Jusqu'au bout du bon côté

J'étais revenue à Poudlard, Poudlard qui m'avait tout offert mais tout repris aussi à la fois. J'avais gagner l'éducation, l'art de savoir manier une baguette et des amis, mais j'avais aussi perdu mes parents... Mais bon, ils n'en valaient donc pas la peine. Bref, j'étais revenue à Poudlard en tant que professeur d'Etude des Moldus et non en tant qu'élève, on m'avait ainsi proposer ce poste que j'avais d'ailleurs accepté très facilement et sans aucune hésitation, malgré ce qui se soit passer au fameux bal d'Halloween. Cela m'avait encore plus conforter sur le fait que je voulait entrer dans le cercle très fermé de l'Aube. Mais pour cela, il fallait que j'aille voir ce très cher Harry Potter. Il travaillait au ministère, au bureau des Aurors, en tant que directeur je crois bien. A ce moment là, j'étais dans mon bureau, je regardais mon emplois du temps de cours, cette après-midi, je n'avais pas de cours, j'allais me mettre légèrement en retard pour la correction des copies, mais tant pis, il fallait vraiment que je lui parle.. Au pire, j'allais passer la nuit à corriger mes copies pour me rattraper, mais il fallait à tout prix que j'aille faire part de mon envie d'intégrer l'Aube à Harry. J'avais du mal à l'appeler 'Monsieur Potter' parce que dans les couloirs de Poudlard, je me souviens que tout le monde l'appelait 'Harry' alors bon, ça allait être difficile mais bon. Je donnai alors les quelques cours que j'avais.

Je me précipitais hors de Poudlard et transplanai au ministère arrivant dans une des cheminées de gauche. Il y avait un de ces monde ! J’espérais que j'allais trouver Harry Potter... Sinon, tant pis, j'allais revenir un autre jour... Je me dirigeai alors vers le contrôle, comme d'habitude, il fallait enregistrer nos baguettes, ce qui me pris déjà quelques minutes, je me dirigeai alors vers les ascenseurs, j'allais en direction du deuxième étage. Nous étions tassés. La porte s'ouvrit et j'avançais alors dans l'étage du département de la justice magique. Je m'avançais vers le bureau des Aurors, là, un homme se dirigeai vers l'ascenseur, c'était lui... Harry Potter... Je dis alors : « Monsieur Potter s'il vous plait... » Il ne se retourna pas, je le redis alors un peu plus fort « Monsieur Potter, s'il vous plait... » Il se retourna alors, je m'avançai vers lui « Je me présente : Mademoiselle Evans » Je lui tendis la main, qu'il serra « Je voudrais vous parler.... Mais dans un endroit plus calme » Oui, c'était assez délicat comme sujet... Il fallait qu'on soit en privé pour lui parler de ma volonté d'intégrer l'Aube...

Cela faisait depuis la bataille qui a coûté la vie à Voldemort que je n'avais pas vu Harry Potter, j'étais d'ailleurs de son côté, du début, jusqu'à la fin... Je me souviendrais toujours que quand Voldemort à proposé aux élèves de le rejoindre, mes parents, eux, mangemorts, me faisaient des signes pour que je vienne avec eux, mais je n'ai pas bougé d'un millimètre, je suis resté aux côtés d'Harry Potter... Et d'ailleurs, lors de leur défaite, ils se sont enfuis comme des lâches, et je ne les ai plus jamais revus, alors, oui, ça me tenait à cœur de rejoindre l'Aube, je voulais soutenir Harry Potter jusqu'au bout ! Ses opinions étaient les miennes. J'allais bien voir sa réaction face à tout cela.

Encore une journée difficile au ministère de la Magie. Une convocation au tribunal pour témoigner en la faveur d’un de ses aurors. En effet, le ministère avait l’étrange habitude de surveiller le département des Aurors de plus près depuis un certain temps. Chaque mission était décortiquée, chaque décision des Aurors sur le terrain étaient analysées, et chaque compte rendu était épluché. Harry savait que le Crépuscule était derrière tout ça. En effet, tout cette surcharge de travail, toute cette tension, et tout cette surveillance était destiné à lui lier les mains. Il n’avait que très peu de temps à conscrer à l’Aube et à organiser la défense et la contre-attaque contre les actions du Crépuscule. Comment en était-on arrivé là ? Comment la brillante et magnifique Arianna avait pu tourner ainsi ? Comment avait-elle pu salit la mémoire de son père en revendiquant ses actions comme étant celles initiées et approuvées par Albus Dumbledore. Harry ne pouvait lui pardonner cette infamie, mais en même temps comment pouvait-il la hair ? Toutes ces questions qui trottaient dans la tête d’Harry ne l’aidait pas plus à se concentrer. La seule chose dont il était certain était qu’il ne laisserait pas une seconde guerre arrivée. Il se devait de protéger tout le monde, tout comme son mentor l’avait fait. Il en était mort d’ailleurs, beaucoup de gens étaient mort au nom de la paix. Harry comprenait maintenant leur sacrifice, lui-même avait déjà donné sa vie une fois pour protéger tout le monde. L’expérience n’avait pas été déplaisante, il avait pu revoir sa famille au complet une fois. Il avait discuté avec Dumbledore. Mais si un phénomène magique trop grand pour la compréhension humaine l’avait sauvé une fois, il se devait de ne pas recommencer l’expérience car il ne serait pas si chanceux cette fois.

Harry se rendait donc au ministère de la justice. Cette audience n’était qu’une formalité afin de créer de la paperasse administrative car son Auror n’avait rien à se reprocher. Harry s’était rendu tellement de fois dans cette salle qu’il en avait perdu le compte. Déjà étant élève il avait eu la chance de la visiter. Et si à l’époque il n’avait que la fougue et l’énergie, maintenant il avait le charisme et la repartie pour répondre au magenmagot. Une fois de plus, il les remettrait à leur place à l’instar de son mentor Dumbledore qui l’avait sorti d’affaire il y a fort longtemps. Alors qu’Harry marchait dans les couloirs, une escouade d’aurors arriva. Directeur du bureau des Aurors n’était pas une mince affaire, il était tout le temps sollicité. Tout en marchant, Harry répondit aux questions de ses Aurors sur une mission de surveillance. Alors qu’il finissait son briefing, quelqu’un lui tapota l’épaule et s’adressa à lui. Harry n’avait jamais vu cette personne mais le nom avec lequel elle se présenta sonna doucement aux oreilles d’Harry éveillant sa curiosité et freina sa course. Elle lui demanda alors une audience privée tout en lui serrant la main.

« Miss Evans, vraiment ? Et de quelle partie de l’Angleterre venez-vous ? »

Avant que la charmante demoiselle ne put répondre, un des Aurors rapella son patron qu’ils allaient être en retard. Harry reprit donc :

« Il s’avère que je ne vais avoir le temps de discuter avec vous. Pourriez-vous passer à mon bureau cette après-midi, vers seize heures. Je vous offrirai le thé. Merci bien, à tout à l’heure. »

Harry avait fini sa phrase et reculant et disparut ensuite dans la foule. Il avait fait en sorte de laisser à la demoiselle aucune chance de répondre ou de le retenir plus longtemps. Avec le temps, les ministres et les admirateurs, Harry avait acquis un talent inégalable dans l’art d’esquiver les gens et les conversations. Il le faisait maintenant avec tact et politesse en faisant en sorte que les gens ne puissent même pas lui en vouloir. Mais si cette fois, il avait parler amicalement, avec un léger sourire et avait proposer de prendre le thé, c’est parce que quelqu’un qui veut parler dans un endroit plus calme au ministère n’est pas quelqu’un de très futé. Les murs ont des oreilles, le ministère de la magie encore plus que n’importe où dans le monde. Harry avait donc agis de façon désinvolte afin d’être sûr que même si quelqu’un avait relevé l’étrangeté de la demoiselle, il n’y verrait rien d’autre dans la réponse de Mr Potter.

Quelques heures plus tard, après un discours ferme et habilement mené le tribunal libéra l’audience en clôturant l’affaire. Harry retourna à son bureau pour remplir de la paperasserie pour satisfaire le ministère en attendant son rendez-vous de 16 heures.

Je m'étais enfin résignée à aller voir Harry Potter. Je trouvais que le ministère était plutôt glauque et ça m'angoissais d'aller lui parler de l'aube, il allait peut-être me prendre pour ne folle... Et comment pourrais-je faire une approche... Enfin, je veux dire, pour parler de l'Aube avec Harry. Et puis parler de tout ça allait encore me plonger dans ce passé. Mais bon, je voulais sauvé des vies mais aussi prouver et me prouver à moi-même aussi que, je serais toujours du côté des justes, ou plutôt, celui qui me semble le plus juste. En tout cas, je ne pouvais pas comprendre les gens qui se rangeaient du côté du crépuscule. Il fallait être fou pour faire ça! Comment pouvez-vous défendre une cause aussi dangereuse et cruelle que celle-ci? Comment peut-on éprouver du plaisir à tuer, à blesser des gens pour le mal? Il fallait vraiment être timbré. Malgré que moi, j'ai vécu étant petite avec des mangemorts, je n'ai encore jamais trouvé la réponse. Mais il faut tout de même avoir un petit voire même un énorme côté sadique et cruel en soit. Bref.

J'avais interpellé Monsieur Harry Potter dans le couloir, j'avais même dû m'y reprendre à deux fois... « Monsieur Potter, s'il vous plait... Je me présente : Mademoiselle Evans. Je voudrais vous parler.... Mais dans un endroit plus calme » « Miss Evans, vraiment ? Et de quelle partie de l’Angleterre venez-vous ? » J'allais pour lui répondre mais je n'en avais pas eu le temps car un homme lui dit qu'ils allaient être en retard « Il s’avère que je ne vais avoir le temps de discuter avec vous. Pourriez-vous passer à mon bureau cette après-midi, vers seize heures. Je vous offrirai le thé. Merci bien, à tout à l’heure. » Je n'avais rien pu dire.. Je me retournai et descendit donc pour sortir du ministère pour aller me balader dans Londres pendant ce temps là, histoire d'observer comme j'en avais l'habitude, les Moldus, je les connaissais presque parfaitement.. Mais là, je rencontrai des personnes que je connaissais, et elles me demandèrent bien sûr ce que je faisais ici, je n'allais pas dire que j'allais voir Harry Potter tout de même... Je leur dit alors que Sainte Mangouste m'avait envoyé ici pour me renseigner sur un cas.

Je regardai ma montre, il était 15h55, je me débarrassai alors gentiment de ces personnes encombrante et remontai au Niveau 2 grâce à l'ascenseur, je trouvai alors le bureau de Monsieur Potter, j'y frappai et entrai quand j'en eu la permission, je fermai la porte derrière moi. « Bonjour... Excusez-moi pour ma maladroitesse de toute à l'heure. » Oui, j'avais été carrément maladroite, je le sais, je m'en rend compte maintenant... Mais les souvenirs me submergeaient. Maintenant, je n'osais plus vraiment parler de peur de dire encore des sottises...

Harry était assis derrière son bureau en train de remplir de la paperasse administrative. Il entendit alors frapper à la porte. Il releva alors rapidement la tête afin de jeter un œil aux différents scrutoscopes qui ornaient la pièce et regarda aussi la glace à ennemis. Il pouvait voir quelques formes floues et brumeuses mais il n’y avait rien de précis. Harry se rassura tout en étant relatif. Pendant de nombreuses années, cette glace avait été vide et claire. Un véritable miroir moldu. Mais au fil des années, au fil des arrestations et missions, le mirroir ajoutait une silhouette brumeuse de ci de là. Et puis, le jour était arrivé, ou le nombre d’ombres augmentaient nettement plus vite, ou les silhouette étaient plus présentes et visibles. Cette nette augmentation avait commencée quelques jours après qu’Arianna avait disparu. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui il n’y avait pas plus de danger que d’ordinaire. Harry reposa donc sa baguette à coté de la pile de parchemin et reprit sa plume en main pour annoncer d’une voix détendue : « Entrez »Miss Evan entra dans la pièce en le saluant à nouveau. Elle s’excusa de la gêne qu’elle avait occasionnée ce matin. Harry lui serra la main tout en l’invitant à s’asseoir dans un confortable fauteuil en cuir en face de son bureau.

« Bonjour Miss Evans, toutes mes excuses pour ce matin, j’avais une audience très importante. Je suis demandé de partout, on me fait tourner en bourrique, je vais finir par y perdre la tête . Je vous en prie asseyez-vous.» dit-il chaleureusement.

Harry brassa quelques parchemins pour trouver sa baguette faisant mine de ne pas savoir où elle se trouvait. Harry savait depuis ses études à Poudlard que les gens adoraient les rumeurs. Avec le temps, il avait apprit à ne plus s’énerver des rumeurs mais plus à les utiliser. Il avait pris l’habitude de prétendre en public qu’il ne gardait pas sa baguette à portée de main ou qu’il ne surveillait pas ce qui l’entourait. Le plus facile était de prétendre d’avoir la tête en l’air. De simples gestes qui faisaient jaser les gens. Harry retrouva enfin sa baguette et l’agita en l’air tout en parlant avec son invitée. Les sortilèges informulés étaient devenus assez facile à réaliser. Avec le temps, il avait apprit à les réaliser tout en parlant. Un avantage considérable en magie car les sorciers aiment bien parler et se font souvent distraire par les paroles. Rogue le lui avait assez appris ; l’esprit humain est facile à tromper. Un service à thé apparut dans les airs pour se poser délicatement sur le bureau d’Harry. Sans que la théière ne se penche, les tasses se remplirent de thé.

« Voulez-vous un peu de lait, du sucre avec votre thé ? »

Harry se rasseya alors dans son fauteuil en soufflante sur le thé brulant avant de reprendre.

« Et bien Miss Evans, avant de commencer à parler de ce que vous attendez de moi, je suis curieux de savoir d’où vous venez. Je ne pense pas que vous ayez une quelconque affiliation avec la famille de ma mère qui étaient des moldus depuis toujours. »

Une petite allusion au fait que sa mère était une née moldu était toujours un excellent test pour voir la réaction faciale des gens. Il avait profité de l’occasion pour la placer afin de juger quel genre de personne était en face de lui. Mais la véritable raison de sa question était qu’il était véritablement intrigué par le nom de cette charmante femme.