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Mais arrêtez de me regarder :o! [PV Caleb]

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MessageSujet: Mais arrêtez de me regarder :o! [PV Caleb] Mais arrêtez de me regarder :o!   [PV Caleb] EmptyDim 13 Nov - 22:50

Une douce matinée d’automne se profilait à l’horizon. Par les fenêtres de mon bureau dans lequel j’avais travaillé toute la nuit, la vue s’étendait sur l’immense parc de Poudlard, bordé par la si dangereuse Forêt Interdite. Dangereuse, mais si convoitée par les élèves, malgré l’interdiction qui est de mise depuis plusieurs années. Plusieurs fois, moi même en étant élève j’avais bravé l’interdiction et je m’étais rendue dans ces terres hostiles afin de m’isoler de tous ces sangs impurs. Moi, je le savais, j’étais de sang pur.. C’était noté, dans la lettre de mon père, qui me suivais partout où j’allais, comme un grigri, une espèce de porte bonheur. Pourtant, mon père ne m’avais jamais porté bonheur, loin de là. C’est de sa faute que j’avais une telle haine des moldus. De sa faute que pour toujours mon cœur était brisé, et ma confiance envers les hommes serait à jamais meurtrie. Mais depuis que j’avais cette lettre entre les mains, certes j’avais vécu le pire durant quelques semaines, mais après, tout s’était amélioré. Sans elle, peut-être serais-je morte? Ou peut-être tout se serait déroulé comme ca s’est passé. Je ne saurais pas deviner si cette lettre avait réellement une influence sur ma vie ou non, mais bon. Soit. Le fait était que je l’avais toujours au près de moi, car ne sait-on jamais, un élève trop curieux rentrerait frauduleusement dans mon bureau et la trouverait en fouillant dans mes affaires.. Et hop, ils connaitraient mes points faibles.

Certes je voyais le mal partout. La forêt interdite, remplie de nombreux sapins de toutes tailles et de toutes sortes. Néanmoins quelques arbres feuillus, dont le feuillage était caduc étaient parsemés ci et là dans la forêt et dans le parc. Ce sont ces arbres qui me faisaient tant aimer l’automne. Pourquoi? Hé bien tout simplement parce que lorsque l’automne apparait, les feuilles de ces arbres changeaient de couleur, du vert, elles devenaient jaune, oranges, rouges! De si belles couleurs chaudes colorant les arbres qui commençaient à prendre froid. Un ciel teinté de bleu, un soleil qui tentait de s’imposer à la brume Anglaise, si épaisse, mais avec un certain charme en cette période. J’aimais décidément ce moment de l’année où la terre était en pleine transformation, se mourant pour faire place à l'hivers et son manteau blanc de neige, glaçant mains, nez et pieds non avertis.

Ce fut de bonne heure que je quittais mon bureau qui m’avait accueilli toute la nuit, qui cela dit en passant n’avait pas été de tout repos, entre préparer le cours prochain, attribuer à mes élèves une place selon leur maison et leur caractère. Notons déjà que Scott et Austen seraient placée dans le fond de la classe jusqu’à ce qu’elles aient un comportement en classe qui me plaise plus que jusqu’à présent. Alors qu’une grande majorité des élèves dormaient encore, que d’autres se réveillaient seulement, car oui, le week-end, les jeunes écoliers pouvaient faire la grâce matinée. Rares étaient les élèves debout avant neuf heures. Hors ici il était huit heure. J’avais ainsi le temps de déjeuner à mon aise. Me rendant dans la cuisine, un elfe de maison se pliais en quatre pour satisfaire mes demandes. Un café, une pomme et une tartine à la confiture de fraise. En deux temps trois mouvements, j’étais servie. M’étant installée sur une chaise, accoudée à une table, je regardais ces nombreux petits êtres préparer les déjeuners des élèves et du corps enseignant. Se servant quand même de la magie pour préparer, par exemple le café, ils se devaient néanmoins se servir de leurs mains pour trier les plats celons les tables des différentes maisons. Regardant cet amusant manège alors que je mangeais tranquillement ma tartine qui, je dois le dire était savoureuse, je remarquais qu’ils se donnaient chacun des tâches à faire. L’un nettoyait la cuisine, l’autre faisait la vaisselle pendant qu’un autre comptait les pains dans les paniers. Ca avait l’air savamment cherché. Ils n’étaient peut être pas si bêtes que cela. Je pouvais remarquer au fil des minutes une espèce de hiérarchie entre eux. L’un d’entre eux donnait des ordres, les autres obéissaient.

Une sonnerie retentit dans la cuisine et d’un coup l’elfe de maison «Supérieur» ordonna aux autres de se dépêcher. L’un d’entre eux prit ma tasse de café que je venais de terminer, nettoya la table pendant que les autres prenaient les plats, couverts, assiettes, boissons et autres pour les mener dans la grande salle. Je me leva et sorti de la cuisine en remerciant les elfes de leur bon accueil. Certes l’on pourrait dire que mes opinions se rapprochaient de celle du crépuscule.. Ce nouveau groupe anti moldus, mais je ne partageais pas leurs idées pour ce qui est des créatures telles que les centaures, elfes de maison et autres créatures magiques. Si je n’aimais pas tant cette vision de ce groupe, leurs idées sur les moldus.. Me ressemblaient étrangement. En effet, je trouvais les moldus indignes. Pathétiques, si idiots.. Si méprisables. Je haïssais ces énerghumaines. Bref. Sortant des cuisines, je filais en direction de la salle des Serpentards. Étant directrice de leur maison, je me devais d’aller ouvrir la porte de leurs salles communes le matin. Pourquoi? Parce que, apparemment il y avait eu un meurtre le jour du bal d’halloween. Ce bal auquel je n’ai jamais assisté durant mes sept années de scolarité. Non pas que j’en avais peur de ce jour, non. Moi, j’avais peur des gens déguisés. Ne sachant pas qui est qui, je ne supportait le fait de parler à une personne que je ne connaissait pas.

La porte des Serpentards déverrouillée, je remontais vers le rez-de-chaussée et m’enfuis hors de l’enceinte de l’école avant de tomber sur les élèves. Non pas que la foule me dérangeais, mais en fait, si. Trop de gens faisait que tout le monde était serrer et le contact des gens, même de simples élèves, me mettait affreusement mal à l’aise. Bref. Sortant par l’entrée principale de l’école, et n’omettant pas de refermer les grilles derrière moi, je marchais sur le chemin qui menait à pré-au-lard dans quelques dizaines de minutes. Aujourd’hui, je pouvais aisément me promener, car en effet, les élèves avaient une sortie, sous accord parental, autorisée dans pré-au-lard, dans quelques heures, bien sur, mais ce qui faisait que quasiment tout les professeurs avaient quartier libre. Prenant le temps de marcher lentement, à mon aise et profiter de l’air frais, et du soleil, qui pour une fois ne me dérangeais pas, mes pensées s’évadèrent. Le meurtrier du Bal était un jeune Poufsouffle. Evan Ruiz. Ce dernier avait une jumelle dans l’école que l’on n’avait pas vue depuis quelques jours. La majorité des professeurs tendaient à croire à l’innocence du jeune homme, par contre, au niveau des élèves, beaucoup croyaient en sa culpabilité. Pour ma part, je n’avais pas assisté à ce drame, mais il me semblait fort peu probable que le jaune puisse tuer une personne. Déjà parcequ’il faut être d’une certaine maturité pour réussir le sort de mort. De plus, il parait que le défunt ait subit un sort inventé.. Et sans vouloir le traiter d’idiot, un élève de septième, sait rarement réaliser un tel sort.. Quoi que l’hypothèse dans laquelle il aurait testé un sortilège sur un camarade et que l’ayant charcuté à un tel point, désirant éviter toute représailles aurait mit fin à la vie de son camarade pour ne pas qu’il aille se plaindre.. Plutôt machiavélique comme idée, mais rien n’était à laisser au hasard.. Néanmoins, je pensais quand même qu’il était plus probable que l’élève ait été sous impérium.

Au bout d’une bonne trentaine de minutes, j’étais arrivée à l’entrée du village sorcier. Habillée en civil, un long chemisier blanc, un jeans large, un long manteau noir pour me protéger de la brise si fraîche de ce beau matin, je m’assis de longues minutes sur un banc, contemplant le village se réveiller doucement et s’activer peu à peu. Une personnes, puis deux, puis trois, puis beaucoup plus se mouvaient dans tous les sens. Certains d’entre eux sortaient de leurs habitations, se dirigeant vers le magasin qu’ils tenaient. Ce spectacle me divertissait, petit manège distrayant. Soudain, un énorme boum retentit non loin de moi, dans une maison en retrait. Les vitres du niveau inférieur de la maison avaient explosé en milles morceaux, tandis qu’une épaisse fumée verte foncée sortais des fenêtres brisées. Personne n’avait remarqué cette habitation enfumée. Je me levais de cette place qui était devenue mienne et m’avançais vers cette maison. Relevant le col de mon manteau jusqu’au dessus de mon nez, j’ouvris la porte grâce à ma baguette:

Il y a quelqu’un? Est-ce que vous m’entendez?
Ici... A l’aide..
Continuez à parler, je viens vous chercher!


D’un tour de baguette, la fumée venait petit à petit à disparaître, mais à nouveau, la fumée réapparaissait...Étrangement! Suivant la voix, je me déplaçais les mains vers l’avant, j’avançais à taton. Je heurtais un chaudron qui avait l’air d’avoir explosé. C’est de ce chaudrons que provenait toute cette fumée.C’est à côté que je trouvais la personne à terre, il s’agissait d’une femme assez âgée, son visage était ensanglanté, elle était à moitié consciente. Je m’approchais d’elle et tentais de la relever doucement. Une légère douleur me piquait au niveau de la paume de la main. Rapprochant ma main de mes yeux je remarquais qu’une entaille s’était formée et que du sang s’évadait de la blessure. Étrange. La vieille femme devait avoir un objet tranchant près d’elle.

Je vais vous emmener à sainte Mangouste, d’accord? Ne vous en faites pas, je vais fermer votre porte. Est-ce que quelqu’un d’autre habite avec vous?
D’accord.. Non, j’habite seule..


Sortant de l’habitation, je fermais la porte grâce à un sortilège qui clos également les fenêtres, je pris le risque de transplaner avec la vieille dame jusqu’à l’hôpital. Arrivée à l’accueil, je lançais à la personne qui était là et regardait d’un air distrait la vieille dame :

He ho, j’ai besoin d’aide, vous voyez pas non?!

J’étais en train de m’énerver sur la personne qui ne réagissait pas, alors que la femme perdait de plus en plus ses forces, je le ressentait en la soutenant, non pas qu’elle fût grosse, non, elle n’avait que la peau sur les os, mais la différence se faisait sentir au fil des minutes. Un regard noir, la voix menaçante, je commençais vraiment à m’énerver sur la personne :

Bon, vous allez bouger un peu votre cul de votre chaise, soit vous appelez quelqu’un, soit vous m’aider à mener cette personne dans le service approprié, elle est victime d’une explosion de chaudron, il doit y avoir dix minutes, alors soit vous arrêtez de dormir, soir je vous jure que vous allez passer un sale quart d’heure!

La jeune femme assise à son bureau se leva, doucement, soufflant au passage, ce qui m’agaça encore plus. Promis, dès que la vieille dame était assise ou du moins n’avait plus besoin de moi, j’étranglerai cette espèce de fainéante!
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MessageSujet: Re: Mais arrêtez de me regarder :o! [PV Caleb] Mais arrêtez de me regarder :o!   [PV Caleb] EmptyVen 18 Nov - 22:26

Caleb aimait être de garde la nuit. D'une parce qu'ainsi, il pouvait exercer la médecine magique sans qu'un supérieur ne lui tape sur le système pour ses méthode parfois peu orthodoxe, de deux parce que les cas de nuit étaient bien souvent plus intéressant que ceux de jour, de trois parce qu'ainsi les nuits lui semblaient alors moins longues. Il avait toujours été un oiseau de nuit, même si les récents évènements avait accrue cette particularité. Lui qui d'ordinaire dormait déjà très peu, passait des nuits entières à ne plus trouver le sommeil. A dire vrai, il était arrivé à un point où Morphée ne l'acceptait qu'une nuit sur deux, et bien souvent en compagnie de rêves peu agréables. Il n'avait pas dormi la nuit dernière, le jour dernier non plus. Il avait été de garde cette nuit et espérait enfin dormir en rentrant. La fatigue s'était emparée de lui, légèrement. Il doutait encore cependant de l'être assez pour dormir. Il quitterait dans une heure, prendrait une douche et cela suffirait certainement à le tenir éveillé encore quelques temps. Il se souvint avoir un jour eu le malheur de boire un thé au retour d'une nuit de garde, Morphée l'avait refusé tout le jour suivant. Il n'était pas homme à dormir.
Il était là, dans son bureau, à faire ce qu'il détestait le plus, mais ce qui était aussi nécessaire, un peu de paperasse. Archivant les dossiers trop anciens, complétant ceux incomplets, organisant selon un ordre précis et suivant les symptômes, il n'aimait pas faire cela, mais devait avouer que cela facilitait grandement la tache lorsqu'il s'agissait de faire des recherches sur les antécédents des patients. C'était également d'un grand secours pour ceux dont l'identité était un mystère, pour cause d'oubli ou d'inconscience. Il arrivait qu'il retrouve l'identité d'un patient amnésique, par magie.

Lorsqu'il eut terminé d'archiver les cas de la nuit, il salua le médicomage de jour, venu prendre la relève et se rendit dans une chambre d'une patiente arrivée très tard dans la nuit. Il vérifia que son état était stable. C'était le cas. Il n'aimait pas perdre de vue ceux qu'il avait pris en charge la nuit, mais il devait apprendre à faire confiance à ses collègues de travail. Chose plutôt difficile en médecine magique ou la tendance est à croire qu'une erreur de jugement est très vite arrivée et peut être fatale. Il s'était inquiété pour elle. De façon professionnelle bien sûr, n'y voyez pas là, un attachement quelconque à la jeune femme. Il voulait simplement faire son travail le mieux possible et ne supportait pas de perdre un patient. Ses supérieurs avaient beau lui assurer que le temps changerait cela, qu'il s'habituerait et que bientôt, la mort d'un patient ne le toucherait plus du tout, rien n'y faisait. Chaque fois que cela arrivait, il se sentait absolument nul de ne pas avoir réussi à le sauver. Il ne supportait pas l'échec. Il se plaisait à dire que ce n'était pas tant la vie humaine perdue qui le gênait mais la réalité de son échec. La vérité était bien entendu légèrement différente, cet échec lui était si douloureux, justement parce que cela engendrait des pertes humaines et que sa culpabilité, son impression de ne pas avoir fait de son mieux, venait chaque fois le torturer.
C'était un homme sensible, bien qu'il n'en montre pas grand chose.
Ce qu'on disait de lui ? Professionnel, extrêmement professionnel et très doué. Personne ne le connaissait assez pour savoir ce qu'il faisait de sa vie en dehors de son travail, ce qu'il lisait, ce qu'il mangeait, ce qu'il aimait, ce qu'il craignait. Rien de tout cela n'avait sa place à Sainte-Mangouste. Ici, les gens le voyait comme un excellent medicomage, quelqu'un de confiance. Pourtant, ce mystère sur sa vie faisait que de nombreuses rumeurs courraient alors sur lui. L'une d'entre elle en faisait un alcoolique dépressif suite à une peine de cœur insoutenable, une autre faisait de lui un adepte des potions psychotropes. La plus folle qu'il ait eu à entendre était de loin celle sur sa prétendue homosexualité. Il s'était longtemps demandé ce qu'il avait d'homosexuel, dans son comportement ou encore dans ses paroles. La seule réponse plausible était simplement que les gens ne peuvent s'empêcher d'imaginer des tas de trucs pourvu qu'ils puissent vous cataloguer, vous faire rentrer dans une case. Comme si ça pouvait les rassurer que vous ne soyez pas appart. Ils laissaient alors leurs idées les plus folles vagabonder et parfois l'une d'elle faisait boule de neige.
Un léger sourire se dessina sur son visage en repensant à l'interne qui avait osé lui poser la question franchement. Celle-ci le draguait à peu près depuis qu'elle était arrivée en tant qu'interne à l'hôpital. Elle était très jolie et très sympathique. C'était Caleb qui était compliqué.
Elle l'avait dragué pendant des semaines avant d'écouter les rumeurs et d'en venir à lui poser la question pour en avoir le cœur net. Il l'avait alors vu arriver toute pantoise dans son bureau dans une énième tentative de séduction.
« J'ai des places pour le match de quidditch entre l'Angleterre et le Pays de Galles de mardi prochain et je me demandais si vous accepteriez de m'y accompagner. » Avait-elle lancé tout d'abord. Il avait levé les yeux vers elle, souriant légèrement. Elle était jeune, plus jeune que lui et il ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qu'elle lui trouvait à lui. Il devait y avoir bien dix mecs de son âge prêt à tout pour un rendez-vous galant avec elle et elle préférait inviter un homme plus âgé, travaillant dans le même hôpital qu'elle et son supérieur de surcroit ? C'était un mystère, même pour Caleb, pourtant perspicace d'ordinaire.
« Je ne suis pas libre mardi, je suis désolé. » Avait-il répondu pour ne pas la froisser. Elle avait tourné les talons avant de faire volte-face.
« Est-ce que vous êtes gay ? » C'était arrivé sans prévenir. Caleb pouffa de rire, manquant presque l'étouffement. « Je vous demande pardon ? »
« Vous êtes canon, respectueux, courtois et cultivé, je vous tourne autour depuis des semaines et je ne crois pas être repoussante... Alors soit je me trompe, soit vous êtes homosexuel. Quand on y pense ça colle mieux le homosexuel, je ne pense vraiment pas être repoussante et les homosexuels sont souvent beau, respectueux, courtois et culti... »
« Non. » la coupa Caleb tandis qu'elle débitait un flot impressionnant de parole.
Elle avait fait une moue d'incompréhension puis s'était en aller comme si elle devait comprendre par là qu'elle n'était pas attirante. Caleb se sentit un peu mal lorsqu'il comprit qu'elle l'avait compris ainsi.
Il l'avait surpris à s'empiffrer de glace à la vanille et au noix de pékan le lendemain dans la salle de repos des internes et s'était permis d'intervenir.
« Cessez ça, vous êtes très séduisante, mais vous êtes une interne sous mes ordres. » lui avait-il confié discrètement pour ne pas alerter les autres et construire une toute nouvelle rumeur.
Et le petit jeu avait repris. Maintenant qu'elle savait pourquoi il la repoussait, elle n'avait plus vraiment de raison de s'en priver. Peu importe les vestes qu'elle essuyait. C'était devenu amusant à dire vrai. Caleb venait à redouter le jour où elle passerait titulaire.

Il s'apprêtait à quitter l'hôpital, marchant dans le hall lorsqu'une situation l'alerta. Il entendit une jeune femme s'énerver contre la secrétaire médicale. Il s'approcha assez pour écouter la situation et suivi le déroulé. La secrétaire informa alors la jeune femme en colère qu'elle devrait attendre, que tous les médicomages du service des accidents matériels étaient occupés. Caleb fronça les yeux, énervé par ce genre de négligence et s'approcha de la secrétaire.

« Vous savez très bien que ce genre de cas, il n'y a pas que les médicomages spécialisés qui peuvent s'en charger. Appelez deux internes, ils apprendront de ce cas qui n'a rien de bien grave. » Fit-il avant de se tourner vers les deux femmes. Celle en colère était plutôt jeune, l'autre beaucoup moins, elle frôlait même le cimetière, pensa Caleb avant d'en éprouver de la culpabilité.
Les deux internes rappliquèrent presque immédiatement et Caleb remarqua alors la main ensanglantée de la jeune femme. Il avait remarqué cela juste après avoir remarqué qu'elle était étonnamment belle. Il dû se reprendre intérieurement pour faire son job de médicomage.

« Vous ne partez pas non plus, votre main est touchée et avec l'accident de chaudron je suppose qu'elle peut être infectée par des microparticules volantes. Veuillez me suivre que j'arrange ça. » Fit-il autoritaire, pour oublier qu'elle était vraiment parfaite. Assez grande, fine, peu de formes mais c'était aussi du goût de l'homme, de grands yeux bleus, des pommettes saillantes et des très beau cheveux... Caleb laferme ! Il entra dans un laboratoire et la laissa le suivre et s'installer sur l'une des planches de consultations.

« Vous étiez dans le magasin de chaudron lorsque c'est arrivé ? » Fit-il tandis que la véritable question qui lui brûlait les lèvres était vous faites quoi dans la vie ?

Il lui faisait dos, cherchant la potion pour nettoyer la plaie avant tout. Il failli en faire tomber une fiole, dans sa maladresse en compagnie de la jeune femme et sauva la fiole de justesse. Il souffla un coup et revint vers la jeune femme. Il prit sa main et commença à appliquer la potion sur la plaie, délicatement.
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MessageSujet: Re: Mais arrêtez de me regarder :o! [PV Caleb] Mais arrêtez de me regarder :o!   [PV Caleb] EmptyMar 22 Nov - 22:07



« Vous savez très bien que ce genre de cas, il n'y a pas que les médicomages spécialisés qui peuvent s'en charger. Appelez deux internes, ils apprendront de ce cas qui n'a rien de bien grave. »

Je fut surprise d'entendre une voix masculine et me retournais presque d'un bond. Je n'aimais pas tellement les hommes. Des élèves, à la limite, ca passe, ce ne sont que des gamins idiots qui savent manier une baguette aussi bien qu'un gobelin ne manie un balais! Grosso modo.. Dans les deux cas, il y a des accidents. Je sentais mes dents claquer, tandis que je me tint plus droite encore que je ne l'étais déjà. Si cela avait lieu d'être. L'homme avait apparemment un certain titre au sein de l'établissement, au vu du fait qu'il commentait à cette bonne à rien de dragonne ce qu'elle se devait de faire. Un étudiant n'en aurait pas le culot, et puis l'homme me paraissait un brin trop vieux pour n'être que étudiant. Ce devait être un médicomage diplômé, avec un bureau, des gens sous ses ordres.. Et comme tout homme, des revues cochonnes dans les tiroirs de son bureau! Un frisson me parcouru l'échine.

« Vous ne partez pas non plus, votre main est touchée et avec l'accident de chaudron je suppose qu'elle peut être infectée par des microparticules volantes. Veuillez me suivre que j'arrange ça. »

Une grimace apparu sur mon visage et mon corps tout entier se mit à trembler. A force, on s'habitue à cette peur qui vous prend à la gorge dès qu'un inconnu vous adresse la parole. Moi, j'avais énormément de difficultés à m'approcher d'inconnus, surtout lorsque ces derniers sont des hommes. Le pire pour moi, c'est lorsqu'il s'agit de moldus. Là, c'est clair, net et précis, on ne m'approche pas à moins de cinq mètres, ce que je trouve déjà très proche. Alors que ma main blessé se plaçais devant mon visage pour moi pouvoir voir l'étendue des dégâts, une mine de dégoût s'affichait alors sur mon visage. Je me demandais bien ce que cette vieille femme faisait dans son chaudron.. Je renonçais à l'idée de m'enfuir rapidement, en laissant le spécialiste médical se demander pourquoi je serais partie en courant sans réclamer mon dû et le suivit, sur mes gardes, prête à bondir au moindre mouvement suspect.Je m'assis, de la même façon qu'une princesse, avec une beauté et une grâce infinie. Certes, je n'étais pas née dans une royale famille, dans une maison bourgeoise, mais j'ai appris à me tenir mieux que ce que je considérait de bas peuple, les moldus principalement. Alors que je m'asseillais, mon regard se fit vide, alors que je regardait comme une idiote le mur d'en face avec l'air d'être loin, très loin. Des souvenirs s'emparèrent de moi.

Cela faisait douze ans que l'orphelinat et tous ses membres étaient loin de moi.. Oui, mais.. Les souvenirs sont toujours là. J'y ai vécu toute ma vie. Une vie à donner tes biens aux plus grands pour ne pas qu'ils te frappent, leur laisser ton repas pour eux s'empiffrer, alors que toi, t'as faim, mais c'est ca, ou alors tu te fais frapper, ou on t'empêche l’accès aux chambres, aux toilettes, aux jeux.. On te pourris la vie. Quoi que dans cet orphelinat, on ne peux apeller la vie "La Vie". C'est plutôt un beau bordel, un enfer sur terre où les droits de l'homme (et de la femme bien sur), n'existent pas..

Citons par exemple le premier article qui dit précisément "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité."

A l'Orphelinat.. Vos droits étaient bafoués. Filles comme Garçons étaient les sous merde du peuple, les rejetés, les indignes. Tu te démerde ou tu crève, c'est ca, la loi là bas. Les filles sont encore moins estimée que les garçons. Renvoyée au statut de servantes, de marie couche toi là, aux yeux des adultes qui gardaient l'établissement, les filles valaient moins que les garçons, qui eux même déjà ne valaient pas grand chose à leurs yeux.Nous n'étions rien d'autre que des bestiaux qui rapportent de l'argent chaque fin de mois. S'ils auraient pu, ils nous auraient envoyé à l’abattoire pour en tirer plus d'argent possible, mais nous aurions été bien trop maigre pour cela.

Soupire.

« Vous étiez dans le magasin de chaudron lorsque c'est arrivé ? »


Je clignais des yeux, tournais ma tête et vis que l'homme s'était rapproché, s'était approprié ma main blessée et y appliquait un étrange mélange. Potion et moi.. A vrai dire, ca fait deux. Mon regard fit au moins trois allers-retours entre le visage de l'homme et ma main avant qu'un sursaut de compréhension me sautes à la gorge. Un homme. Connu ni d'Eve ni d'Adam. A moins d'un mètre de moi. Et si ca tombe, fils de moldu.. Mon coeur s'emballais et j'enlevais rapidement ma main des siennes, en sautant de mon siège. Aucun homme n'avais touché ne serait-ce qu'une seule partie de moi, pas même mes cheveux, et ce depuis près de douze ans. Et ici, pour avoir secouru une vieille folle, ma récompense était un homme. Qui plus est me touchait la main. Non pas que je soie paranoïaque, mais en fait si. J'aurais préféré encore mille fois me faire griller par la dragonne de l'accueil.

Je sentais mon coeur battre la chamade jusque dans ma gorge, je venais même à entendre le son qu'il produisait. Mon regard se braquait sur l'homme, comme sur une bête sauvage à éviter à tout pris. Et si je faisait comme dans les films lorsque le héro se trouve face à un lion, que le héro fait le mort à terre, le lion le laisse? L’espoir fait vivre, la connerie, par contre, avance votre date de mort, en effet, je ferais la morte par terre, je pense que l'homme ne m'abandonnerait pas à terre à la quête d'une autre proie à secourir. Je me faisais pitié à moi même.. Même si je me comprenais. Ca serait dommage le contraire d'ailleurs. Ma voix, douce, sans être mielleuse en temps normal était douce, mais on y décelait facilement une angoisse.

"Heum. Je... Euh.. Pense que ca va non? Je vais bien, je ne vais pas vous retarder, il dois y avoir plein de gens qui attendent une aide, moi, je vais bien, merci pour les soins, je dois passer par la dragonne de l'accueil pour payer la prestation? "

La question de l'homme était restée sans réponse. Trouve une excuse, vite. Sauve toi, ne crois pas en la bonté humaine. Celui qui à inventé ca était trop concentré sur sa petite personne pour voir le monde tel qu'il est. Loin de la bonté. Plus proche de la haine.

Je m’étais reculée de l’homme de quelques mètres, assez loin, en fait, que mon dos touchait le mur. Je détestais l’imprévu. Je détestais les homme. Je déteste la proximité des gens. mes doigts bougeaient de manière que si un piano se serait situé là, une mélodie aurait résonné. C’est une technique anti-stress qu’une vieille sorcière m’a un jour donnée. Une femme en or, sans qui je me demande ce que je serais devenue. J’attendais une réponse de l’homme, m’apprêtant à fuir au moindre signe de menace.
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MessageSujet: Re: Mais arrêtez de me regarder :o! [PV Caleb] Mais arrêtez de me regarder :o!   [PV Caleb] EmptySam 26 Nov - 0:03

La jeune femme dont Caleb avait déjà remarqué la grande beauté, le suivit alors qu'un instant il l'avait imaginé s'enfuir en refusant tout soin. Il se rendit dans un des bureaux d'auscultations et la fit s'installer tout en préparant ce dont il aurait besoin pour soigner la plaie à sa main. C'était franchement pas joli à voir, un mélange de coupure, de brulure et d'irritation d'un produit que Caleb avait du mal à identifier vu les dégâts qu'il avait déjà fait. Mais peu importait ce que c'était, c'était de toute façon une substance abrasive, il fallait nettoyer la plaie en profondeur et la reconstruire partiellement pour la refermer et la protéger de toute autre agression possible.
Il trouva tant bien que mal la potion nécessaire pour nettoyer la plaie des impuretés puis se tourna enfin vers la jeune fille dont il se saisit de la main pour commencer à appliquer doucement la potion qui bientôt aurait débarrassé la blessure de tout risque d'infection.
Il lui avait posé une question. D'une parce que l'opération de purification pouvait être douloureuse et qu'une discussion avait le don d'enliser la douleur, et de deux parce qu'il voulait à tout prix en savoir plus sur cette merveilleuse créature. D'ordinaire, il n'était pas très bavard, parfois même trop silencieux au goût de ses patients, mais pas cette fois. Il avait envie de connaître cette jeune fille.
Il planta son regard dans celui de l'inconnue tandis qu'il attendait une réponse de sa part. Mais rien. Elle l'avait regardé, leur regards s'étaient croisés, puis elle avait regardé sa main, Caleb en avait fait de même pour s'appliquer puis elle avait de nouveau planté son regard dans le sien. Il comprit à se moment qu'il n'aurait pas de réponse. Il y avait comme un malaise qu'il ne comprenait pas. Après un court échange de regard, celui de la jeune femme perdu, celui de Caleb incrédule, elle rompit le contact visuel ainsi que celui physique. En effet sa main quitta celle du médicomage tandis qu'elle sautait de la table d'auscultations. Elle bafouilla quelques mots qui rendit l'homme encore plus incrédule, tout en reculant pour s'éloigner de lui. Son dos heurta bientôt le mur du fond de la pièce et Caleb qui s'était relevé lui faisait face de loin pour ne pas l'effrayer.

Il n'avait pas tenté de retenir sa main, il ne fallait pas, il le savait. Il ne savait pas ce qui n'allait pas, ni même de quoi elle avait peur, mais de toute évidence, cela avait un rapport avec lui ou du moins ce qu'il représentait. En pleine réflexion tandis qu'il l'observait lui aussi, il fit le lien entre cette panique soudaine et le contact de sa peau contre la sienne. Qu'avait subi cette femme qui justifie une telle peur de l'homme qu'il était. Il était médecin magique, surement parmi les professions les plus dignes de confiance, et pourtant, elle le craignait au point d'être prise de panique à son contact. Il avait l'impression d'entendre le cœur de l'inconnue tambouriner dans sa poitrine e sa respiration se faire difficile. Il posa la petite compresse de potion et jeta un œil à la porte avant de se concentrer sur la jeune femme.

« Mlle, vous avez besoin de soin, ce ne sera pas long mais vous ne devez pas repartir avec cette main dans cet état. Si vous souhaitez que j'appelle une femme pour s'occuper de vous, je le ferais mais à mon sens vous devriez me laisser terminer mon travail... Je ne sais pas ce qui vous effraye mais nous pouvons en discuter si vous le souhaitez... » Fit-il calmement sans s'approcher, il savait que cela ne ferait qu'empirer les choses. Elle devait choisir de revenir vers lui, de lui faire confiance, ça n'était pas à lui de le lui imposer.

Il imagina les pires choses. Il avait connu une patiente ainsi qui était arrivé en urgence après avoir subit un viol, sous le choc elle avait refusé la présence de la plupart des médecins. Elle était en train de piquer une crise d'angoisse lorsqu'il entra dans la pièce et lui administra un sédatif sans même la prévenir. Il était beaucoup critiqué pour ses manières peu orthodoxes et cela lui valait quelques procès. Il l'avait fait pour obtenir le silence, la faire taire alors qu'il ne savait même pas pourquoi elle criait et paniquait. Il s'en moquait à se moment là. Il avait discuté avec son confrère de ce qui l'intriguait puis était reparti. Ce n'était que quelques heures plus tard que son supérieur était venu le chercher dans son bureau. La jeune femme le demandait lui. Le type qui l'avait sédaté contre son grès. Il avait refusé de la voir bien entendu, elle n'était pas sa patiente et il n'était pas à l'aise avec tout ça. Mais son supérieur ne le voyait pas de cet oeil. Il l'obligea clairement à y aller en jouant sur la corde sensible. « Cette femme ne veut parler à personne sauf à vous Prince, je ne sait pas pourquoi, il faut vraiment être dérangé pour vous faire confiance, mais c'est comme ça alors vous n'avez pas le choix, vous y aller et vous l'écoutez, c'est un ordre. » Caleb se souvenait encore des paroles de son supérieur.
Il s'était alors rendu dans la chambre de la violée et leur échanges avaient eu tout d'un affrontement jusqu'à ce qu'enfin ils se parlent un peu. C'était une drôle d'expérience.

Cette jeune inconnue lui rappelait un peu cette patiente. Il espérait se tromper.
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