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Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander]

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Evangeline H. Stackhouse
Evangeline H. Stackhouse
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MessageSujet: Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] EmptyDim 5 Fév - 23:35

Suite d'ici.
______________________________
Eva mima un air vexé lorsqu’Alexander se moqua d’elle. Certes, sa réputation à l’université n’était pas ce que l’on pouvait qualifier de bonne. Certes, elle était revenue très alcoolisée à la résidence universitaire très souvent. Certes, elle découchait presque à chaque fois qu’elle sortait le soir. Certes, on lui attribuait l’ « honneur » d’avoir couché avec tous les garçons de Poudlard et d’avoir bien entamé ceux de Durmstrang – chose fausse, bien évidemment. Certes, des rumeurs – non justifiées - couraient sur elle à propos de plans à trois avec deux anciens Durmstrang. Il est vrai qu’elle n’avait jamais cherché à protéger son image. Et celle-ci avait été tellement dégradée qu’elle n’essayait même pas de se rattraper. Tout le monde ou presque était au courant de sa relation avec Alexander, et elle était très mal vue par ses camarades de Poudlard pour cela. C’était un « sale type de Durmstrang » après tout. Elle s’en fichait, elle l’appréciait vraiment, c’était un bon coup, il l’amusait ; elle ne voyait pas l’intérêt d’arrêter de le voir.

Quoique c’était l’ex de sa meilleure amie.

Elle essayait de négliger ce critère lorsqu’elle le voyait. Penser à Mischa et à la trahison que cela représentait pour Eva de coucher avec Xander n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour son moral – et sa libido.

« Du lait ? J’aime pas trop quand tu me traites comme un bébé toi ! s’exclama-t-elle en lui tirant la langue. Ouais d’ailleurs t’as pas tort, je pense que changer mon image serait une bonne chose. Sur ce je te laisse, je vais aller me convertir en bonne sœur. »

Elle releva son décolleté jusqu’à son menton et fit mine de se lever, pour se rasseoir ensuite. Elle se pencha légèrement vers le garçon, haussant légèrement les sourcils.

« Sauf que je suis sûre que tu me préfères avec ma réputation actuelle, je me trompe ? fit-elle, mutine. Les choses seraient moins drôles sinon. »

Elle aimait réaliser qu’Alexander la mettait de bonne humeur. Avec lui, elle se sentait plus légère, plus heureuse. C’est généralement comme ça que les choses se passaient : elle déprimait, lui confiait ses problèmes, puis se sentait mieux et couchait avec lui. Ou couchait puis se sentait mieux, cela dépendait des moments. Il avait une influence bénéfique sur elle. C’est en partie pour cela qu’elle n’imaginait pas mettre fin à leur relation. Elle s’était souvent posé la question de ses sentiments pour le garçon, mais son besoin de lui n’était pas dû à un quelconque amour. C’est juste qu’elle se sentait bien avec lui. Elle redevenait un peu enfant, souriait beaucoup, rigolait. Il est vrai que l’alcool qu’ils consommaient souvent ensemble jouait un rôle, mais il y avait autre chose. Elle s’amusait à penser qu’Alexander était un peu son anti-dépresseur.

Le sujet revint à son père. Elle essayait vraiment de faire comme s’il n’existait plus. Elle le détestait après tout. Il lui avait pourri son adolescence entière, et essayait encore de lui gâcher la vie, alors qu’elle avait rompu tous les liens avec lui. Elle n’avait pas pu supporter sa lettre. Alors qu’il l’avait chassée de chez lui parce qu’elle voulait aller à l’université, au lieu de trouver un travail sous-payé à Liverpool pour l’entretenir, il osait maintenant lui envoyer un message pour lui dire qu’elle lui manquait, et surtout qu’il avait besoin d’argent. Il n’avait toujours pas compris qu’il pouvait aller se faire voir, visiblement. Eva savait bien que ça ne devrait pas la blesser, normalement. On lui avait assez répété que c’était un pauvre type et qu’elle devait faire en sorte de ne rien en avoir à faire de lui, de l’ignorer et de l’oublier. Mais il restait son père, non ? L’homme qui avait tant aimé sa mère.
Eva imaginait souvent comment aurait été leur famille sans sa mort. Peut-être qu’ils auraient enfin trouvé assez d’argent pour la placer dans un centre de désintoxication. Elle serait revenue à la maison pile pour la rentrée d’Eva à Poudlard, l’aurait accompagnée à Londres. Peut-être qu’Eva aurait été différente, qu’elle se serait passionnée pour les études, qu’elle aurait été très populaire. Elle ne détestait pas ce qu’elle était, même si à une époque cela avait été le cas. Elle avait peu à peu appris à aimer son reflet dans le miroir, à prendre confiance en elle. Mais les blessures du passé étaient encore là. Aller mieux s’avérait être plus difficile que ce qu’elle pensait.

« Je sais. Je dois l’oublier. Mais bon, je dois pas le détester assez pour arriver à m’en ficher. Enfin, c’est pas bien grave, je suis sûre qu’il a déjà oublié qu’il m’avait écrit. »

Alors qu’elle finissait de parler, Eva observa le petit jeu d’Alexander avec les filles attablées non loin. Et un clin d’œil par-ci, un sourire par-là. Une des filles, une jolie brune, rougit, alors que ses amies la poussaient à aller lui parler. Eva l’en dissuada d’un regard. En ce moment, le garçon était à elle et elle n’était pas du genre à partager. Elle n’était pas jalouse des autres filles, elle savait bien qu’elles étaient nombreuses à passer par son lit, mais elle tenait à sa relation privilégiée avec lui. Elle se plaisait à espérer qu’elle n’était pas qu’une blonde bien foutue avec qui il aimait passer certaines nuits. Leur amitié la rassurait à ce niveau-là, il y avait quand même autre chose que du charme et du sexe entre eux. Même si c’était devenu la raison principale qui les faisait se voir. Elle reposa ses yeux sur Alexander, s’accoudant au bar, la tête posée sur ses mains.

« Si tu bouges de ce tabouret, tes souffrances seront terrible, je te préviens », menaça-t-elle d’un ton léger.

Il savait charmer. Elle aimait vraiment ça, chez lui. Depuis qu’ils se connaissaient, il avait toujours trouvé les bons mots pour la rassurer vis-à-vis d’elle-même, pour lui faire se sentir bien. Elle ne pu s’empêcher de passer une main dans ses cheveux, ramenant des boucles sur le devant de son visage. Elle avait des manies qui lui donnaient une réputation d’allumeuse, et faisait que peu de garçons ne la voyaient que comme une amie. Elle avait souvent ce regard taquin lorsqu’elle se trouvait avec des membres de la gente masculine, et avait tendance à jouer avec ses cheveux, avec sa langue, avec son sourire. Elle s’en rendait compte, parfois, mais la majorité du temps, c’était incontrôlé. La plupart des filles trouvaient cela insupportable. Eva était plutôt convaincue de leur jalousie.

Le garçon lui proposa autre chose à boire, et elle s’aperçut qu’il avait également fini sa bière, cul-sec. La jeune fille s’apprêtait à commander une autre bière, mais se ravisa et demanda un whisky.

« Merci bien ! fit-elle avec un sourire. Arrête-moi si je te coûte trop cher au fait ! Et puis prend quelque chose aussi ! »

Elle bu une gorgée de sa boisson et grimaça au goût de l’alcool. Elle ne voulait pas se saouler, juste être joyeuse. Elle voulait être encore plus spontanée qu’à l’accoutumée. Eva adorait l’alcool, pour ses effets. Elle adorait à peine se contrôler, rire de tout et de rien, amuser les autres et finir ses nuits loin de la résidence universitaire. Toutefois, elle n’était jamais allée trop loin et n’avait jamais bu au point d’oublier ce qu’elle avait fait, ou de regretter ses actes. Bien que le jour où elle avait couché avec une autre fille avait été vraiment l’atteinte de ses limites. En plus, la rumeur s’était rapidement diffusée, à son grand malheur. Il ne fallait pas s’étonner qu’on pense qu’elle donne dans les plans à trois, maintenant. C’était déprimant quand même.
L’alcool avait commencé à monter au cerveau. Le fait que ses problèmes disparaissent, c’était aussi un réel avantage.

Eva évitait un maximum de parler d’Alexander à Mischa. Elle savait que son amie désapprouvait tout à fait leur relation. Il lui était arrivé de mentir lorsqu’elle se trouvait avec lui afin de ne pas subit sa réprobation. Elle savait bien qu’elle avait vraiment blessé la jeune fille, mais elle n’était pas prête à abandonner sa relation avec le garçon. Pour le moment, il ne lui faisait que du bien et elle ne voulait pas laisser passer ça.

« Je sais bien qu’elle ne me laissera pas mais bon. Il vaut mieux éviter qu’elle soit au courant, comme d’habitude de toute façon… Ah j’aime pas cacher des choses ! »

Elle se perdit également dans ses pensées, lorsqu’un ivrogne s’étala de tout son long à côté du tabouret d’Alexander en poussant un cri. Ce dernier l’ignora superbement, et ne fit pas le moindre geste pour l’aider. Eva laissa échapper un rire en agitant la tête. Quel beau connard ce garçon, quand même.

Il relança le sujet sur les tracas d’Eva. Parfois, elle avait vraiment l’impression qu’on pouvait lire en elle comme en un livre ouvert. Il est vrai qu’elle n’était pas douée pour dissimuler ses sentiments. Et il était connu que plus elle cherchait à boire, moins ça allait. Le garçon avait toujours su comprendre ce qui n’allait pas, parfois même sans qu’elle ait besoin de l’exprimer. C’était pratique quand même. Seule sa manière de la réconforter manquait de finesse. Mais après tout, elle n’allait pas s’en plaindre…
Elle plongea son regard dans les yeux du garçon.

« J’ai un peu de mal à faire face en ce moment, mais bon. T’sais qu’il y a encore des sales rumeurs sur moi, puis je suis fatiguée à cause des cours. Et j’aimerais bien passer à Liverpool pendant les prochaines vacances, mais ça signifie revoir mon père, et je n’en ai vraiment aucune envie. Mais faut que je m’occupe de la tombe de ma mère, j’imagine même pas son état, ça me déprime carrément. »

Elle pensa également à la petite plaque qui se trouvait sur la pierre tombale, à la mémoire de l’enfant décédé. Elle avait pris l’habitude de poser une orchidée blanche sous la plaque à chaque fois qu’elle se rendait au cimetière. Cela faisait vraiment longtemps qu’elle ne s’en était pas occupée. Elle soupira et repris une gorgée du whisky qui lui brûla la gorge. Elle préférait ne pas y penser.
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Alexander E. Gray
Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] EmptyDim 12 Fév - 23:47

Alexander ricana devant la mine vexée de la jeune femme, il savait qu'elle ne l'était pas réellement. Il n'était pas rare qu'il se moque gentiment d'elle et si elle avait du se vexée à chaque fois, alors ils ne se seraient plus beaucoup vu. Malgré, le jeune homme n'avait jamais manqué d'un quelconque respect pour Evangeline, simplement, il aimait la taquiner. Sa réponse ne fit qu'élargir le sourire de Xander, elle prétendait ne pas aimer lorsqu'il la traitait comme un bébé et avec ça, elle lui tirait la langue, exactement comme une enfant aurait pu le faire. Cependant, il aimait bien cette air enfantin qu'elle avait constamment sur le visage, elle restait enfant toute en étant femme. Elle le faisait sourire à se comportait de la sorte. Elle prétexta vouloir changer sa réputation et se convertir en bonne sœur dès maintenant et releva son décolleté. Alexander se mit à rire de nouveau jusqu'à ce qu'elle se lève pour partir. Il la regarda perplexe, bien qu'il soit quasiment certain qu'elle plaisantait. Evangeline, en bonne sœur, c'était pas vraiment envisageable. Il la voyait mal avec une longue robe noir hideuse et sans forme. Elle était bien plus jolie avec ses décolletés et ses shorts, au moins on voyait un peu son corps. Un peu de mystère c'est bien mais trop de mystère tue le mystère. Une bonne sœur peut très bien avoir un visage sublime, ça ne l'empêchera pas de cacher un corps ignoble sous sa robe. Bon, en même temps, elles n'étaient pas censées avoir de contact avec les hommes donc.. Non vraiment, Evangeline en bonne sœur, ça n'était pas une bonne idée. Alexander n'envisageait même pas d'arrêter de coucher avec à cause de sa reconversion. Si elle partait vraiment, ce dont il doutait fortement, peut être qu'il la retiendrait, peut être. Mais elle se rassit aussitôt et Alexander lui adressa un sourire. Elle se pencha sur lui et il plongea son regard dans ses yeux.

« Oui effectivement t'es bien mieux comme ça ! Puis de toute façon, le rôle de bonne sœur, ca te va pas vraiment.. » fit-il en souriant légèrement. « Certainement, mais t'imagines comment elles doivent s'ennuyer les bonnes sœurs ? Imagines un vie sans sexe.. Non t'as raison, t'es mieux comme ça ! »

Lorsque le sujet de son père revint, elle perdit un peu son sourire. Le comportement de celui-ci semblait vraiment la déprimer, elle n'arrivait pas à l'ignorer. Alexander avait du mal à comprendre comment elle pouvait se soucier autant d'un type qui la traitait aussi mal. Lui avait toujours ignoré les gens qu'il trouvait sans utilité, il ne se souciait pas tellement d'eux. Mais comme elle le disait, il restait son père, celui qui avait contribué à lui donner la vie. Après son petit jeu avec les filles assises à une table un peu plus loin, il remarqua le regard foudroyant d'Evangeline en direction de la brune à qui Xander avait fait du charme. Il sourit en remarquant à quel point elle pouvait se montrer possessive quand elle le voulait. Après qu'il l'ait taquiné en mimant de partir vers la brune du fond, elle le menaça de le faire souffrir s'il osait la laisser tomber. Un sourire fendit le visage du garçon. « Oh bah ! j'aimerais bien voir ça tiens ! ». Il avait du mal à imaginer qu'elle puisse lui faire du mal avec ses petits poings, mais après tout, elle avait conservé l'utilisation de sa baguette elle.. Il jeta un dernier coup d'oeil à la brune qui le regardait toujours de temps à autre avec très peu de discrétion malgré elle, il haussa les épaules comme pour lui dire « désolé, pas ce soir » avant de lui faire un sourire. Il revint à Evangeline toujours le sourire posé sur les lèvres. C'était fou le plaisir qu'il prenait à se jouer des femmes. Devant l'air de reproche d'Evangeline il la rassura. « T'en fais pas, je t'abandonnerais pas, c'est juste que ça m'amuse. » Il finit son verre cul sec et re-proposa un verre à Evangeline qui venait tout juste de finir le sien. Elle accepta et commanda un whisky. Alexander pouffa de rire. « Ah ça y est, tu passes aux choses sérieuses ?! » fit-il en se moquant quelque peu d'elle. « Et y'a pas de quoi, ça me fait plaisir. T'en fais pas pour ça mais y'a de plus grand risque que je te dise stoppe parce que t'es saoul plutôt que parce que tu me coutes trop cher, crois moi faudrait vraiment que tu consommes beaucoup. » Elle lui dit de reprendre un verre avec elle. Évidemment, il suivit ses conseils en commandant lui aussi un whisky pur feu.

Alexander sourit lorsqu'il vit le visage de la jeune femme au goût de l'alcool. « Haha, je donne pas cher de ta peau dans quelques heures si tu continues sur cette lancée ! » Il voyait bien la jeune femme se saouler au fur et à mesure qu'elle buvait. Elle était de plus en plus souriante et il se demanda s'il n'allait pas lui dire stoppe lorsqu'elle aurait fini son verre de whisky. Il ne voulait pas qu'elle finisse complétement saoule et encore moins qu'elle vomisse. D'autant qu'un peu d'alcool pouvait rendre joyeux mais que trop d'alcool pouvait donner l'effet totalement inverse. Puis vint le sujet « Mischa ». Le sujet qui peut fâcher. « Si tu le sais, alors te fais pas de soucis ! Oui tu as raison.. Et bien dis toi que c'est pour le bien de tous d'une certaine façon. Elle ne sait pas que tu es avec moi et ne se fait donc pas de soucis, toi tu ne te prend pas de savon et moi j'évite les regards noirs. » fit-il pour tenter de la rassurer. Il but une gorgée de whisky, sentant le liquide sur sa langue puis brûler légèrement le fond de sa gorge. Le goût de l'alcool lui procura un grand plaisir.

Un silence s'installa alors que les deux étudiants étaient absorbés par leur pensées. Ce fut un ivrogne qui les fit revenir à eux, il venait de s'étaler à terre, à côté du tabouret de Xander. Ce dernier l'ignorant tout à fait et revenant à Eva', il vit celle-ci rire et il lui retourna un sourire. Il lui demanda ce qui n'allait pas, s'il n'y avait pas que son père qui la mettait dans cette état. Elle fixa Alexander et le regarda droit dans les yeux. Elle parla de rumeurs qui ne l'aidaient pas à faire face. Il avait effectivement entendu parlé de rumeurs à son sujet. Il préférait ne pas les écouter, il savait que la jeune femme lui en parlerait si elles s'avéraient vrais. Lorsqu'il y avait eu cette histoire avec une autre fille, ils en avaient parlés et il avait tâché de la rassurer, de lui dire que ce n'était rien, qu'elle n'avait pas commis un crime et que de nombreuses personnes avant elles avaient eu des relations avec des gens du même sexe. Lui, cela lui avait presque plus d'imaginer la jeune femme avec une autre femme et il ne s'était pas privé pour le lui dire en essayant de la faire sourire un peu. Puis il y avait la tombe de sa mère qui la préoccupait, ce qu'il comprenait tout à fait bien que lui évite de se rendre sur la tombe de sa mère. Elle se trouvait trop près de celle de son père à son goût. Il rapprocha son tabouret plus près de celui d'Evangeline et la prit dans ses bras. Il déposa un baiser sur son front avant de s'écarter de nouveau d'elle.

« Oui, j'suis au courant pour les rumeurs. Ignores-les, les gens qui lancent de telles rumeurs sont des gens frustrés et si elles sont vrais et bien.. acceptes les. Regrettes pas les choix que tu as pu faire, c'est jamais bon. Pour ce qui est de la tombe de ta mère, tu pourrais peut être faire l'aller-retour dans la journée non ? Sans passer par chez toi, tu ne préviens pas ton père et tu tâches de ne pas le croiser ? Sinon.. peut être que, peut être que je peux t'accompagner. Ton père n'osera rien si je suis là, si ? »

Alexander s'apercevait qu'avec le temps, il avait développé de l'affection à l'égard de la petite blonde. Alors qu'il avait commencé sa relation en ne pensant qu'à la mettre dans son lit après l'avoir consolé un peu, maintenant il se souciait de son état. Au moins un peu. Ils étaient devenus amis bien que leur relation reste basée sur le sexe et que rares étaient les fois où ils ne finissaient pas tous les deux dans les bras de l'autre.
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Evangeline H. Stackhouse
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MessageSujet: Re: Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] EmptyDim 19 Fév - 22:06

Evangeline éclata de rire lorsqu’elle aperçut la mine d’Alexander. Il l’avait fixée avec un regard perplexe lorsqu’elle s’était levée, prétendant devenir bonne sœur. C’était probablement le rôle le plus éloigné de sa personnalité. Pour rien au monde, elle ne serait allée s’enfermer dans un couvent sans pouvoir parler et s’amuser, et passer ses journées à prier un Dieu auquel elle ne croyait pas. Elle avait été élevée dans le plus parfait athéisme et ne s’était jamais intéressée de près ou de loin à la religion. Pour elle, les sorciers étaient ce qui se rapprochait le plus d’un dieu quelconque ; après tout, ils pouvaient presque tout faire à l’aide d’une simple baguette. Mais une entité supérieure qui contrôlait tout – qui la contrôlait ? Impossible. Elle ne supportait pas l’idée de ne pas être libre de ses actes, d’avoir une « destinée », d’être guidée par quelqu’un ou quelque chose d’autre. Alors devenir religieuse ? Plutôt mourir.

« Comment tu m’as crue… ! Sérieux, si un jour j’ai envie d’aller au couvent, empêche m’en, je t’en supplie. Je le regretterais. T’imagines toi, à partir de maintenant, tu couches plus avec personne jusqu’à la fin de tes jours ? C’est carrément déprimant. T’as raison, elles doivent tellement s’ennuyer… »

Eva fit une pause quelques secondes, un air penseur sur le visage, les sourcils froncés. Elle s’imaginait ce que ce serait d’être bonne sœur. Non, ce n’était vraiment pas envisageable. Même si une vision divine lui apparaissait, elle ferait tout plutôt que d’entrer dans les ordres. Elle imagina ensuite Alexander moine ou prêtre et sourit à cette pensée. Lui non plus, ce n’était pas fait pour lui. En plus, il aimait encore plus les plaisirs de la chair qu’elle, alors vraiment, non.

Après sa légère menace, le garçon se moqua d’elle. Ah tiens, il ne la croyait pas capable de lui faire du mal ? Certes, Eva n’était pas une sorcière hors pair, mais elle connaissait quand même quelques sortilèges plutôt efficaces.

« Fais gaffe. Je pourrais te lancer un sort qui impliquerait une partie de ton corps qui t’es plutôt utile », fit-elle en jetant un rapide coup d’œil à l’entrejambe du garçon, un sourcil levé.

Bien entendu, elle ne ferait jamais ça parce qu’elle serait la première à le regretter. Ce n’était pas la première fois qu’elle menaçait de le castrer. Elle ne savait même pas comment faire, de toute façon. Quoiqu’elle pourrait chercher un sortilège approprié, maintenant qu’il avait séduit la brune en trois regards. Celle-ci continuait à le regarder en essayant de paraître discrète, ce qui était un échec. Peut-être que si elle ne lâchait pas l’affaire, Eva devrait aller lui faire comprendre d’une meilleure façon ? Elle n’était pas une fille particulièrement jalouse en général – sauf peut-être lorsqu’il s’agissait de ses amis – mais elle avait un caractère assez possessif. La brune pourrait avoir Alexander quand elle voudrait – quoiqu’elle ne le méritait pas, elle était jolie mais très banale – mais pour le moment, Eva le gardait pour elle. Elle tâcha de ne plus faire attention à la fille et prit une gorgée de whisky.

Le garçon lui disait de ne pas s’inquiéter à propos de ce qu’elle lui coûtait. C’est vrai qu’il était riche. Il habitait dans un loft dans le quartier Sud du campus, là où seuls les enfants de bonne famille se côtoyaient. Très jeune, Eva avait été amenée à détester tout symbole de richesse et de noblesse, principes inculqués par le milieu dans lequel elle avait grandi. Elle avait fréquenté des jeunes parfois bien plus perdus qu’elle toute son enfance, et tous vivaient du minimum. Néanmoins, en entrant à Poudlard, elle avait été heureuse de délaisser ça. Elle avait été étonnée par le nombre de gens riches qu’elle avait pu y croiser, beaucoup d’enfants de familles nobles ; même si certains étaient de même origine sociale qu’elle. Sa meilleure amie, May, était l’une de ces héritières de riches et grandes familles. Cela aussi avait changé le point de vue d’Eva sur la richesse. Elle avait passé des semaines, voire des mois, avec elle et ses parents, qui s’étaient avérés être des gens très sympathiques, même si tout chez eux respirait le luxe. La jeune fille ne comptait plus le nombre de cadeaux qu’elle s’était vue obligée d’accepter, étant donné qu’ils la considéraient comme leur propre fille. Elle était vraiment malheureuse du départ de May, à vrai dire. Ses parents lui avaient proposé de les suivre à New York et de faire ses études là-bas, mais elle avait refusé. Elle ne voulait plus dépendre de personne.
Eva avait été choquée lorsqu’elle avait découvert que sa propre mère était issue d’une famille noble, elle aussi. Elle savait tellement fait honte à sa lignée qu’elle avait été chassée et déshérité. Il est vrai qu’une droguée épousant un ouvrier, ça faisait vraiment mauvaise image dans la famille…
Alexander se moquait gentiment d’elle, comme souvent. Elle fit mine de s’offusquer.

« Eh, tu crois vraiment que je vais finir saoule ? Je te rappelle que je tiens bien l’alcool. Tu m’as déjà vue atteindre mes limites ? Non mais. » Elle reprit plus sérieusement. « Merci en tout cas, j’aime pas dépendre de toi mais bon… Je te revaudrai ça un jour, juré ! Quand je serai riche et célèbre et tout ça… », fit-elle en plaisantant.

Bon, elle n’avait pas mangé grand chose dans la journée, donc l’alcool montait un peu plus vite au cerveau que prévu. Ce n’était pas un verre de whisky et une bière qui auraient un mauvais effet sur elle, loin de là. Elle ne mentait pas en disant qu’elle tenait bien l’alcool. Par contre, Alexander avait eu l’occasion de la voir saoûle une poignée de fois. Elle préférait éviter de trop boire par souci de ses actes – cela finissait par lui rappeler ce qui s’était passé plusieurs fois avec Melody – mais il lui était arrivé d’aller trop loin, surtout quand elle se sentait particulièrement déprimée et qu’elle répétait alors à tout va : « de toute façon je m’en fous je vais me foutre en l’air ». Cela se produisait beaucoup moins depuis quelques années, mais elle se souviendrait longtemps de son adolescence à Poudlard où elle était vraiment à bout. L’université lui avait fait vraiment beaucoup de bien.

Eva se laissa aller un instant dans les bras d’Alexander, posant la tête contre son épaule, les yeux fermés. Elle se le répétait souvent, mais heureusement qu’il était là pour elle. Elle s’était toujours sentie bien dans ses bras, elle s’y sentait protégée des autres, d’elle-même. C’était ce genre de gestes qui lui donnaient d’un côté l’aspect d’un grand frère. Certes, on ne couche pas avec son frère, en principe ; mais en omettant ce côté de leur relation, c’est un peu ce que ressentait Eva pour lui.
Il s’écarta d’elle et elle dégagea une mèche de cheveux qui était tombée devant ses yeux. Il la rassura à propos des rumeurs qui couraient sur elle. Elle baissa les yeux sur son verre et fit d’une petite voix :

« Elles ne sont pas vraies, tu sais bien que je t’en aurais déjà parlé sinon… Ca me tue qu’on puisse cracher sur moi comme ça. »

Eva n’avait jamais apprécié les critiques des autres, et ce genre de rumeurs la blessaient, même si elle ne le montrait jamais en public. Elle faisait souvent celle qui s’en fichait, celle qui était indépendante du regard des autres, alors qu’elle n’avait que peu confiance en elle.

Il proposa alors de l’accompagner à Liverpool, pour la défendre contre son père, en quelque sorte. Elle releva ses grands yeux bleus étonnés vers lui, se mordillant la lèvre.

« Sérieux, tu ferais ça pour moi ? »

Ils étaient proches, mais ça l’étonnait de la part du garçon, et en même temps, elle trouvait ça adorable de sa part. C’est sûr qu’en sa présence, son père ne viendrait pas l’embêter. Il se contenterait de la traiter de traînée à distance, mais n’oserait rien faire.
Elle posa sa main sur le genou d’Alexander, lui adressant un sourire sincère, et à la fois un peu gêné.

« Merci.. Tu peux être vraiment gentil parfois. »
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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] EmptyDim 11 Mar - 18:58

Evangeline éclata de rire lorsqu’elle vit la mine incrédule du jeune homme. Elle était fière de sa bêtise, bien qu’il n’y ait pas réellement cru. Pas tout à fait, oui elle aurait bien pu partir mais certainement pas pour se rendre au couvent. Elle regarda Alexander, le sourire posé sur les lèvres, le priant de la retenir si des fois elle avait vraiment dans l’idée de devenir bonne sœur. Ce serait sans doute l’un des premiers à la retenir, au moins un peu, il n’insisterait pas énormément mais il ne se priverait pas pour lui rappelait tout les plaisirs auxquels elle n’aurait plus le droit. Le sexe avec lui – et d’autres peut être car Alexander doutait être le seul homme avec lequel Evangeline couche, et ce n’était pas les rumeurs à son sujet qui lui faisaient dire ça sachant que la plupart n’étaient justement que des rumeurs. Il se disait juste qu’il n’avait pas une assez grosse place dans sa vie pour que ce droit lui soit réservé et il ne s’en plaisait pas, il ne demanderait jamais à Evangeline de se contenter de lui sachant que lui-même serait incapable de ne pas aller voir ailleurs – l’alcool, et tous ces petits pêchés si plaisant à effectuer. Une vie sans péchés n’en est pas une, ce ne serait pas Alexander qui dirait le contraire tant sa vie entière est faite de péchés.

« Tu rigoles ?! Je ne t’ai pas cru ! Toi, une bonne sœur ?! Ce serait le monde à l’envers ! Promis, je te retiendrais, je te séquestrerais même s’il le faut. » Il fit un clin d’œil à la jeune femme. « Non justement je n’imagine pas, quelle vie de merde ! »

Alexander observa un instant la jeune femme, perdu dans ses pensées. Il arqua légèrement un sourcil lorsqu’il la vit sourire. A quoi pensait-elle ?

« Qu’est-ce qui te fais sourire comme ça ? Ta vie en bonne sœur, ça devrait plutôt te faire pleurer oui ! »

Bien sur, il la taquinait, il n’avait aucune envie qu’elle se mette à pleurer à cette simple pensée. Au contraire, elle devrait se réjouir d’avoir la vie qu’elle avait, enfin d’un côté. Bien sur, elle avait d’autres problèmes que ceux qui vivent dans les couvents n’ont pas mais ils valaient bien tous ces petits plaisir de la vie. Evangeline le menaça de jeter un sort à une partie qu’il lui servait le plus tout en baissant les yeux sur son entre-jambe. Le garçon fit la grimace, vivre sans ça, c’était comme vivre dans un couvent, c’était inimaginable. Il posa une main à l’endroit propice comme pour se protéger d’un éventuel sort.

« Woooh ! Pas touche à ça, c’est sacré ! » Il but une gorgée de whisky avant de rétorquer à nouveau avec un air de défi dans les yeux, un sourcil arqué et le sourire taquin. « De toute façon, t’oserais pas... tu serais presque aussi triste que moi que je ne puis plus m’en servir. »

Il remarqua le regard de la blonde pour la brune qui tentait tant bien que mal d’observer le jeune homme en toute discrétion. Perdu. Il devinait facilement qu’elle n’était pas prête à le partager avec une autre, pas ce soir. Elle n’avait jamais posé de problème pour ce qui était de la jalousie, il n’avait même pas fallut imposer des règles entres eux au début de leur relation. Ils avaient su aussi bien l’un que l’autre que cela s’arrêterait à une relation de sex-friend. Celle-ci suffisant amplement au jeune homme. Il n’aimait pas énormément les filles qui s’accrochaient trop vite et qui crevaient de jalousie, un peu de jalousie ne le dérangeait pas, cela le faisait plutôt rire, comme le regard d’Eva pour la brune ce soir, mais il y avait des limites, des limites que certaines avaient du mal à ne pas dépasser. Lui n’éprouvait jamais une once de jalousie, enfin… Si, mais seulement pour Sasha.

Evangeline s’attaquait aux choses sérieuses en ce qui concernait l’alcool, en commandant un whisky. Alexander la charria et elle fit mine de s’offusquer, comme à chaque fois. Mais on pouvait sentir l’humour dans ses paroles. Elle disait qu’elle tenait bien l’alcool et qu’il ne l’avait jamais vu être saoul. Le jeune homme pouffa de nouveau de rire. Ou bien elle le faisait exprès ou bien elle ne se rappelait tout simplement pas les soirées où il l’avait trouvé dans un très mauvais état au bar et où il avait du la ramener pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien. L’alcool justifierait l’amnésie. Il était vrai que ça arrivait de moins en moins souvent, sans doute qu’elle s’habituait à l’alcool en grandissant, elle gagnait de l’expérience dans ce domaine. Il y a quelque année, alors qu’Alexander n’était encore qu’à Durmstrang, il n’aurait jamais pensé qu’une femme puisse tenir l’alcool aussi bien qu’Evangeline au jour d’aujourd’hui. Il aurait vivement ris s’il avait vu commander un verre de whisky par une femme. Pour lui, elle ne tiendrait même pas les trois premières gorgées, puis il avait commencé à sortir et s’était aperçu que les femmes n’étaient pas toujours aussi fragiles qu’elles en donnaient l’air. Il devait avouer qu’Evangeline faisait parti de ces femmes.

« T’as beau tenir l’alcool, ça se pourrait bien, oui. Et oui, je t’ai déjà vu atteindre tes limites, devrai-je te rappeler la première fois que l’ont s’est croisés ? Et encore, ça, ça n’était qu’une fois. » Le jeune homme haussa un sourcil d’un air narquois. Elle lui fit qu’elle lui revaudrait son « hospitalité », si l’on pouvait appeler ça ainsi lorsqu’elle serait riche et célèbre. Cette remarque arracha un léger sourire à Alexander. « Quand le nom « Stackhouse » sera renommé pour son merveilleux travail en tant que juge au Magenmagot, c’est ça ? Et pourquoi pas ? » Il marqua un petit temps de pause avant de reprendre plus sérieusement. « Eva, tu ne me dois absolument rien, je te fais cadeau de ces verres, je n’attends pas en retour que tu m’en offres. Et même quand tu seras riche et célèbre, je continuerais de t’offrir des verres. » Il lui fit un clin d’œil.

Alexander avait vu juste lorsqu’il avait pensé que le père d’Evangeline n’était pas la seule raison de sa tristesse. Les rumeurs à son sujet lui tapaient sur le système, il pouvait le comprendre bien qu’à sa place il aurait décidé de les ignorer, de les laisser parler, ils auraient forcément finis par s’en lasser. Il prit la jeune femme dans ses bras et elle posa sa tête sur son épaule, s’abandonnant un instant à lui. Le jeune la sentit se détendre légèrement dans ses bras. Il déposa un baiser sur son front puis s’éloigna de nouveau d’elle. Il tenta de la rassurer un peu sur les rumeurs et lui proposa de l’accompagner sur la tombe de sa mère. Evangeline lui assura que ces rumeurs étaient fausses et il la cru. Il ne doutait pas du fait qu’elle lui en aurait parlé si des fois elles s’étaient avérés vraies et il commençait à connaitre la jeune femme, à savoir lorsqu’elle disait la vérité et lorsqu’elle mentait. Elle releva la tête vers lui, surprise de la proposition qu’il venait de lui faire. Il comprenait sa réaction, c’était sans doute la chose la plus gentille qu’il ait fait pour elle.

« Si ça peut te rendre service, oui je le ferais. »

Il lui sourit. C’était dans ces moments là où il se sentait plus grand frère que sex-friend. Il but une gorgée de whisky avant de reposer son regard dans celui de la jolie blonde. Evangeline posa une main sur le genou d’Alexander, affichant un air gêné mais toute fois heureuse. Alexander savait à quel point il était pénible pour la jeune femme de voir son père. Elle le remercia et il lui adressa un sourire.

« Je sais, je sais. » fit-il, taquin et affichant un air fier. Il savait très bien qu’il était loin de l’être tout le temps mais il ne s’en voulait pas le moins du monde. Il était comme ça, on ne le changerait pas. « Profites en, ce ne sera pas comme ça tous les jours. Je ne tiens pas à devenir un bisounours aux yeux des autres. » Il lui fit un clin d’œil et s’approcha doucement du visage d’Evangeline. Il prit son menton dans sa main et vint déposer un baiser au coin de sa bouche.
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Evangeline H. Stackhouse
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MessageSujet: Re: Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] EmptyMar 1 Mai - 0:03

Elle haussa un sourcil d’un air faussement outragé aux paroles d’Alexander. « Eh, comment ça ce serait le monde à l’envers ? Ca pourrait être ma vocation secrète, qui sait ! Et puis d’ailleurs je trouve que ça colle parfaitement à ma personnalité. Je suis une sainte. » fit-elle très sérieusement. Non, clairement ce n’était pas fait pour elle. Elle se mordit la lèvre pour s’empêcher de rire, mais l’alcool qui commençait à se faire sentir dans son organisme ne facilitait pas la tâche. Lorsque Xander lui demanda à quoi elle pensait, elle ne put retenir un sourire. «Haha, je ne pensais pas à mon avenir religieux si rayonnant, mais au tien ! » Elle se recula sur ton tabouret, faisant un cadre avec ses doigts devant ses yeux, comme un artiste regardant sa toile. « Le crâne rasé, une longue robe noire avec une capuche, des sandales… Tu serais définitivement l’homme parfait. Juré, je t'épouserais ! »

Elle but une gorgée de whisky sans quitter le garçon des yeux. « Non en vrai, tu serais encore moins crédible en moine que moi en bonne sœur ! » Après tout, il était bien pire qu’elle. Ses relations sulfureuses avec de nombreuses filles rencontrées en soirée ne lui étaient pas inconnues, même s'il ne s'en vantait pas, tout le monde était au courant. Certaines de ses amies lui avaient déjà demandé pourquoi elle continuait à le fréquenter alors qu’elle n’était qu’une fille parmi d’autre. Elle avait souvent entendu la question « mais tu n’es pas jalouse ? », à laquelle elle répondait toujours négativement. Les gens avaient du mal avec le concept de sex friend, il faut croire. Certes, elle n'aimait pas le partager, dans ces moments où ils étaient ensemble. Elle aurait très mal pris le fait qu'il la laisse en plan pour aller voir la brune - pour de la nouveauté. Mais le reste du temps, il faisait ce qu'il voulait, tout comme elle. La première chose qu’elle aimait chez lui était son corps. Même s’ils avaient développé une réelle amitié au fil du temps, c’était la raison première qui les avait fait se fréquenter, et c’était encore le cas aujourd’hui. Il n'y avait pas, et il n'y aurait pas de sentiments entre eux, c'était clair et net. Ils n'avaient jamais eu besoin d'en parler.

Il la regarda d’un air de défi lorsqu’elle envisagea l’option de le castrer d’un coup de baguette. Elle ne l’avait visiblement pas convaincu du sérieux de ses paroles – en même temps il est vrai qu’elle regretterait bien trop de faire ça pour que le jeu en vaille la chandelle. N’empêche qu’elle avait souvent tendance à prendre la provocation sérieusement – bien entendu ce n’était pas le cas ici, elle avait beau démarrer au quart de tour, elle n’était quand même pas du genre à lancer des sorts aux gens ‘pour s’amuser’. « Mmh, tu ne devrais pas trop fanfaronner, je peux en profiter une dernière fois et après te faire connaître la souffrance ultime d’un homme… » fit-elle avec un grand sourire mi-rieur, mi-sadique. « Mais ne t’inquiète pas, je te laisse encore un petit peu de temps ! »

Il lui rappela alors la première fois où ils s’étaient vus, fois où elle pleurait en enchaînant des verres de whisky seule dans un bar, fois où il était venu la consoler et où elle avait fini dans son lit. Elle grimaça à cette pensée, elle était loin d’en être fière après tout. « Oui bon hein, c’est un mauvais souvenir, c’est pas cool de le ressasser. Et puis au final, la soirée n’a pas trop mal fini, non ? » ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Après tout, elle avait été encore suffisamment sobre - si on peut appeler ça sobre - pour lui faire passer une bien bonne soirée, il lui semblait.

Un sourire s’étira sur le visage de la jeune fille aux paroles d’Alexander. « C’est gentil, mais comme je serais environ cent fois plus riche que toi, je me ferai un plaisir de te rendre la pareille ! » fit-elle amusée. « En plus j’aime pas le machisme genre les mecs achètent des trucs aux filles qui se laissent faire comme des débiles pour finir dans leurs bras, tout ça… Un peu de féminisme que diable ! » Eva n’était pas féministe pour un sou, et ne croyait pas un mot de ce qu’elle disait, mais elle adorait utiliser cet argument, qui lui permettait en même temps de se justifier quant à sa relation avec Xander – ce n’était pas parce qu’il lui payait des verres qu’elle couchait avec, loin de là. Néanmoins, il savait aussi bien qu’elle que ses paroles étaient teintées d’humour, même si le besoin de se justifier restait présent chez elle. Elle ne voulait pas être une Barbie blonde qu'on achète sans problème.

Comme à chaque fois qu’elle évoquait son père, elle se sentait complètement vulnérable. Elle ne parvenait pas à comprendre comment elle pouvait autant souffrir à cause d’un connard alcoolique qui n’en avait rien à faire d’elle. Mais elle imaginait que c’était la dernière personne qui la liait à sa mère, et après tout, sa mère lui manquait. Elle aurait bien aimé se rendre à Liverpool sans penser à lui une seule seconde, mais ça lui était impossible. Et elle ne se sentait absolument pas dans l’état de devoir se retrouver seule avec lui, c’était sûr. Elle était vraiment reconnaissante envers Alexander, sa proposition lui fit extrêmement plaisir. Elle sourit alors qu’il faisait le fier, comme souvent. La jeune fille se pencha vers lui et chuchota à son oreille, d’un air complice : « T’inquiète je le dirai à personne… » Elle éclata de rire et se rassit correctement en se trémoussant à moitié, manquant de tomber de son tabouret. Il lui avait redonné le moral – l’alcool aidait aussi – et elle se sentait beaucoup mieux que lorsqu’elle était arrivée au bar. Si les évènements continuaient dans ce sens, elle finirait sa journée de fort bonne humeur.

Il approcha alors son visage pour déposer un baiser au coin de ses lèvres, encore étirées par un sourire. Elle jeta un coup d’œil à son verre qui se vidait bien rapidement, puis releva les yeux vers le garçon. « Tu fais quoi ce soir ? Genre, bientôt ? » fit-elle sans le quitter du regard, un léger sourire au coin des lèvres.
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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] Sans aucune arrière pensée, aucune. [Alexander] EmptyMer 2 Mai - 18:26

« Oh bah oui, côté secret, t'aurais pas vraiment de mal à le cacher ! » fit-il en rigolant. Et puis, Evangeline, une sainte ! Bah bien sur ! Elle était gentille, ça pas de problème et elle savait rendre service aux gens lorsque cela lui tenait à cœur. Mais du côté des abstentions, elle n'était pas vraiment au point. Elle avait commis le péché de chair trop souvent avec Alexander, et d'autres que lui, il n'en doutait pas, pour être accepter comme bonne sœur.

Evangeline ricana lorsqu'il lui demanda à quoi elle pensait. Elle lui fit qu'elle pensait à son avenir à lui et pas au sien, il arqua un sourcil. Elle se recula, dessinant un cadre dans l'air. Elle lui décrivit le portrait d'un curé, ou d'un prêtre. Bref, d'un religieux. Mais dans la peau d'Alexander. Il fit la grimace en s'imaginant tel qu'elle le décrivait. C'est ignoble. Impossible de passer un quelconque instant au septième ciel avec une dégaine pareil. « Eum... si ça c'est être l'homme parfait alors je préfère ne pas l'être.. ». Son visage se déforma une dernière fois avant de se détendre. Il but une gorgée de whisky. « Merci, ça me rassure. Beurk, quelle connerie que de se vouer à Dieu.. Je vois même pas pourquoi ils s'interdissent autant de bonnes choses et s'obligent à s'habiller comme ça.. Genre l'autre là haut, il s’envoie pas en l'air. Enfin,.. s'il existe déjà parce que.. » Alexander ne croyait pas du tout en Dieu, sa vie avait été trop merdique pour qu'il y ait quelqu'un là haut pour les diriger, les surveiller, ou alors c'était un vrai connard.

Evangeline menaça une nouvelle fois Alexander de rendre le plus beau cadeau que Dame Nature lui ait offert inutilisable. Elle prétexta pouvoir en profiter une ultime et dernière fois avant de le castrer, avec un large sourire sadique. S'il ne l'avait pas connu comme étant un minimum raisonnable, il aurait certainement eut peur mais là.. « Dans ce cas, je retarderais cette dernière fois autant que possible. J'y tiens trop tu comprends, alors.. t'attendras que j'ai 80 balais pour en profiter une dernière fois. » fit-il avec un sourire narquois.

La jeune femme grimaça alors que les souvenirs de leur première rencontre refaisaient surface. Alexander lui affichait un fin sourire. Il avait plus gardé de bons souvenirs de cette soirée que des mauvais. Surtout sur la fin. Evangeline semblait d'ailleurs d'accord avec lui. « Ah mais j'ai passé une excellente soirée moi ! Surtout sur la fin, je l'avoue. » Il lui fit un clin d’œil. Il savait qu'elle était du même avis que lui, sinon ils n'auraient pas récidivé quelques jours plus tard. Evangeline lui fit que ce serait à son tour de lui offrir des verres quand elle sera riche et célèbre, prétextant le féminisme. Alexander pouffa légèrement de rire. Le féminisme, la blague ! Combien de filles seraient ravis qu'Alexander leu offre un verre. Aucune femme ne lui avait un jour refusé un verre, même si elle n'aimait peut être pas se sentir assistée ou quoi que ce soit d'autre, elles profitaient toujours du fait d'avoir un verre gratuit. C'était humain après tout, pourquoi refuser quelque chose alors qu'il nous est tout frais payé ? Evangeline, elle-même ne lui refusait jamais un verre, ou bien c'était parce qu'elle en avait déjà bu beaucoup trop avant.

Xander venait de proposer à Evangeline de l'accompagner, pour tenir tête à son père. Alors qu'il faisait le fier tout en disant à la jeune femme de profiter de sa gentillesse passagére, elle vint lui chuchoter à l'oreille qu'elle ne le dirait à personne avant d'éclater de rire. Il rit lui aussi avant de déposer un baiser au coin des lèvres d'Evangeline. Celle-ci le regarda avec un petit sourire en coin, lui demandant ce qu'il faisait ce soir. Il sourit. Il devinait assez bien les intentions de la jeune femme, sa question était bourré de sous-entendus. « Ce soir.. Je fais rien,.. enfin sauf si par hasard l'envie de rentrer avec moi te dit.. ? » Il attrapa son verre et en but la dernière gorgée avant de reposer ses yeux sur Evangeline, toujours un fin sourire aux lèvres.
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