||| J'entrai dans ce loft que je côtoyais depuis quelques temps déjà et que j'avais appris à connaître et à aimer. Je claquai la porte avec toute la violence dont j'étais capable, ce qui fit légèrement trembler les murs. Je me laissai glisser contre elle, la main sur le cœur. Je regardai autour de moi et je ne voyais que son visage, qui ne voulait pas sortir de ma tête. Je me la pris et mis mes mains sur mes oreilles pour ne pas entendre les cris qui n'existaient que de mon esprit. J'étais aux prises avec de vieux démons qui revenaient tous en même temps, chose inhabituelle. Tout comme le fait de revoir un jumeau qu'on croyait avoir tué, il est vrai que c'est une chose que l'on peut vivre tous les jours, ben voyons. Je regardai autour de moi pour revoir la scène où je le perdais, lui et toute ma famille juste avant de revoir la scène qui venait de se produire au Lac. Je plaquai mes mains sur mon visage, tandis que des larmes coulaient petit à petit, puis de plus en plus vite. Tout mon corps était secoué par des sanglots trop longtemps retenus. Depuis combien de temps n'avais-je pas pleuré ? Depuis la nuit où j'avais tout perdu. Je m'étais promis de ne plus pleurer, car rien ne pouvait être plus dur. Du moins, le croyais-je. Mais je n'étais plus sûre de rien. |||

||| Pourquoi pleurais-je ? Ne devrais-je pas être heureuse de l'avoir retrouvé ? Que le monstre que je portais en moi, le meurtre que je croyais avoir commis n'était pas ? Tu parles. Je n'avais pas conduis mon frère à la mort mais à l'Oubli. A cause de moi, il avait tout oublié. N'était-ce pas pire que la mort ? Ne pas se souvenir de son passé, vivre avec un puits dans la mémoire, sans savoir comment le combler, n'était-ce pas pire ? Je n'arrivai pas à trouver la réponse. Oui. Non. Oui... Peut-être. Peut-être pas... C'était trop dur de trouver une réponse, beaucoup trop dur de réfléchir quand l'esprit est assaillit par un trop plein de souvenirs. Qu'ils sortent de ma tête, par pitié je ne veux plus les voir, je ne veux plus jamais les voir. Je veux oublier moi aussi, je veux tout oublier, ne plus me souvenir de rien... Je veux redevenir la gamine insouciante et innocente que j'étais. Je ne veux pas être ce que je suis. L'adulte menteur qui se cache derrière une image souriante. Je ne voulais plus de tout ça. Je ne savais même plus ce que je voulais. |||

||| Je me levai d'un coup, la rage me submergeant comme un navire qu'elle aurait coulé sous de trop grosses vagues. A quoi pensais-je ? Tout oublier ? Par choix, qui plus est ? Mais pour qui me prenais-je ? J'avais mérité tout ce qu'il m'arrivait, tout était de ma faute. Je devais vivre avec, c'était une obligation après ce que j'avais fais. Je poussai un cri brutal avant de sortir ma baguette et de fermer tous les volets d'un coup, me retrouvant dans un noir total, chose qui me faisait peur, je détestais au plus haut point le noir. Mais je devais me calmer, je ne devais pas céder à ce trop plein de sentiments contradictoires. Je tournai autour de moi, avant de perdre l'équilibre. On aurait pu croire que j'étais folle si l'on m'avait vu. Je fermai les yeux et tentai de me calmer sans succès. Tout ce que j'avais retenu, tout ce que j'avais ressenti lorsque je L'avais vu m'assaillaient avec tant d'ardeur que je ne pouvais pas les combattre, j'étais beaucoup trop faible. Je me croyais forte, mais je ne l'étais pas. |||

||| J'ouvris la lumière et vis avec stupéfaction que je m'étais déplacée dans la cuisine. Je regardai autour de moi, sans voir ce que mes yeux auraient du voir. Je le voyais lui qui me tendait la main, avant de me montrer des images de notre enfance jusqu'au drame. Je revis le sang, je revis ma terreur, j'entendis à nouveau ses rires glaçants, ses rires de fous. |||

« - STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP ! »

||| Ma baguette se leva tandis que je détruisais, comme Sasha l'avait fait il y a peu, tout ce qu'il se trouvait devant moi. Je pris la table que je renversai, avec tout ce qu'il y avait dessus. Un joli vase remplit de fleurs qui se retrouva brisé par terre, l'eau pleine de terre ruisselant sur le tapis. Je pris les couteaux rangés que je lançais par terre, les assiettes que je lançais contre le mur, contre le sol, contre des meubles qui se brisaient dans un fracas inimaginable. Les fourchettes, les cuillères prirent le même chemin, tout comme les verres, les casseroles, tout ce qui se trouvait dans les placards, tout ce qui me tombait sous la main, tout, je brisais tout. |||

||| Je regardai, complètement perdue ce qu'il se trouvait autour de moi. La cuisine et la salle à manger étaient complètement ravagées, on aurait pu croire qu'une tornade était passée par ici, dévastant tout sur son passage. Je me laissai tomber au sol, sur les morceaux de verres qui me rentrèrent dans les paumes et les jambes. Je n'eus même pas mal. Je n'étais pas consciente du fait qu'ils s'enfonçaient dans ma chair. Je cachai ma tête dans mes mains tandis que les larmes, que je croyais éteintes, ravageaient mes joues de plus belle. Tout mon corps était secoué de sanglots qui me coupaient petit à petit la respiration. Je voulais mourir. Je devais mourir. Je ne pouvais pas survivre, ce n'était pas possible. Tout aurait mieux été si j'étais morte... Je poussai un cri d'agonie avant de plaquer mes épaules au-dessus de ma tête, comme si je voulais me protéger de quelque chose, mais de quoi ? Je fermai les yeux avant de me balancer doucement, en position fœtale tandis que les larmes coulaient encore et toujours. |||

||| J'étais consciente, seulement de la douleur qu'éprouvait mon être. J'étais comme coupée du monde extérieur pour plonger dans le mieux et m'y perdre, couler trop profondément pour remonter. Une dernière pensée, avant de sombrer complètement me survint, j'espérais de tout cœur que personne n'entrerait à ce moment. Que personne n'aurait l'idée de venir ici. Je voulais être seule. Seule avec ma douleur, comme toujours je l'avais été, car j'avais fais le choix de l'être. |||

Elle a pensé à lui toute la journée.. Même si Rebekah ne le voulait pas, c'était plus fort qu'elle. A chaque fois que la jeune femme voulait aller de l'avant, il y avait toujours quelque chose pour la faire de nouveau plonger dans ses pensées, ses souvenirs.. A croire que quoi qu'elle fasse, tout la remmenait à Gabriel. Aujourd'hui cela avait commencé avec un vieux pull à lui que Reb avait trouvé au fond de sa penderie. Elle ne savait même pas ce qu'il faisait là. Elle qui pensait s'être débarrassé de toutes ses affaires pour ne plus se retrouver dans ce genre de situation, s'était trompé. Après l'avoir gardé entre ses mains pendant quelques instants, la jolie brune le remit au fond du placard et referma celui-ci aussitôt. Il fallait qu'elle aille en cours et ce n'était pas en traînant ainsi toute la journée qu'elle allait s'y rendre. De plus, Sasha était en train de l'attendre dans l'autre pièce pour partir. En partant Rebekah demanda tout de même à sa meilleure amie si la troisième colocataire venait avec elles, mais Sasha lui répondit que non. Rachel devait probablement encore dormir ou bien était déjà partit depuis un certain temps. Et ce n'était pas Rebekah qui allait s'en plaindre. Elle n'avait jamais apprécié Rachel et ce depuis Poudlard. Lorsque Sasha lui avait appris qu'elles allaient vivre ensemble, Reb avait cru mourir sur place. Elle le regrettait d'avance. Ne voulant pas de Rachel dans le même loft qu'elle, Rebekah avait refusé catégoriquement son emménagement. Mais finalement elle avait cédé face à sa meilleure amie. Et bien qu'aujourd'hui encore elle n'aurait préféré vivre qu'avec Sasha, la jolie brune se plaignait rarement de la présence de Rachel. Toutes les deux s'évitaient volontairement et au final, c'était comme si elles ne vivaient pas ensemble, se croisant rarement dans le loft.

Enfin bref, elle passa sa journée à l'université. Une journée bien chargée entre les cours et les devoirs à rattraper et à rendre. Reb avait pendant un temps manqué quelques jours et maintenant, elle devait tout récupérer pour ne pas rester dans son retard. La colombienne passa donc la fin de sa journée à la bibliothèque. Bien qu'elle était la plupart du temps en train de penser à autre chose, Reb finit par être à jour. Un rien la distrayait. Comme Dante par exemple.. Elle l'avait croisé en allant chercher un bouquin et à force de parler avec le jeune homme, Reb avait perdu la notion du temps. Il ne la laissait pas indifférente et la jolie brune aimait passer du temps en sa compagnie. Mais il fallait qu'elle travaille. Elle finit donc par le quitter, le laissant retourner à ses occupations. Ce fut après l'avoir vu partir que la jeune femme termina son travail. Ne perdant pas de temps, Rebekah rangea ses affaires et partit de la bibliothèque. Malheureusement pour elle, quand elle quitta l'établissement, il se mit à pleuvoir. Et bien entendu, elle n'avait pas de quoi se protéger. Elle rentra donc en catastrophe chez elle, tentant de rejoindre sa résidence au plus vite.

Elle était trempé de la tête aux pieds et était morte de froid. Rebekah ne traîna pas et monta rapidement jusqu'au loft. Elle ouvrit la porte d'entrée et fut stupéfaite de l'état des lieux. Elle avança doucement, refermant la porte derrière elle. La colère commençait à monter en elle. Reb regardait autour d'elle, bouche bée face à tout se désordre. Plus elle s'avançait, plus elle avait envie de commettre un meurtre sur la personne qui avait fait tout ça. La table renversé, les vases brisés, un tapis recouvert de terre avec les fleurs qui provenaient sûrement de l'un des vases. Le loft était clairement sens dessus dessous. « Non mais c'est quoi ce bordel ?! » Finit-elle par hurler, continuant à regarder un peu partout. Elle continua à hurler en lançant des injures en espagnol. Baissant les yeux vers le sol, elle trouva Rachel recroquevillait sur elle-même, les jambes en sang à cause des morceaux de verres. Elle pleurait, du moins elle avait pleuré. Rebekah se précipita vers la jeune femme, pensant qu'elle venait de se faire agresser. « Hey, Rachel ?! » Reb s'accroupit et lui releva doucement la tête pour voir son visage. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? » Elle se releva et lui tendit sa main, pour que celle-ci en fasse de même. Bien qu'elle ne la portait pas dans son cœur, elle ne pouvait pas rester là sans rien faire. Elle était cruelle, mais pas à ce point. « Viens, on va te soigner tout ça.. » Poursuivit-elle en désignant ses jambes qui saignaient encore.

||| Mes larmes s'étaient arrêtées toute seule, comme des grandes. Peut-être était-ce un manque d'eau dans mon corps, mais je n'en savais rien. A vrai dire, je m'en fichais royalement. J'avais l'impression de brûler de l'intérieur, et j'avais envie de pleurer, j'avais envie de refroidir, d’anesthésier cette douleur qui m'opprimait, mais je n'y arrivais pas. Je m'étais perdue sur un océan. Ou plutôt, j'avais coulé au gré des flots déchaînés qui avaient contribués à ma perte. Après tout, je l'avais bien mérité, je n'avais rien fais pour rester à la surface. Pour la première fois depuis de nombreuses années maintenant, pour la première fois depuis mes 10ans, je me laissais submerger comme une enfant qui n'arrivait pas à se contrôler. Quelle idiote je faisais, vraiment. |||

||| Je relevai la tête pour regarder autour de moi, mais je me rendis compte que je ne voyais plus rien, comme si j'étais devenue aveugle. Je tournai la tête de tous les côtés, mais l'extérieur restait toujours aussi noir, sans un trait de lumière. C'était comme si j'étais enfermée dans un cube. Je sentis ma respiration s’accélérer d'un seul coup. Une boule de panique se forma au milieu de mon estomac me bloquant la gorge, et ma respiration de la même occasion. Je détestais, non, c'était bien pire, je haïssais les lieux sombres et fermés. Je plaquai mes mains sur ma tête en me forçant à respirer plus lentement tandis que les images affluaient de nouveau. Cette armoire sombre et à la fois si claire, cette araignée monstrueusement petite, ces rires de fous, ce sang, ces meurtres... Je n'en pouvais plus, j'étais à bout. Que je meure, par pitié, laissez-moi mourir. |||

||| Je plaquai ma tête contre les jambes et changeait de position pour obtenir celle du fœtus. Par la même occasion, j'en profitai pour enfoncer ces bouts de verre un peu plus profondément dans ma peau et offrait d'autres parcelles de mon corps à pénétrer. Mais je ne ressentais rien, rien du tout. Ces bouts de verre ne me faisaient rien, ils ne me procuraient aucune douleur. Ils ne me ramenaient même pas à la réalité. Je me bouchais les oreilles pour ne pas entendre les cris qui envahissaient mon esprit. Je me forçai à fermer les yeux pour ne pas voir les scènes qui se juxtaposaient. Mon frère se sacrifiant, mon frère en vie, mon frère blessé par moi, une fois encore. Je ne lui avais pas déjà assez fais de mal. Il ne m'avait pas suffit de le blesser physiquement et moralement une fois en l'envoyant face à des assassins. Non, il avait fallu qu'à nos improbables retrouvailles, je le blessai une fois de plus moralement. Quelle sœur, quelle jumelle je faisais. Je me dégoûtai de moi-même, ce n'était pas possible qu'une personne telle que moi puisse exister. |||

« Non mais c'est quoi ce bordel ?! »

||| Je ne bougeai pas, trop obnubilée par ce que j'avais fais une fois de plus. Je connaissais cette voix, mais je n'arrivais pas à mettre un prénom dessus. Je savais juste que j'aimais le son de cette voix mais que je n'aimais pas la personne à qui elle appartenait. Pour quelles raisons ne l'aimais-je ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Mais tout ce que je savais, c'est que je l'aimais plus que je ne m'aimais moi. Je m'enfonçai un peu plus la tête dans les genoux, comme si je voulais la faire disparaître. Pitié, que cette personne me laisse seule. J'avais besoin d'être seule. Seule avec mes souvenirs et ma douleur. Seule avec ce que j'avais fais. Seule avec mes actes. Et puis, je ne savais pas quelle serait mes réactions. Je ne voulais pas être la cause d'autres larmes aujourd'hui, s'en était trop... |||

« Hey, Rachel ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? »

||| Je ne relevai même pas la tête à cette voix. Je ne trouvai toujours pas un prénom à lui administrer. Qui était avec moi ? Je n'arrivai pas à le savoir, j'étais tellement perdue. Quelle parte. Pitié que cette inconnue parte, elle ne devait pas rester vers moi, non elle ne devait pas. Je risquerai de la blesser, de lui faire mal, voir même pire. J'étais une personne qui faisait du mal aux gens, et pire, j'étais une personne qui faisait du mal aux gens qu'elle aimait. Même à ceux qu'elle aimait par-dessus tout. Une personne comme moi n'avait pas besoin d'attention. |||

« - Je... Je l'ignore... »

||| Elle me releva la tête et alors je la reconnu. Rebekah. Je connaissais cette personne, et je ne l'aimais pas, je m'en souvenais. Mais je n'en connaissais même pas les raisons. Ces sentiments devaient être partagés, n'est-ce pas ? Je n'étais pas du genre à me cacher quand je n'aimais pas une personne, bien au contraire. Je faisais tout pour lui montrer, pour lui faire sentir ma haine envers elle. Pourtant, elle m'aidait... Pourquoi ? |||

« Viens, on va te soigner tout ça.. »

||| Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions qu'elle me tendit la main comme si elle voulait m'aider à me relever. Mais que faisait-elle ? De quoi parlait-elle donc ? Ce qu'il s'est passé ici ? Me soigner ? Mais de quoi. Je n'avais pas besoin d'être soignée, j'avais juste besoin d'être seule. Je ne comprenais pas ce qu'elle me disait. Je ne comprenais pas le sourire qu'elle m'adressait. Pourquoi était-elle comme ça avec moi ? Je ne l'avais pas mérité, je le savais bien. Je ne savais pas pourquoi, mais je savais que je ne le méritais pas. Pas une fille comme moi. Et ce que je venais d'accomplir ne faisait que confirme ce sentiment. |||

||| C'est alors que je pris conscience de ce qui m'entourait et j'ouvris de grands yeux, surprise de trouver notre loft dans cet état. Que c'était-il donc passé ici ? Je ne m'en souvenais déjà plus. Je tournai vers elle un regard vairon, d'un rouge sanglant d'un côté et d'un bleu délavé de l'autre avant de reporter mon attention sur la pièce qui m'entourait. Tout avait été dévasté. Qui donc avait bien pu faire une chose pareille ? Une intense colère m'envahit tandis que la pensée de faire payer cette personne m'envahissait avant de s'éteindre d'un battement d'aile. Comment ? Qu'avais-je pensé ? Blesser encore une personne ? Blesser mon jumeau ne m'avais pas suffit ?! |||

||| Je sortis peu à peu de mon état d’hébétement ce qui permis aux souvenirs d'affluer. « Les Poufsouffles n'ont pas leur place à Poudlard Rachel ? Tu t'en rendras compte par toi-même. Plus tard, quand tu seras devenue grande, tu comprendras.» «  Une poufsouffle comme meilleure amie ? Mais comment peux-tu Sasha ? » « Pourquoi dois-je vivre avec elle ? » Je me plaquai alors les mains sur mes oreilles. Est-ce moi qui avait dit ces choses là ? Papa... Papa, c'est de ta faute... |||

||| Je la laissai me soulever. Après tout, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait de moi. Je me souvenais maintenant. J'avais vraiment été affreuse avec elle, une vraie garce. Mais depuis notre arrivée à l'université, je l'avais ignoré pour ne pas blesser Sasha, mais il fallait bien l'avouer, je n'avais jamais rien fais pour apprendre à la connaître. Tout ce que je savais c'est que j'avais tout fait pour qu'elle me déteste autant que je la haïssais, alors pourquoi m'aidait-elle ? |||

||| Je reportai mon attention sur la pièce tandis que des souvenirs me frappaient à nouveau, me coupant dans mes pas. Je me revoyais. C'était moi qui avait fait tout ça. C'était moi la coupable de ces dégâts. Je reculai en arrière, plaquant ma main sur ma bouche. Je repoussai alors Rebekah d'un geste violent avant de m'éloigner d'elle à grands pas. Je ne ressentais toujours pas la douleur que m'occasionnait les blessures. Non, je venais tout juste de replonger dans l’abîme duquel elle avait réussi à me sortir ne serait-ce qu'un bref instant. Je plaquai mes mains sur mon visage, laissant les larmes couler à nouveau. Je venais de reperdre tout mon self-control. |||

« - Ne... Ne t'approches pas de moi, je suis un monstre... Je risque de te blesser. Va t'en Rebekah... Fuis loin de moi, par pitié laisses-moi seule... Je... Je ne veux pas te blesser... »