La semaine avait été longue. Caleb avait été de nuit toute la semaine et il aurait donc le week-end entier pour se reposer et rattaquer une semaine de jour. L'ensemble de ses collègues se demandaient encore comment il arrivait à faire les nuits à son âge. Il avait l'impression d'être un papi lorsqu'on lui disait cela. Il avait 40 ans et alors ? Chacun s'accordait à dire qu'arrivé un certain âge, le corps était incapable de s'adapter à des rythmes changeant aussi facilement. C'était à croire que l'organisme de Caleb ne faisait pas son âge. Il ne souffrait pas de ses heures de travail. Bien entendu, il se sentait fatigué mais c'était de la bonne fatigue. Il ne dormait que très peu et appréciait les rares moment où sa fatigue était assez intense pour l'emporter dans les méandres du sommeil. Il n'avait jamais de mal à passer d'une semaine de nuit à une semaine de jour ou même à enchainer les semaines de nuit. Il aimait la nuit.

On était samedi soir, il était près de 22h et Ezra venait de prévenir son ami qu'il ne pourrait pas sortir cette nuit. Caleb avait espéré un round ce soir. Il n'y avait rien de mieux pour se détendre qu'une soirée avec Ezra, à boire, à se mettre la tête à l'envers. Ce dernier passait son temps à lui dire qu'à son âge, il ne pouvait plus séduire personne, tandis que Caleb lui ne cessait de lui rétorquer qu'il manquait d'expérience le gamin. Quoi de mieux pour se détendre qu'une soirée à draguer, flirter et plus si affinités ?
Lorsqu'il ne sortait pas. Caleb restait seul dans son appartement. Il était du genre à aimer la solitude et ses petites habitudes de célibataire endurci. Très peu de femme étaient venues ici, la plupart du temps, il allait chez elles. Il y avait eu quelques exceptions, il y en a toujours.
Mais ce soir, l'optique de s'assoir dans son canapé ou de s'allonger sur son lit avec une bouteille de sky pur feu et un peu de quoi fumer sur de la bonne musique de fond n'était pas aussi reluisante que les autres soirs. Il n'avait pas envie de se retourner le cerveau avec quelques substances que ce soit et il avait envi de voir du monde. Pas forcément leur parler ou autre, juste les voir, comme pour s'assurer que le monde ne s'était pas arrêter, qu'il ne l'avait pas attendu.
Il avait pris une bonne douche puis s'était habillé de façon élégante avant de descendre dans le café le plus proche. Il s'était assis à une table, seul et avait commandé un expresso. Il n'avait pas dis un mot de plus. Il était là, assis seul, à observer les autres, le moindre de leur faits et gestes.

Il remarqua une fille. Elle devait être ivre à en croire son talon qui ne cessait de tanguer et sa façon de parler si fort. Un homme riait avec elle... Ou non, il riait d'elle plutôt. Caleb ne pouvait lire dans les pensées mais il n'avait pas besoin de cela pour savoir que l'homme en question, comptait emmener avec lui l'épave afin d'en tirer bon partie cette nuit. Il n'était pas ivre lui et sa façon de sourire à la jeune femme et de lui toucher les cheveux en disait long sur ses intentions.
Il y avait aussi un homme, d'une quarantaine d'année. Lui ne devait pas avoir de domicile fixe.
Caleb le supposa sans domicile fixe. Non pas parce qu'il avait l'apparence sale, plutôt parce qu'il avait les ongles rongés, la plupart des gens utilisait maintenant un coupe ongle, lui ne devait pas en avoir sous la main. Ses cheveux étaient ternes et son teint buriné. Typique d'un homme qui ne se lave qu'à l'eau et qui passe son temps dehors, de jour comme de nuit. Le teint se hâle naturellement lorsque l'on vit à la rue. Ajouté à cela une paire de chaussure trop classe comparé au reste de ses vêtements.. Il avait dû la voler, où bien la trouver dans une poubelle...
Et puis il y avait ce type. Jeune, un physique agréable. Pourtant quelque chose dérangeait Caleb. Il sentait quelque chose chez lui, comme un étranger, un danger. Une dualité. Le garçon semblait regarder autour de lui régulièrement, alors même qu'il ne se passait pas grand chose. C'était même plutôt calme. Il s'était adressé avec une certaine agressivité au serveur qui n'avait rien fait de mal.
Son travail avait une grande place dans la vie de Caleb. Il passait son temps, même en dehors de l'hôpital à observer les gens, dans l'espoir d'y voir parfois un symptôme, de prévenir d'une maladie. Son esprit de chercheur n'avais de cesse de vouloir trouver la vérité partout.

Il observa le garçon quelques minutes avant d'avoir un diagnostic. Ce qui attira le plus son attention, hormis l'agressivité et la paranoïa du garçon fut... qu'il avait commandé deux tasses de café. Il était seul à sa table et n'avait pas touché à cette deuxième tasse.
Caleb finit par se saisir de sa tasse et venir s'assoir en face de lui sans demander la permission.

« Bonsoir, vous attendiez quelqu'un ? » fit-il afin de s'assurer que cette tasse encore pleine était bien le signe d'une schizophrénie avancée.

La journée avait été longue pour Dante. Il avait passé sa journée à effectuer différent achat. Il avait horreur de venir à Londres et dans un sens il se posait encore la question de savoir pourquoi il était venu dans cette ville de fou. Trop de gens, trop de bruit, trop de moldu aussi. Il n’avait rien contre eux, après tout il était moldu à moitié, pas la part la plus agréable de lui-même bien sûr. Il aurait aimé ne jamais recevoir cet héritage signe que malgré ce qu’il pensait il avait bien un père quelque part. C’est juste leur fragilité qui le dérangeait le plus. Pour un rien ces petit moldu pouvaient devenir soit fou furieux, soit se mettre à pleurer pour une rien et pour un garçon aussi instable que lui ce genre de situation devenait de plus en plus dure à gérer.

Voilà pourquoi il avait hâte de rentré a Pré au lard, dans son bar peut fréquenter. Beaucoup lui avait dit de ne pas reprendre ce maudit bar qui était restait a l’abandon depuis la mort de Abelforth, mais lui s’en ficher pas mal, il aimait ce lieu, calme, mystérieux qui effrayer la plupart des gens, dans un sens il lui ressemblait voila pourquoi il l’avait acheté et voila pourquoi il ne comptait pas s’en débarrassé de sitôt.

Enfin bref il était plus de neuf heures quand l’estomac de Dante lui fit signe qu’il était temps d’arrêter les achats. De toute façon il ne voulait pas rentré tout de suite pas dans l’état ou il se trouvait. Il entra dans le premier bar qui se trouva sur son passage. Le bar du pendu, Dante ne put contenir son rire face à l’ironie de la chose, puisque s’était tout a fait son état d’esprit avant de franchir la porte. Il jeta un coup d’œil rapide dès son entré dans le bar, heureusement pour lui des places étaient disponible dans le fond, si il y avait bien une chose dont avait horreur Dante c’était bien de se retrouver au milieu d’une salle qu’elle soit pleine ou pas. Il se dirigea donc vers une table qui se trouvait dans un coin et s’assit rapidement. Il n‘aimait pas cette sensation désagréable d’être observait comme ça. La serveuse se présenta rapidement il commanda sans s’en rendre compte deux café, c’est pour dire a quel point il était perturbait aujourd’hui. Elle vient lui rapportait les café avec un regard qui en disait long sur ce qu’elle pensait de lui, mais Dante ne fit aucune réflexions même si pour ça il dut se retenir de toute ses forces.

Il luttait encore pour ne pas se levait et aller mettre une giflé a la jeune femme quand la voix d’un homme le sortie de ses mauvaises pensées. Dante ne s’était même pas rendu compte qu’il avait déjà prit place devant lui.

« Bonsoir, vous attendiez quelqu'un ? »

Au départ il ne sut pas vraiment quoi lui répondre, mais plus il le regardait assis là en face de lui, plus la colère s’emparait de lui.

-Il me semble que je ne vous ai pas donné la permission de vous asseoir en face de moi. Malgré les apparences que voulait se donner Dante, le jeune homme tremblait de tous ses membres, il fallait qu’il trouve un moyen de faire partir cet homme avant que la crise ne se mette en route. – Maintenant partait ce n’est pas très sûr pour vous de restez ici…

Caleb était plutôt observateur, il ne s'était pour ainsi dire, jamais trompé lorsqu'il écoutait son intuition. Lors de diagnostics, il lui arrivait de s'égarer mais c'était assez rare et il réussissait souvent à se remettre dans le droit chemin, au prix de longues nuits de réflexion. Les cas non résolu l'empêchait bien souvent de dormir de toute façon. Les quelques fois où la mort avait emporté ses patients, il avait continuer de réfléchir à ce qui lui avait échappé, incapable de vivre avec cet échec. Il devait savoir la vérité, résoudre l'énigme. C'était la seule chose pour laquelle il vivait. Il soutenait que les vies des patients l'importait peu mais en vérité, c'étaient elles qui venaient le hanter tant qu'il n'avait pas trouvé la solution.
Il était pratiquement sûr qu'il ne se trompait pas à propos de cet homme étrange. Il ne pouvait pas se tromper, il y avait bien trop d'évidences. Mais il savait aussi que ce ne serait pas évident. Pour la simple raison que les premiers symptôme de ce trouble était l'agressivité et la paranoïa. Autant dire qu'il n'allait pas falloir baisser sa garde. Et en même temps, Caleb n'avait jamais été un petit soldat. Il devait avoir sorti sa baguette pour attaquer ou pour se défendre à peu près 2 fois. Chaque fois c'était pour prodiguer des soins plutôt. Un pacifiste dirons-nous. Il devrait faire en sorte d'obtenir ce qu'il voudrait tout en évitant de se faire réduire en miette par cet homme tiraillé par sa maladie psychique.
Il avait pourtant eu une approche plutôt directe en venant s'assoir en face de l'homme sans prévenir et sans demander la permission. Mais il savait que s'il l'avait demandée, la réponse aurait été négative. Aussi valait-il mieux ne pas demander. C'était une façon comme une autre de voir les choses. Ne pas demander quand vous savez que la réponse ne vous satisfera pas. Facile.

Il crut que l'homme ne répondrait jamais à sa question pourtant si simple. Mais le corps de l'homme, sa façon d'être, ses réactions en disaient déjà bien long pour le médicomage. Il observa chaque détails, le dévisageant, confirmant son diagnostic. Difficultés à se contrôler, colère inexpliquée sans source d'énervement, tremblements psychosomatiques, fuite du regard... Caleb n'en manqua pas une miette.
L'homme parla enfin, sans le regarder, comme si la simple vue de ce type lui parlant, l'aurait fait explosé.

« Pas très sûr... Pensez-vous que nous serions mieux à l'extérieur pour parler du mal qui vous ronge ? De votre cavalier noir ? » Fit Caleb. Il savait qu'il avait raison et qu'il toucherait juste avec ces mots qui disait ce qu'il fallait sans alerter ceux qui autour pourraient entendre leur discussion. Il savait que l'homme comprendrai de quoi il parlait lorsqu'il évoquait le cavalier noir. Il savait aussi que les autres n'en comprendraient absolument rien.

Caleb qui venait de terminer sa propre tasse, se saisit de celle commandé par l'homme pour son double diabolique et la porta à ses lèvres. C'était un peu de la provocation, il buvait en fait dans la tasse de son autre, de son cavalier noir, de celui qui surement le rendait si mauvais.

Dante avait de plus en plus de mal a se contrôlait. Il ne supportait pas le regarde de cette étranger posait sur lui, il avait l’impression que cet homme pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Le jeune homme savait très bien ce qu’il pouvait entrevoir chez lui. La bête ! Le monstre assoiffé de vengeance et de violence qui faisait partie de son âme, sa moitié. Alors pourquoi ne fuyait-il pas ? Peut-être que lui aussi n’était simplement pas saint d’esprit ou alors il voulait mourir. La dernière explication devait surement être la bonne sinon pourquoi restait-il là a le provoquait part ces regards et ces paroles. Seule les gens avec une envie de mourir pouvaient provoquer Dante.

« Pas très sûr... Pensez-vous que nous serions mieux à l'extérieur pour parler du mal qui vous ronge ? De votre cavalier noir ? »

Prenant une grande respiration afin de calmer la bête Dante leva les yeux vers l’homme. Il devait savoir a quoi il ressemblait, savoir qu’elle tête venait soudainement de prendre sa futur victime. Il ne voulait pas faire de mal a quelqu’un, cela faisait bien longtemps d’ailleurs qu’il n’avait pas fait de mal et pourtant a cette instant précis il n’avait qu’une envie et de faire souffrir cet homme, cet inconnue qui s’était aventurait dans sa bulle. Il leva la tête lentement, comme si un mouvement trop rapide pouvait déclencher le mécanisme d’attaque. Et la ce qu’il vu ne fit qu’empirer les choses. L’inconnue buvait tranquillement son café. Le sien ! Pas celui de Dante non, celui de la bête. Inconsciemment Le jeune homme passa ses bras autour de son ventre comme pour retenir l’être qui était en lui, comme pour protéger cet inconnue qui bientôt nez serais plus de se monde.

-Je pensais vous avoir dit de partir. Vous avoir dit qu’il était dangereux pour vous de rester ici, alors pourquoi ne pas m’écoutait, je ne pourrais pas le retenir longtemps. Il garda le silence quelque instant pesant chaque mot qui allait franchir ses lèvres. – Mon cavalier noir, ce mot est vraiment trop doux pour nommait la chose qui habite mon âme, personnellement j’aime a l’appelait la bête.

Dante espérait vraiment que cet avertissement était suffisamment clair pour l’inconnu, car plus les minutes passaient moins il arrivait à le contenir. Cette lute en devenait même souffrance, Dante avait l’impression qu’on était entrain de lui arracher les tripes tellement la lute était acharner au fond de lui, mais il savait aussi que si jamais il laissait une fois de plus la bête s’exprimer a travers lui, il serait perdue a jamais, voila pourquoi il ne fallait pas qu’il baisse les bras. Il leva la tête une dernière fois, mais cette fois-ci on pouvait lire dans ses yeux la peine mélanger a la douleur qu’il pouvait ressentir au fond de lui et c’est presque avec une voix suppliante qu’il s’adressa une dernière fois a l’inconnue.

-Partait, maintenant.

Ce type portait sur lui la marque de la bête. Cette chose qui se ressent plus qu'elle ne se voit. La plupart des gens étaient capable de sentir cette chose étrange en lui, cette part de bestialité sans pour autant être capable de l'identifier. Ce type présentait plutôt bien et portait sur le visage un physique agréable, rien de monstrueux, loin de là. Pourtant il y avait cette part d'ombre, cette chose qui aurait mis mal à l'aise le plus grand des avocats. C'était l'effet que faisait un dédoublement de personnalité. Ce docteur Jekyll avait un mister Hyde en lui.
Caleb garda tout son calme, il ne comptait pas se défendre. L'affrontement serait peut-être au bout de ses provocations, c'était même presque certain, mais il n'était pas homme à tenir sa baguette fermement pour répliquer au plus vite. Il préférait de loin la méthode moldue et la discussion. Ce type devait être bien plus dangereux que lui de toute façon. Pour plusieurs raison. La première étant que Caleb avait de tout temps servi le bien et la guérison, aussi l'attaque n'était-il pas son point fort. La seconde étant que cet homme, s'il lâchait la bête en lui devait être encore plus redoutable car mené par la folie pure et dure. Un homme normal garde toujours dans ses actes, une part de retenue, même sous la colère. Un fou lui ne s'inquiète pas. Sa force s'en trouve décuplée, libérée de toute culpabilité.
Jusque là, l'autre avait évité son regard. Caleb comprit presque immédiatement pourquoi. Lorsqu'il le regarda enfin, ce qu'il vit dans le regard de son interlocuteur lui glaça le sang. La bête n'était pas loin. Ce qu'il dit ne fit qu'aggraver la situation. D'une cela fit frémir Caleb de plus belle, mais cela attisa encore plus sa curiosité et son envie de rester avec l'homme, pour l'aider.

« Je peux vous aider, je suis médicomage à Sainte-Mangouste. Nous pouvons nous voir en dehors pour parler de cette bête. » Fit Caleb mettant les deux pieds dans le plat.

L'autre semblait de moins en moins se contrôler. C'était comme si les jours de Caleb rapetissaient à mesure qu'il parlait à ce type. Comme s'il n'était plus qu'un mort en sursis pour avoir oser lui parler de son « infirmité ». La peur était là.
Mais la vérité passait par dessus tout. Il voulait l'examiner lui-même, un tel cas était assez rare et source d'une grande curiosité pour Caleb. Il termina le café de la bête, conscient que ce geste aggravait son cas mais pouvait aussi permettre de faire sortir le monstre. Aussi fou que cela puisse paraître, c'était l'un des objectif du médicomage. Voir le monstre, il fallait qu'il le rencontre.

Il reposa la tasse et sortit quelques mornilles afin de payer l'ensemble des consommations puis s'alluma une cigarette d'importation moldue. Il était de ces rares sorciers à être tombé dans la clope et autres conneries de fumettes moldues.
Il se leva sa cigarette à la main et remit son manteau sur ses épaules.

« Sortons alors, vous ne voudriez pas présenter la bête à tout le monde ? » Fit-il avec arrogance. C'était ce qu'il fallait, il le savait. Donner l'envie à la bête de sortir dehors avec lui et de lui faire regretter tout ses agissements. La bête prendrait alors un temps le dessus sur le type et l'obligerait à suivre Caleb dans les ruelles et s'il se montrait assez fort, elle sortirait alors véritablement, montrant son véritable visage.
Caleb sortit du bar et attendit l'autre avant de reprendre la route, dans les ruelles de Little Hangleton.

Dante ne comprenais pas l’étranger, cette curiosité morbide qu’il avait a son égard, il le trouvait même dans un certain sens malsain. Il n’aimait pas être traité comme une curiosité. Et puis pourquoi le poussait-il à bout de la sorte. Peut être en sorcier en manque de reconnaissance qui voulait affronter un homme « dangereux » histoire de se prouver que rien en lui résistait. Pourtant, plus Dante observait l’inconnue plus il se rendait compte que cette curiosité n’était pas baser sur le défis, mais sur autre chose…

« Je peux vous aider, je suis médicomage à Sainte-Mangouste. Nous pouvons nous voir en dehors pour parler de cette bête. »

Voila tout s’éclairait enfin pour Dante, cet homme était médecin et suivant ses dires il voulait simplement l’aider. Dante ne le crus pas une seconde, il connaissait les docteur qu’ils soit moldu ou sorcier, il savait très bien ce qu’ils voulaient lui faire subir, des tas d’examen certain plus douloureux que d’autres, ils voulaient décortiquer la moindre petite parcelle de son être afin de découvrir les raisons qui le poussait a être aussi violent, mais le pire c’est qu’ils voulaient tous sans exception voir la Bête, Sa bête ! Le souci c’est aucun de ceux qui ne l’avaient examiné jusqu'à présent était sortie indemne de leurs petit tête à tête. Pour certain juste deux ou trois dents en moins, mais pour les pire cela aller d’une jambe casser jusqu'à plusieurs fractures. Ils pouvaient encore voir ces hommes se tordre de douleur pendant qu’il les frappé ou alors pendant qu’il poser ses mains sur leur coup afin de voir quand ils allaient cesser de respiraient.

Dante secoua la tête, il ne voulait pas revoir tout ces visage effrayer part la simple vue de son visage déformer part la colère et il tenta tans bien que mal a se concentrer sur l’inconnue. Il toujours assit et tout en le regardant il fini la tasse de café de la bête. A ce moment là Dante sus qu’il n’était plus seul à habiter son corps, il pouvait déjà entendre la voix de la bête résonner a ses oreilles. « - Laisse moi sortir, il n’as pas le droit de faire ça, il ne doit pas nous traiter comme ça » Dante ne voulait pas l’écoutait, il ne voulait pas le laisser sortir, car il savait très bien qu’une fois qu’elle aurait prit le dessus rien ne pourrait la stopper. « -Non !! Laisse le tranquille, il est juste stupide, mais pas dangereux il n’as rien fait, il est juste curieux de te voir, de nous voir, alors tais toi part pitié » Il jeta un coup d’œil rapide a l’inconnue pour ce rendre compte qu’il s’était déjà lever.

« Sortons alors, vous ne voudriez pas présenter la bête à tout le monde ? »

Dante savait qu’il ne devait pas se lever, pas le suivre dans ces rues sombre, et surtout ne pas entré dans son jeu et pourtant d’un geste inconscient il finie part se lever et ramassa sa veste sur le dossier de la chaise. Il ne regarda personne en partant trop concentrer sur sa proie. « -Laisse moi faire, ne dis rien et ne fait rien. » il marchait tout droit sans cesser de parler a la bête, il voulait la tenir en cage, la museler et l’enfermer au fond de son esprit, mais Dante pouvait sentir qu’elle était de plus en plus présente et que petit a petit elle prenait le dessus sur lui. L’inconnue l’avait trop poussé à bout et surtout pousser trop loin. « - Toi tu vas me laisser faire, je vais tellement m’amusait avec lui, il a l’aire si fragile et si résistant a la fois, je veux voir combien de temps je vais mettre pour le faire crier de peur ou de douleur, quoi que les deux seraient vraiment merveilleux. » Il pouvait entendre la respiration rapide de la bête, pouvait entendre sa voix rendu rauque à cause de l’excitation des événements futurs. « -Non !! Je t’ai dis de restait tranquille »

-Fuyez !!!

Dante s’était mis a hurler sans même s’en rendre compte, mais il savait aussi que cela déstabiliserait la Bête qui n’avait pas l’habitude qu’il se mette en travers de son chemin, mais cette fois Dante était bien résolue a lui faire barrage a ne pas la laisser faire ce qu’elle voulait de son corps et surtout de son âme. Mais au moment même ou l’homme se retourna pour l’observait la bête prit le dessus et Dante fut envoyer au plus profond de lui, e pouvant observait que ce qui allait se passait, le massacre de l’inconnue.

La bête se rua directement sur l’inconnue, le prenant a la gorge avant de le soulevait pour le plaquer contre le mur de la petite ruelle sombre. Un sourire sadique était afficher sur son visage de marbre, la bête aimait ce qu’elle été entrain de faire et elle voulait que l’inconnue le sache, qu’il sache qu’elle n’aurait aucune pitié pour lui, l’inconnue pourrait suppliait, lui dire qu’il avait une famille, rien ne changerait le sort qu’elle lui avait destinée, il l’avait cherché, avait voulue la réveillait maintenant s’était a lui d’en subir les conséquences.

-Vous vouliez me voir il me semble.

Caleb savait à peu près ce qu'il faisait. Bien sûr c'était prendre un grand risque que de pousser l'autre dans ses retranchements mais en même temps il n'avait pas le choix. Il devait voir la Bête, car ainsi, l'homme ne pourrait plus nier la présence de cette bête et ne pourrait alors plus prétendre ne pas avoir besoin d'aide. De surcroit, Caleb devait savoir à qui il avait affaire. La bête le renseignerait bien plus que l'homme sain. Il saurait à quel stade d'avancement s'en trouvait cette maladie ne touchant d'ordinaire que les moldus. Caleb n'avait rencontré que quelques rares cas et bien souvent, rien n'avait pu les aider. Ceux là avaient tous fini par se foutre en l'air pour faire taire la bête. Il se souvenait d'ailleurs du dernier patient atteint qu'il avait vu. Il n'était pas son guérisseur, il était encore trop jeune dans la profession à l'époque, pour qu'on lui offre un cas aussi exceptionnel et compliqué. Mais il avait suivi le cas de loin, observant en lisant son dossier. Il s'était défenestré... Autant dire que le traitement mis en place par le médicomage en charge de son cas avait échoué quelque part... A moins que ce cas n'ait été pris trop tard, peut-être le traitement aurait-il pu fonctionner sur le plus long terme, si le patient ne s'était pas suicidé.
Tout cela resterait à prouver mais pour le moment, c'était la rencontre l'important. Ce fut les raisons pour lesquelles Caleb fit son numéro. Numéro qui soit dit en passant n'en était pas vraiment un si on considère que Caleb avait toujours eut cette pointe d'arrogance dans sa façon de provoquer les choses et de traiter ses semblables. Le pire étant avec ses confrères médicomage.

Il était maintenant dehors et se dirigeait dans une des ruelles sombre adjacente. La bête n'oserait peut-être pas sortir en public. Il savait d'expérience que cette chose était vil et qu'elle agissait bien souvent à l'abri des regards, comme de façon lâche. Il s'y enfonça alors, attendant la réaction tant espérée et priant intérieurement pour que son subterfuge fonctionne. Il ferma légèrement les yeux lorsqu'il entendit enfin la voix qu'il avait attendue. Le moment fatidique n'avait jamais été aussi proche. Caleb leva les yeux au ciel, faisant toujours dos à l'homme et finit par se retourner, rouvrant les yeux pour l'apercevoir enfin. Non il ne fuirait pas. Il était à deux doigts d'obtenir ce qu'il voulait et ne comptait pas rater une si belle occasion par crainte ou lâcheté. Il ne dit rien, il se contenta d'observer le type. Il savait que la bête ne tarderait plus à présent, ce n'était plus qu'une question de secondes. L'homme en lui demandant de fuir venait de faire l'aveu de son incapacité à retenir le monstre en lui, il venait d'avouer sa panique. La bête allait prendre le dessus.

L'homme ou du moins ce qu'il en restait s'approcha vivement de Caleb et sa main puissante vint se poser sur son cou. Il souleva le guérisseur, le plaquant contre le mur de briques froides. Son expression était terrifiante. Il l'avait vu pâlir et se crisper d'une envie de tuer. Il y avait chez ce nouvel homme quelque chose de profondément inquiétant, d'antipathique. Comme s'il était pourvu d'une difformité sans que cela n'apparaisse sur son visage. Un monstre... Un beau monstre. Cet homme qui plus tôt portait la marque de la bête, était à présent, la bête elle-même. Caleb déglutit difficilement, tentant de garder son souffle le plus possible. Il ne fallait pas qu'il ait peur. Si le monstre sentait sa peur, tout serait foutu.

« Ravi de vous rencontrer Mister Hyde. » Fit-il en insistant sur le dernier mot. Ses pieds tâtonnaient sur le sol comme il le pouvait de façon à ne pas trop s'étouffer sur la main de son agresseur. « Maintenant veuillez me reposer, ce n'est pas ainsi que l'on honore son ennemi. » Fit-il. C'était malin... Ça pouvait échouer comme toujours lorsque l'on joue un coup de poker, mais ça pouvait aussi fonctionner. Si la bête arrivait à voir en lui un défi, peut-être accepterait-elle de lui laisser la vie sauve, un instant du moins. Si Caleb arrivait à lui faire sentir qu'un bon ennemi se devait de respecter les règles de l'affrontement alors peut-être pourrait-il poursuivre son œuvre. Il fallait que la bête voit en lui autre chose qu'un simple nuisible de plus. Il fallait qu'il apparaisse à ses yeux comme celui qui par l'intelligence se proposait de l'anéantir et qu'elle voit ce combat du corps contre l'esprit comme un défi.
Il poursuivit en quelques mots afin d'établir cela avec le monstre.

« Comment pourriez vous continuer d'affirmer votre supériorité sur le corps de ce garçon si vous ne me laissez pas le soin de vous mettre à épreuve ? Vous et lui. Et si l'esprit pouvait vous vaincre ? Si vous gagnez, alors j'aurais abattu mes dernières cartes... Mais si vous ne jouez pas, vous ne saurez jamais lequel de nous deux est le plus fort. Lequel du corps ou de l'esprit est le plus robuste ? »

Caleb se sentait presque lui-même complètement fou dans ses agissements. L'air commençant à lui manquer sérieusement, il se demandait s'il n'allait pas payer son impertinence le prix fort. Mais il fallait tenter.

Dante n’était plus lui-même, il n’avait plus le contrôle de la situation, il ne pouvait qu’observait la scène comme si a cet instant il était juste spectateur d’une scène qu’il savait d’avance qu’elle allait finir au carnage. Dans un sens il était content que la bête soit là, qu’elle prenne le contrôle dans des moments comme ça au moins il pouvait trouver une excuse a ce comportement violent, il pouvait ce cacher derrière ce double.

Cette fois tout de même il voulait que les choses soient différentes, après tout cet homme qui servait de cible au monstre était venu pour l’aider. Bon d’accord il avait peut être poussé la chose un peut trop loin. Il aurait peut être dû se contenter de juste lui expliquer les choses de lui dire qu’il voulait simplement l’aider au lieu de le provoquer de la sorte, mais voila le mal était fait et Dante avait de la peine pour cet homme, il ne voulait pas qu’il lui arrive du mal. Il était bien décidé à ce que les choses tournent autrement. Pourtant, il pouvait sentir la Bête grandit en puissance et plus cet homme changeait de couleur plus il sentait qu’il aurait du mal a reprendre le contrôle sur lui-même.

« Ravi de vous rencontrer Mister Hyde. » « Maintenant veuillez me reposer, ce n'est pas ainsi que l'on honore son ennemi. »

« -Écoute le avec ses belles phrases, il n’a pas encore compris qu’il allait simplement mourir ce pauvre fou » « - Tu as tord franchement il veut un vrai duel, un vrai défi, pour une fois cela changerait des habituelles boucheries que tu provoques non ? Ne crois tu pas en toi en t'as force pour ne pas laissait une chance a ce duel ? » L’homme avait fourni une arme des plus habile à Dante, comme s’il savait qu’il était encore là à l’intérieure de lui-même luttant de toutes ses forces pour reprendre le contrôle de la situation. Il jouait à un jeu dangereux certes, mais il avait aussi un allier de poids contre la bête.

« Comment pourriez-vous continuer d'affirmer votre supériorité sur le corps de ce garçon si vous ne me laissez pas le soin de vous mettre à épreuve ? Vous et lui. Et si l'esprit pouvait vous vaincre ? Si vous gagnez, alors j'aurais abattu mes dernières cartes... Mais si vous ne jouez pas, vous ne saurez jamais lequel de nous deux est le plus fort. Lequel du corps ou de l'esprit est le plus robuste ? »

-Je n’ai pas besoin de vous pour me dire qui est supérieure ou pas après tout je suis là non ? C’est bien que je suis largement supérieure a ce pauvre garçon, trop faible pour ce défendre part lui-même. Vous ne pensez pas que s’il avait été un peu plus sûr de lui il n’aurait pas eu besoin de moi.

« -Tu n’as pas le droit de dire ça ! Je ne suis pas faible ! Si moi je suis faible toi tu as peur, peur de jouer le jeu de cet homme, peur qu’il puisse gagnait contre toi et de faire disparaître. » La double provocation avait l’air de marchait puisqu’il pouvait sentir les doigts de la bête de desserrait un peu. Mais Dante savait très bien que la partie n’était pas encore gagner que c’était là une partie de son rituel faire croire a la victime qu’elle a réussie a touchait au but. Il savait très bien que les paroles de l’homme étaient vaines, mais Dante gardait tout de même un petit espoir.

-Tu veux jouer vieil homme, très bien alors jouons. La bête desserra encore un peu plus les doigts justes assez pour que le médicomage puisse avaler une gorgée d’air. – Mais qu’ai-je à gagner moi dans tout ça ? Franchement tu sais très bien que d’une manière ou d’un autre je vais te faire souffrir comme tu n’as jamais souffert.

La bête garda le silence observa les émotions qui passaient dans les yeux de l’homme, il arrivait a en distingué plus d’une, mais celle qui le frappa directement était sa détermination, il s’attendait à voir de la peur plus qu’autre chose. Quelque peut perdu la Bête lâcha le médicomage.

-Vas-y je t’écoute.

Caleb ne savait plus où il trouvait la force de répondre. La main de l’homme serrant si fort sa gorge que bientôt il pourrait perdre connaissance et perdre l’occasion de parler au monstre qu’il provoquait depuis le début. Il n’était pourtant pas quelqu’un de provocateur de nature, ce n’était pas gratuit. Il savait qu’il le fallait s’il souhaitait le faire sortir de sa rage, au risque d’y perdre la vie. Il réussit et sa gorge en fut le premier témoin. Caleb tenta une réponse, rendue difficile par le manque d’oxygène. Son cœur s’était mis à battre trop vite trop fort, tambourinant dans la poitrine de Caleb.
Caleb ne savait pas ce qu’il se passait dans la tête de l‘homme qu’il avait en face de lui. Il aurait aimé entendre leurs échanges à tous les deux. Oui tous les deux car maintenant le guérisseur en était sûr, il y avait bien deux consciences dans le corps de l’homme. Il pria intérieurement pour que le bon s’allie avec lui contre la bête. Il n’en fit rien voir, il ne devait pas montrer sa peur, sinon la bête aurait gagné la première manche. Il ne fallait pas partir avec un désavantage contre ce genre de mal. Un mal suprême, puissant et dangereux.

La bête lui répondit pour une fois, s’adressant à lui directement. Il était furieux, la vie de Caleb ne tenait plus à rien, un qu’un fil. Il touchait juste. Il était clair que pour le moment la bête avait le dessus sur l’homme. Mais Caleb ne comptait pas l’abandonner. De toute évidence, le jeune avait envie de se battre contre ce mal qui le rongeait surement depuis trop longtemps. Caleb commençait à sentir le sang quitter son cerveau et l’oxygène lui manquait. Il voulait l’aider mais il fallait que l’homme fasse vite, qu’il l’aide à désamorcer le monstre.

Etrangement et alors que Caleb allait perdre espoir en même temps que connaissance, la poigne de fer de l’homme se desserra légèrement. Caleb en profita pour reprendre un peu d’air, toussant à moitié et la douleur de l’étreinte se faisant sentir tandis que le sang affluait de nouveau dans sa jugulaire. Il ne s’effondrait pas, il avait tenu assez longtemps, mais la douleur n’était pas loin d’être insupportable. Caleb soutint le regard du monstre qui s’adressait à lui, ne se laissant pas berner et ne se défendant surtout pas physiquement. Seul sa détermination aurait raison de la bête et permettrait finalement l’affrontement que Caleb cherchait, un affrontement de l’esprit, pour venir en aide au jeune homme. Lorsqu’enfin le monstre relâcha Caleb, le guérisseur toussota légèrement tout en portant sa main à sa gorge pour la masser. La douleur resterait quelque temps et il ne manquerait pas d’avoir des marques. Il fixa l’homme.

« Si je perds, si nous perdons, le jeune homme que tu habites et moi-même, le gamin sera si affaibli que tu auras quartier libre et totale emprise sur lui, il n’aura même plus la force de te répondre, tu seras alors seul maitre de son corps et tu pourras répandre le chaos qui t’est si chère. Es-tu prêt à prendre le risque de tout perdre pour tout gagner ? »