31 Septembre 2004. Dans cette chambre sombre, une femme était allongée dans son lit. Celui-ci était au centre de la pièce. Elle était assez éloignée de la fenêtre. A travers celle-ci, la vue était plutôt mauvaise. Des toits de maisons et des immeubles à pertes de vues. Personnes dans les rues. Cela était surement à cause de la pluie qui tombait. Tout était étrangement silencieux. Trop calme peut être. Quelque chose n’allait pas mais quoi. De l’intérieur, nous n’entendions que très peu la pluie battre. Peu importait. Avec le peu de lumière présente dans la pièce, nous aurions pu ne pas voir cet homme mais ses sanglots l’avaient trahi. Il était assis dans le fond de la pièce dans un grand fauteuil noir. Il avait l’air assez jeune. Son âge ne devait pas excéder vingt-cinq ans. Il regardait droit devant lui, la femme dans le lit. Des gouttes d’eau perlaient sur ses joues. Il paraissait dévasté par la tristesse. Des cernes étaient apparus sous ses yeux, signe qu’il n’avait pas eu une nuit complète depuis quelques jours. Quelqu’un frappa à la porte. Le jeune homme se releva en sursaut. Il sortit sa baguette et ouvrit la porte d’un geste de la main. Une femme d’un certain âge entra. Le temps avait eu raison d’elle. En effet, son visage était assez ridé. Dans ses bras, se trouvaient un enfant. Elle voulut le donner au jeune homme mais il refusa d’un geste de main. Il n’était pas prêt. Il n’en avait pas envie. C’était encore trop tôt pour lui. Sa femme était morte. Il voulait rester seul avec elle. La vieille repartit donc en compagnie de l’enfant. Léna n’avait que quelques jours, pourtant elle n’aurait pas une vie facile.
18 Décembre 2010. Le temps a passé. Les adultes ont vieilli. Les enfants ont grandi. Les gens désertaient les rues pour se rendre dans leur foyer chaud et accueillant. Un manteau de neige avait recouvert la petite ville d’HolyDiland Road. Léna Taylor habitait avec son père et sa grand-mère dans l’une des maisons près de la mairie. On voyait de l’extérieur que ce n’était pas une famille défavorisé. La maison était sur plusieurs étages et semblait bien spacieuse. La maison était entretenue et décoré avec soin. L’atmosphère semblait douce et agréable. Sauf ce soir visiblement. Les esprits semblaient s’échauffaient entre les deux adultes de la maison. Des cris résonnaient dans la demeure. Ils étaient tout deux dans la cuisine. Ils se disputaient mais n’avaient sans doute pas vu la petite fille qui se cachait derrière la porte afin d’écouter la conversation. Elle était assise, avec son nounours dans les bras et ouvrait bien les oreilles. Elle ne faisait aucun bruit et aurait pu rester là des heures sans que l’on ne s’aperçoive de sa présence. Phil Taylor parlait avec sa mère.
Calme-toi Phil ! Ce n’est pas la peine de t’énerver pour si peu ! Ce n’est qu’une enfant. La vieille paraissait plus calme que son fils. Surement due à la sagesse de l’âge. Elle essayait de le calmer. Phil était assez nerveux. Il ne restait pas en place et faisait les cent pas dans la cuisine. Cela contrastait avec sa mère qui était, elle, assise tranquillement sur une des chaises de la cuisine. Devant elle était posée une tasse qui contenait surement une tisane. Elle amena le liquide à ses lèvres puis reposa celle-ci sur la table.
Tu ne comprends pas ! C’est la deuxième fois qu’elle se fait renvoyer ! C’est une petite ville, les gens parlent maintenant !Une petite activité se fit ressentir. Léna avait compris qu’on parlait d’elle. Elle devenait de plus en plus attentive pour ne pas perdre une miette de la discussion. Elle tenait toujours son nounours dans sa main droite mais n’était plus assise. Elle osa un regard dans la cuisine. Son père paraissait furieux. Il était debout et ses deux mains étaient posées sur la table. L’enfant aurait du être couché depuis plusieurs heures. Mais elle n’avait pas pu s’endormir ou n’avait pas voulu, au choix. En tout cas, une chose était sur, elle resterait ici jusqu’à qu’on arrête de parler d’elle ou qu’on la trouve aussi.
C’est une sorcière ! Elle ne peut contrôler certaines choses ! Ne la réprimande pas pour si peu. Elle était triste ce soir quand je l’ai couché ! Elle voulait son père mais tu ne voulais pas allé la voir. Phil ne semblait pas avoir aimé les paroles de sa mère. Il posa bruyamment sa main sur la table pour montrer sn mécontentement. Il avait de nombreuses choses à faire et n’avait pas le temps de s’occuper de Léna le soir. C’était lui qui ramener autant d’argent à la maison alors il était vrai qu’il devait avoir des désavantages. L’homme annonça d’une voix froide « Je n’ai plus envie d’en parler ». C’était un de ses moyens e clore la discussion. Il sortit sa baguette magique et fit virevolter la tasse dans le lavabo. Quand il eut fini ceci, il sortit de la pièce et monta dans sa chambre. Léna avait entendu tout ce bruit et s’était bien caché. S’il l’avait trouvé, son père l’aurait sérieusement réprimandé.
14 juin 2011. Léna rêvassait. Il faisait beau aujourd’hui et pourtant elle était enfermée dans une salle de classe. Son professeur parlait mais ne disait rien d’intéressant selon la jeune fille. Elle était donc affalée sur sa table. Elle était tout au fond. Elle avait choisi cette place stratégique pour pouvoir dormir tranquillement si le cours était ennuyant. Elle était à coté de la fenêtre et contre le radiateur. Comme cela, en n’importe quelle saison, sa place serait bonne. Mais Léna qui avait cru avoir tout calculé n’avait pas fait attention que son professeur surveillait plus le dernier rang que le premier. La jeune fille avait du mal à rester éveiller quand on parlait de géométrie. Mais soudain quelque chose la fit sursauter. En effet, son professeur avait tapé du poing sur la table. Il s’était approché en douce sans que l’enfant ne le remarque et l’avait surprise. La jeune fille leva les yeux vers lui. Il paraissant en colère qu’elle n’écoute pas son cours. Il murmura des paroles inaudibles et s’en alla. Il avait surement du dire « Que je vous n’y reprenne plus ». Léna s’ennuyait. Elle prit un bout de papier et le froissa afin d’en faire une boule. Elle le lança sur l’un de ses camarades aussi inintéressé par le cours qu’elle. Sur ce mot était écrit :
Trouve un moyen de nous faire sortir.
Le jeune homme fit un clin d’œil à sa condisciple avant de chercher un moyen de les faire punir. Léna, quant à elle, regardait machinalement le pot de peinture qui était posé sur l’une des tables de devant. Soudain celui-ci tomba sur le sol. Le pot était pourtant posé sur une table stable. Il n’avait aucune chance de tomber à part si quelqu’un avait lancé quelque chose dessus. Mais rien. Rien n’expliquait cette chute. Léna aurait pu l’expliquer bien sur. C’était de sa faute. Mais son professeur l’aurait prise pour une folle et son père lui avait interdit d’en parler. Finalement ce fut quand même elle qui fut punie. Son professeur en avait décidé ainsi à cause de l’incident survenu plus tôt
31 août 2016. Léna s’était levée tôt ce matin-là. Elle avait attendu ce jour pendant tellement longtemps. Aujourd’hui, la jeune fille allait acheter ses affaires pour sa rentrée à Poudlard. Elle avait été si heureuse lorsqu’elle avait reçu sa lettre pour entrer dans cette prestigieuse école. Elle savait qu’elle était une sorcière, un être exceptionnel, bien avant que celle-ci arrive mais avant eu quand même une petite peur qu’on l’oublie au moment de l’envoie des enveloppes. Mais finalement, elle l’avait reçu. Debout et déjà prête à partir, la jeune fille se tenait sur le pas de la porte. Elle s’était vêtue d’un jean gris foncé et d’un e chemise rouge. Elle avait relevé ses cheveux blond lisse en une queue de cheval. C’était l’heure. Elle partit en compagnie de son père. Arrivés à destination, Léna accompagné de son père entrèrent dans un bistrot. Phil Taylor parla un instant avec un dénommé Tom. Ils suivirent cet homme dans l’arrière boutique et sortirent par la porte de derrière. Ils étaient enfin arrivés au Chemin de Traverse. Léna était subjuguée par ce qu’elle voyait. L’endroit grouillait de monde. Les yeux bleus de la jeune fille «était grand ouvert pour ne rien perdre du spectacle. Finalement son père lui confia sa liste et s’en alla. Il avait beaucoup de travail qui l’attendait. Il ne pouvait donc pas l’accompagner. Léna haussa les épaules. Elle avait toujours du s’occuper par soi même. Elle était heureuse d’être parmi tout ces sorciers. Elle se sentait vraiment à sa place. La première chose était d’aller à Gringotts, la banque des sorciers. Léna se dirigea donc vers le grand bâtiment. Il était vraiment imposant. Un sourire apparu sur les lèvres de la petite fille. Elle était tellement contente d’être là. Elle pénétra dedans et vit d’écrit sur une porte d’entrée en argent :
Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l’appât du gain renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t’emparer, en ce lieu souterrain,
D’un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse.
Ces mots étaient faits pour dissuader tout voleur. Léna se demandait que pouvait bien être la punition infligée aux voleurs.
Son attention fut néanmoins attirée vers les Gobelins. Elle partit à leur rencontre et leur demanda si elle pouvait retire de l’argent.
Maintenant que la jeune fille avait les poches pleines d’argent, elle pouvait commencer ses achats. Elle sortit sa liste et pensa que la première chose à faire était d’aller acheter sa baguette. Elle avança donc tranquillement jusqu’à la boutique. Sur l’écriteau, on pouvait lire « Ollivander - Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C ». Léna poussa donc la porte et pénétra à l’intérieur. Le magasin n’était pas très grand mais il y avait d’innombrables boites contenant surement des baguettes, posées sur des étagères. Personne ne semblait être là. La jeune fille commença alors à se promener dans la petite boutique. Elle s’éclaircit la gorge, espérant que quelqu’un remarquerait sa présence. Quelqu’un arriva finalement. C’était un homme d’un certains âge. Il avait déjà les cheveux blancs, ce qui indiquait qu’il avait surement plus de cinquante ans. L’homme chercha sur ses étagères et prit l’une des boites. Elle était très poussiéreuse et n’avait sans doute pas a été bougé depuis très longtemps. L’homme lui tendit. Il attendait quelque chose d’elle. Léna fit un mouvement du poigné avec sa baguette. Elle sentit une vague de chaleur l’envahir comme si elle ne faisait qu’un avec ce bout de bois.
Bois d’if, 22 centimètres et contient un ventricule de dragon. J’étais sur que cet baguette vous conviendrait Miss Taylor. Léna fut surprise que ce monsieur connaisse son nom mais n’ajouta rien. Elle ne posa pas plus de question. Elle remercia le vieil homme, lui paya ce qu’il lui devait et quitta la petite boutique. Dans la rue, on aurait dit qu’il y avait encore plus de monde qu’avant. Il était dix heures. Peut-être était-ce l’heure de pointe. Finalement cela se passa assez vite. La jeune fille était allée chercher ses livres chez Fleury et Bott, et avait acheté ses robes de sorciers chez Madame Guipure. Lorsque son père vint la chercher, il la découvrit avec cet éternel sourire. Elle aimait tellement le monde auquel elle appartenait qu’elle ne pouvait s’empêcher de sourire.
1er septembre 2016. Aujourd’hui, le grand jour était enfin arrivé. La rentrée à Poudlard était imminente. Léna traversait la gare King Cross pour aller à la voie neuf ¾. Elle était vraiment excité et ne tenait plus une seconde en place. Enfin elle traversa la barrière et vit le train. Il était d’un rouge flamboyant. Vraiment magnifique. Il y avait beaucoup d’élèves accompagnés de leurs parents. Il était onze heures moins dix. Il était tant d’entrer dans le train afin de trouver un compartiment. Il y avait beaucoup de monde dedans qui se bousculait, tous pour la même chose. Finalement, elle en trouva un vide et s’y installa. Elle sortit sa baguette de sa poche arrière et la posa à coté d’elle. Elle ne s’en séparait plus depuis qu’elle l’avait acheté. Le train bougeait. Il partait de la gare. La jeune fille allait regardait par l’une des fenêtres. Des signes de mains se faisaient par centaine. Léna trouvait la situation amusante, et commença à son tour à faire des signes de main. Le train prit de la vitesse et les personnes disparurent. Léna s’installa sur une des banquettes. Quelqu’un ouvrit le compartiment et demanda s’il pouvait s’y installer. Léna acquiesça et elle passa donc la majeure partie de son voyage à rire en compagnie de ce charmant garçon voulant absolument aller à Serpentard.
***
Un groupe d’élève de première année pénétra dans la grande salle. Léna faisait partie de ceux-là. Elle souriait toujours. Elle ne pouvait décrocher ce sourire tellement elle était heureuse. Le suspense était à son comble. De la peur se mêlait avec de l’impatience. Le Choixpeau était sortit et posé convenablement sur le tabouret. Quant la directrice eut fini son discours, Miss Lauréana appela les sorciers un à un. Mathéo Moreno fut envoyé à Serpentard ; Ruth Black à Gryffondor ; un autre à Serdaigle. Léna fut enfin appelée. Elle prit une grande inspiration et avança. Elle s’assit sur le tabouret. La femme lui posa le Choixpeau sur la tête.
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