle était trempée. Elle n’avait pas cours et prendre l’air était l’une de ses principales occupations lorsqu’elle n’avait pas cours. Elle regarda l’heure : 17h…
Evan s’il avait reçu le message ne tarderait pas a venir la voir, c’est donc a grand pas qu’elle décida de l’attendre directement dans la tour d’astronomie,non sur la terrasse mais dans la tour au chaud. En attendant le jeune homme, elle prit son journal restait sur elle et l’ouvrit. Elle n’avait rien ecrit dessus depuis le bal lorsqu’elle était avec Kiara.

Aujourd’hui il pleut, c’est un jour normal pour l’Angleterre. Pourtant quelque chose me ronge. Mis a part toute cette colère que j’ai en moi tu sais, celle de mon agression et de ta mort. Je n’en peut plus de cette perpétuelle violence humaine, j’en ai ma claque que les gens a qui je tiens le plus finissent par sombrer.
Non je ne laisserais personne m’enlever Evan, je ne le laisserais jamais seul, jamais. Je préfèrerais mourir d’ailleurs. Je suppose que c’est ce qui m’arrivera un jour, cette colère que j’ai en moi ne me mènera pas vers la sérénité… je n’aurais de répit que lorsque les choses seront a leur place. Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais on a touché a quelque chose de sensible, et là je sais que c’est terminé. Je sens que le monde tel que nous le connaissions n’est plus le même. Quelque chose se trame. Il y a des bruits qui courent dans les couloirs et dans les villages. Un nouveau temps est venu…

Mischa fit une pose. Elle réfléchissait. Elle ne avait pas encore ce qui se passé mais malgré ce que l’on pouvait dire, elle ne pensait pas que ce qui s’était passé au château soit un acte isolé. Non, Mischa était une fille réfléchie et rusée, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un avis sur tout et généralement son sens de la déduction était parfait.
Elle reprit sa plume et continua d’écrire.

… Tu sais, je ne sais plus du tout ou j’en suis. Bon sang ! C’est fou comme les choses simples sont en fait compliquées. En ce moment je ne peux m’empêcher de penser a Evan, je n’arrive pas a m’enlever son visage de ma tête et de mon cœur. Je ne sais plus ou j’en suis, c’esttrop difficile pour moi.

Elle ferma son journal lorsqu’elle entendit des pas derrière elle, elle se redressa et attendit que Evan fasse son irruption face à elle.

Quelques jours s’étaient déroulés depuis le bal d’Halloween où un sombre évènements avait eu lieu. En effet, cette soirée avait tourné court suite au décès d’un élève. Un élève, réduit en charpie. Par qui? Par moi... Certes ce n’était pas de mon plein gré, suivant les dires du Directeur, j’étais sous l’influence de l’Impérium.. Mais il n’empêche que j’étais dès à présent devenu un meurtrier aux yeux de nombreuses personnes. Moi même je me considérait comme un meurtrier, vil et infâme, qui ne méritait que la peine de mort, dans d’atroces souffrances ou bien même l’emprisonnement à vie en compagnie des anciens Mangemorts dans la prison d’Azkaban, dans les quartiers de haute sécurité. Cela faisait autant de jours que je n’avais fermé l’oeil, autant de jours que j’évitais tout le monde, autant de jour que je ne mangeais rien. J’avais l’impression d’être un monstre horrible sans âme et sans coeur... J’avais commis un meurtre, enlevé la vie à un être vivant.. Je ne valais pas mieux qu’un bandit de seconde zone, un voyou des cités, un meurtrier sans état d’âmes. Oh tristesse, pourquoi moi, pourquoi m’étais-je absenté pour refaire ce satané déguisement? Pourquoi il a fallu que je soie cette personne?

Errant dans le parc de Poudlard, fréquentant le moins de gens possible, de peur de croiser un regard méprisant, je songeais sérieusement à disparaître de l’école et ses environs. Ma famille devait avoir été mise au courant, mais j’avais peur de ce qu’ils penseraient, par conséquent, je n’osais pas leur envoyer de message ou même tenter de leur parler. Je me sentais trop mal. Je pensais sérieusement partir très loin et ne jamais revenir.. Me faire oublier, m’oublier moi même... Tenter tant bien que mal d’oublier ces horribles images qui me hantaient à chaque moment de la journée, cette impression de ne plus rien ressentir à l’exception de la culpabilité.. Ca me rongeait de l’intérieur.. Je n’avais, il faut l’avouer, aucune chance... Même le malheureux élève que j’avais tué, sans en avoir le désir, avait plus de chance que moi.. Lui, il ne serait pas vu comme un meurtrier.. Assis sous un arbre, à l’écart de la vue de tous, alors que le vent sifflait dans les quelques feuilles qui s’accrochaient tant bien que mal aux branches des arbres, me faisant frissonner, un hibou vint se poser près de moi, avec un papier qui avait l’air de m’être destiné. Je le pris et en échange, j’offrais au hibou un biscuit. Peu après, l’animal s’envola, moi, j’avais le papier en main, je le contemplait.. Je me demandais de qui il pouvait s’agir. Je n’avais guère l’envie de l’ouvrir. Une heure et demis plus tard, alors que quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber, je me décida à lire le bout de papier.. Il provenait de Mischa, cette fille, qui au fur et à mesure que le temps passait était devenue une amie, puis ma meilleure amie.. Et a présent, un lien nous unissait, un puissant lien qu’il ne faudrait jamais briser.. Elle me demandait de la rejoindre à la tour d’astronomie à 17h.

Quelle heure était-il? Ark, il était bientôt l’heure. Mon coeur me disait d’aller au rendez vous, alors qu’une petite voix me disait de rester dans mon coin.. Mais j’avais envie de lui parler, j’avais besoin de parler à la seule personne qui ne risquait pas de me haïr, du moins je l’espérait du plus profond de mon coeur, car Mischa, c’était quand même une personne qui avait pris énormément d’importance pour moi. Elle était une partie de moi, tout comme ma soeur jumelle. Mischa.. Un jour on s’aimait éperdument, le lendemain, on se battait comme des chiffonniers. Je ne sais pas ce que j’aime tant dans ce lien, peut-être le fait que chaque jour est différent, chaque jour, on s’éloigne de la monotonie des autres. Je me redressais. J’irais la voir. Je devais lui parler, nous devions nous voir. Il ne pouvait en être autrement. Le regard penché vers le sol, j’avançais sans regarder le chemin que j’empruntais. Après 7 ans dans le château, je connaissait le chemin par coeur. Arrivé à la tour, mon regard balaya l’endroit. Il n’y avait personne. Je sortis sur le toit. M’approchant de la balustrade, la hauteur était impressionnante. Si imposante. Je sauterais de là, je mourrais à coup sur. Les larmes coulèrent à nouveau sur mes joues. Mon coeur se serrait. Je m’en voulais, encore. J’aurais été plus fort, je n’aurais pas été contrôlé par cet individu, j’aurais pu éviter ce massacre.. Mais je n’étais pas fort... Dix minutes passèrent après quoi, ne voyant pas Mischa arriver, je m’aprètai à rentrer dans la tour. En rentrant, mon regard fut directement attiré par une jeune femme aux cheveux blonds. Il s’agissait là de Mischa. Gêné, mon coeur fit un bon et ma gorge se serra de plus belle. Un léger bonjour sortit de ma gorge, si petit, que je n’était même pas sur qu’elle l’ait entendu.

- Bonjour..

-Ca fait deux jours que je t'envoie des hiboux auxquels tu ne repond pas... je ne te manque donc pas?

Un petit sourire mélancolique s’installa sur mon visage. Cette fille était tout pour moi. Bien sur qu’elle m’avait manqué.. Mais j’avais peur de ce qu’elle pouvait penser, tout comme les autres élèves de l’école, les professeurs et même les autres. Un article était paru dans la gazette, relatant les faits. «L’auteur du meurtre semblerait être un autre élève lui-même». «L’assassin aurait peut-être agis sous l’influence de l’imperium.». Les médias étaient déjà sur l’affaire, bientôt mon nom serait dévoilé et bientôt on me considérera comme un assassin.. Imperium ou non, pour les gens c’était la même chose. Dans le passé de nombreux Mangemorts ont plaidé non coupable avec comme seule et unique défense le fait d’être contrôlé par imperium... Et aujourd’hui qu’allaient penser les gens? Ma vie était déjà fichue avant même de commencer, car je le savais, plus tard, lorsque je serais à la recherche d’un travail, en voyant mon nom, on se souviendrait, ah oui, l’élève qui a massacré un autre élève à Poudlard lors du bal! Une petite voix répondit à la douce Mischa :

Si, tu m’a manquée... Mais j’ai reçu plusieurs courrier pas très gai. Et il me semblerait que tu sois la seule à croire en mon innocence.. Du coup j’ai préféré ne même plus lire un hibou...

En effet. En deux jours, une quinzaine de lettres m’étaient adressées. Aucune des huit que j’ai lues n’étaient signées. Ces lettres possédaient toutes un vocabulaire très.. Frais.. Me menaçant et me disant d’aller au diable, retourner d’où je venais, ne plus mettre les pieds à Poudlard.. En bref, j’étais à leurs yeux conscients de mes actes en ce jour funeste. Je n’en ai lues que huit, les sept autres, j’ai préféré les nier..

- Écoute Evan... je sais ce que tu ressens. Tu te sens seul et perdu. je suis sûre, te connaissant que tu culpabilise sur toute cette histoire.mais tu n’a pas a culpabiliser. tu n'en en rien responsable de ce qui est arrivé. Tu es une des deux victimes de ce drame sauf que toi tu dois vivre avec ça toute ta vie. Mais ce n’est pas toi, ce ne seras jamais toi, on s'est servit de toi et on t'a piégé.

Oui, j’ai été piégé, on s’est servis de moi, et oui, je devrai vivre avec ca toute ma vie... Seulement tout le monde me croit coupable! Ca m’étonne que ma famille ne m’ait pas encore envoyé de message en me rayant de la famille Ruiz... Ca fait deux jours que ca c’est passé, deux jours que je reçois des messages haineux, que je ne dors plus, je ne mange et ne pense plus, j’en souffre, parce que je n’ai rien fait, je ne supporte même pas l’idée de faire du mal à quelqu’un et voilà que j’ai tué quelqu’un! Je suis un assassin aux yeux de tous, je le revois gisant, mort devant moi, une marre de sang immense et ses chaires déchirées en lambeaux, les seuls songes que j’ai, c’est cet élève, ce que je lui ai fait! J’en suis malade, j’ai qu’une envie, c’est disparaître!

Au fur et à mesure de mes paroles, mes yeux s’humidifièrent. J’étais sensible, trop peut-être pour subir ca? Oui, j’avais envie de disparaître, peut-être même de mourir.. Je ne sais pas.. Ca me tuais de savoir que j’avais ôté la vie d’une personne, que j’étais devenu ce qui me répugnait le plus au monde, un monstre, un meurtrier, quelqu’un qui tue une autre personne.. J’ai toujours trouvé cet acte horrible et punissable.. Et aujourd’hui j’était l’un d’entre eux.. Moi aussi on devrait me condamner, me punir pour cet acte horrible... Que l’on m’assassine moi aussi, je ne voulais pas passer ma vie à cacher mon nom de tous, j’imaginais déjà mon futur. Un voyou craint des gens, ne trouvant d’emplois et devant résider dans un endroit ressemblant à l’Allée des Embrumes..

- Tu n'es pas seul, tu ne le seras jamais et t'enfermer dans un cocon ne fera qu'empirer les choses! je parle en connaissance de cause, j'étais anéantie après la mort de mon frère,tout ce que je voulais c'était rester seule et encaisser tout ca avec colère. Mais toi tout les jours tu m'aides a surmonter ce chagrin... maintenant je t'en supplie laisse moi t'aider, ne reste pas tout seul, attrape la main que je te tend et ne refuse pas mon aide. Je te jure que je t'aiderais a changer les pensées que tu as en tête.

Mischa... Tu n’as pas.. Une mort sur la conscience... Ce n’est pas de ta faute, lorsque ton frère est mort... Et je ne veux pas te faire porter un tel fardeau... Les gens qui croient que je l’ai tué de plein gré... T’en voudront aussi à toi, d’être là pour moi, avec moi... Je ne veux pas que tu sois blessée par eux... Je.. Je t’aime trop pour ça!

D’un regard remplis de larmes, mes yeux s’étaient encrés dans ceux de la blondinette, un regard déterminé s’offrait à elle. C’était impossible qu’elle soit blessée par les autres, tout ca pour me soutenir.. Si il y a bien une chose que je refusais, c’est qu’elle soit blessée par quelqu’un. Encore moins pour moi, un futur raté.

Mischa se retrouvait la en fin d’après midi par une journée pluvieuse et maussade, tout comme l’humeur de la jeune blonde. Un courant d’air passa sur la nuque de Mischa, elle eu un frisson. Ses cheveux voletèrent légèrement et vinrent effleurer son visage. Elle restait la face a Evan tout en sachant que c’était la sa meilleure place : près de lui. Peu importer les circonstances de cette rencontre, peu importé les rumeurs, les drames qui se déroulaient en ce moment même, Evan était Evan et jamais elle ne le laisserait tombé c’était certain.
Elle caressa la surface de la main du jeune poufsouffle, lisant dans ses yeux la détresse ce qui lui fit un pincement au cœur.
Elle remonta sa main et la passa dans les cheveux du beau brun. Le jeune homme répondit de sa voix douce, si douce que Mischa se demandait comment un être aussi cruel avait pu imposer cette situation a une personne aussi bonne et tendre. Sa voix rassura un peu Mischa . il était là, ce n’était pas lui qui était mort… c’était une victime certes, mais égoïstement Mischa pensa qu’il aurait pu être a la place du serdaigle qui avait trépassé, et ça elle ne l’aurait pas supporter, pas même une seconde.

« - non Evan, crois tu que si j’étais la seule a croire en ton innocence tu serais ici avec moi ? non si vraiment j’étais la seule a croire en ton innocence tu serais a Azkaban. Il arrive que certaines personnes aient hérité de perspicacité pour savoir que tu ne peux pas avoir commis cet acte de barbarie. »

elle caressa la joue du jeune homme, elle imaginait le calvaire qu’il devait subir chaque jour, elle esperait juste qu’il serait assez fort pour encaisser cette partie de sa vie.. du moins essayer de cicatriser cette blessure. Elle le savait, jamais il ne pourrait oublié, jamais il ne pourrait enlever cde sa tête le jour ou plutot la nuit ou tout avait basculer dans le chaos, ou toute ses convictions les plus fortes et les plus ancrées en lui avaient du revoir le jour et être réorientées. Elle avait mal au cœur, et en même temps de la colère qui ne voulait pas se dissiper. Dès qu’elle croisait le regard d’Evan elle voyait a quel point il était choqué et affecté, a quel point tout ça était difficile pour ses épaules. Elle le serra dans ses bras et se blottit contre lui pendant quelques minutes. Enfin elle se remis face a lui pour répondre a ce qu’il venait de dire.

« - oui je n’ai pas de mort sur la conscience et toi non plus ! Tu n’as pas à endosser le rôle du m échant ! Tu n’as rien fait, tu n’as été qu’un pion sur un échéquier. La mort ta main l’a donné certes, mais tu ne contrôlait rien… tu n’était que la marionnette ! Met toi ça dans la tête ! »

Mischa pesa ses mots, elle se rendait compte a quel point il devait lui être difficile d’assumer le regard des gens après ça. Elle haïssait les personnes assez stupides pour croire que le poufsouffle avait pu faire une chose pareille. Déjà il fallait être totalement imbécile de nos jour pour croire encore qu’un élève puisse tuer un autre élève et ne pas prendre la fuite après un tel meurtre sachant qu’après ce qui s’était passé dans le passé avec les mangemorts qui plaidaient non coupable, les sorciers avaient pris des dispositions telles qu’on ne pouvaient renier la vérité… le véritaserum était une de ces dispositions radicales qui faisait admettre toute choses même les plus cachées.

« - Evan Nash Ruiz… le monde pourrait être a dos contre moi, me jeter des cailloux a la figure, m’en faire baver pendant x temps, m’humilier sans cesse, jamais au grand Jamais je ne te laisserais encaisser ça. Et je vais même t’avouer quelque chose, personne ne peux me blesser… la seule personne capable de me blesser ça serait toi en me reniant. Ces gens peuvent dire n’importe quoi, je serais toujours plus forte qu’eux et tu sais pourquoi ? parce que de un : ils ne connaissent pas la vérité sur l’être merveilleux et fantastique que tu es… et deuxièmement parce que les mots d’inconnus ne peuvent en aucun cas m’affecter, au contraire… j’humilierait et je prendrais plaisir a cela, toute les personnes qui se permettront de te juger. Je préfère mourir que de te laisser seul face a une telle ignorance et à une telle cruauté. Jamais tu ne seras seul parce que tu es ce que j’ai de plus cher ! alors enlève toi cette idée selon laquelle tu est seul ! »

- non Evan, crois tu que si j’étais la seule a croire en ton innocence tu serais ici avec moi ? non si vraiment j’étais la seule a croire en ton innocence tu serais a Azkaban. Il arrive que certaines personnes aient hérité de perspicacité pour savoir que tu ne peux pas avoir commis cet acte de barbarie.

Je ne sais pas.. Ca m’étonne qu’on ne m’ait pas renvoyé de l’école ne serait-ce que le temps que l’affaire se soit calmée.. Les personnes à croire en mon innocence doivent être bien peu nombreuses.. Ca se voit au nombre de lettres reçues en deux jours..

La main de la jeune femme caressa la mienne, puis se déplaçais dans mes cheveux, que je n’avais même pas pris la peine de coiffer. A quoi bon?! Le contact avec la jeune femme me rassurait étrangement. Sa main se déplaça vers mon visage, je profitait de sa douceur, sa chaleur.. Moment de répit, lorsque je suis avec Mischa, tout va mieux.. Enfin, mieux.. Il est clair que je ne saurais me mettre à rire, comme si rien ne s’était passer, mais je veux dire par là que je me sentais moins coupable, j’avais le coeur un peu plus léger, je me sentais toujours mieux en sa présence. Cette fille était tellement pour moi. Néanmoins ce qu’elle dit un peu après m’énerva un tantinet.


- Evan Nash Ruiz… le monde pourrait être a dos contre moi, me jeter des cailloux a la figure, m’en faire baver pendant x temps, m’humilier sans cesse, jamais au grand Jamais je ne te laisserais encaisser ça. Et je vais même t’avouer quelque chose, personne ne peux me blesser… la seule personne capable de me blesser ça serait toi en me reniant. Ces gens peuvent dire n’importe quoi, je serais toujours plus forte qu’eux et tu sais pourquoi ? parce que de un : ils ne connaissent pas la vérité sur l’être merveilleux et fantastique que tu es… et deuxièmement parce que les mots d’inconnus ne peuvent en aucun cas m’affecter, au contraire… j’humilierait et je prendrais plaisir a cela, toute les personnes qui se permettront de te juger. Je préfère mourir que de te laisser seul face a une telle ignorance et à une telle cruauté. Jamais tu ne seras seul parce que tu es ce que j’ai de plus cher ! alors enlève toi cette idée selon laquelle tu est seul !

Je préfère être seul, mourir de honte, souffrir par mille douleurs, connerie humaine plutôt que de te laisser être blessée, mourir ou te sacrifier pour ma poire! J’ai peur qu’il t’arrive malheur.. Je tiens à toi, et j’ai peur qu’on s’en prenne à toi.. J’aurais trop peur de te perdre tu sais.. T’es importante à mes yeux, plus que ce que tu ne pourrais jamais l’imaginer. Tu compte autant pour moi que ma soeur jumelle...

Des battements d’ailes, puis un hibou se percha sur mon épaule. On pu entendre un énorme soupire de ma part. Il ne s’agissait pas d’une lettre normale. C’était une beuglante! A nouveau un soupire sorti de mes lèvres. Qui allait me crier dessus cette fois? Je saturais. Je pris la lettre d’un geste las. Je reconnu l’écriture. La lettre se déplia et une voix commença à hurler:

Evan.

Nous avons reçu une lettre du directeur de l’école. Apparemment, lors du bal d’Halloween, il y aurait eu un meurtre. Dans la gazette, on a appris la même chose. Et qui était le coupable? TOI! Tu n’as donc pas honte?! Un incapable dans la famille Ruiz! Quitte à tuer quelqu’un, autant le faire en toute discretion! Ou mieux encore, savoir résister à l’imperium! Décidément, nous espérions que notre petit fils remonterait le niveau de son père et sauverait l’honneur de la famille.. Hé bien nous sommes biens déçus de toi et je te dis une chose. Nous ne voulons plus entendre parler de toi, pour nous, tu ne fais plus partie de notre famille!

Adieu.

La lettre se désintégra. Mon grand père paternel. Toujours un grand coeur. Il pouvait parler, lui qui a assassiné sa propre fille. Certes il n’a jamais été reconnu coupable, mais il nous l’a déjà dis. Tout ca pour nous empêcher de fréquenter des moldus. Et lui, il permettait de me juger. Je sentis la haine monter en moi. Repoussant la demoiselle, je me tournais d’un coup, face au mur, le hibou s’envola, mon poing percuta le mur à trois reprises. Posant mon front contre le mur qui venait de se prendre une raclée, des larmes coulèrent, mon poing ensanglanté n’était pas en cause de ces larmes. Je pleurais, pourquoi, pour tout, rien n’allait, la personne qui m’avait contrôlé m’avait tout pris. De mes amis à ma famille. Mon grand père qui pour moi était ce qui se rapprochait le plus d’un modèle, une personne que j’essayais de rendre fière de moi. Je me tournais à nouveau vers Mischa, pleurant à chaude larme, comme le jour où lorsque j’avais 5 ans mon chat était mort, la première fois que j’avais trouvé ce monde injuste.. Je pleurais un ras de bol que je ne supportais pas. Me laissant glisser contre le mur jusqu’à être assis, les jambes contre mon tors je déclarais:

Désolé! J’en peux plus Mischa, j’en peux plus! Rien ne va, en deux jours j’ai pas arrêté de penser à m’enfuir loin, abandonner tout ou me tuer! Je sais pas supporter ca! Si même ma famille me renie, j’ai plus rien! Si.. J’ai toi.. Mais je suis pas fort moi.. Je sais pas rester droit comme toi! T’es une fille forte, tu sais te débrouiller dans n’importe quelle situation, mais moi, moi je sais pas ca. Moi je n’ai pas la force ni le courage! Ca me bouffe! Si encore ma famille ne s’y mettait pas, ca passerait! Mais là.. Non, je saurais pas.. Mischa, j’ai besoin de toi... Mais je sais pas... J’veux pas d’cette vie! J’veux pas qu’on me voie comme un assassin... Ou comme un raté....

Fondant à nouveau en larmes, j’étais anéanti, c’était certain. Mes grands parents me trouvaient indigne, à présent, il me fallait attendre la réaction de mes propres parents, j’avais peur. Peur qu’eux aussi me renient et que je me retrouve seul.. Et ma jumelle.. Si elle aussi m’abandonnais.. Moi qui avait l’habitude d’être entouré de beaucoup de gens, aujourd’hui, de nombreuses personnes me tournaient le dos.. Sauf Mischa. Elle qui toujours à été là.. Elle qui jamais mon coeur ne quittera.. Je sautais dans ses bras et pleurais, tout en me réconfortant de savoir qu’elle était là, sa présence faisait tellement de bien..!

«- Dans ce cas accroche toi a moi, parce que je t’aime de tout mon cœur et que je ne pourrais pas supporter de te voir tomber… il y a d’abord de forte chance pour que je te suive si tu tombe. »

Je m’accrocherai alors à toi.. Et on ne tombera pas parce que à nous deux.. On est indestructibles.. N’est-ce pas?

Un petit sourire se forma sur mes lèvres, mais malgré tout les images du cadavre étaient toujours dans mon esprit. Pour Mischa je ne voulais les dévoiler.. Je voulais l’épater, lui montrer que j’étais moi aussi fort, grâce à elle! Car oui, c’est vrai, j’allais mieux quand même grâce à cette Serpentarde qui avais fait sa place dans mon coeur, car la quasi totalité de mon coeur lui était dédié.. Je l’aimais cette fille. Elle et elle seule! Mais je n’étais guère du genre à avouer ouvertement mes sentiments. Mischa.. C’était une fille à part. Et la perdre me serait fatal. J’avais peur que si d’éventuels sentiments communs, plus que de l’amitié nous réunissaient, nous nous déchirions un jour, et nous nous oublierions.. Non, je ne pouvais admettre cela! Il m’était inconcevable d’espérer qu’un jour il y ait plus qu’une grande amitié entre elle et moi.. Même si j’espérais un peu quand même qu’elle ait des sentiments pour moi. Des sentiments amoureux.

« - bizarrement ce que tu dis sur tes grands parents me fait fortement pensé a mes parents… délivre toi de cette hypocrisie familiale, tu vaux mieux que les préjugés et que ces pensées ; Tu es un être pur et honnête. Et le fait que je sois fière ne pas pas toujours attiré que des bonnes choses tu sais… »

Mais en étant fière tu arrive à faire face à de nombreuses situations pour lesquelles moi je ne saurais rien faire...Ce serait toi qui serait accusée de meurtre, tu gérerais mieux que moi je ne le fait... Parce que je te connais et je sais que tu es plus forte que moi.. Que toi, tu ne te dirais pas coupable toi même d’un acte commis sans le vouloir.. Moi si...Je m’incrimine même si je n’ai pas eu le choix..

« - je t’aime plus fort encore. »

Ce n’est pas possible, ça. Tu ne peux pas m’aimer plus fort ce que je ne t’aime. Un point c’est tout!

Lui dire, ne pas lui dire? Que faire? Risquer de la perdre ou risquer de la conquérir.. Quitte ou double, le jeu n’a jamais été mon fort, et j’ai toujours perdu aux jeux de hasard... J’hésitais.

« -puisque tu as deviné mon énigme… tu as droit à une danse. »

Au moins je n’aurais pas tout perdu le jours d’Halloween..! C’est avec joie que je danserai avec toi... Elixir.

Nos deux corps assemblés, rapprochés, plus proche que la décence ne l’autorise, mes mains sur sa taille, ses mains autour de mon cou. Nos corps unis. Je me sentais ivre. Ivre d’elle. Un Elixir magique, voilà ce qu’était Mischa, elle qui me faisait tourner la tête, belle demoiselle. Nos pas nous faisaient valser sur le rythme de l’orage, moi, je n’entendais qu’une douce musique, et je ne voyais que celle qui me plaisais. Celle que j’aimais. Mon regard, encré dans celui de la Serpentarde, mon coeur se mêlait au rythme de la tempête, ajoutant à son tour un nouveau tempo, j’étreint plus encore Mischa, mon visage, baissé vers le sien, mes yeux noyés dans son regard maritime, les vagues m’emportèrent et mes lèvres se posèrent sur celles de la jolie blonde. Ce contact me fit frissonner. Ses lèvres, si douces.. Je les aimais. J’aimais leur propriétaire.. Et je voulais le lui avouer.. Mais la peur du refus était là. Encrée dans mon coeur. Je savourais l’instant présent. Celui où Mischa ne m’avait pas encore repoussé.. Celui où ses lèvres mon communiquaient un bonheur sans égal, me faisant presque oublier mes soucis.. Éloignant de quelques millimètres mon visage du sien, je murmurais quelques mots, le murmure était devenu apparemment ma nouvelle façon de communiquer...

Je t’aime plus que ce que tu ne le pense...

Petite phrase implicite. Qui voulait tout dire de mes sentiment, sans réellement les exprimer.. Je ne saurais faire mieux.. Pas pour l’instant, j’avais trop peur de perdre celle qui était tout pour moi, celle sans qui je serais peut-être en train de rendre l’âme si elle n’avait été là pour moi.. Si je ne l’aimais autant.. La perdre serait un drame, et même si je reconnaissait qu’un lien nous unissait qui pouvait être sur qu’elle ne le prendrait mal? Dieu seul sait ce qui se passe dans la tête de tout un chacun.. Et j’étais loin de m’appeler Dieu..


HS: C'est du caca... Dsl dsl dsl

Je m’accrocherai alors à toi.. Et on ne tombera pas parce que à nous deux.. On est indestructibles.. N’est-ce pas?

Oui c’est ce qu’elle croyait également. Mais s’il venait a tombé de toute façon sa décision était prise, elle tomberait avec lui, parce qu’elle ne pouvait imaginer vivre sans ses bras autour d’elle. Le jeune pouffsoufe se mit a sourire, le cœur de Mischa se mit a fondre. C’est fou bon sang ! Ça va ! Elle l’avait déjà vu sourire des tas de fois faudrait bien un jour que son cœur s’habitue au lieu de toujours lui envoyer une décharge électrique dans tout le corps. Mais visiblement, son cœur ne pensait pas la même chose, mais alors pas du tout.

« - oui, je le crois également. »

elle lui rendit son plus beau sourire et pénétra son regard de ses yeux d’un bleu profond et envoûtant. A ce moment précis il pourrait y avoir un cataclysme, c’est avec un sourire sur les lèvres qu’elle mourrait. Elle était consciente que cette relation n’était pas évidente a assumer. Aucun des deux ne revendiquer le droit de s’approprier l’autre et peut être même, qu’Evan n’avait pour elle que des sentiments affectifs très fort mais pas encore un véritable amour qui pourrait perdurer éternellement.
C’est ça qui la reteinait de lui dire « hey Evan… la fille que tu cherche pour partager ta route c’est moi… maintenant allons tout les deux dans la même direction »
Pourtant elle aimerait bien. Oh oui. Mais parfois Lorsqu’il se risqué a s’aventurer un peu plus loin que la normale, sur le point d’avouer a Mischa ce qu’il ressentait, quelques secondes plus tard, il se rétractait laissant Mischa avec le cœur gros.

« - je n’en sais rien Evan. Mais ce qui est sur c’est que je saurais que j’ai été dupé et après ça, je remonterais la pente en gardant en mémoire que je n’avais pas fait une telle chose, un tel acte. »

elle se rapprocha de lui encore un peu et mis sa tete sans son cou, elle sentait son parfum submerger ses narines et se repandre comme un alcool dans ses veines, un peu plus et elle en serait tombé a la renverse. Ce garcon avait vraiment un trop grand effet sur elle. Elle profitait de ces quelques instants volé, en sachant que sous peu, ils s’envoleraient et qu’ils recommenceraient comme au début… tel un film que l’on repasse en boucle sans que l’on puisse entrevoir la fin. Elle se laissé aller dans ces bras, elle avait réussi a lui redonner le sourire quelques secondes, elle espérait que cela continuerait.

« -Bien sur que si je peux ! »

Ils se mirent a danser sur l’invitation de la jeune femme. Leurs corps en mouvements semblaient sur la même longueur d’onde. Mischa regardait Evan, elle souriait, elle se sentait bien dans ce tourbillon de douceur. Elle caressa le visage du poufssoufle, elle le regardait sans pouvoir détacher ses yeux des siens. C’est dans cette étreinte confinée qu’Evan embrassa les levres de Mischa. La jeune fille laissa les lèvres du jeune homme glisser sur les siennes, savourant la délicatesse et la chaleur qui rendait le baisé inoubliable. Son cœur s’embrasé en elle, et elle du lutter pour le pas étouffer d’amour le jeune garçon qui se trouvait face a elle. A cet instant précis elle était presque certaine des sentiments d’Evan, il était impossible qu’il n’y ai pas plus entre eux. Bien sur cette conviction s’evanouierait dans quelques heures. Alors la blonde se laissa porter par l’amour qui la submergé. Il avait pris possession d’elle et maintenant Mischa ne savait pas comment elle pourrait se défaire de cela, non tout cela lui semblait impossible.le baiser se termina, mischa avait envie de lui hurler de recommencer, mais ses yeux passionné lui intimaient de se taire et de le laisser parler.

« Je t’aime plus que ce que tu ne le pense... »

« -Dans ce cas cher monsieur je vais vous demandez de me le prouver »

elle lui fit un clin d’œil et se mit a rire. Elle aimait beaucoup lorsque les choses étaient comme ça entre eux, lorsqu’ils ne se disputé pas et lorsqu’Evan ne se cachait pas. elle sentit du liquide couler de la main d'Evan. Du sang?

"-Evan! tu saigne???"

"Je ne sais pas petit malin, tu es intelligent sert toi de ton cerveau"
Je suis un Poufsouffle.. Pas un Serdaigle avec le cerveau qui va avec.. Moi, je suis d’une fidélité sans pareil, je n’ai pas un QI de 300 !

"Oui enfin je préfèrerais qu'on aille voir l'infirmière, elle te soignerait ca même si ce n'est que superficiel"
Ca ne servirait à rien..

Flash Back -

Le regard trouble, me redressant, d’immenses draps blancs formaient une espèce de pièce ronde. A l’autre bout de cette espèce de pièce vite faite bien faite, une masse sans formes gisait à quelques mètres de moi. Me relevant, alors que ma tête me faisait horriblement mal, le regard encore un peu trouble, je m’approchais, titubant de la chose inanimée. Horreur. Du sang était répandu partout autour, un semblant de ressemblance à un visage humain possédait les traits de la douleur, un œil s’échappait de ce genre de visage. Le reste du corps était mutilé à milles endroits, des lambeaux de chaires pendaient, certains même s’étaient décrochés du corps et se trouvaient un peu plus loin. Les trippes à l’air l’anatomie humaine était dévoilée. Les vêtements déchiquetés ne cachaient rien de ce massacre répugnant.. La tête me tournait à nouveau, la nausée me prit, je m’isolais au plus loin possible de cette chose..

Fin du Flash Back.

Après m’être absenté de la salle afin de prendre l’air et redescendre sur terre, je ne savais pas que Mischa de son côté pleurait pour moi. Ou plutôt à cause de moi. Lorsque je revint, prêt à lui dire que je l’aimais, je ne réfléchis pas, et je lui dit.

Mischa, je t'aime. Pas en amitié. En Amour.
"-Qu...Quoi? Comment ça? Pourquoi tu me dis ça maintenant Evan... ce n'est pas un jeu...je...tu... je...mais..."
Qui a dit qu’il s’agissait d’un jeu ? Mais.. Tu as pleuré ? Pourquoi ?!

Je n’eu pas le temps d’obtenir une réponse que la blonde aux yeux bleus me sautais dessus, enroulant ses jambes à ma taille, nous tombèrent tous les deux sur le sol.. Et étrangement ce fut moi qui eut mal ! Les femmes et l’amour.. Les deux réunis, ca fait mal, très mal. Mais je n’eu pas le temps de ressentir réellement la douleur, car la jeune femme m’envahis de baisers, ses lèvres durent parcourir tout mon visage, sans laisser un seul morceau sans baiser. Sa réaction me laissait, on va dire, sans voix. Un peu abasourdi. Beaucoup même. Néanmoins, je rendais les baisers de la jeune femme, tout aussi passionnés, amoureux. Mes mains se dirigeaient l’une sur le cou de la jeune femme, la seconde sur sa hanche, je la plaquais contre mon corps. D’un coup, j’avais chaud, un frisson parcouru mon dos, j’étais bien. Je me sentais très bien même. La jeune femme parlait.

"-comment pourrais-je me passer de toi, je ne peux pas vivre sans toi..."
Nos destins sont liés depuis toujours.. Toi et moi, nous ferrons toujours un, même si un jour nos chemins se séparent.. Moi non plus je ne peux vivre sans toi.. Tu es ma vie.

J’avais dis ca du ton le plus sincère au monde. Je l’aimais, oui. J’avais juste peur de ce que nous allions devenir. Je nous connaissais amis, je nous connaissais amis améliorés. Mais je ne nous connaissais pas en tant qu’Amants, enfin, comme couple. Cette idée me semblait étrange dans ma petite cervelle Poufsoufflienne. Me redressant, Mischa était toujours sur moi, je la basculais pour qu’à son tour, elle se trouve dos au sol, et moi, j’étais à cheval sur elle. Mes mains parcouraient le corps de la jeune femme alors que je l’embrassais elle aussi passionnément. Cependant il devait bientôt être l'heure du couvre feu.. Depuis l'incident.. Des mesures avaient été prises par le directeur de Poudlard et nous devions rentrer dans nos salles respectives avant une certaine heure, sinon nous risquions des représailles.

Mischa.. Nous devrions peut-être rejoindre nos dortoirs?

Evan nommé Number One pour casser l'ambiance qui s'était créée, une ambiance, si je puis dire, chaude, sensuelle, mais surtout calme et passionnée. Nos sentiments mis à nus, notre amour dévoilé, rien ne pourrait nous empecher à présent de jouir de cet amour qui nous reliait.

Mischa n’arrivait pas à croire ce qui se passait. Elle se demandait si Evan jouait ou non, s’il était sérieux pourquoi avait –il attendu si longtemps pour se déclarer à elle. Cela faisait des années qu’ils se connaissaient, Mischa s’en souvenait encore. Mischa n’allait pas bien ce jour-là, elle était en 2 eme année à Poudlard. Son frère venait de quitter la famille pour s’installer seul. Mischa devait donc apprendre à vivre avec ses deux parents qui ne lui accordaient aucune importance. Ce jour la Mischa avait reçu une lettre plutôt méchante de sa mère. Cela l’avait foutue en rogne, elle s’était réfugiée dans un couloir désert, c’est là qu’Evan était passé. Il avait un an de plus qu’elle. Son sourire et son regard enfantin lui avait tout de suite tapé à l’ œil, il n’avait pas eu besoin de beaucoup parler, le seul fait qu’il essaie de la faire sourire lui avait suffi. En grandissant, Evan et Mischa ne s’était plus quittés, ils étaient devenus les meilleurs amis du monde, jamais on ne voyait l’un sans l’autre. Tous les matins Mischa allait lui faire un câlin à sa table, sous l’œil méfiant des autres poufssoufle et sous quelques rires mauvais de certains serpentard. Mais elle s’en fichait, elle était bien avec lui.
Leur relation avait fini par évolué, Elle était une jolie fille qui commençait à être courtiser et consciente de ses atouts. Evan avait pris de la maturité, ses traits étaient devenus plus hommes, elle ne pouvait se résoudre à détourner ses yeux de son visage dès qu’elle se trouvait en sa compagnie, elle commençait à comprendre que le pincement au cœur qu’elle ressentait n’était pas seulement de l’amitié. Un jour Evan avait posé ses lèvres sur les siennes et à partir de là, ils étaient rentrés dans un tourbillon amoureux sans fin. Un jour ils s’aimaient, fous d’amours l’un pour l’autre, Ils s’abandonnaient dans les bras l’un de l’autres allant parfois jusqu’au bout de leur passion. Ais lorsque cela devenait trop sérieux, Evan devenait froid et mettait des distances, Mischa en souffrait énormément. Mais elle avait appris à faire sa vie en attendant que celui-ci dévoile ce qu’il ressentait. Mischa était une jolie fille, les hommes aimaient ses courbes, son regard pétillant, ses allures de poupées et Mischa ne se privé pas pour rentrer dans leur jeu. Ca faisait rentrer Evan dans une colère noire provoquant des disputes violentes entre les deux jeunes gens, mais Evan n’avouait jamais sa jalousie, il préférait trouver des excuses à sa jalousie et cela horripilait Mischa. Elle-même ne pouvait supporter de voir Evan accompagnée d’une jeune fille, non elle détestait ça, mais elle savait qu’elle n’avait aucun droit sur lui…
Leur relation tumultueuse n’en demeurait pas moins une relation profonde en sentiments et en amitié. En effet, Mischa et lui s’étaient juré de toujours être là l’un pour l’autre, et jamais ils n’avaient failli à cette promesse. Mischa contempla le visage doux d’Evan, son Evan.

« - j’espère qu’il ne s’agit pas d’un jeu Evan, cela me rendrait malheureuse tu sais…j’ai… quand tu es parti j’ai cru… j’ai cru que tu ne voulais pas de mon aide, que tu ne voulais pas rester avec moi… »

Elle détourna son regard de lui. Cette pensée lui faisait mal et elle du réprimer quelques larmes. Les choses s’étaient arrangées et elle ne voulait gâcher ce moment pour rien au monde, il pouvait se passer n’importe quoi, elle s’en fichait. Elle se serra encore un peu plus contre le corps chaud du jeune homme. Allongés sur le sol froid, elle se sentait pourtant bien. Elle ne pouvait s’empêcher de l’embrasser, et celui-ci lui rendait ses baisers passionnés. Elle sentait les mains du jeune homme parcourir son corps, elle frissonna. Soudain, elle fut basculée sur le dos par le poufssoufle qui se mit sur elle.

« - nos chemins ne se sépareront pas, je ne le permettrais jamais, je t’aime bien trop pour cela. »

Elle se laissa embrasser, elle sentait une chaleur immense envahir tout son corps, un désir enivrant qui ne pouvait être comblé. Lorsqu’il la touchait elle ne pouvait imaginer qu’il s’arrête de la caresser, tout cela lui paraissait tellement normal et simple. Elle l’aimait, c’est tout. Celui –ci s’arrêta cependant. Mischa chercha ses lèvres mais il parla. Mischa ne comprenait pas, on s’en fichait du couvre-feu bon sang !

« - mais… oui tu as sans doute raison »

Elle se releva en prenant la main d’Evan, frustrée, elle ne comprenait pas tellement. Elle ne dit plus un mot sur le retour, ils arrivèrent dans les cachots, Mischa embrassa Evan.

« - Bonne soirée Evan… envoie moi un hibou si tu veux qu’on parle. »

Elle lui fit un sourire puis rentra dans sa salle commune. Elle se demandait comment les choses allaient se passés à présent, mais comme un sentiment de déjà vu s’était insinué en elle la rendant anxieuse.

hj: je fini ce rp on en fera un autre qui suis celui ci =)