Time together.

Nous étions enfin en week-end, la semaine avait été longue. Elles semblaient de plus en plus longues d'ailleurs, les semaines. Il faisait merveilleusement beau dehors, le soleil resplendissait et le ciel était clair. Je décidai d'en profiter pour sortir. De plus, j'avais rendez-vous avec Jake près du lac, dans une petite heure. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu l'occasion de passer un peu de temps tout les deux, nous n'étions jamais seuls et nous n'avions pas énormément de temps avec les cours. Il n'était pas encore l'heure mais je partis quand même après avoir pris, sur ma table de chevet, une lettre de mes parents que je n'avais pas eu le temps de lire. Je la lirai donc en attendant Jake. Je remontai le casque de musique qui était sur mes épaules pour le mettre sur mes oreilles, j'allumai l'appareil moldu que ceux-ci appellent mp3. J'augmentai un peu le son, mis une musique entrainante et commençait à chanter tout en marchant. Je m'aperçus au bout de quelques minute que je marchai en rythme avec la musique, sautillant et me dandinant en rythme. J'eus un petit rire en voyant les gens dans les couloirs, qui me regardaient incrédules. Je ne m'arrêtai pas pour autant, et continuai mon chemin en chantant et dansant.

Lorsque j'arrivai au parc, je m'allongeai dans l'herbe près du lac, à l'ombre d'un arbre, écoutant toujours de la musique. Je regardai les nuages, tous de forme différentes. J'aurais eu envie, à cette instant de voler parmi eux sur un ballet mais j'avais cassé le mien il n'y a pas très longtemps en l'envoyant droit dans le mur. Et mes parents ne voulaient pas m'en racheter un, ils me disaient en avoir marre que j'en casse un chaque année. Je fermai les yeux, m'imaginant en train de voler dans ce magnifique ciel bleu. J'adorai voler mais j'étais tellement maladroite que j'étais incapable de rester longtemps sur un ballet. J'avais d'ailleurs fini plus d'une fois à l'infirmerie pour cette raison, jamais rien de grave heureusement. Dans mes pensées, je survolais le ciel avec une agilité incroyable, je me fis à moi-même la remarque que ces pensées étaient stupides et que je n'arriverais jamais à faire ça. Mais bon après tout, ça ne fait de mal à personne de rêvasser. Je rouvrais les yeux pour regarder la lac, les reflets produisait un effet miroir splendide. Les oiseaux semblaient planer sur l'eau. Un spectacle magnifique.

Lorsque que j'en eu marre de rêvasser, je sorti la lettre de ma poche. J'éteignis la musique pour pouvoir mieux lire. N'importe qui aurait lu cette lettre, puis l'aurait rangé sans s'inquiéter mais pas moi. Il y avait quelque chose dans cette lettre qui ne collait pas. Ma mère me disait que mon père avait dut, subitement, partir en voyage pour son travail. Il travail au ministère donc pas de quoi s'inquiéter me direz-vous, mais non. Il n'a jamais dut partir aussi rapidement et surtout sans préciser sa destination. De plus ma mère me dit qu'il était bien plus nerveux et irritable que d'habitude. Il rentrait tard le soir et critiquait les moldus, bien plus que d'ordinaire. Elle me dit qu'il devrait rentré dans une semaine et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Cependant, elle-même semblait inquiète même si elle essayait de le cacher. J'espère qu'il ne se passe rien de grave. Je n'aime pas savoir ma mère seule à la maison et encore moins mon père en voyage on ne sait où. Je finit par ranger cette lettre. Je me couchai sur le dos, refermai les yeux. Je me mis à imaginer toute sorte de scénario, plus inquiétant les uns que les autres. J'avais beau essayer de penser à autre chose, je n'y arrivais pas. Vivement que Jake arrive, lui saurait me changer les idées, pensai-je.

Je passai discrètement dans un passage secret, situé juste derrière un tableau de femme âgée. Le couloir était bondé et je cherchais à éviter de croiser trop de mondes. En fait non. Je cherchais à éviter de croiser une certaine personne. Morgane et moi étions censés sortir ensemble… Enfin jusqu’à ce matin où elle m’avait surpris dans les bras de Cassidy, cette cinquième année en Poufsouffle. Plutôt pas mal avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus d’ailleurs. Je ne savais même pas pourquoi je l’avais draguée… Peut-être à cause de cette façon qu’elle avait de me regarder et que j’avais décidé d’opter pour la facilité en choisissant une fille qui ne m’était pas insensible. Je suis con ! Qui pouvait être insensible à moi hein ?

En tous cas, j’avais cru comprendre que mon ex, puisque je ne pensais pas qu’on sorte encore ensemble, avait la gifle facile. Bon… J’étais loin d’avoir peur ça c’était clair, mais je ne tenais pas à ce qu’elle me touche. Abimer mon visage… Non merci. Donc pour cette raison j’avais décidé d’employer ce léger détour tellement réconfortant et rassurant qui me permettait de garder mon minois en état de drague constante. Empruntant le passage secret, je fus plongé dans une pénombre nouvelle, très différente de la clarté qui baignait le couloir de tout-à-l ‘heure

Je sortis enfin du passage secret, débouchant de l’autre côté de l’allée. La foule s’amassait dans mon dos et je descendis les escaliers tel une ombre silencieuse. Quoi que… Difficile de se comporter en ombre quand on s’appelait Jake et qu’on était comme moi. Ahlala… Bientôt je finirais par être élu personnalité de la décennie si ça continuait. Quoi que décennie semblait un peu trop faible à mon goût… Non plutôt personnalité du siècle. Ca ça connait vraiment bien !

D’une démarche rapide et assurée je dévalai les étages, lançant des regards en direction des filles autour de moi. L’une d’elles était plutôt pas mal, bien qu’elle me rappelait bizarrement quelqu’un.

- Stifler espèce de goujat !

Ouch ! Normal qu’elle me rappelait quelqu’un ! C’était la fameuse ex que je cherchais à éviter ! Je fis disparaitre cette mine décontenancée de mon visage et affichai un sourire navré et légèrement empreint d’incrédulité.

- Qu’est-ce’ tu fous là ? Je t’ai vue au-dessus y a deux secondes !
- L’avantage à ne pas prendre de passages secrets pour éviter les filles c’est qu’on se déplace plus vite.
- Ah ouais… Pas con ça… Même pas con du tout. Faudra que j’y pense la prochaine fois alors.

Et sur ces mots, je fis volte-face et fonçai à travers une foule d’élèves rassemblés là à mesure que j’entendais les cris de mon ex lâcher des « reviens ici con**** » ou autre. Je le répète, je n’avais absolument pas peur. Ou alors un petit peu, mais vraiment à intensité très minime. Mais il fallait avouer que voir une fille avec des yeux rouges comme l’écharpe Gryffondor, des ongles longs à la Freddy Kruger et des talons aiguilles… Ca avait le don de donner envie de s’en aller le plus loin et rapidement possibles d’elle.

Bon… Morgane n’était qu’une péripétie, je n’étais pas censé passer ma journée à la fuir de la sorte quand même ? Non non, les week-ends je les passais avec les gens que j’appréciais ou alors à faire une connerie. Dans tous les cas, j’étais avec les gens que j’appréciais en fait, vu que mes exactions légèrement illicites, je les faisais toujours avec Jaden, mon alter-ego.

Il était donc absolument hors de question que Morane me gâche ces deux seules journées de tranquillité. D’autant plus que j’avais quand même autre chose à faire. Je bifurquai vers le couloir de droite, et, sans m’arrêter, m’enfonçai dans un passage situé derrière une tapisserie. Ce chemin menait directement au rez-de-chaussée, ce qui offrait deux étages de traversés d’un coup, et à ma connaissance, j’étais l’un des rares à connaitre l’existence de ce raccourci. Dans tous les cas, cela m’offrait l’échappatoire espérée au Titan Morgane, terreur de Poudlard et des mecs infidèles.

Enfin parvenu au rez-de-chaussée, je pus souffler comme il se devait. Predator semblait ne pas m’avoir remarqué et je pus ainsi sortir tranquillement dans le Parc, puisque c’était là que devait se dérouler la première partie de ma fameuse journée. Un coup d’œil rapide m’informa de la situation. Anne était allongée par terre, avec toute la naïveté du monde, sous l’ombre d’un arbre, yeux fermés. Il suffisait qu’un blaireau arrive pour faire une connerie et qu’elle se retrouve bête après. Franchement… Heureusement pour elle, Jake, le grand, le fort, le magnifique, le divin… Etait enfin là pour éviter qu’il ne lui arrive quoi que ce soit.

Je m’assis à ses côtés, sans faire de bruits, attendant sa réaction au moment où je lâchai d’un ton enjoué.

- Salut Miss ! Ca fait longtemps.

Il nous arrivait de nous retrouver et discuter, de nous raconter nos problèmes communs. Aussi inconcevable que cela pouvait paraitre, j’avais réussi à trouver une meilleure amie qui gardait ce titre sans débordements en la personne d’Anne. Certes, il y avait des contacts physiques, mais jamais rien qui ne dépassait ce stade particulier… Pourtant je remarquai que ses traits n’étaient pas fins et lisses. Ils étaient étirés et des plis apparaissaient au coin de ses yeux, signe d’un tracas important. Aussi je m’allongeai à ses côtés et ajoutai.

- Heu… Ca va ? T’as l’air un peu bizarre

Profitant de cet instant de répit, je lançai un regard rapide aux alentours, vérifiant que Predator n’arrive pas par mégarde.

Quelqu'un parla près de moi, je ne réagis pas. C'était sans doute des élèves qui passaient par là et qui discutaient entre eux. Cependant, je n'entendis personne répondre. Quelqu'un qui se parle à lui-même, qui se fait un monologue ? C'était plausible. Des élèves perdus dans leur solitude ou simplement complétement fous, ce n'était pas ce qui manquait le plus à Poudlard. Puis j'entendis à nouveau la même voix qui cette fois-ci demandait si ça allait, une voix qui après réflexion me disait quelque chose. J'ouvris les yeux pour voir qui parlait si près de moi. Perdu dans mes pensées, j'en avais presque oublié que Jake devait me rejoindre. C'est pourquoi je fus assez surprise de le voir allongé juste à côté de moi. Il était arrivé sans faire de bruit, et sans que je m'en rende compte. Je clignai des yeux quelques fois avant de me rendre compte qu'il m'avait posé une question et qu'il fallait que je reprenne mes esprits. Je fini par lui répondre.

« Ah salut Jake, je suis contente de te voir. Je commençais à sentir le temps long sans toi. » fige avec un petit sourire en coin. « Et...oh c'est juste une lettre de ma mère qui m'inquiète un peu mais je dois encore me faire des idées. Je dois tenir ça d'elle d'ailleurs. Ne t'inquiètes pas. » fige un peu moins souriante cette-fois.

Pour une fois je haïssais le fait qu'il me connaisse si bien. Je ne pourrais lui cacher la vérité, mes inquiétudes au sujet de la lettre. S'il me poser d'autres questions à ce sujet, je n'aurais d'autre choix que de lui dire la vérité même si je n'y étais pas forcé. Il ne m'aurait pas cru si je lui avais dit que tout aller très bien. Cependant je n'étais pas forcée d'entrer dans les détails. Je marquai un temps de pose, je l'observais. Il scrutait l'horizon, lui aussi avait l'air un peu inquiet. Décidément, c'était une bonne journée pour tout le monde pensai-je ironiquement.

« Ça va toi ? Tu as l'air...inquiet ? Tu cherches quelqu'un ? »

J'avais posé cette dernière question en espérant changer de sujet. Si on commençait à parler de lui, peut être ne parlerions-nous plus de moi. De plus, le savoir triste ou simplement contrarié ne me plaisait pas du tout. Je me redressai pour scruter l'horizon à mon tour, comme pour savoir qui il cherchait. Seuls quelques personnes passaient par là, tout ce qui a de plus normal. Je m'allongeai sur le ventre, les coudes plantés au sol. Je regardai tantôt l'herbe et les multiples trèfles qui s'y trouvaient, tantôt Jake. J'entrepris de trouver un trèfle à quatre feuille. Peut être que ça pourrait améliorer ma journée, me porter un peu plus de chance. Même si la présence de Jake à mes côtés l'améliorait déjà un peu.
C'était tout de même une bien jolie légende que les trèfles porte-bonheur, et je n'en avais jusque maintenant jamais trouvé de toute ma vie. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir chercher. Et je doutais fort qu'aujourd'hui était mon jour de chance, où alors qu'est-ce qu'allaient être les vraies mauvaises journées ?

[HJ : Je suis désolé pour la si petite taille de ma réponse.]

Les herbes chatouillaient ma peau et leurs pointes griffaient très légèrement, par certains endroits, mon épiderme. Calme plutôt important pour une situation largement relaxante, de quoi bien démarrer cet après-midi. Nul doute que le reste de la journée serait plus mouvementé, puisque j’avais cru comprendre que Jaden avait des projets pour ce soir. Même si mon meilleur n’avait rien prévu, j’aurais quand même passé la nuit à faire autre chose que m’avachir dans mon lit, ça c’était certain. Poudlard était beaucoup trop intéressant, beau et baigné de secrets pour gâcher le temps qu’on pouvait y passer à ne pas en profiter.

Anne bougea enfin la tête, montrant le premier signe de vie. Elle était plutôt pas mal avec ses boucles châtains et ses grands yeux colorés de saphir. Elle était également d’une extrême sympathie et je n’avais guère le souvenir que nous nous soyons déjà disputés. Comment se faisait-il alors que je n’étais jamais sorti avec elle dans ce cas ? Peut-être parce que cette idée ne m’avait jamais traversé l’esprit. Aussi inconcevable que cela pouvait paraitre, avoir que de petites amies sans réelle attache constituait parfois une situation qui me dérangeait. Certes, je me voyais mal me caser pour l’instant, mais savoir que quelqu’un était là, pour moi, était un luxe que j’étais heureux de pouvoir m’offrir. Bien entendu, Jaden était là pour m’écouter, lui et moi nous comprenions comme deux frères et il était impossible que je manque à lui faire confiance. En revanche, un avis objectif, externe et surtout féminin me permettait de prendre du recul par rapport à la situation, et cela, Jaden ne pourrait jamais me l’offrir.

Voilà la raison pour laquelle j’avais besoin d’Anne, en tant qu’amie. Très certainement ma meilleure amie d’ailleurs. La perspective d’une relation plus proche avec elle était, à mon sens, inenvisageable et ne conduirait qu’à perdre notre proximité acquise. Celle-ci me regarda un instant, interloquée, avant d’avoir ce qui ressemblait à un déclic la poussant à me répondre enfin. Je ne pus que remarquer, assez bizarrement, son étrange comportement. Seul un idiot ne remarquerait pas qu’elle avait la tête ailleurs, que quelque chose la tracassait. Un problème de lettre apparemment. Intéressant. Je rangeai ce problème dans un coin de ma tête et replaçai mon attention sur Anne. Un des talents que j’avais réussis à développer était de reconnaitre quand une personne, une fois que je la côtoyais suffisamment souvent, avait un problème. Et dans ce cas-ci, Anne donnait réellement l’impression d’en avoir un.

Anne me questionna brusquement, comme si elle venait de trouver une idée. De toute évidence, son intention se résumait à éclipser son problème personnel afin de ne parler que de moi. Mais je n’avais pas vraiment envie de parler de moi-même, certes, ma vie était si intéressante que l’on pourrait écrire une saga à succès en faisant ma biographie, mais là n’était pas la question. Je la regardai en fronçant les sourcils, afin de bien signifier que je savais qu’il y avait anguille sous roche, puis répondis.

- T’inquiète, rien de spécial. Juste un problème avec une fille. La routine. Par contre toi, recevoir des lettres et être dans un état pareil, c’est pas la routine. T’es obligée de me dire ce qui se passe avant que je te jette dans l’eau pour te forcer à parler.

Je lui souris et lui offris un clin d’œil amical. Je ne l’enverrais sûrement pas dans l’eau, c’était juste une blague. En tous cas, peut-être pas maintenant certainement.

[HJ : t’inquiète, ma réponse est pas top non plus xS]

J'avais rapidement abandonnée l'idée de trouver un trèfle à quatre feuille et m'étais à nouveau retournée pour m'allonger sur le dos, tournée vers Jake. J'avais eu raison de penser qu'il n'en resterait pas là en ce qui concernait mon ''problème''. Il répondit d'abord à ma question, m'expliquant qu'il n'y avait rien de grave. Il est vrai qu'il était fréquent que Jake ai un différent avec une fille, cela deviendrait même étrange qu'il n'en ai plus. A moins qu'il lui soit passer par la tête de se stabiliser avec quelqu'un, ce qui n'était sans doute pas près d'arriver. Il revint au sujet de ma lettre me menaçant de me jeter à l'eau si je ne lui expliquais pas ce qu'il se passait. Son sourire et son clin d'œil me firent comprendre qu'il ne le ferait pas, du moins je l'espérais. Car malgré le magnifique temps, l'eau ne devait pas être très chaude et dieu sait ce qui se cache dans ce lac. Je lui rendis son sourire, il avait vraiment le don pour me redonner un peu le moral, d'un simple sourire, d'un regard ou d'un mot lorsque cela n'allait pas.

« Je te l'ai dis, je dois m'inquiéter pour rien. C'est juste que ma mère est seule chez moi parce que mon père a du partir subitement. Et t'as pas intérêt à me faire ça sinon,... sinon je... je boude, voilà. Et puis de toute façon t'oserais pas ! » fis-je le regard emplit de malice. En réalité, ce n'étais pas de savoir ma mère seule à la maison qui me dérangeait le plus d'autant plus qu'elle travaillait beaucoup et que ses amies lui rendent visite mais d'ignorer où se trouvait mon père. « Oh et puis tiens, juges par toi-même. »

Je ressortis la lettre et la tendis à Jake.

Spoiler:

Je décollai mon regard de lui pour le poser sur les nuages, le ciel s'était légèrement couvert depuis quelques minutes. Un gros nuage bloquait le passage des rayons du soleil, et un vent plus frais soufflait par moment. J'espérais que ce nuage ne resterait pas longtemps au dessus de nos têtes laissant les rayons du soleil percer et nous réchauffer à nouveau. Je reposai mon regard sur lui, j'appréhendais une réaction de sa part. Il trouverait sans doutes que je m'inquiétais pour rien, et que c'était stupide. Et ce n'étais pas faute de l'avoir prévenue.

« Il faudra tout de même que tu m'expliques comment tu as cette fois-ci réussit à te mettre encore une fille sur le dos. Et puis, si t'as besoin de mon aide, tu sais que je suis là. » fis-je en souriant.

J'étais toujours prête à le sauver, d'une quelconque façon, des griffes des méchants dragons que devenaient les filles lorsqu'elles se faisaient avoir par Jake. Même si je n'approuvais pas toujours ce qu'il leur avait fait pour se les mettre à dos. J'en rigolais chaque fois, qu'il arrive encore à les avoir même avec sa réputation de coureur de jupons qui était déjà bien connu dans le château.