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La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS

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Béatrix A. Thorne
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MessageSujet: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptyMar 14 Fév - 19:19

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Le soleil brillait, à travers les grandes fenêtres de la chambre numéro 3. Assise sur son lit, les jambes en tailleur, Béatrix feuilletait un de ces insipides magazines pour filles qu'on lui avait prêté. Autant dire que si Lucian le trouvait, elle serait bonne pour une semaine à se faire chambrer. Elle profitait donc qu'il soit sorti. Un coup d'oeil à sa montre lui indiqua que nous étions au beau milieu de l'après-midi. Et pendant les vacances, qui plus est. L'université était, comparée au reste de l'année, presque déserte. Quelques trublions avaient décidé de rester pour faire la fête, d'autres, plus nombreux, étaient rentrés chez eux, en attendant avec délectation le célébrissime spring break. Les pensées de Béatrix flottèrent dans le vide, jusqu'à rencontrer une image qui devint plus nette, dans l'esprit de la jeune femme. Dante, petit. Vêtu d'un short à carreaux, un panama sur la tête, un polo, courant dans le parc du domaine Thorne. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres pulpeuses. Pourquoi pensait-elle toujours à lui ? Pas que cela l'embête, oh non ! Mais devait-elle le prendre comme un signe de sa présence sur le campus ? Elle était très superstitieuse - sang de fille de l'Est oblige - et avait tendance à chercher un signe partout. Un mouvement de l'eau, un frissonnement dans les branches d'un arbre, un sifflement dans l'air. Tout était sujet à interprétations. Mais elle les gardait pour elle, ayant bien compris qu'en parler, ne faisait qu'embêter les autres.

Elle referma l'imbécile magazine et, passant une paire de ballerines, sortit de sa chambre. Elle avait faim. Elle se sentait la capacité de manger un cachalot, ou un rhinocéros. Les mains dans les poches, la jolie demoiselle prit la direction des cuisines. Elle rêvait d'un kiopoolu ou d'un kavarma. Mais elle savait parfaitement que, si loin de chez elle, il lui serait impossible de mijoter les plats de son pays natal. Elle devrait donc se rabattre sur une bonne tartine de pain avec de la pâte à tartiner ou bien de la marmelade, accompagné d’un bon thé à la vanille. Béatrix en salivait d’avance. Elle poussa la porte des cuisines et entra.

<< Salut Béa ! >> lui lança-t-on sur sa droite, la jolie blonde reconnaissant l’une de ses amies, qui sortit, les bras chargés de victuailles, après avoir déposé un baiser sur sa joue.

La Bulgare se retrouva seule dans la grande cuisine. En même temps, ce n’était pas vraiment l’heure de manger. Elle ouvrit tous les placards, cherchant du pain et de la confiture. Puis elle mit du thé à chauffer. Assise sur le bord de la table, les jambes dans le vide, la demoiselle repensa à la soirée de la Saint Valentin. Elle y avait rencontré un jeune homme qui l’avait ouvertement draguée. Et elle s’était montrée plutôt entreprenante. Mais ils n’étaient pas allés plus loin qu’un jeu de regards, de sourires et de phrases lourdes de sous-entendus. Béatrix ne savait même pas son nom, elle ne lui avait pas non plus donné le sien. Mais elle l’avait reconnu. Il logeait dans la chambre voisine de la sienne. Et il semblait connaître Lucian.

Le micro-onde sonna et elle en sortit sa tasse. Dans un mouvement de précipitation, elle se renversa de l’eau brûlante sur les doigts, sa tasse lui échappant des mains. L’eau bouillante se répandit sur le sol, tandis que la tasse éclatait en mille morceaux de porcelaine. Génial. Un juron en bulgare s’échappa de la bouche de la jeune femme.

<< глупости >> L’équivalent de « merde », dans la langue de ce pays qui l’avait adoptée.

C'était la première fois, depuis cinq ans, qu'elle prononçait un mot en bulgare. Elle s'était fait la promesse, en entrant à l'université, de ne plus parler que de l'anglais. Pestant contre sa maladresse, Béatrix s'essuya les mains et sortit de la cuisine, rejoignant sa chambre en courant. Elle y prit sa baguette, histoire d'aller rapidement nettoyer les dégâts. Elle revint au pas de course dans la cuisine, espérant que personne n'ait eu le temps d'y entrer. Et mince. Un jeune homme se tenait debout, dos à elle. Il semblait regarder l'eau et les débris de porcelaine jonchant le sol. Béatrix murmura un << Wingardium Leviosa >> et tous les déchets filèrent en direction d'une des poubelles. Le jeune homme se retourna. Un sourire se peignit sur ses lèvres. Un sourire de joie, un sourire mutin.


Dernière édition par Béatrix A. Thorne le Mar 10 Avr - 21:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptySam 25 Fév - 23:06

La soirée d’hier avait été tellement arrosée que Dante ne se souvenait même plus comment il était arrivé là. Il se souvenait avoir rejoint Eze dans son loft et ils avaient commencé à boire plus que d’habitude comme d’habitude. Il adoré passé des soirées avec son ami, il savait très bien qu’avec lui il n’était jamais déçu, qu’avec lui il pourrait oublier, tout oublier. Hier avait quand même était une date particulière pour Dante, c’est son anniversaire, pas le sien a lui non, le sien a elle, a Silviana.

Il s’était surpris cette après-midi-là à regarder ses photos, a les touchers comme si de cette façon il pouvait la toucher elle. Elle lui manquer tellement chaque nouveau jour était une torture pour lui qui n’avait jamais pensé vivre sans elle un jour. Pourtant la vie en avait décidé autrement, pas la vie en faite ses parents, qu’ils soient maudits jusqu'à la fin de leurs vies pour ce qu’ils lui avaient fait, qu’ils aillent au diable. Dante n’avait pas cherché a reprendre des nouvelles de sa famille depuis qu’il avait quitté le pays avec précipitation, il ne savait pas ce qu’était devenue sa sœur, il l’imaginé des fois entrain de lire dans le petit salon de famille ou alors entrain de faire des courses avec leur mère, non avec sa mère.

Enfin bref, ce matin du moins cette après-midi a ce qu’il pouvait voir sur la petite pendule de la cuisine il avait une gueule de bois particulièrement affreuse et ses souvenirs qui d’habitude le laisser tranquille au moins pendant deux jours était aujourd’hui bien présent et oppressent. La main sur la tête Dante réfléchissait à ce qu’il allait bien pouvoir faire, soit rester là et se rendormir ou alors ramper jusqu'à sa chambre pour enfin se mettre dans son lit. Il allait se lever quand il entendit du bruit dans la cuisine, il resta immobile les temps que la personne ne parte. Un bruit de vaisselle cassé et un gros mot dans sa langue l’interpellèrent. Les bruits de pas précipité lui fit comprenne que la personne avait fui l’endroit du délit.

Dante se leva doucement et contourna le petit comptoir qui servait comme table aux étudiants. Il allait ramasser les débris quand il entendit la personne revenir, le garçon recula et se mis derrière la porte en attendant que la personne arrive et là il vit une jeune fille blonde. Elle lui rappeler quelqu’un, une vague connaissance ou alors un flirte peut être, mais le garçon n’arrivait pas à mettre un nom dessus. Elle se retourna vers lui et se mit à l’observer, il ne sut quoi faire à part sourire, le même qu’il affichait toujours charmeur et joyeux.

-На нереден думите не са красиви в устата на също красивата мома traduction Les vilains mots ne sont pas beaux dans la bouche d'une aussi belle fille.

Il n’avait pas résisté a lui parlait dans sa langue d’origine. Dante savait qu’elle avait compris maintenant à voir comment elle prendrait le compliment.
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptyDim 11 Mar - 17:43

Entendre du Bulgare en Angleterre laissa la jeune femme bouche bée. Elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un la comprenne ou encore mieux, lui réponde dans sa langue maternelle. Elle sourit au jeune homme. Le sourire qui se peignit sur le visage de l'inconnu lui rappela un instant son frère. Elle ne sut pourquoi, mais il semblait avoir le même tic, lorsqu'il souriait. Ses dents du bas n'étaient pas visibles et une petite fossette se creusait dans sa joue droite. Béatrix se fit la réflexion que sur Terre, une bonne moitié de la population avait cette caractéristique. Elle s'amusa du compliment que le jeune homme lui avait fait. Elle avait bu à la soirée de Saint-Valentin, mais elle se souvenait avoir flirté avec lui.

<< Благодаря ви за комплимента >> répondit-elle en souriant. << Не съм очаквал да чуя български >> (traduction : Merci du compliment. Je ne m'attendais pas à entendre parler bulgare.)

Béatrix s'avança et lui tendit sa main. Elle reprit la conversation en anglais, pour plus de commodité. Elle préférait ne pas parler bulgare trop longtemps. Elle n'aimait pas beaucoup que sa langue maternelle lui rappelle tout ce qu'elle avait abandonné, là-bas, en Bulgarie.

<< Nous nous sommes rencontrés le soir de la Saint-Valentin, mais je n'ai pas eu le temps de me présenter. Je suis Béatrix. >>

La jolie blonde voulait savoir son prénom. Elle essaya de l'imaginer. S'il venait de Bulgarie, peut-être avait-il cependant un prénom anglophone ? Ou bien francophone, comme l'aimaient les grandes familles bulgares. Mais s'il venait d'une famille de la haute société, elle aurait dû le connaître. Et ce n'était pas le cas. Tom ? Darren ? Blaine ? Alexander ? Harry ? Philippe ? Martin ? Hugh ? Tous ces prénoms défilèrent dans l'esprit de la jeune femme, tandis qu'elle essayait d'imaginer son histoire, ses origines, sa vie passée. Venait-il d'une riche famille ou bien avait-il eu une enfance difficile, dans la banlieue dangereuse d'une grande ville ? Béatrix voyait à son visage, à ses traits que sa vie jusque là n'avait pas été qu'une partie de plaisir.

La jolie blonde s'approcha du placard et, tout en en sortant deux tasses, lui proposa un thé. Elle n'attendit pas la réponse du beau jeune homme pour mettre de l'eau dans la bouilloire et la mettre à chauffer. La bouilloire était d'un jaune électrique, le genre qui attire l'intention. Une bouffée de souvenirs remonta, emplissant la jeune fille qui frissonna légèrement. Elle se revit, âgée de neuf ans, vêtue d'une affreuse robe de la même couleur. Un gros noeud de satin noir dans ses cheveux blonds. Debout dans le grand salon du manoir Thorne, elle attendait avec impatience que les invités de ses parents arrivent. Ils étaient quarante à avoir reçu un petit carton rouge, donnant accès aux magnificences de la demeure des respectés Thorne. Mais, alors que sa mère lui murmura de se tenir tranquille, Béatrix vit enfin son frère descendre les escaliers et rejoindre la famille aux pieds des marches, pour accueillir les premiers invités qui ne tardèrent pas à arriver. Elle glissa sa main dans celle de son frère et lui murmura << je suis heureuse que tu sois là >>.

Béatrix émergea de ses souvenirs, un sourire flottant sur ses lèvres, comme un nuage prenant son envol. Elle se retourna vers le jeune homme avec qui elle partageait la cuisine, tandis que derrière elle, la bouilloire émettait d'étranges bruits.
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptyMar 13 Mar - 16:13

Dante observa attentivement la réaction de la jeune femme, elle semblait plus surprise que fâchée par son compliment, elle le remercia même pour cela. L’entendre parler bulgare a son tour faisait bizarre a Dante. Il n’avait pas entendu sa lange depuis qu’il avait précipitamment quitté le pays a la suite du meurtre de Silviana, pourtant cela lui faisait plaisir dans un sens d’entendre la jeune fille parlait ainsi lui rappelant le pays, qui avant le drame avait été si cher a son cœur.

Il saisit fermement la main de la blonde sans pour autant lui faire mal et l’écouta se présenter. Aussitôt le jeune homme se raidit au nom de l’inconnue. Béatrix, il connaissait se nom, pour l’avoir prononcé des dizaines et des dizaines fois. Sa sœur adoptive se nommer ainsi et jusqu'à présent il n’avait jamais rencontré de personne portant le même nom. Ce pouvait-il que se soit elle, que ses parents l’ai envoyé ici afin de le retrouver, ou alors n’était-ce qu’une coïncidence. Dante ne voulut pas prendre le risque avant d’en avoir le cœur net.

-Vi .. Victor je m’appel Victor enchanté de te rencontré Béatrix. Il avait failli faire une grosse gaffe, peu de personnes connaissaient son deuxième prénom prenant le V. pour une simple excentricité de sa part, une lubie de riche en quelque sorte, mais sa sœur le connaissait très bien, elle avait tendance à l’appeler comme ça quand il n’écoutait pas ce qu’elle avait à dire. –Oui je me souviens de toi, comment aurais-je pu oublier un visage comme le tien.

À vrai dire il n’avait qu’un vague souvenir de cette soirée, pour avoir trop bu, mais dans son esprit le visage d’une fille blonde revenait quelquefois en surface. Elle le sortit de ses pensées en lui proposant une tasse de thé ce qui s’apprêtait à refuser quand elle posa une tasse devant lui. Cela faisait longtemps qu’il ne buvait plus de thé, la dernière fois qu’il en avait bue était avec sa sœur juste avant son entré a Drusmtrang, part la suite il avait préféré les boisons plus masculine comme le Whisky ou autre alcool beaucoup plus fort. Dante leva les yeux vers Béatrix cherchant une excuse pour s’en aller quand il la vie perdue le regard vague, comme si a cet instant elle ne se trouvait plus avec lui, mais dans un endroit que seul son esprit connaissait. Un peu inquiète au départ il fut vite rassuré quand il la vit sourire, le souvenir qui était en train de l’accaparer devait vraiment être agréable pour qu’elle affiche une mine pareille.

Dante aurait pu profiter de son petit moment d’absence pour s’estiver, pourtant il resta là a l’observait, il aurait aimé être dans sa tête pour savoir de quoi elle rêvait éveiller, car ses souvenirs a lui n’était jamais agréable, ils ne lui laissaient jamais un sourire Béa sur les lèvres, ils étaient douloureux, ils le laissaient totalement épuisé et souvent en larme. La bouilloire le fit sursauter et Béa aussi, tous les deux si concentré sur leurs propres souvenirs qu’il s’en avait oublié le monde extérieur. Il se racla la gorge et tenta d’en savoir plus sur la jolie blonde qui allait maintenant partager un thé avec lui. Béatrix mit les sachets de thé dans les tasses avant de les remplir d’eau bouillante, elle lui tendit la boite à sucre qui se trouver juste derrière elle et sans faire vraiment attention il en saisit deux qu’il mit dans le liquide bouillant. Il se mit à tourner sa cuillère et releva la tête vers Béatrix.

- Alors dit moi d’où viens tu, je dirais la Bulgarie c’est sûr vue la façon que tu as de maitrisé la langue, mais de qu’elle région exactement ? Dante avait posé la question sur le ton de la conversation, mais son idée était tout à fait différente, il voulait en savoir plus sur elle, savoir si sa première intuition avait été la bonne.
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptyMer 14 Mar - 23:21

Béatrix sortit les sachets de thé, le sucre et les deux jeunes gens se servirent. Lorsque les deux tasses furent sur la table, la jolie blonde écouta la question de Dante. Elle sourit. Il avait l'oreille aiguisée et pour reconnaître le Bulgare entre toutes les langues de l'est, il devait lui-même les maîtriser. Elle en conclut donc qu'il venait de Bulgarie. Elle ne pouvait pas se tromper. L'intonation lui permettait presque de savoir de quelle région, mais elle n'en aurait pas pour autant mis sa main à couper.

<< En effet, je suis Bulgare >> répondit Béa en souriant. << Je suis née dans un petit village du nord-ouest, près de la frontière avec la Pologne. Makréch. >>

Ce nom lui fit plus de mal qu'elle ne l'aurait pensé. Il était lié à son enfance, au château de la famille Thorne, à son frère disparu, aux malheurs de sa famille. Elle effaça ces pénibles souvenirs en un sourire. Elle retira le sachet de thé de sa tasse et le jeta dans la poubelle. Elle se rappela alors qu'elle avait une boîte de gâteaux bulgares dans sa chambre. Elle lâcha un << je reviens tout de suite >> avant de sortir en courant de la cuisine. Elle traversa le couloir et entra en coup de vent dans sa chambre. Où était cette satanée boîte ? Elle ne l'avait pas ouverte depuis plusieurs jours. C'est alors que le papier l'enveloppant lui sauta aux yeux. Elle l'attrapa et retourna dans la cuisine.

<< Et voilà ! Tu vas m'en dire des nouvelles ! C'est ma tante qui les a faits ! >>

La jeune femme retira le tissu pourpre aux armoiries des Thorne qui couvrait la boîte de métal ouvragé. Elle fourra le tissu dans la poche de sa blouse à fleurs, se jurant de le jeter dès qu'elle passerait devant une benne à ordures. Autant ne pas prendre le risque qu'un élève le trouve. Elle se demanda alors si Victor connaissait Dante... Ils semblaient avoir à peu près le même âge. Mais Béa se souvint alors que le campus était immense. Elle avait une chance minuscule, qu'il connaisse son frère. Elle préféra ne pas lui poser la question. Elle prit une gorgée de son thé, manquant se brûler la langue. Les arômes de menthe se répandirent dans sa bouche. Le thé de sa tante était bien meilleur ! Mais elle n'avait pas de quoi faire ses propres sachets de thé sous la main. En même temps, quand on fait passer la moitié de son salaire dans l'achat de feuilles de menthe provenant du Maroc ou de Tunisie... Forcément, la qualité suit !

Béatrix jeta un regard au bout de tissu vert dépassant de sa poche. D'un geste furieux, elle l'enleva et le jeta dans la poubelle. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec sa famille. Alors autant quitter tout ce qui pouvait lui rappeler les Thorne. Mais que faire du nom de famille ? Elle avait vu de quoi ses parents étaient capables. Seraient-ils capables de pire, si jamais elle cherchait à quitter le chemin tracé pour elle ? Elle devait retrouver Dante le plus vite possible. Elle ne se sentait pas en sécurité et ce sentiment de peur incessante, la rongeait de l'intérieur. Elle avait besoin de la présence rassurante de son frère aîné. Elle avait besoin qu'il la serre dans ses bras et qu'il lui dise que tout allait bien. Qu'elle retrouve enfin l'amour fraternel qu'il lui manquait depuis des années.

<< Et toi, tu viens d'où ? Je dirai la Bulgarie, aussi. Je pensais connaître plus ou moins tous les expatriés de l'université >> dit-elle en riant.
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptySam 17 Mar - 12:57

Dante se raidit, Béatrix venait donc de la même région que ses parents adoptifs alors peut être que c’était elle, sa sœur qu’il avait perdue de vue il y avait tans d’année. Pourtant, il ne dit rien et continua à faire comme si de rien n’était. Le jeune homme ne voulait pas mettre la puce à l’oreille à Béa.

-Très joli village j’avoue j’y suis déjà allée.

Déjà, aller, Dante rit intérieurement il y avait passé 4 ans et même plus en y réfléchissant bien, car même après son entré a Dumrstrang il avait continué à rendre des visites régulières a ses parents. Le jeune homme porta son thé a ses lèvres et commença à boire le doux nectar, aussitôt des souvenirs refirent surface. Lui dans la chambre de sa sœur, elle habiller avec une de ses robes de princesse, tout les deux en train de rire alors qu’il venait juste de renverser de l’eau à cause de la théière trop petite pour ses doigts sur la petite table. Il avait aimé tous les moments passés avec sa sœur et quand ils avaient dû être séparés son cœur avait senti comme un manque, manque qu’il ressentait toujours depuis toutes ses années.

Il était toujours dans ses pensées quand il entendit un vague je reviens tout de suite. Dante ne leva même pas la tête pour voir ou la jeune femme était partie, trop heureux que ses souvenirs pour une fois ne soient pas douloureux. Chose étrange tout de même en général dès qu’il pensait a son enfance son cœur se mettait immédiatement a souffrir pensant a tout ce qu’il avait perdu et surtout Silviana, mais là penser a sa sœur était comme une bouffer d’air pur.

Dante entendu des pas précipitaient derrière son dos pourtant il ne se retourna même pas pour voir qui venait d’arriver, il avait deviné que c’était Béatrix, comment ? Simplement parce qu’elle lui avait dit qu’elle revenait. Cette fois si la jeune fille avait une petite boite dans les mains.

<< Et voilà ! Tu vas m'en dire des nouvelles ! C'est ma tante qui les a faits ! >>

Le jeune homme reconnut tout de suite la boite de biscuits, il la connaissait très bien pour en avoir mangé jusqu'à avoir mal à l’estomac.

-Merci c’est gentil a toi il ne fallait pas.

Un léger sourire forcer apparut sur son visage. Il saisit un biscuit et fit mine de le gouter pour la première fois, mais en voyant les armoiries de la famille Thorne il faillit s’étouffer avec le petit gâteau, il but rapidement deux gorger de thé pour faire passer le tout.

-excuse moi j’ai était distrait.

Cette fois-ci Dante n’eut plus de doute sur l’identité de Béatrix, elle était bel et bien sa sœur. Maladroitement et de façon surement trop insistante, il se mit à l’observer. Mon dieu comme elle avait changé, si jamais elle ne lui avait pas donné autant d’indices jamais il ne l’aurait reconnue. Elle était devenue une très belle jeune femme, grande mince avec les mêmes cheveux blonds que lorsqu’ils étaient petits même si cette fois elle les porter beaucoup plus long. En se rendant compte de tout ça il eut envie de la prendre dans ses bras de la serrer fort, comme il le faisait souvent quand il était plus jeune, mais une autre image s’imposa a son esprit, celle de ses parents attendant qu’il rentre au manoir.

<< Et toi, tu viens d'où ? Je dirai la Bulgarie, aussi. Je pensais connaître plus ou moins tous les expatriés de l'université >>

-Oui je suis de Bulgarie, mais cela fait un moment que je n’y ai pas mis les pieds, un accident m’a fait quitter le pays.

Il serra nerveusement sa cuillère, il savait qu’il en avait trop dit pourtant ses paroles étaient sortie toute seule.

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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptySam 17 Mar - 16:37

<< Un accident ? >> Béatrix leva un sourcil. Ce jeune homme avait qui elle avait flirté à la soirée pouvait-il être son frère perdu depuis des années ? Son coeur battait la chamade. Avait-elle enfin retrouvé son compagnon de jeu, celui avec qui elle avait tant partagé ? Elle devait en savoir plus. Si il était vraiment Dante, alors pourquoi s'être présenté sous un autre nom ? Béatrix supposa qu'il avait utilisé son second prénom. Mais si elle se souvenait bien, même si le second prénom de son frère commençait en effet par un V, il ne s'agissait pas de Victor, mais bien de Viper. Elle adorait ce prénom mais ne l'utilisait que lorsqu'il fallait le rappeler à l'ordre, pendant leur enfance. Comment pouvait-elle deviner s'il s'agissait de son frère, ou non ? Elle devait lui demander d'où exactement il venait. Mais rien que le fait qu'il soit déjà passé par Makréch était étrange. Le village était minuscule et très peu passaient par là. On prenait la grande route, direction la Pologne.

<< Cela m'étonne, que tu connaisses Makréch ! Si tu y es allé, tu n'as pas pu louper le manoir à la sortie du village ! >> Pas très fin, mais direct. Béatrix prit un deuxième gâteau dans la boîte, jetant un regard à la poubelle dans laquelle elle venait de jeter le tissu aux armoiries des Thorne. Que de souvenirs venaient de s'envoler en un mouvement. Elle se revoyait encore dans le parc du manoir, vêtue d'une robe de princesse et courant vers les fourrés, juste derrière Dante, pour tenter d'échapper à la cuisinière, dont elle avait volé le torchon, aux armoiries de la famille. Un petit rire s'échappa de sa bouche.

<< Pardon >> s'excusa-t-elle en souriant. << Je riais parce que je me souviens des bêtises que je faisais avec mon frère, quand j'étais petite. >> Là, ça avait le mérite d'être plutôt clair. Béatrix se désolait que le jeune homme en face d'elle ne lui fournisse pas plus d'informations sur lui-même. Mais après tout, peut-être n'était-il pas Dante ? Béatrix l'espérait en tout cas de tout son coeur. Elle se souvenait que Dante avait reçu une chevalière aux armoiries de la famille, lorsqu'il avait fêté ses neuf ans. Mais Béa supposait qu'il avait dû la revendre ou bien la briser, après que ses parents aient assassiné Silviana. Béatrix songea à sa défunte presque belle-soeur. Elles s'étaient si bien entendues... Dante savait-il tous les sacrifices qu'elle-même avait faits ? Savait-il qu'elle avait tourné le dos à sa famille ? Il était quelque part dans la nature, ou bien peut-être en face d'elle et il n'avait aucune idée des épreuves qu'elle avait subites. Béatrix se fustigea alors de ne penser qu'à elle. Il avait vécu le pire des drames : il avait vu sa fiancée, la femme qu'il aimait, être assassinée sous ses yeux et par sa propre famille. Par ceux en qui il avait aveuglément confiance et qui l'avaient élevé, après le meurtre de sa famille biologique. Béatrix ne savait après tout, que très peu de choses, sur les origines de son frère. Qui il avait été avant de rejoindre la famille Thorne, qui l'avait élevé, si sa famille était encore en vie. Elle savait que ses parents avaient été tués. Mais pourquoi l'avait-on confié aux Thorne ? C'était un mystère qu'elle ne chercherait pas à éclaircir, car il lui faudrait retourner en Bulgarie. Et si jamais elle remettait les pieds dans son pays, elle pouvait être certaine que ses parents le sauraient et agiraient rapidement pour la retrouver et la forcer à reprendre son rang et sa vie dans l'aristocratie. Elle était une expatriée.
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptySam 17 Mar - 18:38

Dante le savait il aurait dû se taire sur l’accident, pourquoi fallait-il qu’il devienne si bavard quand il était nerveux. Son cerveau avait tendance a ne plus contrôler les mots qui sortaient de sa bouche quand il se trouvait dans des situations difficiles chose qui ne faisait qu’empiré les dites situations. Et voila qu’aujourd’hui il se retrouver dans l’une d’elles. Il sut que Béatrix avait compris l’allusion quand il la vit lever un sourcil. Et merde pensa t-il bien fort. Il fallait qu’il trouve un truc à répondre, mais quoi ?

-Je préfère ne pas en parlait si tu permets, les choses sont encore trop douloureuses pour moi.


Bien, voyons encore mieux, à l’allure où il allait autant lui dire qui il était vraiment. Il fallait qu’il se reprenne et vite. Mais il était sûr que malgré l’air détacher qu’il voulait avoir Béatrix l’avait percé à jour et la phrase qui suivit ne fit que corroborer ses craintes.

-J’aurais eu du mal a ne pas le voir le manoir Thorne est la plus grosse maison de tout le village.

Et voilà une gaffe de plus a son actif, il finit son thé en deux gorgé et s’apprêtait à partir quand il l’entendit rire. Béatrix s’excusa rapidement avant d’expliquer les raisons de son hilarité, Dante se rassit discrètement. À quelles bêtises pouvait-elle bien penser, après tout ils s’en étaient fait tellement. Plusieurs lui vint a l’esprit comme le jour où Béatrix avait pris les bijoux de sa mère et que celle-ci l’avait surprise, ou le jour ou pour faire comme les grands Dante avait pris un cigare de son père et avait été malade, ce jour-là Béatrix avait couvert son frère en inventant une histoire de recette inventée. Dante se surpris a avoir un sourire aux lèvres, c’est vrai que toute son enfance n’avait pas était un désastre et même bien au contraire, il avait vécu des moments heureux auprès de cette famille qui l’avait accueillit a bras ouvert après le meurtre de ses parents, mais comme tout conte de fée de la vie réelle la fin avait été moins joyeuse.

Cette fois-ci Dante se leva pour de bon , il fallait qu’il parte d’ici avant de dire une bêtise de plus et d’être ramener de force dans sa famille d’accueil, il avait eu tellement de mal a disparaître, a brouillé les traces a la suite de son départ qu’il ne voulait pas laisser une seule chance a ses parents de le retrouver.

-Excuse-moi d’être impolie Béatrix, mais je vais devoir y aller. J’ai disons des choses a faire qui ne peuvent attendre.


Ses mots lui déchirèrent le cœur, dans un sens il avait été content de voir sa sœur, il aurait simplement que la situation soit différente pour lui permettre d’apprécier ses retrouvailles comme elle devait l’être. La crainte avait pris le dessus sur les sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme qui se trouver devant lui, il savait qu’il devait la quitter une fois encore, mais cette fois-ci il eut le sentiment qu’elle ne le laisserait pas partir comme ça..


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Béatrix A. Thorne
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptyLun 26 Mar - 21:39

Lorsque Béatrix vit Victor se lever, elle manqua paniquer. Tous les indices qu'il venait de lui donner dans les dernières minutes ne pouvaient que corroborer une seule et même thèse : Victor n'était pas Victor, mais bien Dante.

<< Attends, Victor >> dit-elle en se levant, pour empêcher le jeune homme de partir. Elle voulait dire tellement de choses. Mais elle décida d'aller au plus simple, de tenter le tout pour le tout. << Tu te souviens le jour où Père nous a cherchés toute l'après-midi alors que nous étions cachés au grenier à chasser les fantômes ? >>

Elle se mordit la lèvre inférieure. Son coeur battait la chamade. Elle était à présent sûr et certaine que le jeune homme en face d'elle était son frère. Son frère disparu, brisé, oublié. Ce frère qu'elle avait tant chéri et qui, du jour au lendemain, n'avait plus donné signe de vie. Elle le regarda dans les yeux. Et soudain, elle se sentit mieux. Plonger son regard dans celui, hypnotique et si familier de Dante l'emplit de joie. Elle se rendait à présent compte que depuis son entrée l'université, elle n'avait été qu'une partie d'elle-même, comme une simple enveloppe, sans âme ni esprit. Mais à présent que ses yeux parcouraient avec avidité le visage tant chéri, elle se sentait de nouveau entière. Ce vide qu'elle avait ressenti quelques minutes auparavant en doutant de l'identité du pseudo Victor venait de s'emplir. Était-ce possible de se sentir si heureuse ? Elle avait attendu tant d'années sans recevoir un seul mot de son aîné, sans savoir où il vivait, ce qu'il faisait. Oh bien sûr, elle avait cherché à en savoir plus auprès de sa tante, mais les réponses avaient toujours été les mêmes : << je n'en sais pas plus que toi >> ou alors << demande à tes parents, Béatrix ! >> Et ça, plutôt mourir que d'adresser de nouveau la parole à des meurtriers qui vous ont donné la vie...

L'ironie de la vie. Un cynisme digne du plus grand misanthrope. Donner la vie, élever deux enfants, les chérir de tout l'amour possible, les entourer de soins et d'affection, les couvrir de cadeaux puis tuer. Arracher la vie comme s'il eut agi d'un vulgaire pantin animé par la magie. Oublier les souffrances de l'accouchement pour faire face à celles de la mort. Et pour cela, Ekaterina Thorne était encore plus monstrueuse que Konstantin. Elle qui avait donné la vie l'avait reprise sans aucun préavis, sans aucun remords. Elle avait beau avoir crée une âme de plus, elle en avait aspiré une d'un mouvement de poignet et d'une formule soufflée du bout des lèvres.

Les yeux de Béatrix devinrent piquants et des larmes coulèrent sur ses joues. Des larmes de joie, de revoir son frère, d'être enfin avec lui. Des larmes de tristesse, de revoir l'homme qui partageait ce lourd fardeau. Elle sourit à travers ses larmes.

<< Dante, je suis tellement... >> Elle ne finit pas sa phrase. Désolée ? S'excuser de n'avoir rien fait ? S'excuser d'avoir été totalement impuissante ? Des excuses ne ramèneraient pas Sylviana et ne feraient que blesser Dante encore plus. << Je suis tellement heureuse de te revoir >> murmura-t-elle en portant ses mains à sa bouche.
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MessageSujet: Re: La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS La vérité est une bien étrange planche de salut εїз Dante V. Thorne - CLOS EmptyLun 9 Avr - 18:26

Dante savait, il connaissait sa sœur sur le bout des doigts. Elle était intelligente et avait facilement compris les indices qu’il lui avait donnés malgré lui. Quand il entendit le nom de Victor il faillit ne pas s’arrêter, pourtant il prit sur lui et se retourna pour faire face à Béatrix. Elle lui rappela un souvenir lointain, Dante avait l’impression qu’elle parlait d’une autre personne, d’une personne heureuse de vivre qui était loin de lui ressembler aux jours d’aujourd’hui.

-Oui je m’en souviens Béatrix, mais cette époque est si loin pour moi, tans de choses ont changé.

Il ne voulait pas en dire plus, Dante ne savait même pas ce que sa sœur savait à propos du drame. Il ne voulait pas être celui qui allait lui annoncé, le jeune homme ne voulait pas bouleverser toute sa vie.

Dante observa sa sœur, regardant les larmes qui coulaient à présent sur sa joue. Jamais il n’aurait pensé que leurs retrouvailles se terminent comme ça, car oui même si elle ne le savait pas encore cette petite rencontre était sur le point de toucher à sa fin. Il avança d’un pas calme, mais déterminé vers elle. Doucement il leva une main et du bout des doigts il ramassa une de ses larmes.

-Je en voulais pas que les choses se passent comme ça entre nous Béa, tu es et tu resteras ma sœur jusqu'à la fin de mes jours, mais … Il marqua une petite pause sachant très bien que le reste de ses paroles n’allaient surement pas lui plaire. –Je ne peux, ni ne veux rester en contacte avec toi et encore moi avec un membre de la famille Thorne tu comprends. Voilà pourquoi je n’ai pas cherché à te retrouver ou même à reprendre contact avec toi. Il baissa la tête honteux des paroles qu’il était en train de prononcer. –Maintenant j’aimerais bien que ce petit tête à tête reste entre nous si tu veux bien, tes parents ne sont pas obligés de le savoir. Il ne voulait pas la menacer après tout elle était quand même sa sœur, mais ses mots étaient dur et plein de sous entendus. Il se rapprocha encore plus prêt d’elle, il était maintenant si proche que leur corps se toucher, Dante se penchant en avant et déposa un doux baiser sur la joue de sa sœur. –J’aurais tellement aimé que les choses soient différentes Béa, mais elles ne le sont pas.

Il se recula doucement jetant un dernier regard à sa sœur. Il aurait aimé pouvoir lui sourire, mais les larmes menacé déjà de couler. Dante sortit immédiatement de la cuisine et attendit d’être dans sa chambre pour faire exploser sa colère.


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