Je n'ai jamais eu peur de l'inatendue. Non. Au contraire. les choses qui pimentent un peu la vie platonique qu'on peut mener lorsqu'on a ses habitudes fixes. les habitudes, oh mon Dieu que je déteste les habitudes! a 20 ans on est pas censer être blazée et inséré dans un mode de vie qui ne laisse pas de place a l'imagination. oh, après je me satisfait de quelques détails du moment qu'ils changent de ce que je vois d'habitude. Je devais retrouvé Melody en ville, enfin a la base... ouais parce que finalement mademoiselle ne pouvait pas venir. Humpf. je pestiférais toute seule dans la rue devant le regard sceptique des passants. je décidais que cette journée ne serait pas totalement perdue...enfin je m'accrochais a cette idée en espérant un signe divin qui egaierait ma journée, ahahaha, mais bien sûr. je m'asseyais en terrasse d'un café après avoir commandé un café viennois, je sortais un livre de mon sac et profitais des rayons du soleil sur ma peau blanche. je songeais a ma semaine qui s'achevait, finalement ce n'etait pas que ma journée qui était pourrie...non cette journée s'inscrivait dans la semaine que j'avais passée : relativement plate. Entre les cours ennuyeux, les faux plan de ma soeur, les nuits blanche a bosser...Well done!
Pour couronner le tout, le serveur en passant pres de ma table donna un coup de rein a ma chaise ce qui me projeta en avant. En avant, c'est a dire a l'endroit où se trouvait mon café viennois plein de mousse qui se fit une joie d'aller saluer mon chemisier blanc. Enervée je me levais et incendia le serveur qui me regarda d'un air ebahi tout en rougissant et en bafouillant des excuses qui ne m'atteignirent même pas. crétin,crétin,crétin... je passais dans ma tête tout les noms d'oiseau pouvant qualifier le type,tournais les talons et parti loin de la terrase. Toute cette frustration de la semaine commençait a se faire ressentir sur mon moral et en rentrant a mon loft j'eu une hesitation. si je montais quelques étages de plus j'arrivais devant la porte d'Ezechiel... je secouais la tête en songeant que c'était une etape que je ne voulais pas franchir...enfin.... j'essayais. Vraiment j'essayais mais voila, ezechiel était un homme plutot pas mal...Bon d'accord il etait carrement orgasmique et ses talents sous la couette l'etaient tout autant mais je sais pas... ça m'enervais de finir dans son lit comme toute ces minettes faibles et sans volonté.Mais ma mauvaise foi rendait toujours nos ebats beaucoup plus ... violent et tumultueux. j'avais beau me dire que je n'etais pas comme ça je le detestais de me faire cet effet, de me faire autant de bien.
j'allais arrivé chez moi quand je me résignais a faire demi tour et aller taper a sa porte. je faillis rentrer chez moi ne serait-ce que pour changer de chemisier puis je me dis que de toute façon il ne resterait pas longtemps sur moi. je faisait claquer mes talons dans les couloirs et d'un pas décidé m'avançais jusqu'a chez lui. je tapa a la porte avec une rage violente, un besoin plus qu'une envie. ce Fut Liam qui m'ouvrit... Il ne fit aucun commentaire en me voyant et afficha un sourire ironique.

"- Il est dans sa chambre. moi je m'appretais a sortir rejoindre Alexander....bonne soirée"

sans lui accorder un seul regard ni même prendre la peine de lui répondre je me précipitais vers la chambre d'Ezechiel ouvrait sa porte avec violence regardais celui-ci se lever de son lit, m'avancait vers lui, rapide, tel un éclair, puis le plaquais contre le mur en posant un doigt sur ses lèvres.

"- aucun commentaire! "

je plaquais ensuite mes lèvres contre les siennes et sans aucunes paroles je cherchais le réconfort que je n'avais pas eu entre ses bras en m'abandonnant au meilleur des remèdes possible. Je glissais mes mains sous son tee shirt,lui enlevais d'un geste rapide,et balança le vêtement par terre. Je détachais mon visage du sien et le regardais dans les yeux.

"- je ne te dérange pas au moins"

j'avais juste besoin de me vider la tête c'est tout. je n'avais absolument pas envie de continuer a foncer tete baisser dans un mur et me fracasser la tête. Beaucoup de gens me jugerais sans doutes sévèrement s'ils savaient a quels jeux je m'abandonnais avec Ezechiel. J'avais l'impression d'etre la comtesse de merteuil dans "les liaisons dangereuses". Libertine cachée, femme de vertue aux yeux des autres...oui enfin sauf que moi on ne me voyait pas vraiment comme une femme de vertue. Mais je me fichais bien de ce que les autres pouvait penser de moi, j'étais jeune et dans ma jeunesse j'avais appris que le plaisir est plus important que tout le reste.
Ezechiel était canon, et il ne me disait jamais non, alors pourquoi me priver de nos ébats torrides juste pour une histoire de morale. Ce qui m'enervais c'était d'être tombé dans ses filets a lui, d'avoir envie de lui... comme toute les filles croisant sa route. Non mais vraiment je vaux mieux que ça tout de même, je ne suis pas inscrite dans la même banalité que toute ces filles minaudant et battant des cils devant le beau, l'irresistible le sexy Ezechiel. AH! je me déteste! et je le déteste lui! si encore il était pas foutu de me donner du plaisir ça serait simple "ciao bello" " hasta la vista" " get out of my bed!"
mais ce n'etait pas le cas. J'etais là, collée a lui, et je sentais le désir monter en moi de façon violente et agressive. j'avais envie de serrer chaque parcelle de son corps contre le mien, je sentais la tension sexuelle s'installer entre nous deux. Je connaissais son corps sur le bout des doigts, et j'aurais pu dessiner son torse avec mes lèvres. je me rapprochais encore plus de lui, brûlante, ivre.
je m'acharnais a laisser vagabonder mes lèvres sur le torse du garçon, m'arretais sur sa cicatrice, y passant ma langue comme pour gommer la marque.Je remontais lentement vers son cou, embrassant de baisers brûlant sa peau parfumé. son odeur pénétrant dans mes narines et me submergeant de nouvelles sensations encore plus excitantes.

" - tu m'en vois ravie."

Ezechiel m'attrapa et me souleva, passant ses mains sous mes cuisses. J'enroulais mes jambes autour de sa taille et me coller a lui cherchant ses lèvres avec rage et violence. je fus basculée sur le Lit et j'attrapais le cou du garçon, m'enroulant autour de lui, laissant mes mains parcourir son corps, s'attardant sur les moindres details de sa peau.Je poussais Ezechiel et grimpa sur lui,balançant ma chevelure rousse sur l'une de mes épaules, mordillant ses levres. Je me sentais fievreuse, brulante. Je deboutonna le jean du garçon et le fit glisser le long de ses jambes avant de finir par enlever le mien et me coller plus près encore d'Ezechiel. Je laissais mes mains parcourir son torse, remonter sur son visage et s'attarder en caresse dans ses cheveux.
Je liberai une main et la fit glisser dans son dos, alors que mes levres s'attardaient sur le cou du jeune homme, mordillant sa peau, le coeur battant a mille a l'heure, le désir me submergeant. je le voulais, juste comme ça. Pas parce que j'avais des quelconques sentiments pour lui mais parce que je voulais ressentir l'ivresse a son comble comme a chacun de nos ébats. j'ondulais lentement sur lui a chaque baiser que je lui donnais. je pris ses mains et les collaient derrieres mon dos au niveau de mon soutien gorge.

" - enlève moi ça!"

La plupart des femmes ne parlent de sexe qu'avec l'homme qui fait battre leur cœur. Enfin...ça c'est ce qu'elles se plaisent à dire. "Le sexe sans amour? Non mais ça va pas!". Quels mensonges! Moi j'assumais totalement le fait de pouvoir coucher avec quelqu'un sans avoir de sentiment pour mon partenaire. Enfin pas de sentiments... une petite affection amicale je suppose, bien qu'il m’énervait mille fois par secondes, c'était un mec qui se prenait pas la tête et à qui je ne devais rien, total bonus c'était un Dieu au lit. Ainsi entre nous tout se passait au-dessous de la ceinture, pas de blablas inutiles sur nos vies respectives, pas de baratins du 3eme rendez-vous, pas de drague intensive.
Ma langue était devenue mon instrument, je la laissais caresser le torse musclé du garçon qui me releva la tête lorsque je passais sur sa cicatrice. J’acquiesçais lorsqu'il me dit de ne pas aller là, c'était comme il voulait après tout. Je sentais ses mains glisser sur tout mon corps, caresser chaque parcelle de ma peau, de mon ventre nu à ma poitrine. Ses mains dégrafèrent mon soutien-gorge et il l'enleva lentement. Je me cambrais et me collait a son torse qu'il rapprocha lui aussi simultanément. Sur ce plan-là nous étions toujours d'accord, en parfaite harmonie. Je me jetais sur ses lèvres et passais ma langue sur sa bouche entrouverte, jouant avec sa langue.
Je sentais que cette frustration accumulée jusqu'alors commençait peu à peu à s'évaporer. Mon excitation pour Ezechiel était à son comble et je sentais que je ne pourrais plus jouer au chat et à la souris avec lui bien longtemps. Visiblement celui- ci était sur la même longueur d'onde que moi. La tension sexuelle sauvage entre nous était palpable et notre désir suintait de chaque pore de notre peau.
Tandis que le jeune homme s'aventurait à passer ses mains délicates a des endroits plus qu'osé, je frissonnais et fermais les yeux tout en cherchant la bouche brulante du garçon. Je me cambrais et m'amusais à redécouvrir chaque parcelle de l'anatomie d'Ezéchiel. Une envie pressante et ardente s'empara de moi, mon bas ventre demandait que mon désir soit assouvi le plus vite possible. Dans un dernier geste de violence, Le brun ténébreux m'arracha le dernier vêtement qui ne cachait plus vraiment grand-chose de mon corps tout en me faisant basculer sur le dos et venant se coller à moi. En Moi. J’eu un soupir de soulagement et un bien être intense commença à me prendre aux tripes, le monstre de luxure grondait de plaisir dans ma poitrine. Mes mains se firent plus pressantes et Le plaisir charnel s’empara de nous. J’ondulais mes hanches dessous son corps contre le miens. A chaque balancement de ses reins sur moi je sentais une montée de plaisir se faire plus intense encore. Je transpirais de plaisir, la violence de cet ébat me submergeais. j'agrippais le dos d'Ezechiel laissant mes ongles s'enfoncer doucement dans sa peau moite, bougeant mes hanches dans le même rythme que les reins du jeune homme. Mes soupirs se perdaient dans sa chevelure d'ébène, mes lèvres cherchaient à embrasser chaque partie de la peau qu'elles trouvaient, mordant le cou sans aucune retenue ni décence.
Je rejetais le corps parfait du garçon sur le côté et montais sur lui, reprenant là où nous nous étions, pendant une fraction de seconde, arrêtés. Je balançais ma chevelure en arrière et me plaquais tout contre Ezechiel, ramenant mes jambes autour de sa taille, continuant mes va et vient saccadés. C’est à ce moment-là que je sentais le désir monter en puissance et irradier tout mon corps qui commença à se crisper. Je fermais les yeux me laissant envahir par l'onde de plaisir qui s’en prenait a toutes les cellules en moi. Mes mouvements s’accélèrent en même temps que mes soupirs se faisaient plus longs et plus fort encore, laissant échapper des cris de plaisir. Je fourrais mon visage dans le cou du jeune homme et enfonçais mes doigts dans sa peau, griffant artificiellement la surface de son corps qui me procurait autant de plaisir. Je plaquais tout mon corps contre lui, avec force et violence, me crispais, puis dans un dernier coup de rein je criais, hurlais le plaisir que je ne pouvais plus retenir, une extase prenant tout mon corps en otage, un orgasme que je ne pouvais nier en disant long sur le plaisir que m’avais donné Ezechiel. Jamais un tel corps à corps ne m’avait donné autant de sensations si intenses et ardentes, Ezechiel arrivait toujours à me faire atteindre le 7 eme ciel et c’est pour ça que je revenais à chaque fois vers lui.

« C’est une folie, ajoutâtes-vous, de croire qu’on est maître de se rendre heureux par sa façon de penser. Il est démontré qu’on ne pense pas comme on veut. Pour faire son bonheur, chacun doit saisir le genre de plaisir qui lui est propre, qui convient aux passions dont il est affecté, en combinant ce qui résultera de bien ou de mal de la jouissance de ce plaisir, et en observant que ce bien et ce mal soient considérés non seulement eu égard à soi-même, mais encore eu égard à l’intérêt public. »
Thérèse Philosophe.

J’avais toujours eu une vision assez ouverte des choses. Evidemment sur le sujet qu’est le sexe il y aurait beaucoup à dire, mais après tout ce que je faisais avec Ezechiel ne relever de rien d’autre que de mon propre chef. Je me sentais comtesse de merteuil dans ce rôle qui m’allait plutôt bien, contrôlant mes ébats comme bon me semblait, me libérant de toute éthique ou de morale. Dans les bras d’Ezechiel je me sentais libertine, découvrant les joies de la chair sans subir les courroux de l’amour qui se trouvait toujours être un mauvais ami. J’essayais cependant toujours de résister ne serait-ce que pour la forme, mais après tout, Oscar Wilde avait raison « le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder » ainsi je m’adonnais a des jeux beaucoup plus ludiques que ceux sage de la résistance a la séduction. Je serais surement damnée, en admettant qu’un enfer et un paradis existe… oui je serais damnée mais le 7eme ciel je le connaissais déjà sur terre. Ezechiel en plus d’avoir un nom d’ange (bien que son minois soit plus démoniaque qu’autre chose et son corps plus proche de celui d’Adonis que d’un chérubin) avait des capacités sous la couette que je ne pouvais pas ignorer, nous étions faits pour être en harmonie sur ce plan-là.
Dans deux derniers soupirs nous nous arrêtions. Nos mouvements cessèrent et je me laisser tomber sur le coté sur le matelas moelleux du lit. Sur le ventre, je laissais ma tête atteindre l’oreiller et essayait tant bien que mal de reprendre ma respiration qui était saccadée. Je me sentais beaucoup mieux, plus apaisée. Je tournai mon regard vers le jeune homme qui remonta le drap jusque sur le bas de mon dos, laissant glisser ses mains sur mon échine. Lentement je reprenais mon souffle, sentant les doigts d’Ezechiel parcourir mon visage, quelques baisers se perdre dans ma nuque laissant apparaitre quelques frissons sur mon corps nu.
Je savais que ces gestes délicats venaient toujours après nos ébats et qu’ils ne signifiaient rien. Il y avait des jours ça m’agaçais, déjà je ne supportais pas de revenir vers lui, de ce fait ses gestes intimes me déplaisaient souvent. Cependant je gardais mon calme évitant de jeter celui qui quelques secondes avant me rendait si… fiévreuse. Je me détestais d’être si faible face à lui, de ne pas pouvoir résister, je le détestais d’être réellement irrésistible, c’était tellement grotesque cette situation. Toutes les filles faisaient de l’œil au garçon, espérant être la dernière qu’il mettrait dans son lit, mais moi au moins j’avais eu l’intelligence de comprendre qu’il n’en était rien.
Oh et puis zut ! Je suis majeur et vaccinée je n’ai pas regretté d’être faible, pauvre mortel que nous sommes, autant jouir pleinement de nos atouts sur les Dieux. Quitte à être des jouets du destin, autant faire sa vie dans le péché jusqu’au bout. Je bougonnais lorsqu’il me demanda si ça allait. Je levais les yeux au ciel, oh mec réveille-toi, qu’est ce qu’on vient de faire là ?

« - t’en a d’autres des questions stupides ou c’est juste par principe que tu demandes ? »

Mon cynisme s’accompagna d’un sourire, je ne voulais pas qu’il pense que je l’enfonçais. Mais après tout il commençait à comprendre comment je fonctionnais, il savait que je n’étais pas le genre de fille a minaudait et battre des cils. Je plongeai mon regard dans celui du jeune homme. Il fallait admettre que c’était un bel homme et qu’il était vraiment bien bâtit… c’est peut-être pour ça qu’il m’énervait tant d’ailleurs. Je reprenais mon expression habituelle, me rappelant ma place de « sex friend » et encore le mot « friend » était beaucoup trop fort pour exprimer notre lien.

« - Liam et Alexander t’attendent non ? J’aurais peut - être du ne pas venir… ouais… »

J’essaie de reprendre mon souffle. Je me concentrais sur la respiration et essayais de ne pas prêter attention aux mains d’Ezechiel qui parcouraient mon corps encore humide de l’effort. Je me sentais bien. Je savais qu’il n’y avait qu’Ezechiel qui me faisait autant de bien, et je ne savais pas pourquoi lui, ça me rendais complètement folle. Je en me posais jamais de questions quant à notre relation, c’était simple et bien qu’il pensait que je me fichais totalement de lui c’était faux. Je ne faisais qu’aller dans le sens qui nous arrangeait tous les deux. Pas de baratins fugaces, pas de sorties en « couple », pas de cadeaux matériel…matériels parce que je considérais ce qu’il m’offrait au lit comme le meilleur des cadeaux.
Je regardais Eze, il ne pouvait jamais s’empêcher d’être délicat après nos ébats, au début cela me gênait et m’exaspérait mais je commençais à m’y habituer. C’est drôle, moi qui n’aime pas les démonstrations affectueuse. Cela faisait quelques mois que j’agissais comme ça avec Eze’, j’arrivais je me satisfaisais de son corps puis je partais sans réclamer mon dû et sans savoir si il comprenait cette situation. A vrai dire j’étais égoïste c’est vrai, mais puisque lui-même ne s’en plaignait pas je ne cherchais pas à savoir. Il savait qu’avec moi il n’aurait pas besoin de prendre des gants pour me virer de son lit puisque de toute façon, je tenais les cartes en mains. Plus j’y réfléchissais plus je m’apercevais que je n’agissais pas de façon morale et la culpabilité me prenais. C’est peut être à cause de cette même culpabilité que j’essayais toujours de lutter pour ne pas revenir vers lui… et c’était d’autant plus frustrant que je n’y arrive pas. Oh et puis Zut ! S’il avait quelque chose à dire sur ça, il était assez grand pour savoir placer quelques mots à ce sujet.

« - Hum… oui c’est pas faux, à force je suppose qu’ils savent que je ne viens pas pour faire une partie de scrabble ou je ne sais quel autre jeu de société moldu. »

Je songeais que tout ceci pouvait sans doute me faire passer pour une garce, cette situation où on pensait que je me tapais Ezechiel juste comme ça.

« - Tu m’invite à boire un verre ? »

Je cachais mal ma surprise. D’habitude notre conversation s’arrêtait toujours à « bonjour » a « à bientôt » et il n’avait jamais été question de sortir boire un verre dehors, ou parler de façon plus sérieuse. Je regardais Ezechiel en réfléchissant, je pouvais prendre le risque d’aller avec lui, lui montrais que malgré tout je n’étais pas cette fille égoïste qui ne pensais qu’à se servir de lui. J’allais accepter quand je me raidis… Ezechiel était le meilleur ami de Liam et d’Alexander. Alexander… or mes liens avec Alexander étaient tout sauf bon, c’était le premier garçon dont j’avais été amoureuse, après lui je m’étais jurer de ne jamais laisser un autre garçon prendre la place qu’il avait eu dans mon cœur, ça faisait bien trop mal. Le voir à une soirée me donnerait surement des envies de meurtres ou bien de la nostalgie, dans les deux cas je gâcherais l’ambiance.

« - hum… Je suis désolée Ezechiel mais je ne peux pas. Ce n’est pas contre toi c’est juste…Alexander. »

Je n’en dis pas plus, notre ex relation était connu par tous, surtout par Eze et Liam puisqu’ils étaient les meilleurs ami d’Alexander. Le beau brun posa un baiser délicat sur mon front et me proposa de le rejoindre dans la douche me laissant seule face à ce choix. Hum… Je me levais sans prendre la peine d’enfiler quoi que ce soit sur mon dos et me dirigeais vers la salle de bain, jetant des coups d’œil furtif dans l’appartement, espérant qu’il n’y avait vraiment personne. Lorsque je constatai que le champ était libre je rejoignis Ezechiel sous la douche.

« - je peux au moins répondre présente à l’une de tes invitations dans la mesure du possible »

Je me glissais sous l’eau chaude et posais mes mains sur le torse nu d’Ezechiel tout en lui souriant.

Je n’avais jamais vraiment compris le concept de l’amour. En Réalité la seule personne que j’avais été susceptible d’aimer m’avait brisé le cœur…Alexander. Je ne l’aimais plus à présent, mais oui je gardais cette colère quelque peu enfouit en moi. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il se tapait l’une de mes meilleures amies, u peut-être parce que ses petits airs arrogants me déplaisaient fortement…j’en sais rien. En y réfléchissant, cette haine accumulée ne faisait que m’encombrait et il faudrait surement que j’y renonce si je voulais avancer.
Ezechiel prit mal le fait que je décline l’invitation qu’il m’offrait. Je ne sus pas trop pourquoi mais il se raidit et devint beaucoup plus froid qu’à son habitude. Cela m’agaça. Je m’apercevais qu’il y avait des jeux auxquels il ne fallait pas jouer trop longtemps sans en tirer des mauvais fruits. Il se leva et se dirigea dans la salle de bain me laissant seule face à moi-même et en réfléchissant je songeais que j’aurais pu faire un effort pour lui… oui parce que mine de rien il commençait à me toucher. Je me refugiais sous la douche à ses côtés et l’embrassais, faisant mes baisers plus doux qu’à mon habitude…ce qui ne me ressemblait pas à l’évidence.

« - je sais ? »

Je regardais Ezechiel qui semblait un peu perdu, je ne l’avais jamais vu comme ça, puis de toute façon à chaque fois je repartais aussi facilement que j’étais venue, sans m’attarder. Son air m’attrista quelque peu, je ne comprenais pas vraiment sa réaction, après tout cette situation lui allait non ? Peut-être avait-il passé une mauvaise journée lui aussi… Je commençais à m’en vouloir d’être si égoïste, j’étais attachée à lui. La suite qui se passa je ne la comprit pas. Ezechiel me fit quelques baisers puis il sorti de la douche d’un bond rapide en disant qu’on devait certainement l’attendre, me laissant la en plan sous la douche. Pour le coup, avant de sortir, il aurait peut-être du mettre l’eau froide… ça m’aurait sans doute fait le même effet.
Rester sous la douche ? Dans sa salle de bain ? Dans son appartement sans lui ? Question… est ce qu’il se fichait de moi ou est-ce que quelque chose était vraiment si mal passé ? Interloquée je le regardais hésiter entre partir, me parler et partir. Finalement, aucun autre son ne sorti de sa bouche et il décida qu’il était temps pour lui de me laisser.

« Tu… N’auras qu’à claquer la porte en partant. Bonne soirée »

Cette phrase Fu certainement celle qui me percuta le plus, c’est ma main qui allait claquer sur sa joue ouais. Je restais sous le choc pendant quelques secondes puis je sortie de la douche enroulant la serviette autour de mon corps et essaya de retrouver Ezechiel. Je l’entendis claquer la porte de son appartement. J’enfilais une chemise à lui et ma culotte qui trainait par la et couru hors de l’appartement… si si... en chemise culotte. Je rageais. J’entendis ses pas dans les escaliers et je descendais jusqu’à lui ignorant la voix meurtrière qui me priait de le pousser du haut des escaliers.

« - EZECHIEL ! BORDEL C’EST QUOI TON PROBLEME ?! »

J’arrivais à sa hauteur et me plantais face à lui, les poings serré.

« - tu es vraiment sérieux là ? Il t’arrive quoi pour que tu me plante comme ça ?! C’est parce que je ne veux pas venir prendre un verre ? Ou y-a-t-il une autre raison ? Et ne me prend pas pour une conne en me racontant que tu n’as rien ! Je ne suis pas débile j’ai très bien senti le malaise et le froid quand tu m’as laissée plantée seule sous ta douche ! J’apprécierais un peu de sincérité S’IL TE PLAIT ! »

J’essayais de me calmer, essayant de me mettre à la place d’Ezechiel et de comprendre sa réaction. Mon impulsivité était vraiment dure à contrôler certaines fois, surtout quand j’étais blessée dans mon orgueil. Je reprenais mes esprit et essayais de réfléchir de façon rationnelle, sans sauter à la gorge d’Ezéchiel… pour qu’il réagisse comme ça c’est que j’avais surement du le toucher quelque part. Je soupirais.

« - ok… si je t’ai blessé je m’en excuse. Vraiment, si c’est pour ce verre avec Liam et Alexander, je suppose que je pourrais faire un effort pour toi, puisque tu m’invites, si c’est autre chose dis le moi… je ne suis pas la sale garce que tu crois que je suis et je suis tout à fait apte à comprendre certaines choses si on prend la peine de me les expliquer. »

Je sentais mon calme revenir et se réinstaller dans mon esprit. Finalement je m’aperçus que je ne connaissais rien d’Ezéchiel, mais ce soir quelque chose m’avait touchée, et une autre partie que mon corps voulait en connaitre plus sur le jeune homme.

« - écoute… il n’est pas trop tard… Liam et Alexander ont déjà dû trouver des filles à qui parler toute la soirée et donc ta présence n’est pas encore devenue indispensable, enfin je ne sais pas mais… si tu veux on peut aller manger quelques part, juste un sandwich ou une pizza ce que tu veux… et après je veux bien t’accompagner boire ce verre si l’invitation tient toujours, j’ai réagis de manière puérile, j’en suis navrée. »